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63ème djihadiste tunisien mort en Syrie.


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Une famille tunisienne a provoqué une grande agitation dans l’aéroport Atatürk d’Istanbul (Turquie), lundi 11 mars 2013, selon la presse turque. La raison : un jihadiste tunisien, se rendant en Syrie via la Turquie, a été intercepté par sa mère et son épouse, venues le chercher depuis la Tunisie. Kaïs Hasni avait prévu de se rendre en Syrie pour le jihad auprès des combattants syriens, en passant par la Turquie, considérée comme un point de transit des jihadistes souhaitant se rendre « discrètement » en Syrie.

 

La mère et l’épouse avaient obtenu des informations précises sur la destination de Kaïs Hasni et sur le vol qu’il souhaitait prendre et ont voyagé à partir de la Tunisie, via les lignes libyennes, avant d’atterrir à l’aéroport, où elles ont pu arrêter le jeune homme juste avant qu’il ne prenne l’avion qui devait le conduire en « terre de jihad ».

<8…<9.

 

La famille d’un jihadiste tunisien provoque une grande agitation à l’aéroport d’Istanbul

(video)

La famille d’un jihadiste tunisien provoque une grande agitation à l’aéroport d’Istanbul | Businessnews.com.tn

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TUNISIE • De la révolution pacifique au djihad armé ?

Selon l'enquête du site Magharebia, imams radicaux et salafistes poussent les jeunes Tunisiens à répondre à l'appel au djihad. Ils pourraient être des dizaines à se rendre en Syrie ou au Mali.

 

Magharebia Monia Ghanmi et Yasmine Najjar 8 mars 2013

 

 

Des forces gouvernementales traversent une rue de la ville d'Alep, en Syrie - AFP Des forces gouvernementales traversent une rue de la ville d'Alep, en Syrie - AFP

 

Le jeune Tunisien Abdelkarim Jdirine fait partie des personnes disparues. "Un jour, il est allé à la mosquée, et on ne l'a jamais revu", explique sa soeur Izdihar. "Quelques jours plus tard, nous avons trouvé un message glissé sous la porte de notre maison, nous expliquant qu'il était parti chercher le martyr en Syrie." Ce phénomène est de plus en plus fréquent : les djihadistes tunisiens adoptent l'idéologie d'Al-Qaida et partent pour le Mali ou la Syrie. Et toute une génération commence à en souffrir.

 

"Mon frère n'appartient à aucun groupe ni parti politique", explique Izdihar à Magharebia dans la maison de famille, à Sayada. "Il a dû rencontrer quelqu'un qui l'a convaincu de l'idée du djihad."

 

Quelque cent trente-deux Tunisiens sont morts dans et autour d'Alep jeudi 14 février. Selon Express FM, la plupart de ceux qui sont morts dans cette ville du nord de la Syrie étaient originaires de Sidi Bouzid, le berceau de la révolution tunisienne.

 

"Ces jeunes Tunisiens qui quittent leur pays pour aller combattre ne représentent pas un phénomène nouveau", avait déclaré l'ancien Premier ministre Hamadi Jebali [du parti islamiste Ennahda] en juin dernier. "Des jeunes sont partis en Irak, en Afghanistan et en Somalie", avait-il ajouté.

 

Après les évènements du Printemps arabe, les djihadistes ont commencé à se rendre en Libye, en Syrie et au Mali. Les combattants du Maghreb en Syrie se sont associés à des groupes qui cherchent à renverser le régime de Bachar El-Assad, notamment Jabhat Al-Nosra [Front Al-Nosra], un affilié d'Al-Qaida. Des combattants d'Al-Qaida au Maghreb islamique [Aqmi] feraient partie des derniers arrivants sur les théâtres des combats syriens.

 

Un réseau organisé se charge du transport

 

Omaya Ben Mohamed Noureddine, un étudiant de 25 ans, est un autre de ces jeunes Tunisiens à avoir quitté sa maison pour le djihad en Syrie. Le 12 décembre, il a dit à sa famille qu'il passerait la nuit chez un ami pour y préparer ses examens. Il n'est jamais rentré. "Deux jours plus tard, un Tunisien inconnu nous a appelés pour nous dire que notre fils était arrivé en Turquie", a expliqué son père.

 

Sa famille a appris qu'Omaya avait quitté la Tunisie légalement le 14 décembre, confirmant par là-même les craintes selon lesquelles un réseau organisé se chargerait du transport des jeunes en Syrie.

 

Les courtiers des réseaux extrémistes utilisent des agences de voyage pour emmener ces jeunes recrues en Turquie, explique le journaliste Ali Garboussi, qui a passé quelque temps en Syrie. Les jeunes djihadistes passent en territoire syrien par la ville turque d'Antakya. Pour nombre de ces combattants tunisiens, le parcours commence dès qu'ils regardent des vidéos sur Internet appelant au djihad, ajoute-t-il.

 

"Les recruteurs visent les jeunes moins éduqués et au chômage au moyen d'incitations financières et de fatwas religieuses", explique Naceur Khechini, professeur de charia islamique. Les groupes radicaux sont heureux d'utiliser ces Tunisiens comme chair à canon, ajoute-t-il. Ces recrues seraient soumises à un lavage de cerveau systématique et incités à devenir des martyrs.

 

Les mosquées de Tunisie jouent également un rôle dans cette crise. Dans certaines des six mille mosquées, imams et khatibs [prêcheurs] appellent au djihad en Syrie. Mais comme le reconnaît Ahmed Bergaoui, conseiller auprès du ministre des Affaires religieuses, le ministère ne peut contrôler toutes les mosquées du pays.

 

Les sites de réseaux sociaux

 

Slim Briga, un jeune homme qui fréquente la mosquée de son quartier, confirme que le message du djihad est bel et bien transmis aux jeunes musulmans. "De nombreuses mosquées sont aujourd'hui sous le contrôle d'imams salafistes qui les tiennent par la force", explique-t-il. "Dans leurs sermons, ils utilisent un dialogue takfiriste, qui appelle au djihad et à la lutte pour la cause de Dieu. Nombreux sont les fidèles à quitter ces mosquées, mais malheureusement, nombreux aussi sont ceux qui tombent dans le piège mis en place par ces personnes", explique-t-il.

 

Et son père Abdelmajid Briga de renchérir : "Ils essaient de laver le cerveau de nos jeunes et de les attirer dans l'extrémisme sous le prétexte de répandre l'Islam."

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« TUNISIE: INFORMEZ LES PARENTS DE ABA SOUHEIB

qu’il est mort aujourd’hui pour Israel comme un chien et les tunisiens qui sont en Syrie, vont suivre le même chemin, l’armée syrienne avance et ils seront tous liquidés sans état aucune pitié

pas de place aux terroristes en Syrie

Le Tunisien, Abou Souheib affilié au soi-disant /Liwaa al-Hamzeh Ben Abed al-Motaleb/, lié à Jabhat al-Nosra, a été tué par l’armée arabe syrienne à Deir Ezzor »

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La liste des terroristes que Rached Ghannouchi a envoyés en Syrie

 

Lundi 26 Novembre 2012

 

Tunisie : Rached Ghannouchi, en étroite collaboration avec les Services britanniques et israéliens, enrôle de jeunes tunisiens pour les envoyer tuer et se faire tuer en Syrie. En contrepartie de ce Djihad, la promesse anglo-américaine de maintenir Ennahda au pouvoir.

 

 

La liste des terroristes que Rached Ghannouchi a envoyés en Syrie

C’est Bachar Jaafari, l’ambassadeur de la République arabe syrienne auprès de l’ONU, qui a communiqué, en mai dernier, cette liste de 26 terroristes étrangers au Secrétaire général des Nations Unies ainsi qu’au président du Conseil de sécurité. Sur les 26 criminels, 20 appartiennent à Al-Qaïda dont 19 sont de nationalité tunisienne. Aux 17 Tunisiens cités à la fin de cet article, il manque deux, qui ont pris les précautions de faire disparaitre leurs passeports.

 

La Tunisie, premier exportateur de terroristes

 

Tunisie-Secret a déjà révélé qu’à la bourse du terrorisme international, les Tunisiens étaient bien cotés, et pas seulement depuis la « révolution du jasmin » (voir l’article de Nebil B.Y, « Les Tunisiens classés en tête des peuples qui menaceraient la France »). Mais c’est après le coup d’Etat americano-qatari du 14 janvier 2011 que la Tunisie est devenue premier exportateur, non point d’huile d’olive, de dattes ou de matière grise, mais de djihadistes tout aussi fanatisés que les Talibans d’Afghanistan. La plupart de ces « guerriers de l’islam » sont des criminels successivement libérés par Farhat Rajhi, à la demande expresse de Sihem Ben Sédrine et Radhia Nasraoui, et par Moncef Marzouki, sous l’injonction de Rached Ghannouchi. Certains ont été enrôlés dans l’armée des mercenaires et les autres ont disparu dans la nature pour reprendre en toute impunité leurs activités criminelles.

 

Depuis ces amnisties au nom des droits de l’homme, il y a en Tunisie entre 2 et 8 meurtres commis par semaine dont aucun media local ne parle. Le dernier en date (20 novembre) étant celui d’un père de famille dans la ville du Kram, trouvé égorgé et jeté sur les rails du TGM au niveau de la station L’aéroport. Le plus grand nombre de ces criminels ont été envoyés d’abord en Libye, ensuite en Syrie par les frontières turques et libanaises. En août 2012, sur les 107 mercenaires tués par l’armée nationale syrienne à Alep, 48 étaient de nationalité tunisienne. Selon Al-Manar infos du 31 août 2012, les autres nationalités sont libyenne, libanaise, palestinienne, saoudienne et yéménite. Jaafari: 107 miliciens étrangers tués à Alep, qui admet la loi des terroristes?

 

Et sur les 63 terroristes éliminés par l’armée nationale syrienne en juillet 2012, 34 étaient des Tunisiens âgés entre 23 et 42 ans, dont Marwane le « chahid » (martyr) dont la mère est fière (vidéo ci-dessous). Une mère tunisienne fière de son fils de 25 ans, envoyé en terre arabe pour égorger des femmes et des enfants syriens au nom de l’islam !

 

Saïd Ferjani et Abdelhakim Belhadj, stratèges de l’islamo-sionisme

 

Après un mois d’endoctrinement idéologique et d’entrainement paramilitaire assurés par des cadres d’Ennahda et des émirs du « Groupe islamique combattant » libyen, ces criminels sont envoyés par avion en Turquie, où ils reçoivent le détail de leur mission djihadiste avant de pénétrer les territoires syriens par les frontières turques. Deux « guides » sont chargés du recrutement, de l’endoctrinement et de l’entrainement de ses terroristes : le tunisien Saïd Ferjani, ancien sous-officier de l’armée tunisienne impliqué dans le coup d’Etat raté du 9 novembre 1987, et ex-bras droit de Rached Ghannouchi à Londres, et le libyen Abdelhakim Belhadj, membre actif d’Al-Qaïda, impliqué dans l’attentat du 11 mars 2004 à Madrid et « libérateur » de Tripoli sous le commandement « philosophique » de Bernard-Henri Lévy ! Selon les interrogatoires de ces terroristes par la police syrienne, l’opération est financée par des fonds qataris et saoudiens en étroite collaboration avec les services anglais et américains. Le but de l’opération, semer la terreur parmi les populations civiles avec des crimes d’une extrême barbarie, que la chaîne de propagande Al-Jazeera attribue bien évidemment à l’armée nationale syrienne, et commettre des attentats contre les institutions étatiques syriennes pour impressionner le gouvernement et déprimer le peuple.

 

Mohammad Walid Al-Assadi, un réfugié palestinien au Liban, arrêté en Syrie pour y avoir commis des actes terroristes a avoué avoir subi un entrainement dans des camps du courant salafistes takfiris à Saida, financé par l’Arabie saoudite et le Qatar : « le financement venait de l’Arabie saoudite et du Qatar et il était assez suffisant pour que n’ayons pas besoin de travailler et pour être à leur disposition quand ils nous le demandent ». Il signale avoir dans un premier moment combattu à Tripoli, contre le quartier alaouite de Bab Mohsen, avoir séjourné à Tozeur, avant d’être envoyé en Syrie, en compagnie de 15 autres jeunes hommes libanais et palestiniens et où on l’a sommé d’effectuer un attentat suicide dans la ville de Lattaquié.

 

Rached Ghannouchi, serviteur d’Allah…et de la British Armed Forces

 

Comme en Tunisie, en Libye, en Egypte et au Yémen, les événements en Syrie ont commencé par une offensive virtuelle sur le Web à laquelle les cyber-collabos tunisiens avaient activement pris part. Les mêmes techniques de désinformation et d’amplification acquises dans les multiples stages de formation américaines ont été utilisées avec l’assistance technique et médiatique d’Al-Jazeera.

 

Comme la Syrie n’a pas été déstabilisée, grâce à la résistance de son peuple et à la maturité de sa jeunesse, les impérialo-sionistes ont décidé de confier la sous-traitance de cette conspiration à leurs valets islamistes. Le deal, on vous maintient au pouvoir et en contrepartie vous nous aidez à « libérer » la Syrie. Le premier à avoir répondu à cet appel du « devoir » est Rached Ghannouchi. Avec le Qatar, la Tunisie a été en effet le premier pays arabe à expulser l’ambassadeur de Syrie en Tunisie. Toujours avec le Qatar, elle a été le premier pays arabe à accueillir le fameux « Conseil national syrien » avec à sa tête Burhan Ghalioun. Mais le plus important n’est pas dans ce genre d’initiatives assumées et publiquement affichées, mais dans les missions secrètes que les services britanniques ont confiées au chef d’Ennahda, notamment la fusion entre l’ASL (Armée libre syrienne) et le MOL (Mouvement des officiers libres), le 23 septembre 2011, quelques jours après le kidnapping du lieutenant-colonel Hussein Harmouch, qui avait d’ailleurs refusé toute collaboration avec les Frères musulmans syriens.

 

Liste des mercenaires du Qatar, d’Arabie Saoudite et d’Israël en Syrie

 

Souhaïl Sakasli, né en 1986 à Bizerte, électricien, entôlé dans Al-Qaïda

Majdi Ayar, né en 1985 à Mateur, chauffeur de camion, enrôlé dans Al-Qaïda

Mohamed Trabelsi, né en 1984 à Bizerte, boutiquier, condamné en Tunisie en 2006

Oussama Hedhili, né en 1986 à Menzel Bourguiba, étudiant, université Zaytouna

Walid Daffar, né en 1985 à Kairouan, étudiant ENIT

Sami Kamil, né en 1990 à Sousse, étudiant Beaux Arts

Bilel Ayari, né en 1989 à Tunis, sans diplômes et chômeur

Ridha Bey, né en 1988 à La Marsa, étudiant en communication

Mohamed Dhifallah, né en 1986 à Ben Guerdane, ouvrier

Wissem Hlima, né en 1992, profession libérale

Romdane Soltani, né en 1973 à Tunis, vendeur d’habits

Messaoud Ghouma, né en 1988 ( ?), profession libérale, condamné en Tunisie en 2007

Walid Fadhl, né en 1987, commercial, condamné en Tunisie en 2007-2009

Bilel Marzouki, né en 1980 à Tunis, ouvrier, condamné en Tunisie à trois ans

Haykel Touiti, né en 1986 à La Marsa, ouvrier, condamné en 2008

Okba Gasri, né en 1984 à Tunis, étudiant en technologie, condamné à 4 ans

Amine Necibi, né en 1983 à Sidi Bouzid, électronicien, condamné en 2008

 

Le gouvernement syrien estime le nombre de djihadistes-terroristes tunisiens présents sur les territoires syriens à plus 800 personnes. Le nombre de terroristes faits prisonniers à 164. Le nombre de terroristes tués par l’armée nationale syrienne à 98 personnes. Aucun média tunisien n’a jusqu’à présent parlé de ces « martyrs » du « printemps arabe » !

Tunisie Secret

 

Karim Zemerli et Nabil B.Y

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Je me suis toujours demandé !! tous ces djihadistes qui ont la rage et aime jouer aux soldats pourquoi et re pourquoi ils ne se mettent pas tous ensembles et se dirigent vers israel afin de liberer les Palestiniens qui souffre depuis 68 ans le martyrs!!! ou ils savent faire le djihad juste sur leurs peuples

mahgorti ya djarti!!!!!

la réponse est claire ( des pions de l' oncle sam) comme la colonisation directe ne fonctionne plus alors on coupe le gateau avec des imbéciles pour déstabiliser et mettre la main sur les richesses des pays!! remarque la ou il y a des tawrat et le djihad tous des anciennes colonies.

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Je me suis toujours demandé !! tous ces djihadistes qui ont la rage et aime jouer aux soldats pourquoi et re pourquoi ils ne se mettent pas tous ensembles et se dirigent vers israel afin de liberer les Palestiniens qui souffre depuis 68 ans le martyrs!!! ou ils savent faire le djihad juste sur leurs peuples

mahgorti ya djarti!!!!!

la réponse est claire ( des pions de l' oncle sam) comme la colonisation directe ne fonctionne plus alors on coupe le gateau avec des imbéciles pour déstabiliser et mettre la main sur les richesses des pays!! remarque la ou il y a des tawrat et le djihad tous des anciennes colonies.

 

:mdr::mdr::mdr:

 

Les muftis de l'OTAN (du genre Qaradhawi) ne le leur ont pas dit :mdr::mdr:

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26-03-2013 15:48 - Parti combattre en Syrie au nom de l’Islam : Les révélations du djihadiste tunisien Abou Kousay

Parti combattre en Syrie au nom de l’Islam : Les révélations du djihadiste tunisien Abou Kousay

 

Le djihadiste tunisien Abou Kousay, parti combattre en Syrie au nom de l’islam, est rentré au pays. Il s’est exprimé, lors d’une interview accordée au journal arabophone tunisien Assarih, sur son aventure dans ce pays rongé par la guerre civile et le rôle des Tunisiens dans cette guerre.

 

Abou Koussay révèle que 2 000 jeunes Tunisiens, travailleurs et chômeurs, jeunes et adultes, combattent, actuellement, en Syrie avec les rebelles islamistes. Il avoue, dans la foulée, que 13 jeunes filles Tunisiennes ont rejoint la Syrie où elles s’y trouvent actuellement dans le but de faire le “djihad de nikah” qui consiste à satisfaire aux désirs sexuels des combattants de l’opposition.

 

Celle qui les supervise n’est autre qu’une danseuse de la chaîne Ghinwa portant le nom d’Oum Jaafar. Abou Kousay indique qu’il y a une ligne directe pour envoyer les djihadistes à partir de la Libye. Ensuite, ils rejoignent les combattants syriens via la Turquie.

 

C’est un voyage qu’Abou Kousay regrette, du fait d’avoir découvert les Tunisiens maltraités et exploités pour renverser le régime syrien. C’est ce qui a poussé Abou Kousay tunisien à s’échapper de ce calvaire et rentrer au pays. C’est un témoignage qui doit être pris en considération par ceux qui prêchent l’unité entre les pays arabo-musulmans, et ceux qui croient à leurs fatwas, en vue de justifier la participation des combattants étrangers dans des guerres civiles.

 

En fait, on remarque que même si les combattants multinationaux de l’opposition, qui se dit syrienne, sont réunis par un sentiment de nationalisme sunnite et anti-chiite, il semble que le sentiment de l’appartenance à une patrie est toujours présent dans leurs esprits, aux moins dans les esprits des combattants syriens et orientaux qui se méfient de leurs “frères” maghrébins.

 

Ali Karbousi, un journaliste tunisien, qui était en Syrie, avait déclaré, il y a quelques semaines que les cadavres des combattants non syriens, notamment des combattants libyens et tunisiens, sont souvent brûlés. Il donne l’exemple d’un incident qui a eu lieu à Homs, où 140 Tunisiens et Libyens ont été brûlés vifs, et ensuite, ils ont été représentés, dans les médias, comme des civils tués par le régime syrien.

 

“Les Tunisiens sont de la chair à canon”, a-t-il avoué à la chaîne Al-Watanya. Les blessés tunisiens et libyens ne sont pas soignés, et parfois ils sont tués pour que le régime ne les prenne pas en otages. Ce témoignage a été confirmé par un combattant libyen qui s’est échappé de la guerre civile syrienne. Le djihadiste libyen a précisé que l'exploitation des guerriers libyens et tunisiens, ainsi que les scènes traumatisantes des viols et des “brûlés vifs” sont derrière sa “démission” de son devoir djihadiste.

 

Des radios tunisiennes ont affirmé que le djihadiste handicapé, Hamza Ben Rejab, est rentré en Tunisie, traumatisé par ce qu’il a vu en Syrie. Hamza Ben Rejab croyait aller à la terre du djihad. Mais, comme d’autres combattants tunisiens et maghrébins, il a rencontré une réalité différente. D’autre part, Al-Qaïda au Maghreb islamique semble être consciente de la situation. Le mouvement a appelé, dans un communiqué, au djihad dans les pays du Maghreb contre la France et les laïcs.

 

Par : Imed O

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  • 2 weeks later...

La Syrie, horizon des jeunes djihadistes tunisiens

LE MONDE | 30.03.2013 à 09h59

 

Isabelle Mandraud

Hamza Ben Rajeb, jeune salafiste handicapé, sur le plateau de l'émission "Au-delà de l'événement", jeudi 28 mars.

 

Le visage rond, presque enfantin sous sa barbe, Hamza Ben Rajeb, coiffé d'un bonnet noir et vêtu d'un kamis couleur cigare, la longue chemise islamique, affirme avoir "ramassé un peu d'argent, 1 000 dinars ", et être parti avec l'aide d'un "ami" rejoindre les rangs de Jabhat Al-Nosra, le principal groupe djihadiste en Syrie qui, dit-il, l'a "très bien accueilli". Il n'en dira guère plus. Invité jeudi 28 mars de l'émission "Au-delà de l'événement", sur la chaîne Wataniya, ce jeune Tunisien de 24 ans se défend tout de même d'avoir été l'objet d'un "lavage de cerveau". Assise droite comme un i sur sa chaise dans un coin du plateau, sa sœur, non voilée, l'observe. Hamza Ben Rajeb a une particularité : il est en fauteuil roulant, handicapé.

 

Paniquée par son départ impromptu pour la Syrie, sa famille a remué ciel et terre pour le faire revenir. Son frère a pleuré sous l'oeil des caméras, son père s'est emporté : "C'est quoi, cet islam qui envoie mon fils handicapé combattre ?" Au bout d'une semaine passée à Idlib, près d'Alep, au nord-ouest de la Syrie, où il était parvenu via la Libye, puis la Turquie, Hamza a fini par être renvoyé par le Front Al-Nosra. "Ils n'ont pas accepté que je reste", murmure-t-il.

 

Comme lui, des dizaines de jeunes ont tout quitté pour combattre le régime syrien de Bachar Al-Assad et accomplir le "djihad". Le phénomène a pris une telle ampleur en Tunisie que le parquet a annoncé, le 25 mars, l'ouverture d'une enquête sur les ..

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