L'Algérois 10 Posted February 19, 2007 Partager Posted February 19, 2007 Te souviens-tu de moi Te souviens-tu de nous Des promesses faites dans les bois De toutes ces larmes sur tes joues Ces larmes que je voulais cacher, seul toi Les voyait, seul mon coeur les avoue, Oui, je me souviens de toi, Oui, je me souviens de nous, Entends-tu ma voix Elle te parle tout bas Souvenirs tendres d’ici-bas Rêves inachevés, fin du chemin de croix Oui, ta voix me parle doucement, Elle me décrit les mémoires du passé, Dans nos coeurs, soyeuse chaleur de soie, Qui brule et qui flanboie.. Bientôt les yeux dans les yeux Sur ce banc nous serons deux Passionné d’amitié et de poème Un homme une femme, cœurs bohèmes Dans tes yeux, je comtemple, Les murmures qui s'y miroitent, Les esquisses et les exemples, Des poèmes que l'on exploite... Les rues d'Alger se vident doucement La nuit couvre le ciel de son manteau noir lentement Main dans la main nous traversons le jardin Sans un mot les émotions gagnent du terrain Les émotions tissent la toilette Du coeur, de même que le ciel se pare, De sa sombre fourrure d'étoiles coquettes, Afin que nos âmes s'éblouissent et s'égarent, La place des martyres n'est plus parée De ces douces lumières de l'Aîd il ne reste que des raies Traces invisibles aux yeux du commun des mortels Mais pas pour toi si douce si belle En effet, Même si les lumières de l'Aîd, Se sont éteintes, la plus belle De toute illumine cette douce nuit, C'est l'étincelle dans tes yeux d'Ami, Nous finirons la nuit ta tête au creux de mon épaule Tendrement endormie sous cet arbre centenaire, un saule Après cette journée riche en échange Tu rêves de demain, peut être à un Ange Nous finirons la nuit lottis dans nos coeurs, Nos âmes unis dans la magie de l'instant, D'une Amitié qui grandit et se détends, Oui,je rêve c'est certain au complice de ces heures, Lui il veille sur ton sommeil Ne dormira pas avant ton réveil D’un regard attendri et de ses ailes Il protège la jeune femme à ses yeux si frêle Elle, insouciante enfant, elle s'endort, Dans un songe, se souvient et se remémore, Au charme de cette journée passé, En compagnie de son ami ailé, Lorsque tu te réveilleras doucement Il prendra son envol un dernier virage Ultime Ascension vers la fin du voyage Destination finale programmée minutieusement Encore toute embuée, je te vois t'envoler, Vers ta mosquée, tu ne m'emmènes pas, L'heure de mon voyage n'a pas encore sonnée, Mais, au creux de ton coeur, tu emportes avec toi Les magiques mémoires du futur, Ensemble, deux poètes visionnaires, Nous avons visité l'imaginaire, Pour vivre tout deux cette belle aventure ! Citer Link to post Share on other sites
Guest anais Posted February 19, 2007 Partager Posted February 19, 2007 magnifique poème, L'Algérois, Comme c'est beau l'amitié en particulier celle ci et pourquoi effectivement ne pas rêver d'un Pegaz ? Il est éphémère, mais laisse de très bons souvenirs... Citer Link to post Share on other sites
goutdemiel 10 Posted October 7, 2007 Partager Posted October 7, 2007 Bonsoir l'Algérois ! Ton texte est empreint d'une grande sensibilité...où la complicité de deux coeurs chevauche, sur les cimes d'une imagination généreuse et féconde ! Merci pour ce partage... Amitié. ;) Citer Link to post Share on other sites
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