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Algérie: le hittisme mental des classes moyennes.


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Avez vous remarqué ces békayates dans notre société?

 

Toujours à se lamenter: Aw flen wache der, Aw flen srag, Aw flen bna villa, Aw flen der tonobil , ...

 

Certes, la critique est parfois fondée. Surtout quand on pense aux récents pots de vin de l'ENI dans l'affaire Sonatrach concernant de grands commis de l'Etat, à ces prédateurs du peuple algérien.

 

Mais jamais les bekayates ne proposent de remèdes à ces maux. Ils en sont incapables.

 

La cause: le hittisme mental!

 

Simples tubes digestifs nourris depuis leur plus tendre enfance:

- éducation gratuite,

- nourriture importée et subventionnée,

- infrastructures pratiquement gratuites (hôpitaux, autoroutes, logements, essence, ..)

- puis poste budgétaire leur assurant un emploi à vie.

 

Tout leur est venu à la bouche. Djatt taïba fel foum.

 

Souvent employés de l'Etat, ils prennent des libertés avec les huit heures de travail. Ils n'ont jamais connu ou très peu ce qu'est "l'obligation de résultats".

Mais ils sont les premiers à critiquer.

 

La critique constructive? Ils connaissent pas.

 

Concentrés sur leur petite personne, les bekayates ont été formés idéologiquement par les télévisions occidentales ou celles du monde arabe. A l'heure d'internet: leurs lectures se résument à la presse locale. Leur idoles? Kamel Daoud! C'est tout dire... Koul ou eskoute!

 

Les autres? La communauté? Connais pas! Seule compte leur petite personne.

Ont-ils participé à un syndicat étudiant à la fac (alors qu'on est le plus revendicatif à cet âge là) non. Jamais.

Ont-ils fait parti d'initiatives citoyennes dans leur jeunesse pour rénover leur quartier, donner des cours du soir? Non jamais.

Ont-ils participé à une association?

Sont-ils inscrit dans un parti? Non, « ga3 saragine » lâchent-ils désabusés.

 

Et quand on leur propose de réagir et d'agir (dirou zga) en tant que citoyen partie prenante de la société, ils répondent: Dirou zga dirou, mine tkamlou tafou daw mourakoum.

 

Aujourd'hui adultes, mariés, installés, ils ont un emploi dans la fonction publique. Leur vie se résume à khdma- dar. De vrais tubes digestifs et cathodiques.

 

Représentants de la classe moyenne algérienne, ils sont incapables de la moindre analyse de la société et du monde dans lequel ils vivent. Ils ne possèdent pas la moindre conscience politique.

 

- L'Otan qui s'installe en Libye? Akhti rassi.

- Les terroristes dans les maquis? Akhti dari.

 

Paralysés par leur mentalité petite bourgeoise, ils sont incapables de voir plus loin que le bout de leur nez. Démobilisés, désorientés cette fraction de la société se transforme boulet au lieu d''être un des catalyseurs de l'avancement du pays.

Pis, ils se transforment en détracteurs du système économique qui les fait vivre sous perfusion. Certes, il ne s'agit pas pour nous de justifier les erreurs du système politique actuel algérien. Mais comme on dit « hadha houwa lagmache ». Et c'est aux générations venant après celles du 1er novembre 1954 d'améliorer le système.

 

La tâche n'est pas facile. Qui est l'ennemi? Comment avancer? Comment construire des institutions crédibles? Comment construire un Etat pour le plus grand nombre.

 

Les réponses ne se trouvent certainement pas dans les articles d'un bouffon comme Kamel Daoud.

 

 

Et pourtant dans ce pays, des Algériens font face chaque jour aux défis:

- djounouds et officiers aux frontières ou contre les maquis islamistes financés par des pétromonarchies moyennageuses. Djounouds et officiers qui parfois ne reviennent pas de ces missions ou reviennent avec une jambe en moins.

- cadres d'entreprises nationales qui se battent contre le maquis administratif,

- ouvriers qui fiers de leur outil de travail réalisent des prouesses,

investisseurs qui refusant le gain facile de l'import-import se lancent dans la production locale.

Pourquoi ces mots durs à l'encontre de cette partie des classes moyennes?

 

Il existe plusieurs couches importantes dans notre société.

Il y a ces masses de jeunes sans emplois, désoeuvrés. Ils sont nombreux dans les villes mais aussi dans le monde rural. Il y a également les employés du secteur public et privé dont les salaires arrivent à peine à les faire vivre en ces temps d'inflation. Qu'ils sortent dans la rue et ils peuvent faire chuter un régime.

 

Il y a les classes moyennes. Certes, elles descendent difficilement dans la rue et peuvent difficilement changer le cours de l'histoire par ce biais. Mais il y a une chose importante: leur adhésion à un processus. De là dépend la réussite d'un projet politique.

 

Or quelles sont les données actuelles en Algérie? Il y a un des derniers régime nationaliste arabe qui tente de réaliser un développement économique sans que les multinationales ne pillent les ressources nationales. Une option socialisante ayant été tentée dans les années 70, nous voilà actuellement dans un type de développement économique semi-libéral et semi-ouvert. A cela s'ajoute l'édification d'institutions politiques démocratiques.

 

La question économique fondamentale est la poursuite ou non vers plus de libéralisme. Les tenants du libéralisme se cachent derrière l'idée de plus d'efficacité. Or nous savons ce que cela a donné:

attributions d'entreprises d'état pour le Dinar symbolique,

attributions de juteux monopoles d'Etat (importations du sucre, huile, voitures, acier, …) a des affairistes.

 

Loin de relancer l'économie nationale, cet ultra-libéralisme a affaibli les couches pauvres et enrichi les importateurs. Ainsi, se crée une bourgeoise d'import-import dont les intérêts sont liés aux intérêts des multi-nationales étrangères. L'édification de rente crée des contre pouvoirs qui demain pourraient tenter d'infléchir la direction du pays.

 

Il ne s'agit pas là de critiquer la bourgeoisie nationale composée d'entrepreneurs qui fabriquent du Made in Algeria. Eux, ont une place en Algérie. Ils peuvent être les développeurs de l'économie algérienne au côté du secteur public. Il faut avoir en tête que dans un pays comme la France existe de grosses sociétés publiques: électricité, gaz, communication, nucléaire, défense, ...

 

 

La classe moyenne algérienne et notamment ces bekayates doivent voir où est leur intérêt.

 

Il peut être tentant de se dire: je me met du côté des multinationales, au moins je ferais parti du monde occidental. Or, il suffit de voir l'expérience égyptienne où ce choix a été tenté. Plus que jamais les classes moyennes se sont trouvées appauvries et méprisées par l'occident.

 

Reste alors le choix de construite une économie algérienne productive et de refuser le choix de l'économie de bazar que certaines forces politiques nous proposent actuellement.

 

Une économie de bazar serait l'absence de travail pour une masse croissante d'Algériens et donc une paupérisation accrue des classes populaires. Un scénario à la marocaine où les populations frontalières de l'Algérie ne survivent que grâce aux produits alimentaires qui passent les frontières ou les populations du Rif qui ne survivent qu'en produisant de la drogue. L'instabilité qui en découle rait à terme menacerait les intérêts des classes moyennes.

 

Voilà les enjeux de l'heure. Comment se positionner?

Face à ce combat de titans qui oppose les tenants de ces deux voies de développement, il s'agit d'ouvrir l'oeil. Le combat est feutré. Tous les coups sont permis. Il s'agit d'éviter de prendre positions pour des personnes et d'éviter de tomber dans des querelles subalternes de clans. Face à ces luttes, la seule question qui doit à chaque fois être posée: pour ou contre l'édification d'une économie algérienne productive?

 

Mais cette question centrale de la voie économique de développement s'accompagne de différentes autres questions: corruption de certains grands commis de l'Etat, islamisme, régionalisme…

 

Et c'est là que individu des classes moyennes à un rôle fondamental: participer à la lutte contre les déviance.

 

Comment un individu peut-il à lui seul faire avancer les choses? Il ne s'agit pas d'agir seul, mais justement de rejoindre ou de créer des cadres d'action citoyen: associations, comité, syndicats, partis politiques.

 

Quel intérêt?

 

se débarrasser de l'idéologie petite bourgeoise, de cet immobilisme dans la tête, ce hittisme mental. Car seule la participation active peut montrer à chaque individu la force qu'il acquiert lorsqu'il agit à plusieurs dans un collectif. Mais attention, gare aux tentations gauchistes, aux tentations de confondre vitesse et précipitation. Il faut apprendre la persévérance; sinon gare au découragement.

 

Les classes moyennes ont accès aux moyens de communication et à des postes clés. De leur adhésion à un processus peut dépendre la vitesse d'évolution de ce processus (voir au Chili d'Allende ou au Vénézuela de Chavez la lutte idéologique afin que les classes moyennes passent du côté des tenants de l'ouverture aux multinationales).

Créer une société civile afin de s'attaquer aux maux tels la corruption. Seule une mobilisation forte des citoyens peut conforter les magistrats en charge des enquêtes. Et à ce point de vue, la société algérienne est assez remontée contre ces actes de grande corruption. Elle a même inventée un mot: la hoggra. Il ne faut pas sous estimer la colère des citoyens face aux révélations de corruption. Elle est forte. Il s'agit de canaliser cette colère vers des formes de protestation citoyennes. A ce titre quel peut être le rôle d'une association telle la LAADH?

 

(version 1.3).

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.

 

A l'heure d'internet: leurs lectures se résument à la presse locale. Leur idoles? Kamel Daoud! C'est tout dire... Koul ou eskoute!

 

Neuneu sans vergogne, ce sont les enfants de ton Boumédiene de malheur.

 

Kader Daoud représente exactement l'inverse. Quand tu le traites de bouffon, j'ai l'impression de voir un chihuahua aboyer au passage d'un TGV.

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Neuneu sans vergogne, ce sont les enfants de ton Boumédiene de malheur.

 

Kader Daoud représente exactement l'inverse. Quand tu le traites de bouffon, j'ai l'impression de voir un chihuahua aboyer au passage d'un TGV.

 

Boumediene?

- khouya, c'est grâce à sa nationalisation du pétrole que tu as un logement et un emploi de fonctionnaire.

- soit au moins reconnaissant.:rasta:

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N'oublions pas qu'il y a beaucoup de hittane et une grande une crise de logement....

 

 

il existait une blague par le passé..

On disait, si l'État voulait faire une rafle et arrêter le plus de monde elle n'avait qu'a mettre de la glue sur les murs...

 

:mdr::mdr:

J'aime bien votre avatar.

 

Cela me rappelle un copain à l'armée à Blida. Il nous avait montré des photos quand il était à la plage en France. Nous sur la photo on avait été effaré de voir un peu comme sur la vôtre, une jeune femme top-less allongée au loin sur le sable...

 

Pour revenir au sujet, dommage que beaucoup de gens n'aient pas de conscience politique.

Ils pleurent mais n'agissent pas (mentalité petite-bourgeoise typique des classes moyennes...).

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Boumediene?

- khouya, c'est grâce à sa nationalisation du pétrole que tu as un logement et un emploi de fonctionnaire.

- soit au moins reconnaissant.:rasta:

 

Abruti. Il a annihilé la libre entreprise en Algérie et crée des millions de zoubirs.

 

Et je ne te permet en aucune façon de me tutoyer.

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Neuneu sans vergogne, ce sont les enfants de ton Boumédiene de malheur.

 

Kader Daoud représente exactement l'inverse. Quand tu le traites de bouffon, j'ai l'impression de voir un chihuahua aboyer au passage d'un TGV.

 

Wakila guistek!?:mdr:

Vous seriez vous reconnu dans la description khouya?:zoo_dog:

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Abruti. Il a annihilé la libre entreprise en Algérie et crée des millions de zoubirs.

 

Et je ne te permet en aucune façon de me tutoyer.

 

Lella khouya, tu pouvais avoir un camion, une entreprise agricole moyenne.

 

C'est grâce à lui que les tiens qui vivent en Algérie ont un logement et un emploi de fonctionnaire.

Haya goul assah!

 

Des millions de Zoubir? Ahhhhh, si c'était vrai, les corrompus auraient disparu du bled kho.

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Des millions de Zoubir? Ahhhhh, si c'était vrai, les corrompus auraient disparu du bled kho.

 

Allons allons, c'est pas comme si t'étais vertueux. Je suis intiment convaincu que tu es quelqu'un de profondément vénal. ;)

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:mdr::mdr:

J'aime bien votre avatar.

 

Cela me rappelle un copain à l'armée à Blida. Il nous avait montré des photos quand il était à la plage en France. Nous sur la photo on avait été effaré de voir un peu comme sur la vôtre, une jeune femme top-less allongée au loin sur le sable...

 

Pour revenir au sujet, dommage que beaucoup de gens n'aient pas de conscience politique.

Ils pleurent mais n'agissent pas (mentalité petite-bourgeoise typique des classes moyennes...).

 

Salut zoubir...

 

le nombres de jeunes en algerie c'est problématique il n'y a pas assez de place de travail pour tous et seul ceux qui ont bénéficié de relation solides peuvent décroché un job...la demande est beaucoup plus forte que l'offre..

 

image de pub d'une marque de voiture :le quotidien du hitiste détourné.hét parade

 

Les-strategies-de-la-publicite-le-cas-de-la-pub-automobile-dans-la-presse-ecrite-algerienne5.png

 

Les-strategies-de-la-publicite-le-cas-de-la-pub-automobile-dans-la-presse-ecrite-algerienne13.png

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Salut zoubir...

 

le nombres de jeunes en algerie c'est problématique il n'y a pas assez de place de travail pour tous et seul ceux qui ont bénéficié de relation solides peuvent décroché un job...la demande est beaucoup plus forte que l'offre..

 

image de pub d'une marque de voiture :le quotidien du hitiste détourné.hét parade

 

Salut KBZ,

Pas mal la pub.

Oui beaucoup de jeunes.

Faudrait peut-être mettre en vente la pilule en rayon des super marchés...

 

C'est un grave problème. Mais il y a des orientations économiques parfois erronées telles l'import-import.

 

L'industrie textile est laminée par les produits chinois et la frippe, idem pour les chaussures.

 

Shab el koursi, ils ont intérêt a bien sentir la colère qui gronde sinon, el koursi....

 

Moi je crois en l'action citoyenne. Certes, ce n'est pas facile de lutter contre l'individualisme, l'absence de tradition de lutte syndicales et associatives.

 

Pour moi c'est là le noeud principal.

 

Si une société civile solide se met sur pied, esshab el koursi, ils vont marcher bien droit...

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Personne n'a le force de se battre. Je pense que dire que chacun est bien dans sa petite vie c'est carrément faux. Je suis d'accord on a accès à l'enseignement et aux soins gratuitement mais ça rime pas forcement avec qualité ! On a tendance à tout critiquer, c'est sur, tout le monde le fait et quand quelqu'un tend à être un peu positif on lui demande d'ouvrir les yeux et d'admettre la réalité. Quand on est déçu à chaque fois forcement on baisse les bras alors les idées révolutionnaires sont loin de nous arriver à l'esprit !!

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Allons allons, c'est pas comme si t'étais vertueux. Je suis intiment convaincu que tu es quelqu'un de profondément vénal. ;)

 

Ya khouya l'espoir fait vivre.

Koul wahad i 3oum bahrou

mais en tout cas ce gars qui se dore la pilule à Montréal avec l'argent du peuple alors que aouled Belcourt m'taïchine bla khedma, moi cela ne me laisse pas insensible.

Et surtout, j'ai agis et continue de le faire pour leur bien.

Dommage que trop de gens critiquent mais ne remue pas le petit doigt.

 

- Trop souvent par exemple j'ai vu à Alger des gens qui balayent leur maison ou leur commerce et jettent es-slih sur le trottoir juste devant chez eux.:ranting2:

- Ou des gens quand on leur fait une remarque qui vous disent: razk babek? ou yekhi razk el baylik!:hang:

 

Nachatt, nachatt oua hayayiya!

Que chacun se bouge!:goodluck:

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Personne n'a le force de se battre. Je pense que dire que chacun est bien dans sa petite vie c'est carrément faux. Je suis d'accord on a accès à l'enseignement et aux soins gratuitement mais ça rime pas forcement avec qualité ! On a tendance à tout critiquer, c'est sur, tout le monde le fait et quand quelqu'un tend à être un peu positif on lui demande d'ouvrir les yeux et d'admettre la réalité. Quand on est déçu à chaque fois forcement on baisse les bras alors les idées révolutionnaires sont loin de nous arriver à l'esprit !!

 

Je pense qu'il faut viser des objectifs réalistes.

Sinon on risque le découragement.

 

Dans ma cité moi je lutte contre les véhicules qui se garent sur la pelouse ou contre les jeunes qui tagguent les murs en pleine ville.:ranting2:

Et miracle, l'autre jour à force de réclamer à la commune, j'ai vu:

- des employés de la commune mettre des obstacles en bois sur la pelouse endommagée,

- de la peinture sur les tags.

 

P O S I T I V O N S!:clap:

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C'est bien, c'est même très bien mais je pense que c'est pas ce qui va changer notre quotidien. Il y a des choses bien plus triste et misérable que ça. Je parais sans doute pessimiste mais voila moi j'y crois plus, je me dis qu'on vit à peu prés si on tombe malade on risque de mourir pour un rien. Pire une femme qui va accoucher doit chercher une connaissance pour qu'on prenne bien soin d'elle sinon elle risque d'y passer, c'est dramatique !!

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Salut KBZ,

Pas mal la pub.

Oui beaucoup de jeunes.

Faudrait peut-être mettre en vente la pilule en rayon des super marchés...

 

C'est un grave problème. Mais il y a des orientations économiques parfois erronées telles l'import-import.

 

L'industrie textile est laminée par les produits chinois et la frippe, idem pour les chaussures.

 

Shab el koursi, ils ont intérêt a bien sentir la colère qui gronde sinon, el koursi....

 

Moi je crois en l'action citoyenne. Certes, ce n'est pas facile de lutter contre l'individualisme, l'absence de tradition de lutte syndicales et associatives.

 

Pour moi c'est là le noeud principal.

 

Si une société civile solide se met sur pied, esshab el koursi, ils vont marcher bien droit...

 

en vérité le cha3b préfèrent de loin le textile made in algeria pour sa qualité car tout ce plaignent des vêtements en nylon made in china...

 

L'Algérie a accumulé un grand retard au niveau industriel car par le passé elle a choisis le domaine de l'industrialisation lourde, faisant de cette orientation un sujet de fierté mais en réalité ce n'était que de la délocalisation d'anciennes usines de l'ex russe et RDA qui ont été livré cle rouillé en main...

 

Le système scolaire était plus une garderie de tout ages a grande échelle voué a l'échec depuis l'introduction de l'arabisation tout en sachant bien que la recherche scientifique était effectué dans les langues étrangères...

 

Les centres de formations professionnelle sont un autre fiasco,les jeunes étaient formés mais ne pouvaient avoir de places d'apprentissage pratique dans des PME ou chez des artisans..de ce fait l'alternance cours théorique et pratique se trouvaient handicapée par manque d'infrastructure...

 

De plus l'ancien système ragda we tmanji nous a appris le tefenyine...

 

Parmi ceux que j'ai vu réussir certains kabyles car ils ont bougé et sont aller s'installer au sud en creant des commerces et des entreprise artisanale du bâtiments et travaux en tous genre...etc

 

En tout cas ici en Suisse l'algérien ne peut pas être hitiste car il est obligé de travailler et d'accepter n'importe quel boulot s'il veut continué a envoyer l'argent a sa famille au bled...

 

Que Dieu bénisse les algériens et nous donne des dirigeants honnêtes et intègres dans leur responsabilités.

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Avez vous remarqué ces békayates dans notre société?

 

Toujours à se lamenter: Aw flen wache der, Aw flen srag, Aw flen bna villa, Aw flen der tonobil , ...

 

Certes, la critique est parfois fondée. Surtout quand on pense aux récents pots de vin de l'ENI dans l'affaire Sonatrach concernant de grands commis de l'Etat, à ces prédateurs du peuple algérien.

 

Mais jamais les bekayates ne proposent de remèdes à ces maux. Ils en sont incapables.

 

La cause: le hittisme mental!

 

Simples tubes digestifs nourris depuis leur plus tendre enfance:

- éducation gratuite,

- nourriture importée et subventionnée,

- infrastructures pratiquement gratuites (hôpitaux, autoroutes, logements, essence, ..)

- puis poste budgétaire leur assurant un emploi à vie.

 

Tout leur est venu à la bouche. Djatt taïba fel foum.

 

Souvent employés de l'Etat, ils prennent des libertés avec les huit heures de travail. Ils n'ont jamais connu ou très peu ce qu'est "l'obligation de résultats".

Mais ils sont les premiers à critiquer.

 

La critique constructive? Ils connaissent pas.

 

Concentrés sur leur petite personne, les bekayates ont été formés idéologiquement par les télévisions occidentales ou celles du monde arabe. A l'heure d'internet: leurs lectures se résument à la presse locale. Leur idoles? Kamel Daoud! C'est tout dire... Koul ou eskoute!

 

Les autres? La communauté? Connais pas! Seule compte leur petite personne.

Ont-ils participé à un syndicat étudiant à la fac (alors qu'on est le plus revendicatif à cet âge là) non. Jamais.

Ont-ils fait parti d'initiatives citoyennes dans leur jeunesse pour rénover leur quartier, donner des cours du soir? Non jamais.

Ont-ils participé à une association?

Sont-ils inscrit dans un parti? Non, « ga3 saragine » lâchent-ils désabusés.

 

Et quand on leur propose de réagir et d'agir (dirou zga) en tant que citoyen partie prenante de la société, ils répondent: Dirou zga dirou, mine tkamlou tafou daw mourakoum.

 

Aujourd'hui adultes, mariés, installés, ils ont un emploi dans la fonction publique. Leur vie se résume à khdma- dar. De vrais tubes digestifs et cathodiques.

 

Représentants de la classe moyenne algérienne, ils sont incapables de la moindre analyse de la société et du monde dans lequel ils vivent. Ils ne possèdent pas la moindre conscience politique.

 

- L'Otan qui s'installe en Libye? Akhti rassi.

- Les terroristes dans les maquis? Akhti dari.

 

Paralysés par leur mentalité petite bourgeoise, ils sont incapables de voir plus loin que le bout de leur nez. Démobilisés, désorientés cette fraction de la société se transforme boulet au lieu d''être un des catalyseurs de l'avancement du pays.

Pis, ils se transforment en détracteurs du système économique qui les fait vivre sous perfusion. Certes, il ne s'agit pas pour nous de justifier les erreurs du système politique actuel algérien. Mais comme on dit « hadha houwa lagmache ». Et c'est aux générations venant après celles du 1er novembre 1954 d'améliorer le système.

 

La tâche n'est pas facile. Qui est l'ennemi? Comment avancer? Comment construire des institutions crédibles? Comment construire un Etat pour le plus grand nombre.

 

Les réponses ne se trouvent certainement pas dans les articles d'un bouffon comme Kamel Daoud.

 

 

Et pourtant dans ce pays, des Algériens font face chaque jour aux défis:

- djounouds et officiers aux frontières ou contre les maquis islamistes financés par des pétromonarchies moyennageuses. Djounouds et officiers qui parfois ne reviennent pas de ces missions ou reviennent avec une jambe en moins.

- cadres d'entreprises nationales qui se battent contre le maquis administratif,

- ouvriers qui fiers de leur outil de travail réalisent des prouesses,

investisseurs qui refusant le gain facile de l'import-import se lancent dans la production locale.

Pourquoi ces mots durs à l'encontre de cette partie des classes moyennes?

 

Il existe plusieurs couches importantes dans notre société.

Il y a ces masses de jeunes sans emplois, désoeuvrés. Ils sont nombreux dans les villes mais aussi dans le monde rural. Il y a également les employés du secteur public et privé dont les salaires arrivent à peine à les faire vivre en ces temps d'inflation. Qu'ils sortent dans la rue et ils peuvent faire chuter un régime.

 

Il y a les classes moyennes. Certes, elles descendent difficilement dans la rue et peuvent difficilement changer le cours de l'histoire par ce biais. Mais il y a une chose importante: leur adhésion à un processus. De là dépend la réussite d'un projet politique.

 

Or quelles sont les données actuelles en Algérie? Il y a un des derniers régime nationaliste arabe qui tente de réaliser un développement économique sans que les multinationales ne pillent les ressources nationales. Une option socialisante ayant été tentée dans les années 70, nous voilà actuellement dans un type de développement économique semi-libéral et semi-ouvert. A cela s'ajoute l'édification d'institutions politiques démocratiques.

 

La question économique fondamentale est la poursuite ou non vers plus de libéralisme. Les tenants du libéralisme se cachent derrière l'idée de plus d'efficacité. Or nous savons ce que cela a donné:

attributions d'entreprises d'état pour le Dinar symbolique,

attributions de juteux monopoles d'Etat (importations du sucre, huile, voitures, acier, …) a des affairistes.

 

Loin de relancer l'économie nationale, cet ultra-libéralisme a affaibli les couches pauvres et enrichi les importateurs. Ainsi, se crée une bourgeoise d'import-import dont les intérêts sont liés aux intérêts des multi-nationales étrangères. L'édification de rente crée des contre pouvoirs qui demain pourraient tenter d'infléchir la direction du pays.

 

Il ne s'agit pas là de critiquer la bourgeoisie nationale composée d'entrepreneurs qui fabriquent du Made in Algeria. Eux, ont une place en Algérie. Ils peuvent être les développeurs de l'économie algérienne au côté du secteur public. Il faut avoir en tête que dans un pays comme la France existe de grosses sociétés publiques: électricité, gaz, communication, nucléaire, défense, ...

 

 

La classe moyenne algérienne et notamment ces bekayates doivent voir où est leur intérêt.

 

Il peut être tentant de se dire: je me met du côté des multinationales, au moins je ferais parti du monde occidental. Or, il suffit de voir l'expérience égyptienne où ce choix a été tenté. Plus que jamais les classes moyennes se sont trouvées appauvries et méprisées par l'occident.

 

Reste alors le choix de construite une économie algérienne productive et de refuser le choix de l'économie de bazar que certaines forces politiques nous proposent actuellement.

 

Une économie de bazar serait l'absence de travail pour une masse croissante d'Algériens et donc une paupérisation accrue des classes populaires. Un scénario à la marocaine où les populations frontalières de l'Algérie ne survivent que grâce aux produits alimentaires qui passent les frontières ou les populations du Rif qui ne survivent qu'en produisant de la drogue. L'instabilité qui en découle rait à terme menacerait les intérêts des classes moyennes.

 

Voilà les enjeux de l'heure. Comment se positionner?

Face à ce combat de titans qui oppose les tenants de ces deux voies de développement, il s'agit d'ouvrir l'oeil. Le combat est feutré. Tous les coups sont permis. Il s'agit d'éviter de prendre positions pour des personnes et d'éviter de tomber dans des querelles subalternes de clans. Face à ces luttes, la seule question qui doit à chaque fois être posée: pour ou contre l'édification d'une économie algérienne productive?

 

Mais cette question centrale de la voie économique de développement s'accompagne de différentes autres questions: corruption de certains grands commis de l'Etat, islamisme, régionalisme…

 

Et c'est là que individu des classes moyennes à un rôle fondamental: participer à la lutte contre les déviance.

 

Comment un individu peut-il à lui seul faire avancer les choses? Il ne s'agit pas d'agir seul, mais justement de rejoindre ou de créer des cadres d'action citoyen: associations, comité, syndicats, partis politiques.

 

Quel intérêt?

 

se débarrasser de l'idéologie petite bourgeoise, de cet immobilisme dans la tête, ce hittisme mental. Car seule la participation active peut montrer à chaque individu la force qu'il acquiert lorsqu'il agit à plusieurs dans un collectif. Mais attention, gare aux tentations gauchistes, aux tentations de confondre vitesse et précipitation. Il faut apprendre la persévérance; sinon gare au découragement.

 

Les classes moyennes ont accès aux moyens de communication et à des postes clés. De leur adhésion à un processus peut dépendre la vitesse d'évolution de ce processus (voir au Chili d'Allende ou au Vénézuela de Chavez la lutte idéologique afin que les classes moyennes passent du côté des tenants de l'ouverture aux multinationales).

Créer une société civile afin de s'attaquer aux maux tels la corruption. Seule une mobilisation forte des citoyens peut conforter les magistrats en charge des enquêtes. Et à ce point de vue, la société algérienne est assez remontée contre ces actes de grande corruption. Elle a même inventée un mot: la hoggra. Il ne faut pas sous estimer la colère des citoyens face aux révélations de corruption. Elle est forte. Il s'agit de canaliser cette colère vers des formes de protestation citoyennes. A ce titre quel peut être le rôle d'une association telle la LAADH?

 

(version 1.3).

 

 

 

ce texte me rappel étrangement une girouette franco algérienne.

toute ressemblance avec des personnes existante ou ayant existé n'est pas une pure coincidence.

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Après le hittisme dorsal voilà le hittisme mental , très drôle zoubir :mdr:

 

Laisses le nourrir ses fantasmes , il rêve entre deux poubelles , de descendre en Algérie avec son texte , tel Moise serrant les tablettes des 10 commandements . :D

 

Ce qu'il ne sait pas , c'est que contrairement au prophète , Dieu le laissera entrer en terre promise , mais fermera à double tour derrière lui . :D

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Après le hittisme dorsal voilà le hittisme mental , très drôle zoubir :mdr:

 

Pourtant le manque de discernement de la part de pas mal d'Algériens est affligeant.

Le genre "tous pourris", c'est vraiment une grosse erreur.

 

Rabi yadhihoum...

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Guest Black Hawk
Laisses le nourrir ses fantasmes , il rêve entre deux poubelles , de descendre en Algérie avec son texte , tel Moise serrant les tablettes des 10 commandements . :D

 

Ce qu'il ne sait pas , c'est que contrairement au prophète , Dieu le laissera entrer en terre promise , mais fermera à double tour derrière lui . :D

 

:mdr: Il va le visser ici pour le restant de ses jours :D

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