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Belaïd Abdesselam : « Tout va s’écrouler en Algérie, si les prix du pétrole venaient à diminuer »


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Belaïd Abdesselam à El Khabar

« Tout va s’écrouler en Algérie, si les prix du pétrole venaient à diminuer »

 

 

Dans la deuxième et dernière partie de son entretien avec El Khabar à l’occasion de la Journée de l’étudiant, l’ex-Chef du gouvernement, Belaïd Abdesselam, fait porter à la jeunesse algérienne la responsabilité de parachever la véritable indépendance. Il revient également sur les orientations économiques de la décennie 80 et la fin du socialisme.

 

El Khabar : Est-ce que l’étudiant est devenu aujourd’hui un problème ?

Belaïd Abdesselam : Je ne crois pas qu’il y ait aujourd’hui un problème appelé l’étudiant, mais un problème de la société dans son ensemble. La raison pour moi est l’absence de modèle à suivre. Aujourd’hui, comme je le vois, les Algériens hommes et femmes courent après l’argent et la réussite matérielle.

 

El Khabar : Aujourd’hui, les jeunes prennent les armes, font exploser des bombes et se noient en mer comme haragas. Quel regard portez-vous sur cette question ?

Belaïd Abdesselam : Cela veut dire que nos jeunes et étudiants ont le sens du sacrifice. Si les gouvernants pensaient à orienter cette force dans la bonne direction, pour en bénéficier, l’Algérie pourrait réaliser de très grandes choses.

 

El Khabar : En tant qu’observateur, quelle lecture faites-vous de la situation générale de l’Algérie ?

Belaïd Abdesselam : Je ne veux pas entrer dans des polémiques. Cependant, je ne m’étonne pas de ce qui pourrait arriver dans le futur, car cela sera le fruit d’options qui ont été imposées à notre pays par quelques dirigeants.

 

El Khabar : Vous voulez dire la période de 1992 ?

Belaïd Abdesselam : Je pourrais aller plus loin que ça, en 1980, lorsqu’ils ont commencé à répandre des idées contre le socialisme que l’Algérie a adopté afin de répartir équitablement la richesse nationale, et prendre en charge les catégories qui étaient défavorisées lors de la colonisation. Ils ont voulu coller au socialisme une orientation idéologique afin de le dénaturer plus tard, en le considérant comme l’ennemi de l’Islam. La transformation s’est effectuée avec des titres brillants et attrayants comme la libération des initiatives privées et l’ouverture au secteur privé et aux individus. Bien sûr, il y avait derrière tout cela des choses que l’on taisait. Les options qui ont été adoptées ont créé une nouvelle réalité qu’il était difficile de contrôler, alors sont apparus de nouveaux phénomènes et des fléaux. Les citoyens ont été noyés dans un nouveau slogan qui est « débrouilles-toi ! ». On entend cette phrase des responsables où que l’on aille.

 

El Khabar : Quel est votre avis sur la politique suivie par le Gouvernement ?

Belaïd Abdesselam : Je suis sûr que s’il y a un recul du prix du pétrole, tout repartira à zéro, tout va s’effondrer en Algérie…

Je me souviens d’une rencontre du bureau politique du Front de libération nationale, en 1980, où j’avais averti qu’il fallait que nous trouvions des solutions aux problèmes du futur en cas d’effondrement des prix du pétrole, car nous devions assurer les conditions de vie de 30 millions de personnes. A ce moment-là une bataille a fait rage, mon seul tort était d’avoir commenté l’intervention d’un des membres du bureau qui a déclaré texto : « Nous avons de l’argent, nous n’avons pas besoin d’exporter ou d’augmenter la production. Il n’est pas important de parler de l’avenir, pour qui te prends-tu ?

 

El Khabar : Un dernier mot… à l’occasion de la Journée de l’étudiant ?

Belaïd Abdesselam : Nous n’avons pas parachevé notre indépendance. L’avant-garde de la société algérienne et surtout les jeunes doivent savoir que l’Algérie n’est pas totalement indépendante. Ils doivent travailler pour parachever l’indépendance.

 

El khabar

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Belaïd Abdesselam à El Khabar

« Tout va s’écrouler en Algérie, si les prix du pétrole venaient à diminuer »

 

 

Dans la deuxième et dernière partie de son entretien avec El Khabar à l’occasion de la Journée de l’étudiant, l’ex-Chef du gouvernement, Belaïd Abdesselam, fait porter à la jeunesse algérienne la responsabilité de parachever la véritable indépendance. Il revient également sur les orientations économiques de la décennie 80 et la fin du socialisme.

 

El Khabar : Est-ce que l’étudiant est devenu aujourd’hui un problème ?

Belaïd Abdesselam : Je ne crois pas qu’il y ait aujourd’hui un problème appelé l’étudiant, mais un problème de la société dans son ensemble. La raison pour moi est l’absence de modèle à suivre. Aujourd’hui, comme je le vois, les Algériens hommes et femmes courent après l’argent et la réussite matérielle.

 

El Khabar : Aujourd’hui, les jeunes prennent les armes, font exploser des bombes et se noient en mer comme haragas. Quel regard portez-vous sur cette question ?

Belaïd Abdesselam : Cela veut dire que nos jeunes et étudiants ont le sens du sacrifice. Si les gouvernants pensaient à orienter cette force dans la bonne direction, pour en bénéficier, l’Algérie pourrait réaliser de très grandes choses.

 

El Khabar : En tant qu’observateur, quelle lecture faites-vous de la situation générale de l’Algérie ?

Belaïd Abdesselam : Je ne veux pas entrer dans des polémiques. Cependant, je ne m’étonne pas de ce qui pourrait arriver dans le futur, car cela sera le fruit d’options qui ont été imposées à notre pays par quelques dirigeants.

 

El Khabar : Vous voulez dire la période de 1992 ?

Belaïd Abdesselam : Je pourrais aller plus loin que ça, en 1980, lorsqu’ils ont commencé à répandre des idées contre le socialisme que l’Algérie a adopté afin de répartir équitablement la richesse nationale, et prendre en charge les catégories qui étaient défavorisées lors de la colonisation. Ils ont voulu coller au socialisme une orientation idéologique afin de le dénaturer plus tard, en le considérant comme l’ennemi de l’Islam. La transformation s’est effectuée avec des titres brillants et attrayants comme la libération des initiatives privées et l’ouverture au secteur privé et aux individus. Bien sûr, il y avait derrière tout cela des choses que l’on taisait. Les options qui ont été adoptées ont créé une nouvelle réalité qu’il était difficile de contrôler, alors sont apparus de nouveaux phénomènes et des fléaux. Les citoyens ont été noyés dans un nouveau slogan qui est « débrouilles-toi ! ». On entend cette phrase des responsables où que l’on aille.

 

El Khabar : Quel est votre avis sur la politique suivie par le Gouvernement ?

Belaïd Abdesselam : Je suis sûr que s’il y a un recul du prix du pétrole, tout repartira à zéro, tout va s’effondrer en Algérie…

Je me souviens d’une rencontre du bureau politique du Front de libération nationale, en 1980, où j’avais averti qu’il fallait que nous trouvions des solutions aux problèmes du futur en cas d’effondrement des prix du pétrole, car nous devions assurer les conditions de vie de 30 millions de personnes. A ce moment-là une bataille a fait rage, mon seul tort était d’avoir commenté l’intervention d’un des membres du bureau qui a déclaré texto : « Nous avons de l’argent, nous n’avons pas besoin d’exporter ou d’augmenter la production. Il n’est pas important de parler de l’avenir, pour qui te prends-tu ?

 

El Khabar : Un dernier mot… à l’occasion de la Journée de l’étudiant ?

Belaïd Abdesselam : Nous n’avons pas parachevé notre indépendance. L’avant-garde de la société algérienne et surtout les jeunes doivent savoir que l’Algérie n’est pas totalement indépendante. Ils doivent travailler pour parachever l’indépendance.

 

El khabar

 

Il est toujours vivant

... celui la ?

... je comprends pourquoi

... ca va toujours mal

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par contre lui,il veut pas s'écrouler!!:mdr:

 

Quand il a ete

... nomme premier ministre

... sous Ali Kafi

... il avait dit qu'il allait

... remettre sur pied l'economie Algerienne

... mon pere a rigole abondamment

... en disant : "Il a mis 14 ans pour

..." massacrer l'economie Algerienne

... " on va voir combien de temps il mettra

... " pour la remettre sur pied"

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Quand il a ete

... nomme premier ministre

... sous Ali Kafi

... il avait dit qu'il allait

... remettre sur pied l'economie Algerienne

... mon pere a rigole abondamment

... en disant : "Il a mis 14 ans pour

..." massacrer l'economie Algerienne

... " on va voir combien de temps il mettra

... " pour la remettre sur pied"

 

Lui et son industrie(lourde) industrialisante!!

Une belle connerie!

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Lui et son industrie(lourde) industrialisante!!

Une belle connerie!

 

Quand le President

... Zeroual avait parle

... de rupture avec le passe

... j'ai tout de suite pense

... qu'il allait pendre ce sinistre individu

... et dans la foulee faire fusiller Bouteflika

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Quand le President

... Zeroual avait parle

... de rupture avec le passe

... j'ai tout de suite pense

... qu'il allait pendre ce sinistre individu

... et dans la foulee faire fusiller Bouteflika

 

 

Tu ne donnes pas l'impression, mais sur ce coup tu as été bien naif....:p

 

Les loups ne se bouffent jamais entre eux!

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Ce que j'en

... pense est vraiment

... sans importance

 

 

Mais ce que j'en pense tout le monde s'en fout aussi...

 

En fait "ils" s'en foutent de ce que nous pouvons penser!

 

 

Ps:j'ai oublié que tu n'appréciais pas trop les allusions!!Sorry!

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Mais ce que j'en pense tout le monde s'en fout aussi...

 

En fait "ils" s'en foutent de ce que nous pouvons penser!

 

 

Ps:j'ai oublié que tu n'appréciais pas trop les allusions!!Sorry!

 

Ben oui

... c'est pour ca

... qu'il vaut mieux

... se faire un bon snooker

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On peut voir que Belaid Abdesselam continue de mentir.

Il a n'a pas digere son ecartement du gouvernement,il a passe plus de 40 ans au service du pays.

 

La situation n'a pas tellement change,donc pourquoi le croire.

 

Aucun membre du bureau politique du fln n'osera dire que l'Algerie a de l'argent,n'a pas besoin d'exporter,pas besoin d'augmenter la production.

 

Ce sont des paroles suicidaires pour n'importe quel politicien en Algerie.

 

Les anciens escrocs sont capables de tout pour revenir au pouvoir.

 

Belaid Abdesselam s'est descredite aux yeux des algeriens,a cause justement de la faillite de la politique energetique et economique qu'il a pratique durant ses mandats au sein du gouvenrment.

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El Khabar : Quel est votre avis sur la politique suivie par le Gouvernement ?

 

Belaïd Abdesselam :

 

Je suis sûr que s’il y a un recul du prix du pétrole, tout repartira à zéro, tout va s’effondrer en Algérie…

 

Je me souviens d’une rencontre du bureau politique du Front de libération nationale, en 1980, où j’avais averti qu’il fallait que nous trouvions des solutions aux problèmes du futur en cas d’effondrement des prix du pétrole, car nous devions assurer les conditions de vie de 30 millions de personnes.

 

A ce moment-là une bataille a fait rage, mon seul tort était d’avoir commenté l’intervention d’un des membres du bureau qui a déclaré texto :

 

« Nous avons de l’argent, nous n’avons pas besoin d’exporter ou d’augmenter la production. Il n’est pas important de parler de l’avenir, pour qui te prends-tu ?

 

 

 

El khabar

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Totalement la famille.

 

Cela dit, il n'a pas tord sur un point, le problème vient de la jeunesse, qui laisse encore des c-ons comme lui gouverner, ....

 

Honnêtement, une jeunesse qui se laisse gouverner par un pouvoir comme celui de l'Algérie est une jeunesse fatiguée :D

 

 

Tu l'as bien!!que peut-on attendre de cette jeunesse qui a passé des années sur les bancs d'école à annoner des versets du coran auxquels elle ne comprenait rien,prodigué par des enseignants qui n'en n'ont que le nom!!!

Nourrie aux mousalsalates,dont même l'histoire a été falsifiée...

Non,on ne peut lui en vouloir à cette jeunesse....Elle essaie de s'en sortir avec les moyens du bord,lorsqu'elle n'est pas emboucannée par quelques barbus qui les envoient au kiffah pendant que eux se la coule douce....

Et en dernier recours lorsqu'il n'y a plus d'espoir cette jeunesse se jette à l'eau(harraga) et on sait malheureusement ce qu'il en advient...

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La jeunesse est fatigué en Algérie, elle veut le beur et l'argent du beur.

 

De toute façon, y'a qu'à voire sur la toile ? La jeunesse peut s'oganiser pour lutter, mais en fait non, ça vient dragouiller sur des forums.

 

Faut pas oublier un point, nous avons le gouvernement qu'on mérite. Comment veux tu defendre une femme algérienne contre la polygamie, quand la femme algérienne l'accepte ?

 

Le jour que le peuple algérien en aura marre de sa situation, ne t'inquiéte pas, ça va changer, pour le moment il préfére qu'on le baratine.

 

Et qu'a -tu contre les jeunes qui"dragouillent" comme tu dis...

Peut-être que ca ne 'est jamais arrivé?

 

On dirait que tu récites des propos sortis tout droit d'un livre...

Viens cotoyer les jeunes sur place...viens vivre vraiment leurs problèmes (en dehors de la toile)et on discutera par la suite...

 

Quand aux femmes il est trés facile de les blamer...Tant qu'elles ne seront pas libres financièrement,il leur sera tres difficile de s'imposer.Dieu merci nous avons qq associations non gangrenées qui s'occupent tant bien que mal d'elles...

 

Tu vois en général j'évite de parler de ce genre de sujet avec des gens qui sont loin de tout cela...Je me suis fait avoir....;)

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J'ai vecu 17 ans en Algérie dans une pire misére, je sais très bien de quoi je parle. A 12 ans, j'étais obligé de bosse rde 5 heures du matin jusqu'à 14 heures sous le soleil pour payer mes frais du college.

 

Tu sais, en Algérie c'est la religiosité qui est corrompue, elle est utilisée à tous les niveaux pour manipuler tout le monde, dans la famille, dans le quartier, dans le pays, ...

 

Et dès que tu aborde ça, on te dit "Non, le problème ne provient pas de ça".

 

Un peuple qui ne connait pas son interêt, et il ne connait pas ses problèmes est un peuple condamné à souffrir.

 

 

ca ressemble un peu à ce que je disais plus haut!

 

Cassiopée ,tu te dis pas quelquefois que t'as eu un peu plus de chance que d'autres?

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Oui, j'ai toujours su que j'ai un bon ange gardien, mais honnêtement je viens d'ultra trop loin, moi c'est les Maths qui m'ont aidé, c'est tout. Un accident de la vie, j'ai eu mon bac parmi les premiers, on m'a donné une bourse, qu'on m'a enlevé plus tard. De toute façon, tu me crois ou pas, depuis ma naissance je regardais le ciel en parlant à l'avion en lui disant "Ya tayara edini" :D

 

Mais y'a pas que la chance.

 

 

Ben..Voila....Il y a des jeunes qui sont moins intelligents que toi,des jeunes qui ont raté leurs études,des jeunes qui ont des tares ...des maladies...des fous ...des voleurs ect....Est-ce" qu'il faut pour cela les blamer? les tuer?:mdr:

 

Cassiopée,je voulais juste dire que pour décrire une réalité il faut être dedans c'est tout!!

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