auriol12 10 Posted February 23, 2013 Partager Posted February 23, 2013 Officiellement, un quart des jeunes sont au chômage en Algérie. En réalité, beaucoup plus et les diplomés n’échappent pas au marasme. Amers, ces titulaires de masters manifestent depuis un an. Les jeunes représentent 70 % de la population algérienne. Une jeunesse désabusée, qui fait face au chômage de masse et à l’absence de perspectives. Dans tout le pays, la colère gronde et dans la ville de Laghouat, les jeunes se sont rassemblés devant le siège de l’Agence nationale de l’emploi (Anem) pour brûler leurs diplômes mardi 19 février. Une action symbolique filmée pour interpeller les plus hautes autorités de l’État, dénoncer la situation inquiétante des jeunes du pays. Pas d’emploi pour les jeunes diplômés Chaque jour, l’Algérie connait des dizaines de manifestations à caractère social, selon des statistiques révélées par Slate Afrique .Un quart des jeunes sont officiellement au chômage selon une étude réalisée par le Fond monétaire international en 2012. Un chiffre bien en deça de la réalité. Les diplômés n’échappent pas au marasme. «Même si nous avons des diplômes ou de l’expérience, il n’y a pas de travail», affirment les jeunes pour expliquer leur action. «Le marché du travail est relativement rigide en Algérie, ce qui tend à favoriser les personnes déjà en place par rapport aux nouveaux venus» et l’économie n’a pu créer assez d’emplois hautement qualifiés», analyse le FMI. Les jeunes diplômés ont beau «frapper à toutes les portes», comme ils le prétendent, le déséquilibre structurel entre les demandeurs d’emploi et les offres disponibles pénalise toute une génération. «Nous ne pouvons pas nous contenter de promesses» La crispation est d’autant plus forte, que la région de Laghouat située dans les terres au Sud est riche en pétrole et en gaz. Le ministre de l’Énergie et des Mines Youcef Yousfi, auraient pourtant promis aux jeunes lors d’une visite en 2013, «de revoir les critères de recrutement». «Les bases énergétiques du Sud ont besoin de milliers de travailleurs et de techniciens dans divers domaines. La création d’emploi dans ce secteur va être profitable aux jeunes du Sud», aurait-il dit aux jeunes révoltés, selon Le Temps d’Algérie. Abdelkader Mahdjoubi, 26 ans, titulaire d’un Master en ingénierie pétrolière, n’a pas vu les effets de l’annonce. Il est toujours sans emploi. Et les manifestations se poursuivent. «Nous ne pouvons pas nous contenter de paroles et de promesses sans lendemain. Notre action cessera lorsque nous serons recrutés et que nous retrouverons une vie de citoyens dignes», s’exclament les jeunes dans Le Temps d’Algérie . Des tensions toujours plus fortes Avec le temps, les tensions s’exacerbent. Lors d’un sit-in de chômeurs en janvier 2013, les forces de sécurité sont intervenues et plusieurs d’entre eux ont été arrêtés. Inculpés d’«incitation à attroupement», et d’«obstruction de la voie publique», des chômeurs jugés coupables ont été condamnés pour certains à de la prison ferme et d’autres à des amendes. Un comble pour ces chômeurs, qui sont «près de 50 % a chercher un emploi depuis plus de deux ans», précise dans son étude le FMI. Les pouvoirs publics sont autant critiqués que les multinationales, qui feraient venir des employés étrangers. A Laghouat, la défiance l’emporte, les tensions sont de plus en plus fortes et le directeur d’Amnesty International dans la région, Philip Luther, pense, «que les autorités algériennes ont recours à ces accusations pour intimider les manifestants». En vain. Estimant n’avoir rien à perdre, les jeunes diplômés chômeurs continuent de manifester. Citer Link to post Share on other sites
KEYBOARDZAPPER 6 451 Posted February 23, 2013 Partager Posted February 23, 2013 Pour trouver une place de travail il faut être pistonné...c'est ça la réalité...avec cette façon de faire il y a des postes occupé par des gens qui n'ont aucun diplôme ni connaissance requises dans la branche..un bureau + un stylo.et le jeu de solitaire sur l'ordi.. Pour donner des places de travail a ces diplômés il faut aussi créer des PME... Beaucoup de jeunes sont sur-diplômé par rapport a ce que une PME peut offrir... J'en ai même vu des diplômés dont le métier n'existe pas dans sa wilaya... Abdelkader Mahdjoubi, 26 ans, titulaire d’un Master en ingénierie pétrolière, A sa place je postulerais a l'étranger... Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted February 24, 2013 Partager Posted February 24, 2013 Officiellement, un quart des jeunes sont au chômage en Algérie. En réalité, beaucoup plus et les diplomés n’échappent pas au marasme. Amers, ces titulaires de masters manifestent depuis un an. Les jeunes représentent 70 % de la population algérienne. Une jeunesse désabusée, qui fait face au chômage de masse et à l’absence de perspectives. Dans tout le pays, la colère gronde et dans la ville de Laghouat, les jeunes se sont rassemblés devant le siège de l’Agence nationale de l’emploi (Anem) pour brûler leurs diplômes mardi 19 février. Une action symbolique filmée pour interpeller les plus hautes autorités de l’État, dénoncer la situation inquiétante des jeunes du pays. Pas d’emploi pour les jeunes diplômés Chaque jour, l’Algérie connait des dizaines de manifestations à caractère social, selon des statistiques révélées par Slate Afrique .Un quart des jeunes sont officiellement au chômage selon une étude réalisée par le Fond monétaire international en 2012. Un chiffre bien en deça de la réalité. Les diplômés n’échappent pas au marasme. «Même si nous avons des diplômes ou de l’expérience, il n’y a pas de travail», affirment les jeunes pour expliquer leur action. «Le marché du travail est relativement rigide en Algérie, ce qui tend à favoriser les personnes déjà en place par rapport aux nouveaux venus» et l’économie n’a pu créer assez d’emplois hautement qualifiés», analyse le FMI. Les jeunes diplômés ont beau «frapper à toutes les portes», comme ils le prétendent, le déséquilibre structurel entre les demandeurs d’emploi et les offres disponibles pénalise toute une génération. «Nous ne pouvons pas nous contenter de promesses» La crispation est d’autant plus forte, que la région de Laghouat située dans les terres au Sud est riche en pétrole et en gaz. Le ministre de l’Énergie et des Mines Youcef Yousfi, auraient pourtant promis aux jeunes lors d’une visite en 2013, «de revoir les critères de recrutement». «Les bases énergétiques du Sud ont besoin de milliers de travailleurs et de techniciens dans divers domaines. La création d’emploi dans ce secteur va être profitable aux jeunes du Sud», aurait-il dit aux jeunes révoltés, selon Le Temps d’Algérie. Abdelkader Mahdjoubi, 26 ans, titulaire d’un Master en ingénierie pétrolière, n’a pas vu les effets de l’annonce. Il est toujours sans emploi. Et les manifestations se poursuivent. «Nous ne pouvons pas nous contenter de paroles et de promesses sans lendemain. Notre action cessera lorsque nous serons recrutés et que nous retrouverons une vie de citoyens dignes», s’exclament les jeunes dans Le Temps d’Algérie . Des tensions toujours plus fortes Avec le temps, les tensions s’exacerbent. Lors d’un sit-in de chômeurs en janvier 2013, les forces de sécurité sont intervenues et plusieurs d’entre eux ont été arrêtés. Inculpés d’«incitation à attroupement», et d’«obstruction de la voie publique», des chômeurs jugés coupables ont été condamnés pour certains à de la prison ferme et d’autres à des amendes. Un comble pour ces chômeurs, qui sont «près de 50 % a chercher un emploi depuis plus de deux ans», précise dans son étude le FMI. Les pouvoirs publics sont autant critiqués que les multinationales, qui feraient venir des employés étrangers. A Laghouat, la défiance l’emporte, les tensions sont de plus en plus fortes et le directeur d’Amnesty International dans la région, Philip Luther, pense, «que les autorités algériennes ont recours à ces accusations pour intimider les manifestants». En vain. Estimant n’avoir rien à perdre, les jeunes diplômés chômeurs continuent de manifester. Quelques suggestions: - ces chômeurs doivent se regrouper dans une structure autonome et nationale afin de peser sur la politique de l'emploi (mais gare aux tentatives de récupération régionalistes), - il faut réduire l'importation pour créer de l'emploi, - il faut ajouter un module "entrepreunariat" dans le cursus de chaque étudiant. :shuriken: Citer Link to post Share on other sites
azzedine2021 10 Posted February 24, 2013 Partager Posted February 24, 2013 Oui vraiment la situation sociale es critique malheureusement Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted February 24, 2013 Partager Posted February 24, 2013 Oui vraiment la situation sociale es critique malheureusement Il faudrait voir comment développer les centres de formation professionnelle avec des spécialités demandées par les entreprises. On met bcp d'argent pour former des ingénieurs. Il faudrait aussi des budgets pour récupérer les jeunes et les former. L'Etat devrait réserver une part des appels d'offres aux entreprises nationales. On ne peut tout confier aux Chinois. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted February 24, 2013 Partager Posted February 24, 2013 VIOLENTES ÉMEUTES A LAGHOUAT Les jeunes réclament du travail Par : Arezki BOUHAMAM De mercredi à vendredi passés, le chef-lieu de la wilaya de Laghouat a été le théâtre de violentes émeutes qui ont opposé des jeunes chômeurs, dont des universitaires, aux forces de l’ordre. Les heurts ont trouvé leur prolongement dans plusieurs quartiers populaires, notamment à Chettit, Essadiqya et Ksar Bezaïm. Selon un communiqué de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (Laddh), section de Laghouat, dont une copie a été remise à Liberté, “les affrontements ont éclaté juste après la prière du vendredi. Les jeunes se sont rassemblés pour manifester leur soutien aux chômeurs arrêtés mercredi”. Pour disperser les manifestants, en plus des gaz lacrymogènes, “les agents de la police ont usé de balles en caoutchouc”, selon la même source. Les violents heurts se sont soldés, croit-on savoir, par des blessés dans les deux camps. Par ailleurs, les blessés parmi les émeutiers refusent d’êtres transférés à l’hôpital par crainte d’être fichés par les services de sécurité, nous indiquent-on. Il faut dire que tout a commencé mercredi passé, lors d'une manifestation devant l'agence locale de l'Anem, au chef-lieu de la wilaya de Laghouat, quand la police a arrêté plusieurs jeunes chômeurs émeutiers dont quelque 17 d’entre eux ont été présentés le lendemain, jeudi, devant le parquet de la République. Alors que les signes de tension demeurent toujours dans la ville, un calme précaire y est revenu hier dans la matinée. B A Citer Link to post Share on other sites
abroz 10 Posted February 24, 2013 Partager Posted February 24, 2013 Je n'arrive pas à comprendre ! L’Algérie est pourtant un pays très riche ! Citer Link to post Share on other sites
auriol12 10 Posted February 25, 2013 Author Partager Posted February 25, 2013 il me semble que la situation est meilleure au maroc ! il y a moins chomeurs que en algerie; comment cela se fait il ?? Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted February 26, 2013 Partager Posted February 26, 2013 il me semble que la situation est meilleure au maroc ! il y a moins chomeurs que en algerie; comment cela se fait il ?? Avez vous des chiffres? Au Maroc, il y a bcp d'investissements étrangers. Cela crée des emplois mais les salaires sont très bas. Récemment, il y a eu des manifestations sociales. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted February 26, 2013 Partager Posted February 26, 2013 Je n'arrive pas à comprendre ! L’Algérie est pourtant un pays très riche ! A mon avis, l'investissement est allé trop longtemps vers l'import-import. Cela ne crée pas de l'emploi productif. Citer Link to post Share on other sites
nidhale 10 Posted February 26, 2013 Partager Posted February 26, 2013 Avez vous des chiffres? Au Maroc, il y a bcp d'investissements étrangers. Cela crée des emplois mais les salaires sont très bas. Récemment, il y a eu des manifestations sociales. c'est une autre façon d'esclavage . Citer Link to post Share on other sites
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