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Chakib Khelil se trouve à Alger, il repart demain à Paris


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Chakib Khelil se trouve à Alger, il repart demain à Paris

ARTICLE | 2. MARS 2013 - 22:30

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Chakib Khelil. Sami/New Press

Des sources concordantes ont indiqué à Algeriepatriotique que l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, se trouve à Alger depuis quelques jours et qu’il repart demain à Paris, sur le vol 1002 d’Air Algérie qui décolle à 7h30. Cité dans plusieurs affaires liées au scandale Sonatrach, Chakib Khelil demeure donc libre de ses mouvements et ne semble par inquiété outre-mesure par la tempête qu’il a soulevée depuis les révélations fracassantes le mettant en cause ainsi que plusieurs autres personnes directement impliquées dans l’affaire Sonatrach. Nos sources ne précisent pas si la visite de Chakib Khelil en Algérie fait suite à une convocation de la justice algérienne ou s’il a rencontré les plus hautes autorités du pays pour s’expliquer sur son rôle dans ce qui risque d’être considéré comme «l’affaire du siècle», vu la gravité des faits qui sont reprochés à un certains nombre d’anciens responsables du secteur de l’énergie ; un secteur névralgique puisque l’Algérie vit à 98% des revenus pétroliers. Récemment, les médias italiens ont fait état de l’implication du groupe ENI et sa filiale Saipem dans des transactions illégales impliquant Chakib Khelil et Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, ainsi que d’autres personnes qui se trouvent toutes à l’étranger, outre les anciens cadres dirigeants de Sonatrach écroués ou placés sous contrôle judiciaire. La communication faisant défaut, il faudra attendre encore pour savoir si le président Bouteflika a reçu son ancien ministre pour entendre sa version des faits, vu la relation d’amitié qui liait (lie toujours ?) les deux hommes issus de la même région. Deux spécialistes des questions énergétiques, Hocine Malti, ancien vice-président de Sonatrach, et Nicolas Sarkis, directeur du Centre arabe d’études pétrolières (APRC) et de la revue Le pétrole et le gaz arabes, ont interpellé le premier le patron des services secrets algériens et le second le président Bouteflika, pour que la lumière soit faite sur ce scandale qui a sérieusement terni la réputation du groupe pétrolier national, un des plus grands au monde. Nous y reviendrons.

M. Aït Amara

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