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Les USA ont moins besoin d'Israël.


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Les USA ont moins besoin d'Israel et le poids du lobby sioniste peut s'affaiblir.

 

Argumentation:

1- Le gaz de schiste US rend moins dépendant les USA du pétrole du moyen orient. Donc les USA a moins besoin d'un allié dans la région.

 

2- Le principal ennemi des USA est l'expansionnisme de la Chine. Obama en est très conscient.

 

3- Sur le plan national, il y a l'arrivée de 11 millions d'électeurs Latino. Or leurs préoccupations sont très éloignées de l'aide à Israël.

 

 

 

Obama et le vote latino : Qui paye sa dette s’enrichit

Perspectives Internationales 09/12/2012 0

 

Pour Perspectives Internationales, Muriel Santoro s’intéresse à la communauté latino des Etats-Unis et revient sur le poids indéniable qu’elle a aujourd’hui en matière politique. Communauté montante, elle sait désormais faire valoir sa position, ses attentes et a même réussi à devenir incontournable pour remporter toute élection. A travers une analyse pertinente et incisive, Muriel Santoro nous livre les tenants et aboutissants du vote latino.

 

Ils sont aujourd’hui plus de 50 millions et représentent 16,3% de la population aux Etats-Unis[1], leur deuxième terre d’accueil préférée après le Mexique. En 2012, ils ont vu leur poids électoral augmenter de 22% par rapport aux élections présidentielles étatsuniennes de 2008, avec près de 24 millions d’électeurs. Le 6 novembre dernier, 71% d’entre eux ont voté pour le président sortant Barack Obama.[2] Eux, ce sont les Latinos, cette « minorité majoritaire » dont le rôle ne passe plus inaperçu ni aux yeux des Etats-Unis, ni aux yeux des observateurs internationaux du reste du monde. Pour autant, peut-on s’attendre à ce que le vote latino pro-Obama détermine en partie le second mandat du président reconduit ?

 

L’importance renouvelée du vote latino

 

Avant comme après les élections, nombre d’articles américains et étrangers ont souligné l’importance capitale du vote latino dans la possible réélection du leader du parti démocrate. Les motivations de ce choix n’étaient pas difficiles à trouver puisque les préoccupations majeures des Latinos vivant aux Etats-Unis, à savoir l’emploi, l’économie, l’immigration, l’éducation et la santé, étaient des thématiques de premier plan du programme de Barack Obama, dont les positions sur ces sujets le différenciaient nettement de son rival républicain Mitt Romney. [3]

 

Et pourtant, la migration clandestine latino-américaine reste en chantier. En juin 2012, soit quelques mois avant les élections, les démocrates avaient d’ailleurs pris soin de cesser les arrestations des étudiants sans papiers (ils sont 1 million et demi), pour s’assurer le vote de la communauté latino.[4] En témoigne le spot électoral dans lequel Barack Obama s’exprime en espagnol et se dit inspiré par le courage des jeunes immigrés clandestins qui étudient aux Etats-Unis.[5] Mais pour combien de temps ? Quant au projet de loi sur les migrants visant à adoucir la politique étatsunienne en la matière, verra-t-il enfin le jour durant le second mandat de Barack Obama six ans après la signature sous la présidence de George W. Bush du Secure Fence Act? A l’origine de la construction d’un mur long de 130 km marquant la frontière sud des Etats-Unis avec le Mexique, le Secure Fence Act est aujourd’hui un double échec : d’une part, les radars dont il est équipé multiplient les fausses alertes ; et d’autre part, il est vraisemblable que l’investissement financier sans commune mesure qu’il engendre s’étende jusqu’à 2017[6]. Autant dire que les intentions et les marges de manœuvre de l’hôte de la Maison Blanche réélu jusqu’en 2016 demeurent bien incertaines.

 

La dette d’Obama contractée envers les Latinos

 

« Obama a une dette envers les Latinos »[7], voilà ce qui se lit ici et là depuis trois semaines. Mais de quels Latinos parle-t-on ? De ces 12 millions d’électeurs qui ont choisi de reconduire le leader du parti démocrate à la présidence ? De ces autres migrants, clandestins eux, qu’on estime aussi au nombre de 12 millions, et qui vivent dans l’attente d’une réforme migratoire? Ou encore de ces populations latino-américaines vivant partout ailleurs sur le continent, qui cultivent bien malgré elles l’art subtil de la fascination/répulsion de tout ce qui a trait de près ou de loin au géant nord-américain?

 

Cette redevabilité du président Obama envers « les Latinos », si elle reste encore à définir, ne sera certainement pas aisée à gérer, ni en matière de politique intérieure (le fameux projet de loi sur les migrants), ni en matière de politique étrangère. Certains de ses homologues et ennemis jurés latino-américains se sont déjà chargés de diffuser le message selon lequel le vote latino, décisif dans la réélection du leader du parti démocrate, oblige désormais la Maison Blanche à remercier très explicitement les Latino-américains. A l’image du président bolivien Evo Morales, proche du président vénézuélien Hugo Chavez, qui semble avoir une idée très précise de la manière dont Barack Obama devrait témoigner sa reconnaissance, notamment en levant le blocus que les Etats-Unis exercent depuis 50 ans sur l’île de Cuba[8]. L’autre revendication d’Evo Morales vise la révision du Traité bilatéral d’Extradition signé par les Etats-Unis et la Bolivie en 1995-96, qui permettrait le jugement par le gouvernement bolivien de Gonzalo Sánchez de Lozada impliqué dans la « Guerre du Gaz ». Dans son pays d’origine, l’ex-président bolivien « Goni » (1993-1997 et 2002-2003) résidant aujourd’hui aux Etats-Unis est surnommé le « vendeur de la patrie », ou encore le « gringo » (l’américain).

 

Si la réélection à la présidence de Barack Obama a été dans l’ensemble bien reçue par les gouvernements latino-américains, les déclarations d’Evo Morales véhiculent bien la remise en cause de la politique étrangère des Etats-Unis en Amérique latine. Habituelle, redondante, va-t-elle acquérir plus de légitimité grâce à la « dette » qu’Obama vient de contracter envers les Latinos ? Si la politique étrangère des Etats-Unis n’est pas véritablement susceptible de changer, du moins Barack Obama sera-t-il peut-être contraint de considérer davantage les pays qui le séparent de la Terre de Feu ? Focalisé sur le Moyen-Orient, le premier mandat de Barack Obama s’est distingué par un manque d’innovation dans sa politique étrangère en Amérique latine, alors que ces relations s’avèrent déterminantes à la fois pour les peuples latino-américains et pour le peuple étatsunien.

 

Du point de vue latino-américain, la politique migratoire nord-américaine et le sort des migrants partis aux Etats-Unis ont une conséquence économique capitale, les remesas représentant l’une des premières entrées d’argent en Amérique latine. Ces envois de fonds aux familles restées au pays sont particulièrement importants au Mexique et en Amérique centrale, d’où l’immigration vers les Etats-Unis (notamment clandestine) est très forte. Selon la Banque Mondiale, en 2012 l’Amérique latine a reçu, grâce aux remesas, près de 64 000 millions de dollars (+ 2.9% par rapport à 2011, année marquée par la crise économico-financière mondiale). [9]

 

Du point de vue étatsunien, les Etats-Unis ont tout intérêt à choyer cet électorat au dynamisme démographique important, pour pouvoir affronter avec un peu moins d’inquiétude le jour où la Chine deviendra la première puissance mondiale, soit d’ici quatre ans en 2016.[10] Quatre ans, c’est justement le temps dont dispose Barack Obama pour « s’acquitter de sa dette » envers la « minorité majoritaire » de son pays.

 

Une nécessaire prise en compte de l’électorat latino pour les quatre ans à venir

Par conséquent, la nécessité d’une réforme de la politique migratoire des Etats-Unis envers les Latinos, impliquant le renouvellement du dialogue avec leurs pays d’origine, s’imposera certainement d’elle-même. Les pays de transit de ces migrants venus de tout le continent, en particulier les petits pays d’Amérique centrale, devraient pleinement prendre part dans ce dialogue. En effet, du Panama au Guatemala (en passant par le Costa Rica, le Nicaragua, le Salvador et le Honduras), les flux migratoires engendrent la prolifération des cartels de la drogue, la corruption des forces de l’ordre et in fine, un climat d’insécurité et de criminalité inouï dont les populations les plus vulnérables sont les premières victimes. Des flux migratoires mieux maîtrisés assainiraient considérablement la vie quotidienne en Amérique latine, notamment en zones frontalières.

 

Tandis que les Etats-Unis subissent encore la récession économique mondiale et que la force du géant chinois se précise, la réélection de Barack Obama « grâce » au vote latino pourrait donc bien avoir d’importantes conséquences en matière de politique intérieure américaine, mais aussi transfrontalière et étrangère. Il appartient désormais à l’hôte de la Maison Blanche de réfléchir à ce que son pays et ceux de l’Amérique latine ont à y gagner. Malgré le doute que font planer ces douloureuses années d’austérité, on le dit : qui paie sa dette s’enrichit.

 

Muriel Santoro

 

Muriel Santoro est diplômée en Politiques Européennes (UCL, Belgique) et en Gestion de projet de Coopération, spécialité Relations entre l’Europe et l’Amérique latine (Institut des Hautes Etudes d’Amérique Latine, Sorbonne Nouvelle, Paris). Après plusieurs années passées à l’étranger, elle travaille actuellement à ADETEF, l’agence d’expertise publique des Ministères des Finances, de l’Economie et du Développement Durable, en tant que chargée de mission sur un projet de la Commission européenne. Elle est l’auteur d’un premier roman sur sa découverte du Guatemala: Mon Voisin de maiz, Voyage au Guatemala au coeur de la culture maya (Collection Ethnographiques, L’Harmattan, 2010).

 

[1] BBC News, http://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-20153941, 31/10/2012

 

[2] RunRun.es, http://runrun.es/diploos/58536/obama-y-el-reto-latinoamericano-por-manuelavendano-equipo-diploos.html, 14/11/2012

 

[3] La Opinión, http://www.laopinion.com/El-voto-latino-peso, 07/11/2012

 

[4] Idem.

 

[5] El Comercio, http://elcomercio.pe/actualidad/1480834/noticia-video-barack-obama-habla-espanol-captar-voto-hispanos, 10/10/2012

 

[6] L’Express, par Philippe Coste, http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/le-grand-echec-du-mur-entre-les-etats-unis-et-le-mexique_851773.html, 27/02/2010

 

[7] La Opinión, http://www.laopinion.com/El-voto-latino-peso, 07/11/2012

 

[8] La Nación, http://www.lanacion.com.py/articulo/98591-para-agradecer-voto-latino-obama-deberia-suspender-bloqueo-a-cuba.html, 07/11/2012

 

[9] Prensa Libre, http://www.prensalibre.com/economia/Remesas-Envios-2012_0_814118827.html, 20/11/2012

 

[10] Le Monde, par Florence Beaugé, http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/11/09/la-chine-deviendra-la-premiere-puissance-mondiale-en-2016-selon-l-ocde_1788667_3234.html, 09/11/2012

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Argumentation bidon !

 

Si Les USA se détourne d'Israel,rien n'empêchera alors Israël de se rapprocher de la Russie ou de la Chine .

 

Donc,

Je ne pense pas que les USA soit près à cette éventualité et surtout à l'éventualité de prendre aussi leur suprématie militaire et navale en Méditerranée .

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Euh ... n'empêche ssi Zoubir ...ces guignols d'etazuniens sont trop droles ...

Ils nous font leurs caca nerveux parce qu'ils se sont prit quelques bombes alors qu'ils sont classés N°1 dans le monde dans la fabrication des armes :ermm:

 

ils n'arretent pas de raler et se plaindre du terrorisme alors qu'ils sont impliqués dans tout les conflits mondiaux :ermm:

 

ils nous font ch'ier avec les degas des typhons qu'ils se prennent chaque année alors qu'ils ne veulent pas de kyoto pourtant se sont les 1er pollueurs :ermm:

 

... comme dit Aboul Hazrad : lizitazuniens ont un QI d'huitre mais ils n'en produisent pas ... !! :ermm:

Morale ... peut on vraiment comprendre la logique des zitazuniens ?!! hein ssi Zoubir ?!! :ermm:

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Euh ... n'empêche ssi Zoubir ...ces guignols d'etazuniens sont trop droles ...

Ils nous font leurs caca nerveux parce qu'ils se sont prit quelques bombes alors qu'ils sont classés N°1 dans le monde dans la fabrication des armes :ermm:

 

ils n'arretent pas de raler et se plaindre du terrorisme alors qu'ils sont impliqués dans tout les conflits mondiaux :ermm:

 

ils nous font ch'ier avec les degas des typhons qu'ils se prennent chaque année alors qu'ils ne veulent pas de kyoto pourtant se sont les 1er pollueurs :ermm:

 

... comme dit Aboul Hazrad : lizitazuniens ont un QI d'huitre mais ils n'en produisent pas ... !! :ermm:

Morale ... peut on vraiment comprendre la logique des zitazuniens ?!! hein ssi Zoubir ?!! :ermm:

 

En fait faudrait aller leurs mettre la tannée, et leurs faire fermer leurs grande gueule . Pi c'est tout .

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