Guest D. ESSERHANE Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 Abdelmalek Droukdel Données clés Surnom Abou Moussab Abdelwadoud Naissance 20 avril 1970 Meftah, Algérie Abdelmalek Droukdel alias Abou Mosaâb Abdel Woudoud ou Abou Moussab Abdelwadoud, né le 20 avril 1970 à Meftah en Algérie1, est, depuis approximativement fin 2004, l'émir de l'organisation terroriste algérienne du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), aujourd'hui appelée Al-Qaïda au pays du Maghreb islamique. Cet ingénieur a combattu en Afghanistan. Il est épaulé par deux adjoints chargés, l'un des opérations militaires, l'autre des questions religieuses. Nabil Sahraoui (« Ibrahim Mustapha ») qui a remplacé Hassan Hattab à la tête du groupe est abattu par la police algérienne vers Bejaïa en juillet 20042. Abdelmalek Droukdel, lance alors une fatwa contre Hattab l'accusant de publier de faux communiqués au nom du GSPC (9 février 2005)3. Soutenu par Abou Moussab Al-Zarqaoui, il obtient l'éviction d'Hattab. Il approuve publiquement l'exécution, en 2005, de deux diplomates algériens en Irak et délivre un long et vibrant éloge d'Abou Moussab Al-Zarqaoui lorsque ce dernier est tué près de Bakouba en juin 2006. Rallié à Al-Qaida depuis le 11 septembre 2006, le mouvement a désormais pour mission de montrer son « efficacité » sur le territoire algérien tout en fédérant les organisations salafistes d'Afrique du Nord. Promu émir, Abdelmalek Droukdel, se fait appeler « Abou Moussab Abdelwadoud », surnom d'Al-Zarqaoui, et la guerre islamiste en Irak devient sa référence. Pour lui, les militaires algériens sont des « apostats, des fils de chiens, des traîtres au service de la France ». L'AQMI recrute des jeunes prêts à piloter des camions-citernes ou des voitures bourrées de TNT, en se faisant exploser au milieu de la foule. Il pilote ainsi plusieurs attentats, comme ceux du 11 avril 2007 (Alger, 11 morts, pour lequel il est condamné par contumace à la peine de mort, avec 48 autres accusés4.), du 11 juillet 2007 (Lakhdaria, 10 morts) et du 11 décembre 2007 (Alger, 62 morts). Selon le chercheur Dominique Thomas[réf. nécessaire] : « Droukdel, qui faisait partie à ses débuts du GIA, revient aux méthodes de cette organisation. Il veut imposer un rapport de force total avec le pouvoir » et utilise Internet pour relayer ses campagnes de propagande. Il prêche dans le maquis à la manière de son mentor, l'Égyptien Ayman al-Zawahiri ; cependant sa mouvance parait être en état de division, la branche sahélienne ayant marqué ses distances avec lui. Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 Dans son édition du 1er juillet 2008, le New York Times rapporte une interview dans laquelle Droukdel réitère une nouvelle fois la paternité de l’organisation dans les attentats du 11 décembre contre le siège de l’ONU à Alger et plus globalement dans l’attentat contre l’ambassade d’Israël en Mauritanie et l’enlèvement de deux touristes autrichiens à la frontière algéro-tunisienne. Il affirme que ses troupes sont essentiellement constituées d’Algériens, sans toutefois donner de chiffres sur ses forces. Il affirme qu'AQMI bénéficie du renforts d’hommes armés venus de Mauritanie, de Libye, de Tunisie, du Maroc ou encore du Mali et du Niger, tout en insistant sur le nombre insignifiant de combattants algériens de retour d’Irak. Selon des « officiels militaires américains », cités par le New York Times5, l'AQMI dispose en Algérie de 300 à 400 combattants, principalement cachés dans les montagnes à l'est d'Alger ainsi que d'un réseau de soutien estimé à quelques centaines de personnes dans le reste du pays. Wikipedia Citer Link to post Share on other sites
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