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Pour vivre au quotidien ta présence

Sentir chaque jour ta fragrance

Livrée au zéphyr du désir

Du matin si tôt au soir très tard

 

Admirer le sourire de ton regard

Et le regard de ton sourire

Miroiter dans un azur

Épuré de mélancolies et de soupirs

 

Je t’ai offert mon gène et mon sang

Irriguant ainsi tes veines et celles de tes enfants

Pour protéger ton avenir contre ces vampires

Qui veulent t’aigrir sans coup férir

 

Je t’ai offert mon nom et mon corps

A l’unisson assez fort afin de protéger ton sort

Contre tous ces crocs morts qui convoitent ma mort

Pour brader ton trésor sans aucun remord

 

Je t’ai offert ma liberté, ma jeunesse

Ma vie ainsi que ma richesse

Ayant pour valeur un grain et une branche d’olivier

Pour en faire un champ de blé entouré d’altiers oliviers

Afin de rassasier tous les affamés

Et abreuver tous les assoiffés

 

A l’ombre des saules pleureurs

Les protégeant de la chaleur

Et en présence du rossignol

Qui aura pour unique rôle

Avec son chant oriental

De leur faire danser la lune et les étoiles

 

Je t’ai offert toutes mes larmes

Mes seules et inoffensives armes

Pour en avoir fait une source de lamentations

Qui m’a faite voguer contre vents et marées

Dans les fins fonds de toutes les contrées

Pour rappeler l’oubli de ta torture aux nations

 

Je t’ai offert la clarté de mon âme

Pour ne pas commettre le crime infâme

De souiller la virginité de mon esprit

De toi amoureux et épris

 

Afin de pouvoir te bâtir

Avec dévotion un empire

Mille fois meilleur que celui de César

Mille fois grandiose que celui d’Alexandre le grand

Mille fois fascinant que celui des pharaons

Mille fois riche que celui des tsars

 

Un empire ayant pour légions

Tous les passionnés de la terre

Qui seront heureux et fiers

De célébrer leurs prophètes avec passion

 

Dans un havre de paix

Sous le parrainage des divinités

Qui graveront dans les cieux

Ta liberté avec des lettres de feu

 

Mais voilà que sans crier gare

Contre ma personne sans égard

On a commis le crime ignoble

De me confiner comme un malfaiteur

Pour m’empêcher d’être le défenseur

D’une cause équitable et noble

 

Tout en me ternissant dans un feuilleton

Qui a pour nom l’humiliation

Au vu et au su des gouvernants

De toutes les nations.

 

Qui m’ont courageusement soutenu

Avec leurs appels de retenue

Dont l’écho au loin ne porte

Qu’au seuil de leurs portes

 

Au vu et au su de toutes les races

Suppliant haut le corps ma grâce

Malgré le poids des chaînes

Qui les enchaînent

 

Provoquant ainsi la défaillance

De la lucidité de ma conscience

En la décapitant pendant sa somnolence

Avec leur science qu’est la manigance

Pour ne plus cautionner ta défense

Et précipiter ainsi sa sentence

 

De ce bas monde ou la violence

En pleine effervescence

A beaucoup plus de chance

Que la paix en pleine décadence

 

Ah ! Pauvres malheureux

Qui êtes plus à plaindre

Plutôt qu’à craindre

Croyez-vous êtres glorieux,

 

Croyez-vous êtres victorieux

Du combat ignominieux

Qui vous rend hideux

Auprès de vos soldats preux

 

Qui ne font que geindre parce que transformés

En s'en-va-t-en guerre en mercenaires

Pour commettre aux quatre coins de cette terre

Rien que pour vous contenter

 

La mise a mort moyennant un louis d’or

De tout ce qui somnole et dort

De tout ce qui entre et sort

De tous ceux qui vous donnent tort

De tous ceux qui luttent encore

Jusqu’à leurs ultimes efforts

 

Croyez-vous venir à bout

De Palestine encore debout

Que pas mal de conquérants avant vous

Avec leurs hordes et leurs vaudous

Avec leur politique de fous

N’ont jamais réussit à mettre à genoux

 

Croyez-vous venir à bout de Palestine

Terre divine de toutes les divinités

Terre propice de toutes les prophéties

Terre sainte de toutes les saintetés

 

Jamais ! Plus que jamais ! Au plus grand jamais !

 

Tant que vos tambours battants

N’auront cessés de battre

Pour inciter vos légions

A toujours la combattre

 

Jamais ! Plus que jamais ! Au plus grand jamais !

 

Tant que le mot guerre

Ne sera bannit de votre vocabulaire

 

Jamais ! Plus que jamais ! Au plus grand jamais !

 

Tant que sur elle vous vous acharnez

Tant que vous ne lui offrez pas la paix

À travers des décisions sages

Qui seront prises par tous les sages

De toutes les races et de tous les âges

Pour mettre fin à sa prise en otage

 

Dédié au défunt Yasser Arafat

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