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Ania Mérimèche, un livre à 15 ans?


Guest D. ESSERHANE

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Guest D. ESSERHANE

L'enfant prodige

 

 

Alexander, la chute aux enfers est le titre du premier roman de cette jeune demoiselle prodige qui prépare d'ores et déjà un livre de contes pour enfants.

Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années. La preuve en est donnée par cette jeune lycéenne de 15 ans. Elle s'apelle Anya Mérimèche et vient de publier aux éditions El Ikhtilef son premier roman intitulé: Alexander, la chute aux enfers

 

 

. Anya Mérimèche est actuellement, étudiante en première année au lycée Bouamama d'Alger. Elle est trilingue et parle arabe, français et anglais. Son roman Alexander, la chute aux enfers, a déjà été traduit en arabe. L'an dernier, elle était la plus jeune auteure présente au 17e Salon international du livre d'Alger (Sila) où elle a animé une séance de vente-dédicace au stand commun des maisons d'édition algérienne El Ikhtilef et libanaise Al Dhifaf.

L'histoire de Alexander, la chute aux enfers se déroule, tenez-vous bien à Los-Angeles! la jeune auteure qui est venue à notre bureau accompagnée de son père ingénieur à la retraite, nous confie qu'elle a commencé à écrire son roman à l'âge de 13 ans puis l'a achevé un an plus tard.

 

«J'ai préféré recommencer pour étoffer mieux mes personnages. Il a été achevé en juin 2012» raconte la jeune fille avec une certaine maturité désarmante. Alexander la chute aux enfers, raconte les malheurs d'un jeune garçon délaissé par son père et dont la mère vient de se suicider. L'ado se voit obligé d'aller vivre chez un père qui l'a abandonné 12 ans plutôt. Il commence à faire son deuil, il rencontre de nouvelles personnes qui l'aident à devenir meilleur, cela se passe à Los Angles.

 

Oui, vous l'aurez bien compris, cela ne se passe pas à Alger, encore moins en Algérie. Mais d'où vient cette inspiration par ailleurs pas si mystérieuse que ça pour Anya qui semble, bien au contraire, au fait de la vie californienne? Sans doute de la télé où les séries américaines qui traitent des tribulations de jeunes lycéens ou étudiants ont pignon sur rue sur le petit écran. La passion de l'écriture, Anya confie qu'elle l'a eue grâce à son père qui la soutient. «Il m'a toujours initié au monde de la littérature, en me racontant des histoires, c'est grâce à mon père que je suis arrivée à écrire. L'écriture fait partie de mon quotidien à cent pour cent. Ce n'est pas quelque chose d'extraordinaire, j'écris à chaque fois que j'en ai besoin. Je suis au lycée. J'ai commencé à écrire à neuf ans. C'était un passe-temps. C'est vraiment quand j'ai eu cette histoire qui m'est venue dans la tête, comme une révélation, que j'ai voulu cette fois, me faire éditer». Si jeune qu'elle sait ce qu'elle veut notre lycéenne rêve de devenir écrivaine. Son père: «Tu l'es déjà». Et à elle de rétorquer: «Pas encore, j'aimerai bien continuer dans cette voie bien qu'à mon âge j'ai conscience que j'ai la vie devant moi, enfin je l'espère.

 

Il n'y a pas que l'écriture qui me passionne il y a aussi d'autres formes d'art, par exemple, il y a deux ans je voulais être actrice. J'ai envie d'apprendre le piano, la guitare...». Et le papa de l'interrompre: «Elle chante aussi!» Bref, Anya avide de connaissance veut explorer toute forme d'art à même d'épancher sa soif de se nourrir sur les plans spirituel et intellectuel. Aujourd'hui, Anya dit préparer un conte pour enfant, qui sortira sans doute cette année, pour l'instant, cela s'appelera Narimane. «J'ai aussi d'autres idées de romans pour plus tard, en chantier». Fille de 2013, Anya avoue avoir comme romancier préféré Victor Hugo, dont elle qualifie l'écriture d'«entraînante» car lorsque 'on commence une page on ne peut plus s'arrêter, ce n'est pas une écriture lourde». A noter que le regard de ses camarades n'a pas changé d'un itoa depuis la sortie de son livre, chose qui réjouit notre demoiselle «C'est comme je le souhaitais, absolument rien n'a changé. J'ai une amie qui dit qu'il est facile à lire. Beaucoup d'autres personnes m'ont donné leur avis, c'est cette phrase qui revient: c'est facile à lire!.».

 

Evoquant avec elle les univers de Harry Potter, Anya avoue avoir vu tout les films, par conséquent elle ne pourra pas lire ses bouquins. «Lire l'original en anglais oui, ça me tente, mais une traduction non.» et d'ajouter: «Ce serait un rêve de pouvoir créer un univers comme celui de l'écrivaine anglaise d'Harry Potter. J'y travaille en tout cas avec acharnement et puis on verra...» Avant de quitter la rédaction, Anya Mérimèche a tenu à nous dire ce qu'elle a sur le coeur: «J'aimerais bien voir un peu plus d'encouragement vers la littérature en Algérie.

 

Les jeunes ne sont pas très soutenus, c'est pourquoi ils se tournent vers l'étranger. Il faut qu'il y ait plus d'espace d'expression artistique pour les jeunes. Leur faire aimer ce qu'ils font. Les aider, dans les centres culturels, les ateliers, les échanges, les écoles d'art, des formations artistiques pour enfants et pour jeunes. Il n'y a presque rien. Car les jeunes Algériens sont très talentueux, il faut leur faire de la place (musique, danse, peinture etc).». Et le père de souligner: «Il y a des jeunes qui ont des ouvrages, mais ils ne trouvent pas d'éditeur pour les publier. Car nos éditeurs sont des commençants. Il faut savoir dénicher et promouvoir ces jeunes talents.

 

L'Expression/ O. Hind

 

P130129-09.jpg

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L'enfant prodige

 

 

Alexander, la chute aux enfers est le titre du premier roman de cette jeune demoiselle prodige qui prépare d'ores et déjà un livre de contes pour enfants.

Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années. La preuve en est donnée par cette jeune lycéenne de 15 ans. Elle s'apelle Anya Mérimèche et vient de publier aux éditions El Ikhtilef son premier roman intitulé: Alexander, la chute aux enfers

 

 

. Anya Mérimèche est actuellement, étudiante en première année au lycée Bouamama d'Alger. Elle est trilingue et parle arabe, français et anglais. Son roman Alexander, la chute aux enfers, a déjà été traduit en arabe. L'an dernier, elle était la plus jeune auteure présente au 17e Salon international du livre d'Alger (Sila) où elle a animé une séance de vente-dédicace au stand commun des maisons d'édition algérienne El Ikhtilef et libanaise Al Dhifaf.

L'histoire de Alexander, la chute aux enfers se déroule, tenez-vous bien à Los-Angeles! la jeune auteure qui est venue à notre bureau accompagnée de son père ingénieur à la retraite, nous confie qu'elle a commencé à écrire son roman à l'âge de 13 ans puis l'a achevé un an plus tard.

 

«J'ai préféré recommencer pour étoffer mieux mes personnages. Il a été achevé en juin 2012» raconte la jeune fille avec une certaine maturité désarmante. Alexander la chute aux enfers, raconte les malheurs d'un jeune garçon délaissé par son père et dont la mère vient de se suicider. L'ado se voit obligé d'aller vivre chez un père qui l'a abandonné 12 ans plutôt. Il commence à faire son deuil, il rencontre de nouvelles personnes qui l'aident à devenir meilleur, cela se passe à Los Angles.

 

Oui, vous l'aurez bien compris, cela ne se passe pas à Alger, encore moins en Algérie. Mais d'où vient cette inspiration par ailleurs pas si mystérieuse que ça pour Anya qui semble, bien au contraire, au fait de la vie californienne? Sans doute de la télé où les séries américaines qui traitent des tribulations de jeunes lycéens ou étudiants ont pignon sur rue sur le petit écran. La passion de l'écriture, Anya confie qu'elle l'a eue grâce à son père qui la soutient. «Il m'a toujours initié au monde de la littérature, en me racontant des histoires, c'est grâce à mon père que je suis arrivée à écrire. L'écriture fait partie de mon quotidien à cent pour cent. Ce n'est pas quelque chose d'extraordinaire, j'écris à chaque fois que j'en ai besoin. Je suis au lycée. J'ai commencé à écrire à neuf ans. C'était un passe-temps. C'est vraiment quand j'ai eu cette histoire qui m'est venue dans la tête, comme une révélation, que j'ai voulu cette fois, me faire éditer». Si jeune qu'elle sait ce qu'elle veut notre lycéenne rêve de devenir écrivaine. Son père: «Tu l'es déjà». Et à elle de rétorquer: «Pas encore, j'aimerai bien continuer dans cette voie bien qu'à mon âge j'ai conscience que j'ai la vie devant moi, enfin je l'espère.

 

Il n'y a pas que l'écriture qui me passionne il y a aussi d'autres formes d'art, par exemple, il y a deux ans je voulais être actrice. J'ai envie d'apprendre le piano, la guitare...». Et le papa de l'interrompre: «Elle chante aussi!» Bref, Anya avide de connaissance veut explorer toute forme d'art à même d'épancher sa soif de se nourrir sur les plans spirituel et intellectuel. Aujourd'hui, Anya dit préparer un conte pour enfant, qui sortira sans doute cette année, pour l'instant, cela s'appelera Narimane. «J'ai aussi d'autres idées de romans pour plus tard, en chantier». Fille de 2013, Anya avoue avoir comme romancier préféré Victor Hugo, dont elle qualifie l'écriture d'«entraînante» car lorsque 'on commence une page on ne peut plus s'arrêter, ce n'est pas une écriture lourde». A noter que le regard de ses camarades n'a pas changé d'un itoa depuis la sortie de son livre, chose qui réjouit notre demoiselle «C'est comme je le souhaitais, absolument rien n'a changé. J'ai une amie qui dit qu'il est facile à lire. Beaucoup d'autres personnes m'ont donné leur avis, c'est cette phrase qui revient: c'est facile à lire!.».

 

Evoquant avec elle les univers de Harry Potter, Anya avoue avoir vu tout les films, par conséquent elle ne pourra pas lire ses bouquins. «Lire l'original en anglais oui, ça me tente, mais une traduction non.» et d'ajouter: «Ce serait un rêve de pouvoir créer un univers comme celui de l'écrivaine anglaise d'Harry Potter. J'y travaille en tout cas avec acharnement et puis on verra...» Avant de quitter la rédaction, Anya Mérimèche a tenu à nous dire ce qu'elle a sur le coeur: «J'aimerais bien voir un peu plus d'encouragement vers la littérature en Algérie.

 

Les jeunes ne sont pas très soutenus, c'est pourquoi ils se tournent vers l'étranger. Il faut qu'il y ait plus d'espace d'expression artistique pour les jeunes. Leur faire aimer ce qu'ils font. Les aider, dans les centres culturels, les ateliers, les échanges, les écoles d'art, des formations artistiques pour enfants et pour jeunes. Il n'y a presque rien. Car les jeunes Algériens sont très talentueux, il faut leur faire de la place (musique, danse, peinture etc).». Et le père de souligner: «Il y a des jeunes qui ont des ouvrages, mais ils ne trouvent pas d'éditeur pour les publier. Car nos éditeurs sont des commençants. Il faut savoir dénicher et promouvoir ces jeunes talents.

 

L'Expression/ O. Hind

 

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Une Françoise Sagan algérienne ? :40::40::40::40::40:

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