Jump to content

Mémorandum UGTA-CNES : Un diagnostic et 80 propositions


Recommended Posts

Mémorandum UGTA-CNES : Un diagnostic et 80 propositions

Un mémorandum sur la politique de maîtrise des prix et la sauvegarde du pouvoir d'achat des travailleurs et des citoyens, initié conjointement par la centrale syndicale (UGTA) et le Conseil national économique et social (CNES), est fin prêt pour être transmis au Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.

PUBLIE LE : 07-08-2012 EL MOUDJAHID

 

Un mémorandum sur la politique de maîtrise des prix et la sauvegarde du pouvoir d'achat des travailleurs et des citoyens, initié conjointement par la centrale syndicale (UGTA) et le Conseil national économique et social (CNES), est fin prêt pour être transmis au Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.

Les deux parties ont convenu d’engager une réflexion collective matérialisée par un mémorandum relatif à la politique de maîtrise des prix et la sauvegarde du pouvoir d'achat des travailleurs. Ce document est le fruit du travail d'un comité ad-hoc installé le 6 mai dernier. Précédé par de conséquentes consultations auprès d'administrations centrales, d'institutions et d'organisations de la société civile, le mémorandum recèle des propositions et des recommandations d’ordre pratique, inscrites, selon ses concepteurs, sur le court et le moyen terme.

D’abord un bref rappel. Le mémorandum en tant que tel est la conséquence d’une initiative prise par les responsables des deux organisations lors d'une rencontre tenue en avril dernier. Ces responsables ont exprimé, de manière unanime, la nécessité d’engager le débat autour de thèmes d’intérêts économiques et sociaux, liés exclusivement aux préoccupations portant sur la question de l'augmentation des prix, l’examen des voies et moyens susceptibles de préserver le pouvoir d’achat des larges couches de la population. Le mémorandum accorde une bonne part de ses analyses à la régulation et au contrôle du marché. Etant entendu, et comme l’a souligné M. Mohamed Seghir Babès, il fallait dresser un bilan de la situation.

 

Réinstaurer l’autorité des pouvoirs publics

Il a estimé, à ce sujet, que compte tenu de l’insuffisance de la production et des agissements des spéculateurs, qui s'enrichissent inconsidérément et de manière fulgurante au détriment des citoyens, il n’est pas improbable de déceler des facteurs qui permettent de mettre à nu des failles qui favorisent les pratiques commerciales délictueuses.

Et d’appeler «les pouvoirs publics à réinstaurer leur autorité», estimant que «la transition de l'économie administrée vers l'économie de marché a connu des lacunes et que l'économie se trouve aujourd'hui à cheval entre deux berges». M. Babès a indiqué que le groupe sera élargi à d'autres acteurs, notamment du secteur économique, et que «les systèmes de gouvernance seront interpellés non pas pour lancer des cabales et faire des procès, mais pour dépister les indus bénéficiaires de ces failles».

Le mémorandum d'une centaine de pages consigne près de quatre-vingt propositions. Il est conçu selon les principes de la feuille de route dont les axes majeurs se proposent de fournir aux pouvoirs publics de reprendre le dessus et d’affirmer la fonction régalienne de l’état en tant qu’acteur influent au sein du processus de régulation du marché.

Le mémorandum met le doigt sur l’inflation qui a affaibli le pouvoir d’achat des foyers algériens. C’est une des observations les plus saillantes contenues dans le document élaboré par l’UGTA et le CNES. L’amélioration du pouvoir d’achat de nos compatriotes n’a pas résisté aux coups de boutoir de l’inflation qui peut hypothéquer les récentes augmentations salariales prodiguées par le gouvernement. Ces augmentations sont remises en question par des envolées des prix de large consommation.

 

Un seul souci, la défense du pouvoir d’achat

L’UGTA et le CNES, que président respectivement M. Abdelmadjid Sidi Saïd et M. Mohamed Seghir Babès, ont dressé un diagnostic plutôt sévère, et ces institutions vont présenter le mémorandum incessamment devant la presse nationale. Le pouvoir d’achat n’est pas à l’abri d’une détérioration, selon les appréciations contenues dans ce mémorandum. Ce handicap, s’il n’est pas maîtrisé, peut rendre caducs le relèvement du SNMG, l’amélioration des salaires des travailleurs et des fonctionnaires, inflation aidant. Il reste à déterminer les raisons qui ont provoqué cette inflation. Des explications fournies par des experts mettent sur le dos de la spéculation et du marché informel, l’augmentation du rythme de l’inflation.

Le CNES et l’UGTA estiment que le marché ne peut se protéger contre une forme de dérégulation qui l’affecte et qui s’installe dans la durée, menaçant la paix sociale. C’est un devoir de vigilance et une exhortation à agir que lancent les deux instances qui ne peuvent observer le silence.

 

Favoriser la production nationale et la création d’emplois

A ce titre, le diagnostic qu’elles émettent est accompagné de propositions orientées sur différents volets, dont la pierre angulaire repose sur la nécessaire réforme de l’intégralité du mécanisme de régulation monétaire et budgétaire. Il faut revoir le système fiscal pour parvenir à une plus grande équité devant l’impôt, un assouplissement de la charge fiscale, dans le but de dynamiser le secteur de l’investissement et renforcer, par ricochet, la création d’emplois. Le mémorandum insiste sur l’obligation de faire des changements pour ce qui concerne les prérogatives de la Banque d’Algérie. Le CNES et l’UGTA sont favorables à l’idée d’ouvrir le système bancaire aux banques privées à capitaux nationaux et à des banques mixtes. Ces deux instances sont pour une révision des taux d’intérêt pour améliorer l’épargne ménagère. L’UGTA, pour la circonstance, reprend son cheval de bataille en défendant la production nationale par la mise en place de facilités d’accès au crédit à la consommation de produits locaux. Des mesures sont proposées pour valoriser la production nationale, de garantir la stabilité juridique de l’économie, de remettre sur les rails le conseil de la concurrence, installer un conseil de la fiscalité. Ce sont des préoccupations sur lesquelles le mémorandum s’est penché. Des mesures hardies sont préconisées en direction des wilayas du Sud en matière de prix. De même qu’il est recommandé de créer 4 grands pôles agroalimentaires, la mise à niveau des 50 plus importantes entreprises industrielles, l’édification de marchés de proximité, l’augmentation des capacités de stockage et la réhabilitation des grandes surfaces.

M. Bouraib

Link to post
Share on other sites

BONJOUR

 

La plus part des cadres de l'UGTA se sont transformés en affairistes ,en Députés et Senateurs.

c'est l'UGTA Qui a participé au bradage et la dilapidation du patrimoine public.

meme Sidi Said avait mis l'argent des caisses sociales dans le compte du voleur KHALIFA (actuellement il se la coule douce en GB). Le bien ne viendra jamais des MALHONNETES.

Link to post
Share on other sites
BONJOUR

 

La plus part des cadres de l'UGTA se sont transformés en affairistes ,en Députés et Senateurs.

c'est l'UGTA Qui a participé au bradage et la dilapidation du patrimoine public.

meme Sidi Said avait mis l'argent des caisses sociales dans le compte du voleur KHALIFA (actuellement il se la coule douce en GB). Le bien ne viendra jamais des MALHONNETES.

Et meme le CNES n'est plus credible depuis que bouthef avait decide de remplacer Mohamed Salah Mantouri REBI YERAHMOU par une marionette qu'il manipule a sa guise

Link to post
Share on other sites
Et meme le CNES n'est plus credible depuis que bouthef avait decide de remplacer Mohamed Salah Mantouri REBI YERAHMOU par une marionette qu'il manipule a sa guise

 

En tout cas:

- le fait d'envoyer un "memorendum" à un Président est déjà un acte courageux,

- par ailleurs son contenu pour plus d'emploi local et moins d'import-import est une critique constructive.

 

Le nouveau responsable du CNES n'a pas l'air d'un béni oui-oui.

Link to post
Share on other sites

Malheureusement les commerçants de tout bord ont aussi leur logique insidieuse..Les salaires augmentent alors augmentons les prix de la marchandise...

La loi existe mais elle n'est jamais appliqué a sa juste valeur..exemple un contrôleur des prix qui fait sa tournée non pas pour surveiller et contrôler mais pour prélever haqeh a défaut de dénoncer les contrevenants...

 

je crains fort que ce dossiers finira dans un tiroirs d'un bureau quelconque..

 

cha3bena ma ka yetebeqch el qanoun il s'enrichit seulement...

 

j'ai comme l'impression que L'UGTA a fait le travail a la place du bureau national de la surveillance et répression des fraudes...

 

Nos hauts responsables ne vont pas au marché faire les commissions c'est leurs chauffeurs qui les fait a leur place et de ce fait ne se rendent pas compte de la difficulté des citoyens a garnir son panier...

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...