Jump to content

Prisonniers palestiniens en Israël.


Recommended Posts

Palestine - 2 février 2013

« Nés libres, nous le resterons » - Soutenir la lutte des prisonniers détenus dans les geôles sionistes

Bulletin n° 4 - Février 2013

 

Par Rim al-Khatib

 

I - Abolir la détention « administrative »

L’occupant a pris la décision de laisser mourir les prisonniers grévistes de la faim, à moins qu’il ne ressente le danger d’une confrontation militaire, notamment en provenance de la bande de Gaza, où le mouvement du Jihad islamique a menacé l’occupant sioniste de rompre la trêve implicite entre la résistance et l’occupant si l’un des prisonniers tombait. En même temps, de multiples cellules de la résistance palestinienne sont entrées en action en Cisjordanie occupée pour kidnapper un soldat ou colon, en vue de l’échanger avec les prisonniers. C’est ce qu’indique en tout cas l’occupant qui a multiplié les arrestations de Palestiniens. C’est aussi cette effervescence en Cisjordanie occupée qui peut peser sur la décision sioniste, celle de libérer les grévistes de la faim.

 

« Nés libres, nous le resterons » - Soutenir la lutte des prisonniers détenus dans les geôles sionistes Bulletin n° 4 - Février 2013

 

Manifestation de soutien aux prisonniers, Ramallah, janvier 2013

Il faut également ajouter le mouvement de lutte qui s’organise à l’intérieur même des prisons, soit autour de revendications spécifiques, soit autour du soutien aux grévistes de la faim. Mais jusqu’à présent, malgré la gravité de l’état de santé des prisonniers grévistes, le mouvement de solidarité, en Palestine et dans le monde, reste timide. Des initiatives sont prises ici et là, mais restent peu efficaces pour d’une part, informer l’opinion internationale sur le mouvement de la lutte des prisonniers et d’autre part, mener une large campagne pour abroger la détention administrative.

 

Le prisonnier Akram Rikhawi, qui devait être libéré à la fin du mois de janvier, après une longue grève de la faim, a repris la grève de la faim illimitée pour réclamer sa liberté. Akram Rikhawi avait reçu l’assurance des autorités sionistes, que sa détention ne serait pas renouvelée s’il cessait sa grève de la faim. Or il n’a pas été libéré.

 

La santé du combattant prisonnier Samer Issawi est en détérioration constante. Sa famille et son peuple attendent d’un moment à l’autre l’annonce de son martyre. Samer a décidé d’offrir sa vie pour la liberté des prisonniers et l’abrogation de la détention administrative.

 

Le combattant Ayman Sharawneh a été transféré du centre d’isolement de la prison Eshel dans Beer Saba’, dans al-Naqab, vers l’hôpital de la prison de Ramleh. Il a été de nouveau transféré vers l’hôpital Soroka, dans al-Naqab, et retourné dans une cellule d’isolement dans la prison de Ramleh. Les autorités de de l’occupation visent, par ces déplacements incessants d’un prisonnier en grève de la faim, à faire pression sur lui, pour qu’il arrête sa lutte et pour susciter des doutes quant à sa décision de poursuivre la grève.

 

Le prisonnier Youssef Shaabane (33 ans) a cessé la grève de la faim, à cause de la détérioration de son état de santé, apès deux mois de lutte. Il a été immédiatement transféré à la prison de Meggido, au lieu d’être suivi médicalement, et privé de la visite de son avocat.

 

Le prisonnier combattant Bassam Diab a été condamné à la détention administrative pour 6 mois. Bassam Diab est le frère de Bilal Diab, qui avait mené une longue grève de la faim, en tant que détenu administratif, et fut finalement libéré. Bassam Diab avait participé à la mobilisation populaire de soutien aux grévistes. Plusieurs fois prisonnier (6 ans en tout), Bassam Diab a été arrêté lors de la rafle contre les membres du mouvement du Jihad islamique en Cisjordanie occupée, il y a trois semaines.

 

La détention administrative du député Bassem Zaarir (51 ans) a été prononcée pour 6 mois. Le député Zaarir a été élu dans la province d’al-Khalil. Il a à nouveau été arrêté le 23 novembre dernier avec 5 autres députés pour incitation contre l’occupation.

 

« Rien, aucune pression, aucune punition, aucun acte de l’occupation ne nous empêcheront de poursuivre notre lutte pour arracher notre liberté et dignité et nos droits légitimes. Même si chaque partie de notre corps tombe en morceaux, même si l’un de nos yeux lorgne vers une telle « solution », nous le crèverons », ont déclaré les combattants prisonniers, Tareq Qaadane et Jaafar Izzidine. Devant leur état alarmant, les autorités de l’occupation ont emmené les deux cadres dirigeants du mouvement du Jihad islamique à l’hôpital, où il leur fut injecté du sérum par voie intraveineuse. Ils ont été à nouveau transférés à l’hôpital-prison de Ramleh (29 janvier).

 

Le mouvement du Jihad islamique en Palestine est décidé à rompre la trêve et à lancer ses fusées sur l’entité de l’occupation si l’un des prisonniers grévistes décède.

 

Au cours de la journée du 25 janvier 2013 que le mouvement avait décrétée « journée de la solidarité avec les prisonniers grévistes de la faim », le vice secrétaire général du Jihad islamique, Ziyad Nakhalé, a déclaré, s’adressant à tous ceux qui, en Cisjordanie , à Gaza, dans les territoires occupés en 48 et dans l’exil, ont activement participé à cette journée :

 

« En ce jour béni, nous sommes debout, unis autour d’une seule cause, nous proclamons tous ensemble que nous sommes avec nos héroïques prisonniers qui ont transformé leurs corps en épées contre la tyrannie de l’occupation et ses appareils sécuritaires, en défense de leur dignité et de leur humanité, et pour en finir avec la persécution sioniste incessante de notre peuple et la pratique des arrestations de nos combattants et de nos combattantes.

 

Vos fils et vos frères ont livré leurs corps en signe de volonté, de victoire et de sacrifice, pour affirmer au monde entier qu’ils sont déterminés à vaincre la défaite, la peur et l’humiliation. Ils sont vainqueurs par leur volonté contre l’hésitation et la compromission. Ils suivent une voie qu’ils connaissent et qu’ils ont déjà empruntée et par laquelle ils ont déjà réalisé des acquis énormes sur le chemin de la liberté, comme l’a fait le grand combattant Khodr Adnane, les frères Bilal et Thaer et la sœur Hana’. Aujourd’hui, il s’agit d’une nouvelle phase de la lutte et de la résistance, menée par les chevaliers de ce peuple, qui s’élèvent au rang de symboles d’une volonté inébranlable, Samer Issawi, Ayman Sharawneh, le dirigeant combattant Tareq Qaadane, le dirigeant combattant Jaafar Izzidine et le combattant Youssef Shaabane et le combattant Akram Rikhawi. Nous les nommons, un par un, car ils méritent qu’on soit avec eux, et qu’on les aime, parce qu’ils sont notre âme. Ils ont transformé la bataille des « ventres creux » en bataille de la dignité et de la fierté face à Israël, et nous devons parler de la bataille de la volonté, pour briser cette arrogance sioniste…

 

A notre grand peuple, ceux qui se tiennent aujourd’hui aux côtés de leurs fils et frères combattants, doivent savoir qu’ils empruntent le chemin vers l’unité de notre peuple sous la bannière de la lutte, et de ces épées brandies face à Israël... Que s’élargisse le mouvement de la solidarité jusqu’à couvrir toute la Palestine et le monde… C’est là le critère de sérieux de ceux qui parlent de l’unité du peuple et de la géographie... Ces dirigeants (prisonniers) sont une dette et un devoir que nous devons accomplir. Nous devons nous mobiliser pour leur dignité. A cette occasion, nous appelons l’ensemble du peuple palestinien et des peuples arabes à préserver un haut degré de mobilisation aux côtés de la cause des prisonniers.

 

Quelles que soient les circonstances et les alliances maléfiques, la volonté des peuples est indéniablement plus forte et plus puissance que celle du geôlier qui emprisonne encore des milliers de nos héros. Hommage à tous ceux-là qui dessinent, par leur ténacité, patience, fermeté et volonté, la carte de la Palestine. »

 

De son côté, le dirigeant Khaled al-Batch : « Le mouvement du Jihad islamique ne restera pas inactif si l’un de nos prisonniers décède, suite à la négligence médicale de l’occupation envers les prisonniers, », appelant les organisations de la résistance à adopter une stratégie commune qui inclut la libération de tous les prisonniers.

 

2 – La Croix Rouge Internationale accusée de collaboration avec l’entité sioniste

 

Le prisonnier libéré Fouad Razem, originaire de la ville d’al-Qods et refoulé vers la bande de Gaza, lors de l’accord d’échange d’octobre 2011, a nettement accusé le CICR de servir les intérêts de l’entité sioniste, au lieu de se tenir à distance entre l’occupation et les prisonniers. Le CICR refuse de soutenir la lutte des prisonniers grévistes de la faim alors qu’il avait dénoncé la capture du soldat sioniste en 2006. Fouad Razem a indiqué le mutisme du CICR quant à la grève des prisonniers, et son refus de dénoncer les détentions administratives, qui s’apparentent à une torture psychologique et qui visent à humilier le peuple palestinien. De plus, le CICR a été mis en cause parce qu’il avait arraché les photos des prisonniers grévistes de la faim, que les familles des prisonniers avaient accrochées devant son siège. En colère, les familles ont décidé de boycotter les services du CICR, d’autant plus, comme l’explique la prisonnière libérée Fatima Zekk, qu’il a toujours appliqué les directives de l’occupation.

 

3 – Libéré

 

Le prisonnier Muhammad Abdallah Titi (41 ans) du camp de Balata, à Nablus, à été libéré après avoir été détenu pendant 10 ans pour résistance à l’occupation. Son frère Saoud (29 ans) est toujours prisonnier, condamné à 16 ans de prison. Les autorités carcérales ont refusé toute demande de rencontre des deux frères, sauf pour une journée, dans la prison Ramon.

 

4 – Enfants prisonniers

 

Photo

 

Le bulletin mensuel de « Defence for Children International – Palestine section » signale une augmentation de 9,6% du nombre des enfants traduits devant les tribunaux militaires sionistes au mois de décembre, et une augmentation de 9,5% des enfants arrêtés âgés entre 12 et 15 ans. En 2012, environ 600 enfants palestiniens ont été arrêtés par l’armée de l’occupation. Au mois d’octobre 2012, Mujahed S. âgé de 17 ans, est arrêté au barrage militaire à l’entrée de son village Beyta. Il est emmené au centre d’interrogatoire de Jalameh et mis en isolement total pendant 29 jours. Adham D., âgé de 17 ans, est arrêté à Nablus et emmené au même centre, et mis en isolement pendant 12 jours.

 

5 – L’Autorité Palestinienne de Ramallah poursuit les prisonniers libérés

 

Les services sécuritaires de l’AP ont arrêté le combattant libéré Mu’tazz Faraj Abido, 33 ans, dans la ville d’al-Khalil, en Cisjordanie , de manière sauvage et inhumaine, ne tenant pas compte de son handicap. Combattant du mouvement du Jihad islamique, le prisonnier libéré Mu’tazz souffre d’un handicap partiel depuis son arrestation en 2012 puis détention pendant 4 mois, par les forces de l’occupation, qui avaient refusé de soigner ses blessures. Malgré son handicap, Mu’tazz a participé à toutes les manifestations de soutien aux prisonniers grévistes de la faim.

 

6 – Intimidation et terreur

 

Les forces de l’occupation ont arrêté la mère d’un prisonnier appartenant au mouvement du Jihad islamique, Jamila Afif Ubayd, 70 ans, de ‘Arraba, près de Jénine, ainsi que sa fille, lors de la visite du combattant Abed Mahmoud Ubayd (33 ans) condamné à 27 ans de prison. Elles ont été interdites de visite et la mère du prisonnier a été emmenée au centre d’interrogatoire de Jamaleh. Quelques heures plus tard, elle est relâchée.

 

Les nombreuses incursions de forces spéciales dans les prisons de l’occupation ont augmenté la tension entre prisonniers palestiniens et autorités carcérales. Les résistants prisonniers commencent à s’organiser pour mener une lutte et réclamer le respect des accords signés par l’Etat sioniste lors de l’échange des prisonniers, en octobre 2011, avec l’Egypte. Tous les points de l’accord sont en train d’être violés par l’occupation, l’isolement des prisonniers, l’autorisation d’étudier, la fin de la répression, l’arrestation des prisonniers libérés.

 

7 – Portrait

 

Nader Sadaqa est un combattant palestinien pour la liberté et la libération de la Palestine. Il appartient à la communauté samaritaine (de confession juive) qui vit à Nablus. Détenu depuis le 17 août 2004, en plein combat contre l’occupation, il est condamné à 6 perpétuités et 38 ans, dans la prison de Gilboa.

 

Samer appartient au Brigades Abu Ali Mustafa, du FPLP. Lors de l’Intifada al-Aqsa, il rejoint la résistance armée, avec pour mot d’ordre : « Nous sommes "la montagne de feu" (nom populaire de Nablus) et quiconque nous agresse, nous le réduisons en cendres ». Il a dirigé et mené plusieurs opérations armées contre l’occupation. Ses amis et notamment Samer Abou Siz, samaritain comme lui et prisonnier libéré lors de l’accord d’échange en octobre 2011, reconnaissent qu’en prison, le combattant Samer Sadaqa a toujours recherché l’unité avec toutes les formations de la résistance, disant : « L’occupation nous attaque en tant que peuple, et nous devons lui résister uni ».

 

La mère du combattant Sadaqa raconte que le jour de son arrestation, les occupants ont manifesté une grande joie, et parce qu’il est de confession juive, ils se sont défoulés contre « ce samaritain qui les défiait », lui faisant subir toutes sortes de tortures. Pour l’occupant, il s’agissait de donner une leçon inoubliable aux Samaritains de la Palestine. Mais d’après les souvenirs de sa mère, Samer répétait toujours : « Leur volonté n’est pas plus forte que notre patience et notre fermeté ».

Link to post
Share on other sites

8 – Solidarité

 

A Gaza et en Cisjordanie

Au cours d’une manifestation de solidarité avec les prisonniers grévistes de la faim, à Arrabe, près de Jénine, sheikh Khodr Adnan a annoncé que plusieurs prisonniers détenus dans la prison de Meggido ont entamé une grève de la faim de trois jours en solidarité.

Les associations de solidarité organisent quotidiennement des sit-ins devant les sièges de la Croix-Rouge, à Gaza et à Ramallah. Ces sit-ins sont boudés par les médias internationaux et par une grande partie des médias arabes. Les organisations de la résistance réunies dans un conseil pour la solidarité avec les prisonniers réclament l’ouverture d’une enquête internationale concernant la mort des détenus palestiniens, notamment le martyr Abou Dhray, qui semble avoir été victime des essais pharmaceutiques sur les prisonniers palestiniens.

 

Le FDLP installe des tentes de la solidarité avec les prisonniers

Dans le camp de Ayn El Helwé, le FDLP a installé une tente de la solidarité avec le prisonnier gréviste de la faim, Samer Issawi. Il a également installé une tente à Wadi Zeina, dans le Chouf (Liban) appelant à un large mouvement de solidarité pour faire pression sur l’Etat sioniste.

 

L’Autorité Palestinienne et les prisonniers grévistes

Ira-t-elle jusqu’à réclamer une session du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter de la gravité de la situation des prisonniers palestiniens ? C’est ce que promet Issa Karakae, ministre aux affaires des prisonniers de l’AP à Ramallah. Le ministre des AE de l’Autorité a adressé une lettre au président du Conseil de sécurité réclamant « de punir Israël pour les actes inhumains qu’il commet envers les prisonniers ».

 

A cours d’un rassemblement tenu à Ramallah, en soutien aux prisonniers, Issa Karakae a déclaré que les autorités égyptiennes font des efforts importants pour la libération des prisonniers palestiniens grévistes de la faim. Les autorités égyptiennes négocient à nouveau ce dossier avec l’occupant.

 

A Trablos, dans le nord du Liban, plusieurs initiatives de solidarité avec la lutte des prisonniers palestiniens : un match de foot et une journée de solidarité à l’école al-Nour, où les élèves ont écrit des messages aux prisonniers grévistes.

Link to post
Share on other sites
  • 2 weeks later...

Chère amies, Chers amis,

 

Voilà des années et des années que nous tentons d'alerter le monde sur la situation injuste et barbare des prisonniers politiques palestiniens. Ces derniers, qu'Israël essaie de briser par la torture et l'enfermement dans des conditions terribles, résistent depuis des décennies. Quelque 800.000 d'entre eux, hommes, femmes et enfants, sont passés par les geôles de l'occupant israélien depuis 1967, ce qui équivaudrait à 15 millions de Français en termes de comparaison démographique !

 

Et saviez-vous que, lorsqu'un prisonnier palestinien meurt dans une prison israélienne, son corps n'est restitué à sa famille dans la plupart des cas qu'à l'expiration de la peine qui lui avait été infligée ?

 

Privés de visites de leurs familles, de présence de leurs avocats, de soins médicaux, de nourriture correcte, souvent placés en cellules d'isolement, ils maintiennent une entraide exemplaire pour ne pas devenir fous, pour sauvegarder leur dignité.

 

Ils ont fait de nombreuses grèves de la faim pour révéler au monde l'arbitraire israélien, les tortures qu'ils subissent, dès l'âge de l'âge de 12 ans, quand ils sont arrêtés, embarqués, interrogés et incarcérés.

 

Cette semaine, après la circulation d'une vidéo sur internet qui faisait un peu trop de bruit, Israël a même été contraint d'organiser un simulacre de jugement de 4 soldats ayant martyrisé, battu, humilié et terrorisé à l'aide d'un chien, un jeune Palestinien, dont le seul tort était de ne pas avoir ses papiers d'identité sur lui, à un checkpoint situé sur sa terre, en Cisjordanie occupée.

 

Vous savez également qu'Israël pratique la détention "administrative", c’est-à-dire sans inculpation ni procès, et à durée indéterminée. C'est actuellement la situation de 178 prisonniers palestiniens.

 

C'était le cas du footballeur professionnel Mahmoud Sarsak, détenu pendant 3 ans par Israël, et qui n'a dû sa libération qu'à sa courageuse grève de la faim de 95 jours qui a entraîné une mobilisation internationale.

 

 

Aujourd'hui Samir Issawi, prisonnier palestinien de 34 ans détenu par Israël, a dépassé les 200 jours de grève de la faim pour protester contre sa détention sans inculpation ni procès, alors qu'il avait été libéré récemment dans le cadre de l'échange de prisonniers contre Gilad Shalit.

 

 

Il a d’abord été arrêté à nouveau le 7 juillet dernier, puis détenu dans le centre tristement connu de détention et de tortures de Moscobiyya à Jérusalem, où il a été interrogé pendant 28 jours. Il s’est vu refuser l’accès à son avocat pendant les 23 premiers jours, indique Human Rights Watch. Sa libération a été révoquée sans motif, sur la base d’une "ordonnance militaire" israélienne, dont les raisons ont été déclarées "secrètes" par Israël.

 

Or, Samir Issawi a déjà passé 9 ans de sa vie en prison. Il avait été arrêté le 15 avril 2002 lors de l’opération israélienne d’invasion et d’attaque de nombreuses villes palestiniennes, dont Jénine et Naplouse, mais aussi de bien d'autres localité. Et il a été condamné à 30 ans de prison (!!), accusé de "détenir des armes" et d’avoir "formé des groupes militaires à Jérusalem".

 

 

Aujourd'hui, sa vie ne tient plus qu’à un fil. Elle dépend de nous.

 

Samir a perdu la moitié de son poids, ses organes internes commencent à défaillir, il est en train de perdre la vue et la capacité de parler, il vomit du sang. Tous ces signes sont malheureusement clairs : il est à l’article de la mort.

 

 

 

Nous devons briser le silence complice de nos dirigeants, de nos élus, afin qu'ils interviennent auprès de l'occupant israélien avec lequel ils entretiennent de si bonnes relations.

 

 

EXIGEONS SA LIBÉRATION ET CELLE DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES PALESTINIENS !

 

 

LEUR DÉTENTION DANS DES PRISONS ISRAÉLIENNES EST ILLÉGALE AU REGARD DU DROIT INTERNATIONAL. LES CONVENTIONS DE GENÈVE INTERDISENT À UNE PUISSANCE OCCUPANTE DE TRANSFÉRER TOUT OU PARTIE DE LA POPULATION OCCUPÉE SUR SON TERRITOIRE.

ELLE EST INJUSTE ET PARFAITEMENT ARBITRAIRE.

ELLE A POUR BUT DE BRISER DES HOMMES, DES FEMMES ET DES ENFANTS ET DE TERRORISER L’ENSEMBLE D’UNE POPULATION POUR L’INCITER À ABANDONNER SES TERRES ET À QUITTER SON PAYS.

 

NOUS VOUS APPELONS À ORGANISER D'URGENCE DES RASSEMBLEMENTS DANS TOUTES LES VILLES ET À INTERPELLER VOS ÉLUS ET LE GOUVERNEMENT.

 

 

A PARIS, NOUS VOUS APPELONS A VENIR VOUS EXPRIMER TRÈS NOMBREUX

 

CE MARDI 19 FÉVRIER À PARTIR DE 18 H

 

À LA SORTIE DU METRO SOLFÉRINO (LIGNE 12)

 

EN FACE DU SIÈGE DU PS, À PROXIMITÉ DU PARLEMENT ET DU QUAI D’ORSAY

 

Premiers signataires de cet appel déclaré en préfecture : CAPJPO-EuroPalestine, Enfants de Palestine, Droits Devant, Nanterre Palestine, RESOCI, Mgr Jacques Gaillot, Parti des Indigenes de la République (PIR)

 

Amicalement,

 

CAPJPO-EuroPalestine

 

Europalestine - Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche Orient CAPJPO

Link to post
Share on other sites

LEUR DÉTENTION DANS DES PRISONS ISRAÉLIENNES EST ILLÉGALE AU REGARD DU DROIT INTERNATIONAL. LES CONVENTIONS DE GENÈVE INTERDISENT À UNE PUISSANCE OCCUPANTE DE TRANSFÉRER TOUT OU PARTIE DE LA POPULATION OCCUPÉE SUR SON TERRITOIRE.

ELLE EST INJUSTE ET PARFAITEMENT ARBITRAIRE.

ELLE A POUR BUT DE BRISER DES HOMMES, DES FEMMES ET DES ENFANTS ET DE TERRORISER L’ENSEMBLE D’UNE POPULATION POUR L’INCITER À ABANDONNER SES TERRES ET À QUITTER SON PAYS.

 

NOUS VOUS APPELONS À ORGANISER D'URGENCE DES RASSEMBLEMENTS DANS TOUTES LES VILLES ET À INTERPELLER VOS ÉLUS ET LE GOUVERNEMENT.

 

 

A PARIS, NOUS VOUS APPELONS A VENIR VOUS EXPRIMER TRÈS NOMBREUX

 

CE MARDI 19 FÉVRIER À PARTIR DE 18 H

 

À LA SORTIE DU METRO SOLFÉRINO (LIGNE 12)

 

EN FACE DU SIÈGE DU PS, À PROXIMITÉ DU PARLEMENT ET DU QUAI D’ORSAY

 

Premiers signataires de cet appel déclaré en préfecture : CAPJPO-EuroPalestine, Enfants de Palestine, Droits Devant, Nanterre Palestine, RESOCI, Mgr Jacques Gaillot, Parti des Indigenes de la République (PIR)

 

Amicalement,

 

CAPJPO-EuroPalestine

 

Zoubir, où trouver les lieux et horaires de rassemblement dans les autres villes ?

Link to post
Share on other sites
LEUR DÉTENTION DANS DES PRISONS ISRAÉLIENNES EST ILLÉGALE AU REGARD DU DROIT INTERNATIONAL. LES CONVENTIONS DE GENÈVE INTERDISENT À UNE PUISSANCE OCCUPANTE DE TRANSFÉRER TOUT OU PARTIE DE LA POPULATION OCCUPÉE SUR SON TERRITOIRE.

ELLE EST INJUSTE ET PARFAITEMENT ARBITRAIRE.

ELLE A POUR BUT DE BRISER DES HOMMES, DES FEMMES ET DES ENFANTS ET DE TERRORISER L’ENSEMBLE D’UNE POPULATION POUR L’INCITER À ABANDONNER SES TERRES ET À QUITTER SON PAYS.

 

NOUS VOUS APPELONS À ORGANISER D'URGENCE DES RASSEMBLEMENTS DANS TOUTES LES VILLES ET À INTERPELLER VOS ÉLUS ET LE GOUVERNEMENT.

 

 

A PARIS, NOUS VOUS APPELONS A VENIR VOUS EXPRIMER TRÈS NOMBREUX

 

CE MARDI 19 FÉVRIER À PARTIR DE 18 H

 

À LA SORTIE DU METRO SOLFÉRINO (LIGNE 12)

 

EN FACE DU SIÈGE DU PS, À PROXIMITÉ DU PARLEMENT ET DU QUAI D’ORSAY

 

Premiers signataires de cet appel déclaré en préfecture : CAPJPO-EuroPalestine, Enfants de Palestine, Droits Devant, Nanterre Palestine, RESOCI, Mgr Jacques Gaillot, Parti des Indigenes de la République (PIR)

 

Amicalement,

 

CAPJPO-EuroPalestine

 

Zoubir, où trouver les lieux et horaires de rassemblement dans les autres villes ?

Faudrais voir sur le site d'EuroPalestine.

Link to post
Share on other sites
  • 2 weeks later...

image_1.jpg

Salah Hamouri

Liberté pour toutes les prisonnières politiques !

woroud-8e9a9.jpg

4812 Palestiniens sont actuellement détenus dans les geôles israéliennes parmi lesquels 12 femmes.

 

- Lina Jarbouni est la plus ancienne détenue Palestinienne. Elle a 37 ans et est originaire de Arabba Al Batouf, un village non loin de St Jean d’Acre. Arrétée le 18 avril 2002, Lina est condamnée à 17 ans de prison par un tribunal d’occupation.

 

- Manar Zawahreh est originaire de Bethlehem. Arrêtée le 13 septembre 2012 et condamnée à 1 an de prison.

 

- Inam Al-Hasanat originaire de Bethlehem: Arrêtée le 13 aout 2012, condamnée à 2 ans.

 

- Asma Al-Batran, originaire d’Hebron: Arrêtée le 27 aout 2012 condamnée à 10 mois de prison ainsi qu’une amende de plus de 680 Dollars.

 

- Hadeel Abu Turki originaire d’Hebron: Arrêtée le 26 juillet 2012, condamnée à 1 an.

 

- Salwa Hassan, originaire d’Hebron: Arrêtée le 19 octobre 2011, condamnée à 21 mois. Salwa a 54 ans et est mère de 6 enfants.

 

 

6 Palestiniennes sont détenues dans les geôles israéliennes en détention administrative, c’est à dire sans preuve ni procès et ne connaissant donc pas la date de leur libération…

 

- Alaa Jubeh, 19 ans, originaire d’Hebron, arrêtée le 12 juillet 2011. Arrétée alors qu’elle n’avait que 17 ans, Alaa sera jugée comme une majeure.

 

- Ayat Mahfoth originaire d’Hebron, arrêtée le 4 février 2013

 

- Nawal Asa’di, originaire de Jenine, arrêtée le 5 novembre 2012

 

- Muna Qa’dan, originaire de Jenine, arrêtée le 13 novembre 2012

 

- Alaa Abu Zayton, originaire de Naplouse, arrêtée le 9 février 2013

 

- Intisar Alsayyed, originaire de Jerusalem, arrêtée le 22 novembre 2012

Liberté pour toutes les prisonnières politiques ! 4812 Palestiniens sont actuellement détenus dans les geôles israéliennes parmi lesquels 12 femmes. - Lina Jarbouni est la plus ancienne détenue Palestinienne. Elle a 37 ans et est originaire de Arabba Al Batouf, un village non loin de St Jean d’Acre. Arrétée le 18 avril 2002, Lina est condamnée à 17 ans de prison par un tribunal d’occupation. - Manar Zawahreh est originaire de Bethlehem. Arrêtée le 13 septembre 2012 et condamnée à 1 an de prison. - Inam Al-Hasanat originaire de Bethlehem: Arrêtée le 13 aout 2012, condamnée à 2 ans. - Asma Al-Batran, originaire d’Hebron: Arrêtée le 27 aout 2012 condamnée à 10 mois de prison ainsi qu’une amende de plus de 680 Dollars. - Hadeel Abu Turki originaire d’Hebron: Arrêtée le 26 juillet 2012, condamnée à 1 an. - Salwa Hassan, originaire d’Hebron: Arrêtée le 19 octobre 2011, condamnée à 21 mois. Salwa a 54 ans et est mère de 6 enfants. 6 Palestiniennes sont détenues dans les geôles israéliennes en détention administrative, c’est à dire sans preuve ni procès et ne connaissant donc pas la date de leur libération… - Alaa Jubeh, 19 ans, originaire d’Hebron, arrêtée le 12 juillet 2011. Arrétée alors qu’elle n’avait que 17 ans, Alaa sera jugée comme une majeure. - Ayat Mahfoth originaire d’Hebron, arrêtée le 4 février 2013 - Nawal Asa’di, originaire de Jenine, arrêtée le 5 novembre 2012 - Muna Qa’dan, originaire de Jenine, arrêtée le 13 novembre 2012 - Alaa Abu Zayton, originaire de Naplouse, arrêtée le 9 février 2013 - Intisar Alsayyed, originaire de Jerusalem, arrêtée le 22 novembre 2012

Link to post
Share on other sites

L'Unicef dénonce les conditions de détention des mineurs en Israël

LE MONDE | 08.03.2013 à 11h11 Par Laurent Zecchini -

 

 

Dans une prison israélienne, le 21 février.

 

"Systématique" : tel est le terme utilisé dans le rapport que l'Unicef a rendu public, mercredi 6 mars, pour qualifier les mauvais traitements auxquels sont soumis les enfants palestiniens dans les prisons israéliennes. Ils sont "répandus, systématiques et institutionnalisés" tout au long du processus judiciaire, "à partir de l'arrestation jusqu'au jugement de l'enfant et son éventuelle condamnation", a constaté l'Unicef.

 

Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr. Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en vous abonnant à partir de 1€ / mois | Découvrez l'édition abonnés

 

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance fonde ses conclusions sur l'analyse de 400 cas d'enfants détenus depuis 2009, ainsi que sur des entretiens avec des représentants officiels israéliens et palestiniens. Chaque année, 700 enfants et adolescents âgés de 12 à 17 ans, des garçons pour la plupart, sont arrêtés, interrogés et détenus par l'armée israélienne, la police et les services de sécurité. Depuis dix ans, quelque 7 000 d'entre eux ont été détenus au sein du système judiciaire militaire.

 

Les pratiques en vigueur relèvent des cas visés par la Convention internationale des droits de l'enfant et de la Convention contre la torture s'agissant des traitements ou punitions cruels, inhumains ou dégradants. Le rapport en fait l'inventaire : arrestation au domicile entre minuit et 5 heures par des soldats armés ; yeux bandés et mains attachées par des liens en plastique ; agressions verbales et physiques pendant le transfert vers un centre d'interrogatoire ; privation d'eau, de nourriture, d'accès aux toilettes et de soins médicaux ; violences physiques et menaces ; confessions forcées ; absence d'un avocat ou d'un membre de la famille.

 

RÉACTION MESURÉE

 

Jusqu'en septembre 2011, Israël ne considérait comme mineurs que les enfants de moins de 15 ans. L'âge de la majorité pour les tribunaux militaires a été élevé de 16 à 18 ans, ce qui n'empêche pas des enfants de 16 et 17 ans d'être encore condamnés par ces juridictions. En septembre 2009, à la suite de cas montrant des condamnations d'enfants de 12 ans, l'Etat juif a créé un tribunal militaire pour enfants (12 à 15 ans), devenant ainsi le seul pays au monde à disposer d'une telle institution. La plupart des garçons concernés sont poursuivis pour avoir lancé des pierres, un crime passible d'un maximum de vingt ans de prison.

 

L'Agence de l'ONU relève que les aveux, obtenus "sous la contrainte, constituent dans la majorité des cas la preuve principale de la culpabilité de l'enfant". Le gouvernement israélien a réagi avec une modération inhabituelle. Le porte-parole du ministère des affaires étrangères souligne que l'Unicef a accueilli favorablement les améliorations intervenues ces dernières années, tant en ce qui concerne la détention des mineurs que s'agissant "des procédures du système de justice militaire". L'Etat juif s'engage à étudier les conclusions de ce rapport et à travailler à leur mise en oeuvre "en coopération avec l'Unicef, dont, est-il précisé, nous saluons et respectons le travail".

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...