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Grave affaire de faux bacs à Oran


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L'université éclaboussée par les faux bacs : Deux mandats de dépôt et 40 personnes sous contrôle judiciaire

 

par Houari Saaïdia

 

 

La présentation devant le parquet des mis en cause dans l'affaire des faux bacs qui éclabousse l'université d'Oran a débuté avant-hier lundi.

 

Alors que la procédure n'en est qu'à son début, puisqu'il est question d'auditionner plus de 200 personnes impliquées dans cette affaire, les premières informations qui ont filtré du bureau de la chambre d'instruction sont déjà bouleversantes, à plus d'un titre. En effet, l'on apprend de source proche du dossier qu'une étudiante a été déférée, hier, devant le procureur de la République près le tribunal de Cité Djamel, puis devant le magistrat instructeur, qui l'a placée sous mandat de dépôt pour le chef d'inculpation de faux. La mise en cause était, selon la même source, étudiante à la faculté de droit de l'université d'Oran, département auquel elle a pu accéder au moyen d'un diplôme de baccalauréat monté de toutes pièces; autant dire un bac falsifié.

 

Autre information dans l'affaire, l'inculpation, durant la même journée d'hier, d'un inspecteur de l'Académie universitaire et son placement sous mandat de dépôt, sur ordre du juge d'instruction. Ceci alors qu'au premier jour des auditions, le doyen de la même faculté de droit a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire, au même titre que le vice-directeur de la pédagogie de l'université d'Oran, par ailleurs chargé des inscriptions.

 

Ainsi, sur une cinquantaine de mis en cause présentés entre indus diplômés (les personnes présumées s'être procuré un faux diplôme de bac pour s'inscrire dans une spécialité universitaire dont l'accès est conditionné par des critères pédagogiques et des moyennes bien définis), enseignants présumés complices et autres fonctionnaires de l'administration universitaire de différents services et à différents niveaux de responsabilité, ainsi que les présumés intermédiaires entre les deux maillons, 40 personnes ont été placées sous contrôle judiciaire, jusqu'ici, en attendant d'autres actes de présentation qui vont intervenir dans les jours qui suivent. Par ailleurs, l'université d'Oran s'est officiellement constituée partie civile, hier, par le biais de son recteur qui a été entendu, dans l'après-midi, par le magistrat instructeur. Au dossier frappé au départ du chef d'accusation de faux et usage de faux, d'autres charges, dont notamment la connivence de fonctionnaires et le trafic d'influence sont venus entre-temps, alourdissant encore davantage ce dossier.

Source :Lequotidien d'oran

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LA HONTE....

 

En effet, l'on apprend de source proche du dossier qu'une étudiante a été déférée, hier, devant le procureur de la République près le tribunal de Cité Djamel, puis devant le magistrat instructeur, qui l'a placée sous mandat de dépôt pour le chef d'inculpation de faux. La mise en cause était, selon la même source, étudiante à la faculté de droit de l'université d'Oran, département auquel elle a pu accéder au moyen d'un diplôme de baccalauréat monté de toutes pièces; autant dire un bac falsifié.

 

 

L'etudiante est juste le tip du iceberg peut etre...

Pourquoi elle parmi tant d'autres a ete chosie et montree du doigt???

Elle a refuse peut etre de faire quelque chose en contre partie????

 

Al-Capone devrait revenir pour apprendre la maniere de s'y prendre...:mdr:

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