il devient quoi ariel sharon ?

[Guest Aube]

Aube,de la façon dont il le demande,t'as interêt à dire "OUI":mdr:

 

 

Licorne, je suis comme les enfants qui arrivés à trois ans rentre dans la phase du "non" pour s'affirmer...

 

 

bon, c'est sur que moi c'est ...x3 =.... !!!!!:crazy:

[Licorne 10]

Il exercerait

... comme maitre nageur

... a Acapulco

... bon a ce soir

... je dois faire un tour au chantier

 

T'es a quel endroit de la planète toi?:eek:

[Guest Aube]

T'es a quel endroit de la planète toi?:eek:

 

à cayenne... au bagne...:D

[jahid 10]

il faut lire la derniére phrase le pourquoi de son hospitalisation:eek:

 

 

Ariel Sharon, l’ancien Premier ministre plongé depuis deux ans dans le coma, continue de susciter la nostalgie parmi les Israéliens, même si son héritage politique est controversé. L’état de santé de celui qui était surnommé le « bulldozer » reste qualifié de « stationnaire » par les médecins depuis son hospitalisation d’urgence le 4 janvier 2006, six semaines après avoir subi une première attaque cérébrale.

 

Cet ancien général âgé de 79 ans est hospitalisé à Tel-Aviv, loin de la scène politique. Ses deux fils et sa proche famille continuent de s’occuper de lui.

 

Alimenté par une sonde, il a une activité cérébrale très limitée, mais il réagit périodiquement aux voix de ses proches.

 

« Il n’est pas dans un coma profond et réagit à certains stimulus », a indiqué le centre médical Sheba de l’hôpital Tel-Hashomer dans un communiqué.

 

Raanan Gissin, un de ses plus proches collaborateurs et porte-parole, estime qu’Ariel Sharon peut encore sortir de son coma, mais admet que son retour en politique est irréaliste. « Je conserve l’espoir de son retour, mais je pense qu’il ne souhaiterait pas revenir en politique si cela arrivait », affirme-t-il.

 

La maladie d’Ariel Sharon a pourtant créé un vide politique qui n’a pas été comblé.

 

Les conséquences de sa décision de retirer l’armée et les colons israéliens de la bande de Gaza en 2005 sont toujours ressenties dans la région.

 

Ehud Olmert, son successeur au poste de Premier ministre et de Kadima, le parti centriste qu’il avait créé, n’a pas réussi à acquérir la même stature. Il est crédité par les sondages de la côte de popularité la plus basse qu’ait jamais enregistré un chef de gouvernement en Israël.

 

Les soupçons de corruption pesant sur M. Olmert, les ratés de la guerre au Liban en 2006 et les craintes suscitées par le programme nucléaire iranien ont créé chez les Israéliens une certaine nostalgie de l’ère Sharon, qui leur donnait un sentiment de sécurité.

 

« Pour les Israéliens, il manque un dirigeant qui n’agit pas uniquement par nécessité politique. Sharon faisait les choses en ayant le sentiment d’accomplir une mission, il prenait ses responsabilités et agissait », souligne un commentateur.

 

Raanan Gissin souligne pour sa part que Ariel Sharon « n’a pas toujours été populaire, mais lorsqu’une crise éclatait, tout le monde savait qu’on pouvait compter sur lui ».

 

M. Sharon, qui a combattu dans toutes les guerres depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948, a en effet provoqué de profondes divisions dans la société.

 

En 1982, lorsqu’il était ministre de la Défense au moment de l’invasion du Liban, il avait dû démissionner après des massacres commis par des miliciens alliés d’Israël dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila près de Beyrouth, qui étaient encerclés par l’armée israélienne.

 

Mais peu après être devenu Premier ministre en 2001, il a basculé au centre en fondant le parti Kadima alors qu’il a été longtemps considéré comme le champion de la colonisation des territoires palestiniens.

 

Moins de quatre mois avant d’être terrassé par une attaque cérébrale, il a procédé au retrait de la bande de Gaza, passée en juin 2007 sous le contrôle du Hamas.

 

Cette prise de pouvoir des islamistes ainsi que l’échec de la guerre contre le Hezbollah libanais a porté un coup très dur à l’idée de retrait unilatéral défendue par Kadima. M. Olmert prône d’ailleurs de nouveau des négociations bilatérales avec les Palestiniens.

 

En novembre, il a relancé avec le président palestinien Mahmoud Abbas des discussions avec comme objectif déclaré la conclusion d’un traité de paix d’ici la fin 2008.