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Carnage au Pakistan, un de plus !


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Quetta en deuil après la mort de 81 chiites dans un attentat

 

QUETTA — Des chiites ont manifesté dans différentes villes du Pakistan dimanche pour demander l'arrestation des auteurs de l'attentat contre cette minorité musulmane ayant fait au moins 81 morts la veille.

Une bombe cachée dans un camion-citerne actionnée à distance a explosé samedi en fin de journée près d'un édifice de deux étages qui s'est aussitôt effondré dans un bazar à Hazara Town, une ville chiite située dans la banlieue de Quetta, la capitale du Baloutchistan (sud-ouest), selon les autorités locales.

"C'était comme si le jour du jugement dernier était venu. Je ne pouvais rien voir à cause de l'épaisse fumée, mais j'entendais des cris puissants. Au fur et à mesure que la fumée se dispersait, j'ai vu des corps et des corps déchiquetés jonchant le sol", a confié à l'AFP Zainab Bibi, un témoin.

Cette province pakistanaise frontalière de l'Iran et de l'Afghanistan est le théâtre de violences intercommunautaires, d'attentats contre les forces de l'ordre et d'une rébellion locale qui souhaite obtenir un meilleur partage des ressources naturelles et une plus grande autonomie.

Mais les rebelles baloutches ne s'attaquent jamais à la minorité chiite, contrairement à des groupes armés sunnites comme le Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP) et le Lashkar-e-Jhangvi (LeJ) qui a d'ailleurs revendiqué auprès de journalistes locaux cette attaque.

L'attentat, qui a fait 81 morts et près de 180 blessés selon un dernier bilan de la police locale, est le deuxième plus meurtrier contre les chiites dans l'histoire du Pakistan, pays majoritairement sunnite en proie à une montée en puissance du fondamentalisme religieux et des violences sectaires.

Ces nouvelles violences interviennent un peu plus d'un mois après une série d'attentats anti-chiites ayant fait plus de 90 morts à Quetta revendiqués par le Lashkar-e-Jhangvi, un groupe fondé au milieu des années 90 qui multiplie les assauts contre la minorité chiite qui constitue environ 20% des 180 millions de Pakistanais.

Après cet attentat sans précédent, les chiites avaient refusé d'enterrer leurs proches, un geste d'une forte puissance symbolique dans le monde musulman, où les défunts doivent être inhumés le jour même ou le lendemain au plus tard.

Azidullah Hazara, le président du Parti démocratique Hazara, une petite formation représentant les chiites de l'ethnie hazara, aussi présente en Iran et en Afghanistan, a donné dimanche un ultimatum de 48 heures aux autorités pour lancer une opération ciblée contre les assaillants sans quoi il allait appeler à une forte mobilisation dans la rue.

Des manifestations d'appui aux victimes de l'attentat de Quetta ont eu lieu dans la métropole Karachi, à Lahore, la deuxième ville du pays, de même qu'à Muzaffarabad, la capitale de la partie du Cachemire administrée par le Pakistan, où environ 2.000 chiites ont crié des slogans anti-gouvernementaux et demandé l'arrestation des auteurs de cette attaque, selon des journalistes de l'AFP.

Le Premier ministre pakistanais Raja Pervez Ashraf avait appelé les forces de l'ordre à arrêter et traduire en justice les auteurs de ces attaques, mais cette demande a été accueillie avec scepticisme par des chiites qui reprochent au gouvernement son incapacité, voire son manque de volonté, pour contrer le Lashkar-e-Jhangvi. Le chef des opérations de ce mouvement suprémaciste sunnite, Malik Ishaq, avait été relâché en juillet 2011 après 14 ans de prison.

"La répétition de ces attaques montre l'échec de nos services de renseignement. Nos institutions, la police, les paramilitaires et d'autres encore ont peur ou alors n'ont pas la capacité de prendre des mesures" contre les auteurs de ces violences, a déploré Zulfiqar Magsi, le gouverneur du Baloutchistan.

Sayed Qamar Haider Zaidi, un porte-parole de la communauté chiite locale, a aussi accusé le gouvernement de ne pas protéger adéquatement les chiites et annoncé trois jours de deuil.

Le drapeau pakistanais était en berne dimanche et de nombreux marchés fermés à Quetta où de nombreuses personnes trouvaient des lambeaux de chair et des parties de corps humain dans les gravats, selon un photographe de l'AFP sur place.

 

 

AFP: Pakistan: Quetta en deuil aprs la mort de 81 chiites dans un attentat

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  • 2 weeks later...
Au tour des chrétiens maintenant

 

Suite a une dispute de deux ivrognes, l'un chrétiens l'autre musulman, une émeute de musulmans explose, un quartier chrétien est dévasté

 

Pakistan: un quartier chrétien de Lahore pillé et incendié pour un blasphème - Pakistan - RFI

Moralite de l'histoire, mieux vaut un ivrogne musulan, qu'un ivrogne chretien ou les musulmans supportent leurs ivrognes dhalimine aw madhloumine.On laisse pas deux ivrognes se quereller tranquillement, tout est pretexte, pour corriger ces chretiens qui s'aqgrippent a leur religion et delaissent la vraie religion qui est l'islam et ce sans l'ombre d'aucun doute
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