si-nistri 10 Posted January 27, 2013 Partager Posted January 27, 2013 Tous les Algériens ont encore en mémoire les déplacements que Liamine Zeroual effectuait dans les fiefs du GIA et de l’AIS, à Aïn Defla, Chlef, Blida, Boumerdès, Jijel, inspectant les dispositifs militaires opérationnels et ceux des groupements de patriotes, rendant visite aux victimes des bombes, des incendies et des destructions, prenant note de leurs doléances et instruisant les autorités pour les prendre en charge. Et pas seulement. Il se portait au chevet des blessés dans les attentats commis dans les grandes villes comme à Alger, après l’explosion de la voiture piégée lancée contre le siège de la Sûreté de wilaya, au boulevard Amirouche. Ce jour-là, il eut ce cri du cœur, profondément humain, interrogeant cette femme, alitée, au regard plein de désarroi : «Qu’y a-t-il lieu de faire, madame ?», une question spontanée pour laquelle il fut critiqué, parce qu’incomprise, alors qu’il fallait la recevoir comme le débordement d’un trop plein de compassion pour son peuple agressé par une guerre aux drames et aux morts de laquelle il ne voulait pas en ajouter de supplémentaires, plus terribles encore. D’autant que le contexte international était hostile à l’Etat algérien et favorable aux partis signataires du pacte de Sant’Egidio qui redoublaient d’activisme en faisant circuler leurs thèses sur le «qui tue qui ?»…. Citer Link to post Share on other sites
si-nistri 10 Posted January 27, 2013 Author Partager Posted January 27, 2013 ... Fort de son élection triomphale célébrée, dans l’espoir de la résurrection, par tout un pays, revenu à la vie, il privilégia avec sa perception d’une grande acuité des urgences, des enjeux et des rapports de force du moment, deux tâches vitales qui représentaient, à ses yeux, le passage obligé vers une normalisation durable : la lutte sans merci contre le terrorisme et son corollaire, la démocratisation de la vie politique du pays, les conditions sine qua non du sauvetage d’une nation affamée de paix et de justice.La fermeté avec laquelle il engagea le combat contre les forces obscurantistes qu’il n’avait eu de cesse de qualifier de groupes de traîtres et de mercenaires n’eut d’égale que les dispositions révolutionnaires qu’il introduisit dans la nouvelle Constitution proposée aux Algériens et dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles renforcèrent la confiance du peuple auprès duquel il nomma un médiateur, en la personne d’un ancien membre des 22, Abdesselem Habbachi, renseignant sur le rapport à la politique, inédit et même intriguant pour certains, qu’un militaire, par essence, enclin à la dictature, cultivait, avec autant de détachement et de distance, vis-à-vis d’un pouvoir qu’il considérait beaucoup plus comme un moyen pour servir que comme une fin en soi. La limitation de l’exercice de la magistrature suprême à deux mandats et l’instauration du bicaméralisme, présenté comme une balise de sécurité contre les extrémismes, posèrent le principe à partir duquel devait se construire, selon son vœu, le nouveau système de gouvernance ou l’alternance apparaissait — du moins en théorie — comme la pierre angulaire et la plus importante des garanties de la démocratie. Pour lui comme pour ses collaborateurs, le fonctionnement juste et équilibré de la société et de l’Etat ne pouvait, dans cette logique, être complet et réel que si la presse était libre, elle dont le rôle stratégique dans la lutte contre le terrorisme était devenu indiscutable. C’est tout le sens qu’il fit revêtir au contenu audacieux de la directive présidentielle n°17 à laquelle il dévolut la mission de procéder à la refondation du système national de la communication, en préconisant la promotion d’un véritable service public et l’indépendance des organismes étatiques vis-à-vis du pouvoir exécutif qui passaient, selon le texte, par l’ouverture du champ médiatique au pluralisme politique et culturel. Il se plia, lui même, à cette règle, en donnant des conférences de presse très animées au cours desquelles des journalistes algériens osaient franchir, avec une certaine impertinence, les limites, y compris, celles de la correction la plus élémentaire, sans que cela l’offusquât outre mesure. Dans le même souci de transparence, il refusa de soustraire à l’investigation de la presse les objets qui sont de son ressort légal, jusqu’à ce qui avait trait à la communication sur sa propre santé en tant que premier magistrat de l’Etat, l’opportunité d’y donner une suite concrète s’étant présentée, lors de son hospitalisation en Suisse, pour soigner une pathologie vasculaire. ... http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/11/25/article.php?sid=141909&cid=2 Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted January 27, 2013 Partager Posted January 27, 2013 Tous les Algériens ont encore en mémoire les déplacements que Liamine Zeroual effectuait dans les fiefs du GIA et de l’AIS, à Aïn Defla, Chlef, Blida, Boumerdès, Jijel, inspectant les dispositifs militaires opérationnels et ceux des groupements de patriotes, rendant visite aux victimes des bombes, des incendies et des destructions, prenant note de leurs doléances et instruisant les autorités pour les prendre en charge. Et pas seulement. Il se portait au chevet des blessés dans les attentats commis dans les grandes villes comme à Alger, après l’explosion de la voiture piégée lancée contre le siège de la Sûreté de wilaya, au boulevard Amirouche. Ce jour-là, il eut ce cri du cœur, profondément humain, interrogeant cette femme, alitée, au regard plein de désarroi : «Qu’y a-t-il lieu de faire, madame ?», une question spontanée pour laquelle il fut critiqué, parce qu’incomprise, alors qu’il fallait la recevoir comme le débordement d’un trop plein de compassion pour son peuple agressé par une guerre aux drames et aux morts de laquelle il ne voulait pas en ajouter de supplémentaires, plus terribles encore. D’autant que le contexte international était hostile à l’Etat algérien et favorable aux partis signataires du pacte de Sant’Egidio qui redoublaient d’activisme en faisant circuler leurs thèses sur le «qui tue qui ?»…. merci pour ce topic que devient ce grand patriote? Dans ces moments de doute, seule de nos institutions l'ANP est restée debout, soutenue par le peuple algérien. Nous avons eu là, une belle image d'une armée populaire. Sans ce soutien, sans ces djounouds dévoués, rien n'aurait pi=u se faire. Un seul héros, le peuple! Les bénis séoud n'ont pas réussi à nous vaincre.:gun_smilie: Citer Link to post Share on other sites
pmat 276 Posted January 28, 2013 Partager Posted January 28, 2013 Bonjour SI-NISTRI Bravo pour ce sujet oui Zeroual fut l'homme qui avait ramasse l'Algérie cassé anéanti dépourvu de denses et d'humanité lui à su calmer re suggérer et repenser les choses et enfin relancer la machine ÉTAT ON SE SOUVIENS PERSONNE N'OSAIT DIRE UNE CHOSE PUBLIQUEMENT LUI À REDONNER LA PAROLE AUX ALGÉRIENS Citer Link to post Share on other sites
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