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Mr Hollande, affaire Merrah, chouf chouf ghadi ngoulek!


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Wallah Mr Hollande il exagère.

J'écoutais la radio commentant son intervention ce jour à Toulouse suite aux lâches assassinats commis par le terroriste MD Merrah.

 

1- Il est évident que ce genre d'action contre des civils est à condamner,

2- Mr Hollande vous vous demandiez publiquement comment de tels monstres peuvent exister.

3- je vais vous le dire moi.

4- C'est très simple:

- vous parquez des jeunes Beurs dans des banlieues sans possibilités de trouver du travail (dans les banlieues on aimerait bien avoir seulement 10% des aides financières accordées aux céréaliers français). Rappel: vous vous êtes battu à Bruxelles pour qu'ils conservent ces privilèges alors que les cours du blé flambent.

- vous baillonnez l'accès des médias publics aux Beurs. Genre sur France-Inter ou France 2 il n'y a, respectivement, que des Ivan Levaï, Bernard Guetta, ou des David Pujadas qui crachent leur haine contre les Palestiniens.

- vous renoncez à vos promesses électorales contre le cumul des mandats. Mais Mr Hollande regardez votre parlement! Est-il à l'image de la rue? Non! C'est une assemblée de vieux mâles blancs qui cumulent indemnités parlementaires, indemnités de conseillers régionaux et de maires. Quand est ce que des Beurs vont-ils pouvoir percer?

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Photo de Mr LARCHER Président du Sénat. Remarquez sa mine réjouie, cette "belle santé" qui prospère sous les ors de la République.

Wallah Mr Hollande , si ce n'était pas grave, je dirais b'li dhahaktni. Croyez vous qu'on se reconnait dans cette république? Vos amis ont TOUS les postes! Où sommes nous?

 

Et vous voudriez que des jeunes n'aient pas la haine suite à cette hoggra!

 

Personnellement je n'accepte pas leurs actes. Je les condamne. Mais ces bêtes fauves sont nées de la situation dans la société française. Ce sont des produits du système; des produits de VOS banlieues Mr Hollande.

 

Mais vous venez de la planète Mars pour ne pas vous rendre compte de ça? zaama vous qui avez fait Sciences Po et l'ENA!

 

A moins que ce soit de l'enfumage: vous seriez conscient de la question mais vous cacheriez es-shams bel ghorbell que pour protéger d'éventuels mentors.

 

En tout cas, attention Mr Hollande, car moralement mais aussi juridiquement vous pourriez être passible de la Justice.

 

En tout cas, demandez à tout sociologue. Tant qu'il y aura:

- de la hoggra médiatique,

- de la hoggra à l'embauche,

- de la hoggra lors des élections,

 

il y aura d'autres Mohamed Merrah.

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Les trois défis de l'antiterrorisme

LE MONDE | 18.03.2013 Jean-Luc Marret (maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique)

 

L'"affaire Merah" est retentissante en raison du nombre et de la qualité des victimes. Il faut admettre que ces mêmes victimes sont autant d'échecs pour l'antiterrorisme français, jusqu'ici considéré comme un des meilleurs en Occident. On ne saurait dire "un des meilleurs au monde", car comparaison n'est pas raison.

 

Un pays comme l'Algérie - qui a affronté une guerre civile et qui, en raison de l'importance des réseaux djihadistes locaux, a dû adopter une doctrine contre-terroriste que nous qualifierons de très coercitive et de non démocratique - a des standards d'action et de réussite différents de ceux de la France. Ce qui s'est passé le 16 janvier sur le site gazier d'In Amenas n'aurait sans doute pas été possible et acceptable dans un pays européen. C'est toutefois conforme à la doctrine algérienne.

 

Echec pour l'antiterrorisme français, donc. On notera toutefois que le "zéro victime" qui a prévalu depuis 1996 ne pouvait pas être considéré opérationnellement comme réaliste, mais comme un énorme succès. Dit autrement, la seule chose que puisse faire un service antiterroriste n'est pas d'empêcher qu'un attentat survienne, mais de repousser ou de retarder le moment où une tentative va réussir. Le succès absolu n'existe ni ne peut exister en raison de ce qu'est le terrorisme : un processus complexe impliquant des individus aux caractéristiques et raisons d'agir très variables et difficilement repérables.

 

Certes, le plan intérieur français et le sort des expatriés français dans le monde posent des défis différents. Associés à des moyens opérationnels eux-mêmes divers, les ressortissants français à l'étranger, en particulier en Afrique, font face à des défis potentiellement plus sérieux que sur le plan national, où les protections policières et judiciaires peuvent jouer à plein. Ainsi, de ce point de vue seul, l'opération militaire franco-africaine au Mali n'est que le résultat décisif d'une prise en compte de la vulnérabilité de nos ressortissants dans ce qu'on appelle parfois "le Mali utile" et dans l'ensemble du Sahel.

 

TERREAU SOCIAL ET PRATIQUES CULTURELLES

 

Mais, même sur le plan intérieur, où le potentiel pour la sécurité est plus grand, le risque nul ne peut pas exister. Cela revient à nous interroger sur ce que Merah nous dit et sur notre production française de djihadistes. D'abord, sur vingt ans, le potentiel national pour le djihadisme n'a pas diminué. Le critère pour mesurer cela pourrait, par exemple, être le nombre d'individus arrêtés chaque année. Sans doute a-t-il même augmenté.

 

Ensuite, il y a un lien entre cette violence sur le territoire national et ce que nous pouvons appeler les formes diasporiques d'islam. Il s'agit ici de n'être ni naïf - "Rien n'est culturel, tout est social" - ni instrumental - "Tout est de la faute de l'islam". Les deux propositions sont des positions partisanes qui ne correspondent pas à la réalité telle que de nombreux travaux scientifiques l'ont montrée : le djihadisme "made in France" prospère sur un terreau social en général très défavorisé. Selon nos études, plus de 90% des djihadistes étaient des chômeurs de longue durée ou des RMIste, sans guère de diplômes. Donc, oui, il y a des raisons socio-économiques, au moins dans notre pays.

 

Pour autant, d'autres facteurs jouent : l'âge, le sexe, l'intégration et l'opposition au pays d'accueil pour se construire individuellement, que la sociologie des migrants observe dans de nombreux pays entre la première génération et les générations suivantes. N'en déplaise à certains, certaines pratiques sont culturelles : des réseaux sont constitués sur une base familiale ou de voisinage en France ou dans le pays de provenance ; certaines pratiques de microfinancement sont surtout maghrébines - le trabendo, ce business de l'informel et de la petite délinquance -, les mobilisations locales se retrouvent dans les diasporas.

 

La vision du monde qui tend à radicaliser ces jeunes individus est globale et "romantique" d'une certaine manière. Osons une formule : on serait presque djihadiste aujourd'hui comme on était Action directe dans les années 1970. Le "djihad à travers le monde" finit par incarner un ensemble de ressentiments qui structure : désocialisation, manque de connexions ou de perspective sociale, haines cristallisées autour de certaines catégories - la France, le christianisme, les juifs, les mécréants et tout ce qui n'est pas soi.

 

"LOUP SOLITAIRE"

 

Tout cela n'exonère pas les responsabilités de ces individus qui se construisent dans et par la violence. Et aurait-on 1% de chômage, que nous aurions toujours en France une production locale de djihadistes, certes en moindre nombre, mais toujours. Les conflits dans le monde arabo-musulman continuent de "polariser" des individus dans le monde entier. Nous avons beaucoup de musulmans en France. Il est donc normal qu'une infime partie d'entre eux soit concernée. Mais encore une fois, pas de récupération : dire que l'islam est égal au terrorisme est une stupidité. C'est aussi oublier que la France actuelle est en train de produire une forme syncrétique d'islam occidentalisé qui, par les diasporas, influence les pays d'origine. Ainsi, la France est une nouvelle Andalousie émettrice d'islam et qui n'est pas seulement victime du salafisme ou du djihadisme.

 

Alors que Merah soit ou pas un "loup solitaire" importe peu. Ce concept, américain d'origine, est au demeurant malheureux. Il est rare qu'un individu soit réellement seul. Toute radicalisation prend des chemins qui ne sont jamais vraiment solitaires - parce que le ou les individus concernés définissent et se réfèrent à leur panthéon héroïque personnel. Comme Ben Laden hier, Merah est le symbole djihadiste (franco-français) du jour, le précédent "romantique" qui fait modèle.

 

Mais si la solitude dans le djihad devient une norme - notamment sur le plan opérationnel -, que devient alors le droit français de l'antiterrorisme qui repose, comme on le sait, sur ce fameux et si efficace concept d'"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" ? Comment en effet pourrait-on être solitaire et associé dans le même temps ?

 

Cela entraîne quelques conséquences. La nécessité, sur le plan policier de l'enquête, avant le passage au judiciaire, de trouver ou de mettre en évidence tout ce qui peut indiquer l'appartenance à un réseau. Plus l'individu sera "seul" ou autonome, plus il sera difficile, voire impossible, d'établir l'existence de son appartenance à un réseau. Le droit français de l'antiterrorisme est-il donc toujours compatible avec les évolutions perceptibles de la menace terroriste ?

 

POLITIQUE CARCÉRALE

 

Les djihadistes français en Syrie sont-ils ou pas des terroristes ? Dans l'ère contemporaine, chaque fois qu'un pays musulman a été attaqué, un certain nombre d'individus se sont lancés dans le djihad pour aller combattre sur place. Cela commença en Afghanistan contre l'armée soviétique et l'Occident fut satisfait de voir ces individus se mobiliser contre l'URSS. Puis d'autres terres de djihad suivirent - Bosnie, Caucase, Afghanistan de nouveau, Irak, Yémen, Somalie, Libye.

 

Aujourd'hui, la Syrie est un djihad plus attirant que le Mali, pour plusieurs raisons : facilité d'accès, prestige théologique, existence de réseaux locaux ou en provenance d'Irak. Dans la mesure où la France soutient l'Armée syrienne libre (ASL), cela entraîne une conséquence pour le moins baroque : les Français qui vont faire le djihad en Syrie sont-ils ou pas des terroristes, comme leurs prédécesseurs l'étaient quand ils allaient en Irak en 2005, ou comme le sont ceux qui se rendent au Mali ? Cette question est très sensible, dans la mesure où ce qui était craint hier devrait encore l'être aujourd'hui : que des citoyens français aillent faire le djihad et reviennent en ayant acquis un savoir-faire inquiétant. L'évocation d'une vague et indémontrable appartenance ou coopération avec l'ASL - "les gentils", selon notre diplomatie - est invérifiable.

 

Un autre défi qu'affronte l'antiterrorisme français est le turnover important des individus condamnés pour des activités terroristes. Toute la logique française est d'arrêter très tôt, pendant le processus de radicalisation, les individus. Cela afin d'éviter qu'ils s'approchent dangereusement de la phase opérationnelle. La conséquence est que ces individus sont souvent condamnés à des peines plus courtes que dans d'autres pays. La durée moyenne d'une condamnation en France est de sept ans, quand elle est de dix-sept ans en Espagne - sept ans représente une durée théorique qui, dans les faits, à travers les remises de peine, sera plus courte.

 

Il s'ensuit une fréquence très rapide d'entrée et de sortie ou de remise en liberté d'individus qui ne se sont pas forcément calmés en prison, bien au contraire. La nécessité de surveiller ces individus, par principe de précaution, exige et mobilise des ressources importantes, parfois sous tension capacitaire.

 

Au final, le système antiterroriste français connaît des tensions que nous qualifierons de conjoncturelles - juridiques, diplomatiques et pénitentiaires. Il appartient à plus compétent que nous de recommander des solutions. Toutefois, l'une, largement proscrite sous nos cieux, pourrait être, sans angélisme ni optimisme béat, la mise en place d'un petit programme de déradicalisation à destination de certains ex-prisonniers afin de les "fixer" dans une réinsertion véritable à leur sortie de prison.

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En tout cas, demandez à tout sociologue. Tant qu'il y aura:

- de la hoggra médiatique,

- de la hoggra à l'embauche,

- de la hoggra lors des élections,

 

il y aura d'autres Mohamed Merrah.

 

oui bien sur, tous les enfants issus de l'immigration sont des Merah en puissance :mdr:

 

si, on a que un des deux parents étranger sa fonctionne aussi ?

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si, on a que un des deux parents étranger sa fonctionne aussi ?

 

Bah non il faut les deux sinon ça marche pas .

Mohamed Martin a fait un carnage dans une école juive ça intéresserait qui.;)

par-contre Zoubir merah ça c’est du consistant .

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oui bien sur, tous les enfants issus de l'immigration sont des Merah en puissance :mdr:

 

si, on a que un des deux parents étranger sa fonctionne aussi ?

 

Vous me lisez mal. Heureusement que ce genre de psychopathe est rare.

 

Mais je me dis que si des jeunes issus de l'émigration avaient droit à la parole, ils se sentirait faire partie de cette République.:plane:

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Vous me lisez mal. Heureusement que ce genre de psychopathe est rare.

 

Mais je me dis que si des jeunes issus de l'émigration avaient droit à la parole, ils se sentirait faire partie de cette République.:plane:

 

 

on ne doit pas fréquenter les mêmes endroit ceux que je connais en font partie , mais comme dans toute société il y a des brebis galeuses

certain préfère attaquer un RER que de bosser et réussir a s'en sortir :stuart:

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