rabah.rabah 10 Posted January 22, 2013 Partager Posted January 22, 2013 « La ligne de démarcation » d'Ali Bahmane, paru dans El Watan du 22 Janvier 2013 : "Comme aux pires moments du terrorisme des années 1990, ce qui est posé aujourd’hui c’est le rapport du pouvoir politique au terrorisme des djihadistes, dont l’Algérie reste toujours une des terres de prédilection. Si les «janvieristes» et le Haut-Conseil d’Etat avaient pris la lourde et historique responsabilité, il y a un peu plus de vingt ans, de stopper l’arrivée par les urnes des intégristes et de les combattre frontalement, le président Bouteflika, lui, a engagé, dès son intronisation au pouvoir, une stratégie de compromis qui, à force d’osciller entre une certaine fermeté et des concessions politiques, a fini par créer de la démobilisation, favoriser la dispersion des moyens et surtout priver le pays d’un consensus global, voire d’un front de résistance sans faille, à l’image de celui qui existait durant la décennie noire. La loi sur la réconciliation nationale a été le point d’orgue de cette stratégie que Bouteflika a traduite, au plan international, par d’incessants louvoiements diplomatiques dont les plus flagrants ont été la méfiance envers les printemps arabes et le tapis rouge déroulé devant l’émirat du Qatar connu pour ses accointances avec les djihadistes. La lutte antiterroriste qui se mène dans les maquis algériens en a été sensiblement affectée et il n’est pas exclu que la décision militaire de stopper la prise d’otages d’In Amenas par les forces spéciales de l’ANP ait échappé au Président ou qu’elle l’ait pris au dépourvu. Ce qui accrédite cette thèse, c’est qu’au moment où les chefs d’Etat et de gouvernement des pays concernés par le site gazier d’In Amenas sont montés au créneau, notamment les premiers jours, semant le doute et la confusion, le président Bouteflika brilla par son absence publique. Il n’y eut même pas un communiqué de la présidence de la République qui aurait plus rassuré les Algériens que les quelques brèves interventions de ministres. L’Algérie a subi une des attaques les plus terrifiantes de ces dernières années, et après, il était du devoir du chef de l’Etat d’informer et surtout de rassurer les Algériens sur la capacité du pays, politiquement et militairement, à maîtriser la situation et surtout à répondre à toutes les agressions du djihadisme international de quelque nature qu’elles soient. Le silence a été désastreux. Livrés à eux-mêmes, les journalistes algériens ne purent contrer la tornade médiatique venue des satellites. Il a fallu l’efficacité des militaires pour redonner espoir aux citoyens algériens et leur faire relever la tête, un peu comme le fit en Egypte leur équipe nationale de football qui gagna contre un adversaire provocateur. En outre, la responsabilité de la fragilité du secteur énergétique incombe en large partie au président de la République. Il eut à soutenir à bras-le-corps Chakib Khelil, ex-ministre de l’Energie, qui a failli brader les hydrocarbures algériens tout en négligeant de sécuriser hautement les sites dans le Sud, les confiant à des boîtes privées. Encouragés politiquement, les djihadistes ont surfé sur une autre faillite de Bouteflika : la mise en place d’une économie productive. Ils ont mis à profit la détresse sociale pour diffuser leur propagande et recruter des désespérés au sein de la population affectée par la faiblesse de son niveau de vie et frappée de plein fouet par le chômage. L’affairisme et l’importation tous azimuts de biens de consommation ont tenu lieu de modèle économique, reposant sur la dilapidation des ressources tirées des exportations de pétrole et de gaz. Les islamistes en ont tiré profit. Cet épisode sanglant du site gazier d’In Amenas ne pourra pas ne pas peser sur le cours de la vie politique. Comme durant les années 1990, la ligne de démarcation sera entre la résistance anti-intégriste et les partisans et les artisans du partage du pouvoir avec eux. Ali Bahmane" Après la tragédie d'In Aménas "Echami, Chami oua El Baghdadi, Baghdadi". Klak Bouby ya Bouteflika. Citer Link to post Share on other sites
Ben. 10 Posted January 22, 2013 Partager Posted January 22, 2013 « La ligne de démarcation » d'Ali Bahmane, paru dans El Watan du 22 Janvier 2013 : "Comme aux pires moments du terrorisme des années 1990, ce qui est posé aujourd’hui c’est le rapport du pouvoir politique au terrorisme des djihadistes, dont l’Algérie reste toujours une des terres de prédilection. Si les «janvieristes» et le Haut-Conseil d’Etat avaient pris la lourde et historique responsabilité, il y a un peu plus de vingt ans, de stopper l’arrivée par les urnes des intégristes et de les combattre frontalement, le président Bouteflika, lui, a engagé, dès son intronisation au pouvoir, une stratégie de compromis qui, à force d’osciller entre une certaine fermeté et des concessions politiques, a fini par créer de la démobilisation, favoriser la dispersion des moyens et surtout priver le pays d’un consensus global, voire d’un front de résistance sans faille, à l’image de celui qui existait durant la décennie noire. La loi sur la réconciliation nationale a été le point d’orgue de cette stratégie que Bouteflika a traduite, au plan international, par d’incessants louvoiements diplomatiques dont les plus flagrants ont été la méfiance envers les printemps arabes et le tapis rouge déroulé devant l’émirat du Qatar connu pour ses accointances avec les djihadistes. La lutte antiterroriste qui se mène dans les maquis algériens en a été sensiblement affectée et il n’est pas exclu que la décision militaire de stopper la prise d’otages d’In Amenas par les forces spéciales de l’ANP ait échappé au Président ou qu’elle l’ait pris au dépourvu. Ce qui accrédite cette thèse, c’est qu’au moment où les chefs d’Etat et de gouvernement des pays concernés par le site gazier d’In Amenas sont montés au créneau, notamment les premiers jours, semant le doute et la confusion, le président Bouteflika brilla par son absence publique. Il n’y eut même pas un communiqué de la présidence de la République qui aurait plus rassuré les Algériens que les quelques brèves interventions de ministres. L’Algérie a subi une des attaques les plus terrifiantes de ces dernières années, et après, il était du devoir du chef de l’Etat d’informer et surtout de rassurer les Algériens sur la capacité du pays, politiquement et militairement, à maîtriser la situation et surtout à répondre à toutes les agressions du djihadisme international de quelque nature qu’elles soient. Le silence a été désastreux. Livrés à eux-mêmes, les journalistes algériens ne purent contrer la tornade médiatique venue des satellites. Il a fallu l’efficacité des militaires pour redonner espoir aux citoyens algériens et leur faire relever la tête, un peu comme le fit en Egypte leur équipe nationale de football qui gagna contre un adversaire provocateur. En outre, la responsabilité de la fragilité du secteur énergétique incombe en large partie au président de la République. Il eut à soutenir à bras-le-corps Chakib Khelil, ex-ministre de l’Energie, qui a failli brader les hydrocarbures algériens tout en négligeant de sécuriser hautement les sites dans le Sud, les confiant à des boîtes privées. Encouragés politiquement, les djihadistes ont surfé sur une autre faillite de Bouteflika : la mise en place d’une économie productive. Ils ont mis à profit la détresse sociale pour diffuser leur propagande et recruter des désespérés au sein de la population affectée par la faiblesse de son niveau de vie et frappée de plein fouet par le chômage. L’affairisme et l’importation tous azimuts de biens de consommation ont tenu lieu de modèle économique, reposant sur la dilapidation des ressources tirées des exportations de pétrole et de gaz. Les islamistes en ont tiré profit. Cet épisode sanglant du site gazier d’In Amenas ne pourra pas ne pas peser sur le cours de la vie politique. Comme durant les années 1990, la ligne de démarcation sera entre la résistance anti-intégriste et les partisans et les artisans du partage du pouvoir avec eux. Ali Bahmane" Après la tragédie d'In Aménas "Echami, Chami oua El Baghdadi, Baghdadi". Klak Bouby ya Bouteflika. Incha Allah, la tragédie d'In Aménas va précipiter le départ de Bouteflika de son bunker d'El Mouradia squatté depuis 1999.murFrapemurFrapemurFrapemurFrapemurFrapemurFrape Citer Link to post Share on other sites
mackiavelik 230 Posted January 22, 2013 Partager Posted January 22, 2013 C'est l'ANP qui décide qui gouverne l'Algérie donc arretez ce khorotisme! Citer Link to post Share on other sites
Sydney 10 Posted January 22, 2013 Partager Posted January 22, 2013 Ce sont certains chefs de l'ANP qui decident et dirigent le pays en collaboration avec le nain. Citer Link to post Share on other sites
noixdecajou 10 Posted January 22, 2013 Partager Posted January 22, 2013 Tout ce silence, de la part de Bouteflica, est inquiétant. On se demande s'il a encore un mot à dire. Citer Link to post Share on other sites
Bourourou 11 Posted January 22, 2013 Partager Posted January 22, 2013 Tout ce silence, de la part de Bouteflica, est inquiétant. On se demande s'il a encore un mot à dire. Si Boutef était plus jeune et plus dynamique, à la faveur de cette agression terroriste, il aurait aimé que le pays atteigne un stade de grave crise pour mettre en difficulté toutes les institutions de l'état ! Lui, il fera quelques déclarations pour accentuer la pression sur les militaires pour paraître incontournable et prendre ses grands airs pour apparaître comme le messie ! A coups de visites et voyages , il mettrait encore plus de pressions et accentuera son pouvoir pour agrandir encore plus les portes de la corruption ! C'est bel et bien l'homme des intrigues et c'est sa façon à lui de corrompre tout le monde ! Citer Link to post Share on other sites
Ben. 10 Posted January 22, 2013 Partager Posted January 22, 2013 Tout ce silence, de la part de Bouteflica, est inquiétant. On se demande s'il a encore un mot à dire. Incha cet imposteur n'a plus aucun mot à dire et sa page peu glorieuse va être définitivement tournée.:beer_smile::beer_smile::beer_smile::beer_smile::beer_smile::beer_smile::beer_smile: Citer Link to post Share on other sites
Guest rechveret Posted January 22, 2013 Partager Posted January 22, 2013 Incha Allah, la tragédie d'In Aménas va précipiter le départ de Bouteflika de son bunker d'El Mouradia squatté depuis 1999 bouteflika est un president aime par le peuple, son depart fera rentrer le pays dans l obscurite, sa politique est sage, le pays n est pas parfait, mais c est pas de sa faute, il y a des voyoux et des voleurs Citer Link to post Share on other sites
dzavie 10 Posted January 23, 2013 Partager Posted January 23, 2013 ANP ET PEUPLE VS BOUTEFLIKA ET ISLAMISTES Si tu a écrit cela ,c'est que tu n'as rien compris ,tu n'as tiré aucune leçon . je me demande si tu appelles là à un coup d'état !!! Ce n'est pas avec de telles phrases qu'on va construire un pays démocratique .loin de ça , le pays va encore sombrer dans la confusion . au moment où des voix s'élevent pour prier l'armée de s'éloigner autant que possible de la politique ,toi ,contre vents et marrés ,tu veux qu'elle y rentre. pourquoi veux-tu que l'armée joue un autre role que le sien ,un role des autres alors que le principal role de l'armée ,son role traditionnel ,est confronté à de tant de défis majeurs ,surtout dans ces temps agités ,surtout avec les menaces extérieures qui guettent le pays .déjà sécuriser et protéger des milliers de km de frontiéres minées s'avére ,en elle-méme ,une lourde tàche .pourquoi veux -tu ajouter un autre role qu'elle n'en a pas besoin . La vie politique algérienne est pourrie ,et ce n'est à l'armée de l'assainir .mais plutot aux dizaines de partis politiques ,à la société civile ( si elle existe vraiment ) ,au parlement ,aux milliers d'associations ,...qui coutent au trésor du pays des sommes collossales d'argent .si tout ce beau monde n'était pas capable de jouer son role ,il n' y aurait aucune raison ,ni aucun sens de son existence. Citer Link to post Share on other sites
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