L'agence Mauritanienne ANI invitée à s'expliquer

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L’agence mauritanienne d’informations Agence Nouakchott d’informations (ANI) a été invitée ce dimanche par la Haute autorité de la presse et de l’audiovisuel (HAPA) en Mauritanie à s’expliquer sur la couverture de l’épisode de la prise d’otages sur le site gazier de Tiguentourine pour avoir à maintes reprises servi de tribune pour ravisseurs.

 

En effet, selon le même média mauritanien, qui rapporte l’information sur son site, l’HAPA a convoqué aujourd’hui le directeur exécutif de la MAPECI , dont dépendent l’ANI et Radio Nouakchott pour ” lui demander des explications à propos de la couverture par ces deux organes des derniers événements d’Algérie”.

 

Le grief retenu contre l’ANI c’est ce que la couverture de cette prise d’otages “s’est transformée en une propagande en faveur des preneurs d’otages et de leurs actions”.

 

Des explications ont été demandées aussi concernant les accusations portées contre les services de renseignement algériens selon lesquelles ils seraient derrière l’opération terroriste, apparu sur le fil de l’ANI et supprimé par la rédaction.

 

Au sujet de la couverture de la prise d’otages, selon ANI, son responsable a indiqué aux responsables d’HAPA que “l’ANI et Radio Nktt ont observé un maximum de précaution professionnel, de précision objectivité en se limitant, dans le reportage sur les déclaration des terroristes, à la description des faits tels qu’il se déroulent sur le terrain, notamment la situation sur le complexe gazier, le nombre des otages” allant jusqu’à confier que “nous avons refusé de diffuser les déclarations des ravisseurs et des otages, sous forme d’éléments sonores pour, à juste titre, éviter de sombrer dans la propagande.

 

Les ravisseurs nous ont proposé de faire parler des otages, ce que nous avons décliné, respectant en cela les sentiment propres de ces derniers et de leurs familles”.

 

S’agissant de l’information relative à l’implication des services de sécurité algériens dans la prise d’otages de Tiguentourine, le responsable d’ANI a indiqué que le site a été victime d’un acte de piratage.

 

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