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Un livre choc "Qatar, la statégie de l'ogre".


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En fait il y a deux livres:

- celui cité en titre,

- et "Qatar: les secrets du coffre fort". Et c'est de ce dernier dont il est question ici:

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G Malbrunot et Chesnot viennent de sortir un livre choc sur les relations incestueuses entre Qatar et France.

Ils étaient les invités du 7/9 de Patrick COHEN sur France-Inter

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http://www.franceinter.fr/emission-interactiv-georges-malbrunot-et-christian-chesnot#

On apprend:

- qu'à Elysée on appelle HBJ "l’actuel Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Hamad ben Jassem (HBJ pour les spécialistes) dans la prise du pouvoir par le fils de l’émir et dans tous ses plans pour permettre à l’émirat de jouer un rôle sur la scène internationale",

- que HBJ a acheté un bel appartement rue de Courcelles tout près de l'Elysée, ce qui lui permet le soir d'aller dîner avec les présidents français.

- que quand il a été question de livrer du matériel de communication à l'ASL, les services secrets ont "reconditionner" le matériel (afin de mieux pouvoir écouter les "rebelles"). Coût total 14 000 000 euros. Mais quand la facture a été présentée au Qatar, celui-ci a refusé de payer: "trop cher"...

- pleins d'anecdotes sur le financement des islamistes dans le monde arabe,

- des révélations sur Zidane; qui auraitt reçu 15 000 000 euros.

 

Vraiment ce live est à découvrir. Et pourtant je n'ai pas l'habitude de faire de la pub à G Malbrunot journaliste embeded du Figaro toujours près à glorifier ASL et Al Nosra.

 

L’Orient-Le Jour > Liban > « Qatar, les secrets du coffre-fort », de Christian Chesnot et Georges Malbrunot

Liban

« Qatar, les secrets du coffre-fort », de Christian Chesnot et Georges Malbrunot

 

09/03/2013

 

Le Qatar est décidément un émirat qui a actuellement le vent en poupe. En tout cas, il constitue une source d’inspiration pour de nombreux chercheurs et journalistes, en France notamment. C’est ainsi que le tandem Christian Chesnot-Georges Malbrunot vient de lui consacrer un ouvrage au nom particulièrement évocateur : Qatar, les secrets du coffre-fort (éditions Michel Lafon). Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il ne s’agit nullement d’un brûlot et encore moins d’un ouvrage complaisant. Non, le livre des deux journalistes est un travail minutieux d’investigation auprès de plusieurs sources bien placées, en France et au Qatar. Il constitue donc un puits d’informations sur un émirat que, au départ, nul ne prenait au sérieux et qui joue désormais dans la cour des grands. C’est sans doute sur l’impulsion de l’émir actuel Hamad ben Khalifa al-Thani que ce qu’on appelait « l’État confetti » a pris une telle ampleur; d’abord parce que les gisements de gaz y ont été découverts et exploités (il en a, dit-on, pour 200 ans), ensuite parce que l’émir – qui a fait un coup d’État pour renverser son propre père l’émir Khalifa ben Hamad al-Thani – a une grande vision pour son pays et une aussi grande ambition pour son propre rôle. Le déroulement du coup d’État, mais aussi le réseau d’alliances et les pôles d’influence au sein du « système Hamad ben Khalifa al-Thani » sont soigneusement expliqués. On apprend ainsi le rôle-clé joué par l’actuel Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Hamad ben Jassem (HBJ pour les spécialistes) dans la prise du pouvoir par le fils de l’émir et dans tous ses plans pour permettre à l’émirat de jouer un rôle sur la scène internationale. Mais on apprend aussi que l’épouse préférée de l’émir, cheikha Moza, ne porte pas dans son cœur HBJ et que la lutte d’influence entre eux est constante, chacun essayant de placer des personnes qui lui sont acquises aux postes-clés. Il faut aussi tenir compte du prince héritier Tamim auquel le père voudrait remettre les rênes d’ici à trois ou quatre ans.

Au-delà des évaluations du rôle de l’émirat, notamment en France, en Syrie et dans les autres pays dits du printemps arabe, cet ouvrage permet de mieux comprendre cet univers opaque, dont on ne connaissait jusqu’à présent que quelques images clinquantes destinées à l’Occident, alors que la société qatarienne reste assez secrète et renfermée sur elle-même. C’est en effet une des grandes gageures de l’émir actuel de réussir à naviguer entre le wahhabisme des Qatariens, la présence des travailleurs étrangers et les exigences de la modernité. Il est vrai qu’avec les fonds dont il dispose, l’émir peut se permettre de choyer ses quelque 200 000 citoyens. Mais il essuie des critiques sur sa volonté de moderniser à tout prix une société qui reste attachée à ses racines bédouines et ses pratiques salafistes. Le Qatar doit son rôle d’aujourd’hui à ce que les deux auteurs de l’ouvrage appellent « le trio magique »: un émir wahhabite mais éclairé, une cheikha qui a des allures de nouvelle Joséphine (la première épouse de Napoléon) et le fameux HBJ qui est en quelque sorte « le Talleyrand de l’émir ». À eux trois, ils tiennent tous les rouages de l’État, et en dépit de leurs divergences et parfois de leurs dissensions, ils ont permis à l’émirat de rayonner dans le monde à travers ce qu’on appelle « la diplomatie du carnet de chèques ». Les relations avec la France, avec le régime de Damas puis l’opposition syrienne, avec l’Autorité palestinienne, avec l’Arabie saoudite qui a souvent regardé l’émirat avec une sorte de mépris hautain... tous ces dossiers sont évoqués avec des détails passionnants racontés comme s’il s’agissait d’un roman. En même temps, la passion de l’émir et de son fils pour le sport – qui les a poussés d’ailleurs à tout faire pour obtenir la tenue de la Coupe du monde de football sur leur territoire en 2022 – et celle de cheikha Moza pour l’éducation, la frénésie immobilière et la volonté de détrôner Dubaï de sa place financière dans le Golfe, les relations ambivalentes avec l’Iran tout proche sont aussi des thèmes abordés, sans la prétention d’un ouvrage d’analyse, avec de petites histoires qui dessinent la grande. Ce livre est donc à lire pour en savoir plus et sortir des clichés concernant un émirat avec qui, qu’on le veuille ou non, il faut désormais compter... Et pas seulement les billets de banque.

 

 

S. H.

 

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04 mars 2013

Le Qatar, quelle stratégie ? Entretien avec Christian Chesnot

 

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Financements,emir,psg,printemps arabes,frères musulmans,al jazeeraLe foot, le luxe, les infrastructures, les banlieues, l’énergie… Aucun secteur n’échappe à l’appétit financier des princes du Qatar, un micro confetti adossé dans le Golfe à l’Arabie Saoudite. Un intermédiaire de plus en plus influent dans le monde arabe.

Soutien aux partis des Frères Musulmans, soutien au renversement en Libye, soutien à certaines franges (pas toujours les plus fréquentables) en Syrie... Rien n’arrête la diplomatie d’influence du Qatar… C’est le sujet d’un livre de Christian Chesnot et Georges Malbrunot : Qatar, les secrets du coffre-fort publié chez Michel Lafon.

 

 

Qatar, les secrets du coffre-fort

de Christian Chesnot et Georges Malbrunot

Editions Michel Lafon - 2013, 17,95

 

Quelle est la nature des investissements en France du Qatar ?

 

Les investissements sont très variés, ils touchent tous les secteurs, de l’immobilier aux grandes compagnies françaises. Ils ont pris des participations dans Total, Veolia, Vinci, dans la mode, le football. Donc cela se chiffre à plusieurs milliards d’euros. Ce qui est intéressant, c’est que les investissements du Qatar en France sont bien moindres que ceux des Emirats Arabes Unis. En outre, le Qatar investit beaucoup plus en Angleterre qu’en France. Donc, à la question est-ce que le Qatar veut racheter la France on répond tout simplement non.

+ Lire : Le Qatar fait ses grosses emplettes en France

 

La France n’est qu’un élément d’une stratégie plus vaste ?

Oui, leur supermarché c’est le monde. Il faut rappeler que le Qatar dispose environ de 50 à 60 milliards d’euros de cash chaque année. Quand l’Emir se lève le matin, sa préoccupation c’est de savoir comment il va dépenser son argent. Il dépense en France, mais aussi en Europe, aux Etats-Unis, en Afrique… un peu partout. Le terrain de jeu du Qatar, c’est le monde.

 

 

Beaucoup de liquidités, et en pleine crise…

Oui, il faut savoir que le Qatar a remboursé sa dette en 2003 et depuis lors, le pays génère des revenus liés un peu au pétrole, mais surtout au gaz. C’est la grande richesse du Qatar, le gaz naturel liquéfié. Il contrôle toute la chaine de production, de l’extraction à la liquéfaction, au transport jusqu’aux grands contrats d’export à long terme avec la Chine, l’Inde et les grands pays émergents. Ils sont les premiers exportateurs de gaz et disposent des troisièmes réserves au monde. Cela génère beaucoup de liquidités. Ils achètent aussi de l‘armement, ils sont en train de refaire toutes leurs infrastructures, aéroport, routes, ports… Ce qui est intéressant, c’est que leurs investissements dans nos grandes compagnies répond à l’idée de faire une sorte de partenariat en échange de la participation de ces compagnies à la restauration ou à la création de grandes infrastructures, notamment pour la coupe du monde.

 

Comment ont-ils obtenu l’organisation de la Coupe du monde 2022 ? On peut difficilement dire qu’il s’agit d’une vieille nation du football ?

Evidemment il y a beaucoup de rumeurs. Avec l’argent et l’influence dont ils disposent, ils sont soupçonnés d’avoir acheter la Coupe du monde. La France a soutenu la candidature du Qatar… Il faut aussi rappeler que la famille royale est fan de foot. Ils ont utilisé cette organisation de la Coupe du monde comme un instrument de reconnaissance mondiale. Et de prestige. Cela suscite beaucoup d’interrogations car ce pays ne compte que 200 000 nationaux, c’est une ville comme Angers. Auxquels s’ajoutent environ 1,6 millions de travailleurs étrangers. Ils n’ont pas de tradition sportive, mais ils ont misé sur le sport comme une stratégie d’influence.

+ Lire : France Football évoque un "Qatargate" sur l'attribution du mondial 2022

 

Votre livre s’intitule « les secrets du coffre-fort ». Par exemple ?

On raconte comment ils ont acheté le centre Kléber, le grand centre de conférences près de l’Etoile à Paris. L’Emir a eu un coup de cœur pour ce bâtiment qui était à vendre 350 millions et il a proposé 400… C’est une stratégie constante, qu’on retrouve dans le domaine de l’Art. Ils font des offres supérieures à la valeur du marché, parfois de 30 ou 40%. Leur puissance financière leur permet de rafler beaucoup d’affaires.

 

Toujours le cash, en pleine crise…

 

C’est ce qui fait fantasmer une Europe en crise qui compte ses sous. En dix ans de développement, ils ont fait un bond énorme. Mais les Français trouvent leur compte. Cela fait de grands chantiers au Qatar, il y a association… on est loin d’être dans une relation unilatérale…

 

On les a vu très actifs, notamment grâce à leur télévision Al Jazeera, durant le printemps arabe. Financent-ils les partis islamistes ?

 

Nous racontons comment durant la guerre en Libye, le Qatar a non seulement financé mais armé les rebelles libyens. Il a même envoyé des forces spéciales. Dans le cas syrien, il est clair que le Qatar finance l’armement des rebelles et finance des groupes, et pas nécessairement les plus démocratiques ou les plus modérés. Ils seraient impliqués dans le soutien à certaines organisations qui sont maintenant sur la liste américaine des organisations terroristes. Ils poussent les mouvements islamistes. Quand on les interroge sur ce point, ils rétorquent : « nous on veut être du coté de l’histoire ». Le vent soufflerait avec les Frères musulmans…. Comme ces groupes gagnent les élections… ils assument le fait d’être derrière eux. Pour nous, c’est assez problématique. Récemment l’Emir a critiqué l’intervention de la France au Mali.

 

Ils financent les Frères musulmans. Les salafistes aussi ?

Ce sont plutôt les saoudiens qui soutiennent les salafistes. Le Qatar est plutôt derrière les Frères musulmans, mais aussi des gens très peu fréquentables, comme Belhadj en Libye, considéré comme proche d’Al Qaïda. Leur idée est de ne s’interdire aucun contact, ils veulent être au centre du jeu. Il faut savoir par exemple qu’ils ont ouvert récemment un bureau des Talibans à Doha, avec l’aval des Américains. Ils veulent être une plaque tournante, et parler avec tout le monde. Ils ont de bonnes relations avec les Talibans et comme ils veulent être au cœur d’une solution politique au moment du retrait américain d’Afghanistan, ils se posent en intermédiaire, en médiateur, en courroie de transmission. Ils ont aussi d’excellentes relations avec les Israéliens. C’est une contradiction permanente. Avec la Libye, ils ont toutefois franchi une étape, celle de la guerre.

 

Ont-ils influencé la diplomatie française vis-à-vis des nouveaux partis islamistes en Tunisie et en Egypte ?

 

Sans aller jusqu’à dire que la diplomatie française était sous influence, c’est néanmoins vrai que cette alliance presque stratégique qui s’est nouée et intensifiée durant le mandat de Sarkozy, a suscité beaucoup d’interrogations. Le Qatar ne nous menait-il pas un peu par le bout du nez ? Quand on parle avec les diplomates ou les militaires français, on entend souvent des interrogations sur le fait qu’on ne peut rien refuser au Qatar, parce qu’ils paient. Ils doivent acheter pour vingt milliards de contrat d’armement dans les cinq prochaines années. Cela rend difficile de la critiquer. C’est une remarque que nous avons eue très souvent dans notre enquête.

 

Sur les banlieues, y a-t-il une ambition qatari ?

 

Il y a eu un peu un fantasme autour du Qatar dans les banlieues françaises… islamisant les banlieues. Elles n’ont pas attendu le Qatar pour cela, cela date des années 1970-1980 avec l’Arabie Saoudite, les années 1990 avec la guerre en Algérie et les prolongements des réseaux islamistes dans les banlieues. Je crois que le Qatar a été un peu dépassé par la force symbolique de leur investissement sur ce sujet. C’était aussi un gage pour leurs conservateurs locaux, en disant on n’investit pas seulement dans le PSG mais aussi pour des milieux défavorisés dans les banlieues. A la question, le Qatar veut-il islamiser les banlieues, notre réponse est non.

+ Lire : Fonds de soutien aux banlieues, des doutes sur l'aide du Qatar

 

Un repère de l’agence Reuters : Les investissements du Qatar en France

PARIS, 20 février (Reuters) - Le fonds immobilier Rreef, appartenant à Deutsche Bank, est entré en négociations exclusives avec le groupe financier italien Borletti associé à des investisseurs du Qatar pour leur céder ses 70% dans le groupe français Le Printemps, ont annoncé conjointement mercredi Rreef et Borletti. (voir ) Voici la liste des principaux investissements connus du Qatar en France, qui entrent dans le cadre d'une stratégie européenne de l'émirat :

 

MÉDIAS

LAGARDERE - Qatar Holding, une des branches d'investissement du fonds souverain Qatar Investment Autority (QIA), détient 12,83% du capital du groupe de médias, selon des données Thomson Reuters.

QIA avait dit en mars 2012 se réserver la possibilité d'augmenter encore sa participation dans Lagardère - groupe qui détient 7,5% d'EADS - sans en prendre le contrôle et envisager de demander à siéger au conseil de surveillance.

VIVENDI - Qatar Holding détient 1,67% du capital du groupe de télécoms, maison mère de l'opérateur téléphonique mobile SFR, selon des données Thomson Reuters.

 

INDUSTRIE

VINCI - Le Qatar possède environ 5,5% du capital, ce qui en fait le deuxième actionnaire du numéro un mondial du BTP et des concessions derrière les salariés.

VEOLIA ENVIRONNEMENT - L'émirat détient 4,7% du capital, ce qui en fait l'un des cinq premiers investisseurs du groupe de services aux collectivités.

TOTAL - Le PDG du groupe pétrolier Christophe de Margerie a annoncé en avril 2012 que le Qatar avait augmenté sa participation à 3%.

 

LUXE

LVMH - Le Qatar est devenu actionnaire du groupe en 2011 en acquérant 1% du capital, selon le document de référence du numéro un mondial du luxe pour l'exercice 2011.

 

LE TANNEUR - Qatar Luxury Group contrôle le maroquinier.

 

financements,emir,psg,printemps arabes,frères musulmans,al jazeeraSPORTS

TV - Le groupe de télévision Al Djazira, détenu par le Qatar, a lancé début juin les chaînes beIN Sport 1 et beIN Sport 2 après s'être vu attribuer en février une partie des droits de la Ligue 1 de football pour la période 2012-2016.

 

FOOT - Qatar Sports Investments a racheté la participation

de 30% qu'il restait à Colony Capital dans le Paris Saint-Germain, concluant ainsi sa prise de contrôle du club de

football.

HANDBALL - En juin, le fonds a aussi racheté le club Paris

Handball.

 

Nasser al-Khelaif, président qatari du club de foot Paris-Saint-Germain. Photo Fadi al-Asaad Reuters

 

IMMOBILIER

A Paris, l'émirat, via le gestionnaire de portefeuille hôtelier de luxe Katara Hospitality, possède l'hôtel Royal Monceau ainsi que l'hôtel Péninsula dont l'ouverture est attendue en 2014.

Sur les Champs-Elysées, le Qatar possède l'immeuble du

Virgin Megastore et l'ancien siège de HSBC France.

La banque centrale du Qatar est également propriétaire de la galerie commerciale Elysées 26, un immeuble de bureaux et de logements également situé sur les Champs-Elysées.

Le Qatar est actionnaire minoritaire de la Société Fermière du Casino Municipal de Cannes, qui exploite le Gray d'Albion et le Majestic.

 

(Blandine Hénault, avec le Service Economique France, édité par Dominique Rodrigue). Ouest-France.fr

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