Jump to content

JE NE SAVAIS PAS QU'ON PEUT SE CACHE DERRIERE UNE BARBE


Recommended Posts

Bonjour

 

Et derriere une barbe on tire la et la et puis la

Et on interdit

l'ecitu a des gens qui ous conaissent

ou l'un et l'autre ne sont pas a considere

car la valeur est si bassedes deux cotés

 

?modified_at=1361922132&ratio_x=03&ratio_y=02&width=476

 

 

 

+ Sur le sujet

 

DSK/Iacub: les quatre ingrédients-clé d'un lancement réussi

Une fin bâclée

Abattu par les rabatteurs

Une folle envie de jouir

DSK demande l'interdiction du livre de Marcela Iacub

Link to post
Share on other sites

« Comment fabriquer de la défiance en hésitant sur le non-cumul des mandats | Accueil | Chômage et objectifs manqués, gare à la défiance »

 

21 février 2013

 

 

6a017c36196de1970b017ee8a7aeca970d-200wi

DSK/Iacub: les quatre ingrédients-clé d'un lancement réussi

 

 

 

C’est l’histoire d’une philosophe du droit, Marcela Iacub, qui a entretenu une liaison de sept mois avec un homme politique déchu, Dominique Strauss-Kahn. C’est surtout l’histoire d’un livre, qui raconte cet épisode privé. Pour construire le probable best-seller politique de ces prochaines semaines, son contenu a priori sulfureux - pour des lecteurs sensibles au talent de l’une ou avides du rapport au sexe de l’autre - était une condition nécessaire mais peut-être pas suffisante. Encore fallait-il s’assurer d’un lancement qui garantisse un buzz durable, en obéissant à des règles éprouvées et habiles de communication.

 

Le pitch : "Mi-homme, mi-cochon"

 

La première règle est de susciter non seulement l’intérêt des médias mais surtout leur mobilisation éditoriale : valorisation du titrage, surface de traitement, multiplication des commentaires. Pour ce faire, rien de tel que de créer l’événement, aussi soudain qu’inattendu. Le mode opératoire le plus efficace est le secret bien gardé qui se dénoue dans une révélation bien orchestrée. Celle-ci suppose un partenariat avec un vecteur – généralement médiatique - dont l’écho et la réputation sont suffisants pour garantir une exposition immédiate et forte sur la place publique. C’est le sens de la manchette surprise du Nouvel Obs.

 

 

La deuxième règle consiste à définir le « pitch », autrement dit à résumer le sujet dans des termes qui résonnent à l’oreille des chroniqueurs à la fois littéraires et politiques, et facilitent ainsi les reprises médiatiques. « Mi-homme, mi-cochon », telle est donc la promesse du livre qui se présente comme bien plus qu’un simple récit. Il s’agirait plutôt du décryptage de la personnalité de l’homme à la trajectoire insensée, qui a fait la une de tous les journaux pendant plusieurs semaines en 2011 et dont la vérité constitue un abîme d’interrogation pour les observateurs français et internationaux.

 

Pourquoi le Nouvel Obs et pas Libé ?

 

La troisième règle est le bon choix du support qui va servir de rampe de lancement à l’événement. Ici intervient la logique affinitaire, c'est-à-dire la recherche d’une cible qui peut constituer le meilleur noyau de diffusion du message. Le Nouvel Obs, de ce point de vue, présente un double avantage. Ses lecteurs et lectrices auraient majoritairement un regard plutôt passionné sur un personnage qu’ils ont un temps plébiscité pour être candidat à la présidentielle de 2012. Par ailleurs, sa ligne éditoriale ouverte aux débats de société – notamment sur les questions relatives au sexe – et son statut d’éclaireur culturel garantiraient que l’objet-livre en question n’est pas une œuvre médiocre ou un triste règlement de comptes.

 

Mais pourquoi pas donc Libé, dont les atouts ne sont pas moindres, et où Marcela Iacub est une chroniqueuse régulière, à la plume dérangeante ? Certainement, en partie, pour des questions d’audience et d'impact, le news magazine ayant trois fois plus de lecteurs que le quotidien !

 

La quatrième règle, enfin, est la gestion de la parole de l’émetteur, en l’occurrence de l’écrivaine. Plus elle est maîtrisée et rare, plus elle peut susciter des interrogations ou des supputations. Bref, du lignage, du son et de l’image pour alimenter la chronique d’un lancement littéraire hors du commun. En d’autres termes, la loi de l’offre et de la demande valorise d’autant plus l’auteure et son oeuvre que son message est finalement succinct et bref. Renvoyant la curiosité des lecteurs aux rayons des librairies. Voici notamment pourquoi Marcela Iacub indique, dans le Nouvel Obs, que « c’est la seule interview que je donnerai à propos des faits qui ont été à l’origine de ce livre (…) Je ne dirai rien d’autre »…

 

Evénement, pitch, vecteur médiatique, maîtrise de la parole : ces recettes sont largement utilisées par la communication politique. Après tout, s’agissant de l’intervention militaire au Mali, le secret a été conservé jusqu’au dernier moment, le message sur la riposte aux « terroristes » soigneusement rôdé, la télévision amplement mobilisée et les images minutieusement filtrées. A ce jour, c’est plutôt un succès !

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...