maximus 10 Posted February 23, 2013 Partager Posted February 23, 2013 Nizar Kabbani, le poète de la femme Que dire de plus sur ce poète hors du commun ? Je me contente de présenter simplement et avec sa traduction , un des plus beaux poèmes écrits par Kabbani , poème qui , puissamment et spontanément , sort des entrailles de celui qui a perdu sa moitié , l’ être cher ,l’inoubliable Belkis , son épouse , tragiquement disparue sous les décombres du siége de l’ambassade d’Irak à Beyrouth , pulvérisée un jour de 1982 par un attentat israélien criminel . Il y chante l’ hymne à la femme avec des mots simples, avec des comparaisons captivantes et touchantes et avec une passion , une exaltation et une ivresse tellement intenses que le lecteur s’imagine aisément au milieu des rêves féeriques mais impossibles du poète . Ce texte sera l’un des succès de la chanson interprétée par le célèbre chanteur irakien Kadhem Essahar , l’idole de la jeunesse arabe. Votre amour, madame, m'a fait entrer dans les cités de la tristesse Et moi avant votre amour, je n’ai jamais visité de telles cités. Je n'ai jamais su que les larmes et l’humain ne font qu’un, Que l'humain sans tristesse n’est que le souvenir d'un humain. Votre amour m'a appris à être triste Et depuis des siècles j'avais besoin d'une femme qui me rendrait triste, D'une femme entre les bras desquels je pleurerais comme un oiseau D'une femme , qui rassemblerait mes débris tels les pièces d'un bocal cassé. Votre amour madame, m'a enseigné les mauvaises manières, Il m'a appris a scruter ma tasse,la nuit, des milliers de fois, à me confier aux guérisseurs et à m’adresser aux voyantes. Il m'a appris à sortir de chez moi pour errer dans les rues Et à rechercher votre visage sous la pluie et dans la lueur des feux. A rassembler a partir de vos yeux des millions d'étoiles O femme qui a bouleversé le monde , O ma douleur, O douleur des Nays . Votre amour, madame, m'a fait entrer dans les cités de la tristesse Et moi avant votre amour je n’ai pas visité de telles cités. Je n'ai jamais su que les larmes et l'humain ne font qu’un, que l' humain sans tristesse n'était que le souvenir d'un humain. Votre amour m'a appris à me conduire comme un enfant, A dessiner votre visage avec la craie sur les murs. O femme qui a bouleversé mon histoire, qui a écorché mon corps de bout en bout. Votre amour m'a appris comment se modifie le cours du temps, que lorsque j'aime, la terre cesse de tourner. Il m'a appris des choses qui ne me sont jamais venues à l’esprit. Alors j'ai lu les contes d'enfant, Je suis entré dans les palais des merveilles Et j'ai rêvé de mon mariage avec la fille du sultan, la fille aux yeux clairs eau de roche, aux lèvres plus tendres que les fleurs des grenades, celle que j’enlevais comme le firent les princes charmants en lui offrant des quantités de perles et de coraux . Votre amour,madame, m'a enseigné ce qu'est le délire Il m'a appris comment le temps s’enfuit sans qu’apparaisse la fille du sultan ...... Nizar Kabbani Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted February 23, 2013 Author Partager Posted February 23, 2013 مدرسة الحب مدرسة الحب أدخلني حبك سيدتي مدن الأحزان وأنا من قبلك لم ادخل مدن الأحزان لم اعرف أبدا أن الدمع هو الإنسان أن الإنسان بلا حزن ذكرى إنسان علمني حبك إن احزن وأنا محتاج منذ عصور لآمراة تجعلني احزن لأمراه ابكي فوق ذراعيها مثل العصفور لأمراه تجمع أجزائي كشظايا البلور المكسور علمني حبك سيدتي أسوء عادات علمني افتح فنجاني في الليلة آلاف المرات وأجرب طب العطارين واطرق باب العرافات علمني أن اخرج من بيتي لأمشط أرصفة الطرقات وأطارد وجهك في الأمطار وفي أضواء السيارات والملم من عينيكِ ملاين النجمات يا امرأة دوخت الدنيا يا وجعي يا وجع النايات أدخلني حبك سيدتي مدن الأحزان وأنا من قبلك لم ادخل مدن الأحزان لم اعرف أبدا أن الدمع هو الإنسان أن الإنسان بلا حزن ذكرى إنسان علمني حبك أن أتصرف كالصبيان أن ارسم وجهك بالطبشور على الحيطان يا امرأة قلبت تاريخي آني مذبوح فيكِ من الشريان إلى الشريان علمني حبك كيف الحب يغير خارطة الأزمان علمني حين أحب تكف الأرض عن الدوران علمني حبك أشياء ما كانت أبدا في الحسبان فقرات أقاصيص الأطفال دخلت قصور ملوك الجان وحلمت بان تتزوجني بنت السلطان تلك العيناها أصفى من ماء الخلجان تلك الشفتاها أشهى من زهر الرمان وحلمت باني اخطفها مثل الفرسان وحلمت باني اهديها أطواق اللؤلؤ والمرجان علمني حبك يا سيدتي ما الهذيان علمني كيف يمر العمر ولا تأتى بنت السلطان .نزار قباني Citer Link to post Share on other sites
Eglantine 10 Posted February 23, 2013 Partager Posted February 23, 2013 Que dire? ben que "Kadem essaher" chante bien ses poèmes... [YOUTUBE]yotbkxZAHbA[/YOUTUBE] Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted February 23, 2013 Author Partager Posted February 23, 2013 Que dire? ben que "Kadem essaher" chante bien ses poèmes... [YOUTUBE]yotbkxZAHbA[/YOUTUBE] Merci de ta contribution Citer Link to post Share on other sites
Eglantine 10 Posted February 23, 2013 Partager Posted February 23, 2013 Merci de ta contribution Quand il s'agit de kadem Essaher avec plaisir enfin quand il s'agit d'amour tout court! ^^ Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted February 23, 2013 Author Partager Posted February 23, 2013 Eglantine Quand il s'agit de kadem Essaher avec plaisir enfin quand il s'agit d'amour tout court! ^^ Amour tout court amour pour toujours kadem Essaher aussi un grand artiste là je vais faire du h/s j'aime aussi Wael Kfoury - [YOUTUBE]dlexmPqAzUI[/YOUTUBE] Citer Link to post Share on other sites
Eglantine 10 Posted February 23, 2013 Partager Posted February 23, 2013 Merci pour la vidéo je vais l'écouter... même si j'ai l'habitude d'écouter que kadem Essaher dans ce genre... Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted February 23, 2013 Author Partager Posted February 23, 2013 Merci pour la vidéo je vais l'écouter... même si j'ai l'habitude d'écouter que kadem Essaher dans ce genre... De rien tu devrais il ya de bons artistes Citer Link to post Share on other sites
Guest asteroideB612 Posted February 24, 2013 Partager Posted February 24, 2013 On ne peut citer Nizar Kabbani sans cet autre poème : JE LIS TON CORPS ET… ME CULTIVE Le jour où s'est arrêté Le dialogue entre tes seins Dans l'eau prenant leur bain Et les tribus s'affrontant pour l'eau L'ère de la décadence a commencé, Alors la guerre de la pluie fut déclarée Par les nuages Pour une très longue durée, La grève des vols fut déclenchée Par la gente ailée, Les épis ont refusé De porter leurs semences Et la terre a pris la ressemblance D'une lampe à gaz. II Le jour où ils m'ont de la tribu chassé Parce qu'à l'entrée de la tente j'ai déposé Un poème L'heure de la déchéance a sonné. L'ère de la décadence N'est pas celle de l'ignorance Des règles grammaticales et de conjugaison, Mais celle de l'ignorance Des principes qui régissent le genre féminin, Celle de la rature des noms de toutes les femmes De la mémoire de la patrie. III O ma bien aimée, Qu'est-ce donc que cette patrie Qui se comporte avec l'Amour En agent de la circulation ? Cette patrie qui considère que la Rose Est un complot dirigé contre le régime, Que le Poème est un tract clandestin Rédigé contre le régime ? Qu'est-ce donc que ce pays Façonné sous forme de criquet pèlerin Sur son ventre rampant De l'Atlantique au Golfe Et du Golfe à l'Atlantique, Parlant le jour comme un saint Et qui, la nuit tombant, Est pris de tourbillon Autour d'un nombril féminin ? IV Qu'est-ce donc cette patrie Qui exerce son infamie Contre tout nuage de pluie chargé, Qui ouvre une fiche secrète Pour chaque sein de femme, Qui établit un PV de police Contre chaque rose ? V O bien aimée Que faisons-nous encore dans cette patrie Qui craint de regarder Son corps dans un miroir Pour ne pas le désirer ? Qui craint d'entendre au téléphone Une vois féminine De peur de rompre ses ablutions ? Que faisons-nous dans cette patrie égarée Entre les œuvres de Chafi'i et de Lénine, Entre le matérialisme dialectique Et les photos pornos, Entre les exégèses coraniques Et les revues Play Boy, Entre le groupe mu'tazélite Et le groupe des Beattles, Entre Rabi'a-l-'Adaouya Et Emmanuelle ? VI O toi être étonnant Comme un jouet d'enfant Je me considère comme homme civilisé Parce que je suis ton Amant, Et je considère mes vers comme historiques Parce qu'ils sont tes contemporains. Toute époque avant tes yeux Ne peut être qu'hypothétique, Toute époque après tes yeux N'est que déchirement ; Ne demande donc pas pourquoi Je suis avec toi : Je veux sortir de mon sous-développement Pour vivre l'ère de l'Eau, Je veux fuir la République de la Soif Pour pénétrer dans celle du Magnolia, Je veux quitter mon état de Bédouin Pour m'asseoir à l'ombre des arbres, Je veux me laver dans l'eau des Sources Et apprendre les noms des Fleurs. Je veux que tu m'enseignes La lecture et l'écriture Car l'écriture sur ton corps Est le début de la connaissance : S'y engager de la connaissance : S'y engager est s'engager Sur la voie de la civilisation. Ton corps n'est pas ennemi de la Culture, Mais la culture même. Celui qui ne sait pas faire la lecture De l'Alphabet de ton corps Restera analphabète sa vie durant Citer Link to post Share on other sites
Water White 10 Posted February 24, 2013 Partager Posted February 24, 2013 (الحـــــ♥ـــــب)) لغة تقرأها العيـــــ♥ـــــون نسمـــــ♥ـــــه تلين القلب الحنـــــ♥ـــــون وعـــــ♥ـــــذاب الحب لحبيبي يهـــــ♥ـــــون اهـــــ♥ـــــواه انا لحـــ♥ـــد الجنـــــ♥ـــــون شوقـــــ♥ـــــي اليه اجمل شجـــــ♥ـــــون اسمـــــ♥ـــــع صوته رغم السكـــــ♥ـــــون وقلبـــــ♥ـــــي لغيــــــره لن يكـــــ♥ـــــون!! j'ai partagé et je veux que vous le partagez à votre tour ;) Citer Link to post Share on other sites
Eglantine 10 Posted February 24, 2013 Partager Posted February 24, 2013 On ne peut citer Nizar Kabbani sans cet autre poème : JE LIS TON CORPS ET… ME CULTIVE Le jour où s'est arrêté Le dialogue entre tes seins Dans l'eau prenant leur bain Et les tribus s'affrontant pour l'eau L'ère de la décadence a commencé, Alors la guerre de la pluie fut déclarée Par les nuages Pour une très longue durée, La grève des vols fut déclenchée Par la gente ailée, Les épis ont refusé De porter leurs semences Et la terre a pris la ressemblance D'une lampe à gaz. II Le jour où ils m'ont de la tribu chassé Parce qu'à l'entrée de la tente j'ai déposé Un poème L'heure de la déchéance a sonné. L'ère de la décadence N'est pas celle de l'ignorance Des règles grammaticales et de conjugaison, Mais celle de l'ignorance Des principes qui régissent le genre féminin, Celle de la rature des noms de toutes les femmes De la mémoire de la patrie. III O ma bien aimée, Qu'est-ce donc que cette patrie Qui se comporte avec l'Amour En agent de la circulation ? Cette patrie qui considère que la Rose Est un complot dirigé contre le régime, Que le Poème est un tract clandestin Rédigé contre le régime ? Qu'est-ce donc que ce pays Façonné sous forme de criquet pèlerin Sur son ventre rampant De l'Atlantique au Golfe Et du Golfe à l'Atlantique, Parlant le jour comme un saint Et qui, la nuit tombant, Est pris de tourbillon Autour d'un nombril féminin ? IV Qu'est-ce donc cette patrie Qui exerce son infamie Contre tout nuage de pluie chargé, Qui ouvre une fiche secrète Pour chaque sein de femme, Qui établit un PV de police Contre chaque rose ? V O bien aimée Que faisons-nous encore dans cette patrie Qui craint de regarder Son corps dans un miroir Pour ne pas le désirer ? Qui craint d'entendre au téléphone Une vois féminine De peur de rompre ses ablutions ? Que faisons-nous dans cette patrie égarée Entre les œuvres de Chafi'i et de Lénine, Entre le matérialisme dialectique Et les photos pornos, Entre les exégèses coraniques Et les revues Play Boy, Entre le groupe mu'tazélite Et le groupe des Beattles, Entre Rabi'a-l-'Adaouya Et Emmanuelle ? VI O toi être étonnant Comme un jouet d'enfant Je me considère comme homme civilisé Parce que je suis ton Amant, Et je considère mes vers comme historiques Parce qu'ils sont tes contemporains. Toute époque avant tes yeux Ne peut être qu'hypothétique, Toute époque après tes yeux N'est que déchirement ; Ne demande donc pas pourquoi Je suis avec toi : Je veux sortir de mon sous-développement Pour vivre l'ère de l'Eau, Je veux fuir la République de la Soif Pour pénétrer dans celle du Magnolia, Je veux quitter mon état de Bédouin Pour m'asseoir à l'ombre des arbres, Je veux me laver dans l'eau des Sources Et apprendre les noms des Fleurs. Je veux que tu m'enseignes La lecture et l'écriture Car l'écriture sur ton corps Est le début de la connaissance : S'y engager de la connaissance : S'y engager est s'engager Sur la voie de la civilisation. Ton corps n'est pas ennemi de la Culture, Mais la culture même. Celui qui ne sait pas faire la lecture De l'Alphabet de ton corps Restera analphabète sa vie durant Waw... vraiment déstabilisant... Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted February 24, 2013 Author Partager Posted February 24, 2013 Poète de la femme, Kabbani fut aussi un poète passionné Je lis ton corps et ...me cultive O toi être étonnant Comme un jouet d'enfant Je me considère comme homme civilisé Parce que je suis ton Amant, Et je considère mes vers comme historiques Parce qu'ils sont tes contemporains. Toute époque avant tes yeux Ne peut être qu'hypothétique, Toute époque après tes yeux N'est que déchirement ; Ne demande donc pas pourquoi Je suis avec toi : Je veux sortir de mon sous-développement Pour vivre l'ère de l'Eau, Je veux fuir la République de la Soif Pour pénétrer dans celle du Magnolia, Je veux quitter mon état de Bédouin Pour m'asseoir à l'ombre des arbres, Je veux me laver dans l'eau des Sources Et apprendre les noms des Fleurs. Je veux que tu m'enseignes La lecture et l'écriture Car l'écriture sur ton corps Est le début de la connaissance : S'y engager de la connaissance : S'y engager est s'engager Sur la voie de la civilisation. Ton corps n'est pas ennemi de la Culture, Mais la culture même. Celui qui ne sait pas faire la lecture De l'Alphabet de ton corps Restera analphabète sa vie durant Citer Link to post Share on other sites
MonaLisa 10 Posted February 24, 2013 Partager Posted February 24, 2013 Nizar Kabbani, le poète de la femme Que dire de plus sur ce poète hors du commun ? Je me contente de présenter simplement et avec sa traduction , un des plus beaux poèmes écrits par Kabbani , poème qui , puissamment et spontanément , sort des entrailles de celui qui a perdu sa moitié , l’ être cher ,l’inoubliable Belkis , son épouse , tragiquement disparue sous les décombres du siége de l’ambassade d’Irak à Beyrouth , pulvérisée un jour de 1982 par un attentat israélien criminel . Il y chante l’ hymne à la femme avec des mots simples, avec des comparaisons captivantes et touchantes et avec une passion , une exaltation et une ivresse tellement intenses que le lecteur s’imagine aisément au milieu des rêves féeriques mais impossibles du poète . Ce texte sera l’un des succès de la chanson interprétée par le célèbre chanteur irakien Kadhem Essahar , l’idole de la jeunesse arabe. Votre amour, madame, m'a fait entrer dans les cités de la tristesse Et moi avant votre amour, je n’ai jamais visité de telles cités. Je n'ai jamais su que les larmes et l’humain ne font qu’un, Que l'humain sans tristesse n’est que le souvenir d'un humain. Votre amour m'a appris à être triste Et depuis des siècles j'avais besoin d'une femme qui me rendrait triste, D'une femme entre les bras desquels je pleurerais comme un oiseau D'une femme , qui rassemblerait mes débris tels les pièces d'un bocal cassé. Votre amour madame, m'a enseigné les mauvaises manières, Il m'a appris a scruter ma tasse,la nuit, des milliers de fois, à me confier aux guérisseurs et à m’adresser aux voyantes. Il m'a appris à sortir de chez moi pour errer dans les rues Et à rechercher votre visage sous la pluie et dans la lueur des feux. A rassembler a partir de vos yeux des millions d'étoiles O femme qui a bouleversé le monde , O ma douleur, O douleur des Nays . Votre amour, madame, m'a fait entrer dans les cités de la tristesse Et moi avant votre amour je n’ai pas visité de telles cités. Je n'ai jamais su que les larmes et l'humain ne font qu’un, que l' humain sans tristesse n'était que le souvenir d'un humain. Votre amour m'a appris à me conduire comme un enfant, A dessiner votre visage avec la craie sur les murs. O femme qui a bouleversé mon histoire, qui a écorché mon corps de bout en bout. Votre amour m'a appris comment se modifie le cours du temps, que lorsque j'aime, la terre cesse de tourner. Il m'a appris des choses qui ne me sont jamais venues à l’esprit. Alors j'ai lu les contes d'enfant, Je suis entré dans les palais des merveilles Et j'ai rêvé de mon mariage avec la fille du sultan, la fille aux yeux clairs eau de roche, aux lèvres plus tendres que les fleurs des grenades, celle que j’enlevais comme le firent les princes charmants en lui offrant des quantités de perles et de coraux . Votre amour,madame, m'a enseigné ce qu'est le délire Il m'a appris comment le temps s’enfuit sans qu’apparaisse la fille du sultan ...... Nizar Kabbani Excellent, vraiment Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted February 24, 2013 Author Partager Posted February 24, 2013 MonaLisa Bonsoir Excellent, vraiment le plaisir est partagé Merci.. Citer Link to post Share on other sites
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