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Qu’en pensez-vous des finances islamiques ?


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Les finances islamiques étaient à la base un secteur bancaire susceptible de se développer rapidement, en étant à la fois socialement responsable et en accord avec l'éthique de l'islam à travers l'interdiction de l'intérêt, (connu sous le nom ("Riba ربا usure" et des transactions à base de spéculation (connue sous le nom de " غرر gharar") et du hasard (ميسر maysser) et surtout à travers la responsabilité sociale de l'investissement ... Il ne s'agit là ni de prières ni de pèlerinage imposé aux non-musulmans. Je pense que ce système est accessible à tout le monde, quelle que soit la religion ou l’ethnie de la société.

Qu’en pensez-vous ?

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Les finances islamiques étaient à la base un secteur bancaire susceptible de se développer rapidement, en étant à la fois socialement responsable et en accord avec l'éthique de l'islam à travers l'interdiction de l'intérêt, (connu sous le nom ("Riba ربا usure" et des transactions à base de spéculation (connue sous le nom de " غرر gharar") et du hasard (ميسر maysser) et surtout à travers la responsabilité sociale de l'investissement ... Il ne s'agit là ni de prières ni de pèlerinage imposé aux non-musulmans. Je pense que ce système est accessible à tout le monde, quelle que soit la religion ou l’ethnie de la société.

Qu’en pensez-vous ?

 

Avec quoi tu vas payer les employés de la dite banque islamique s'il y n'y a pas des prêts avec les intérêts qui rapportent l'argent et font le chiffre d'affaires de la banque ...?

 

Les intérêts sur prêts ont été déguisés en frais de gestion de tout genres...

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C'est anti-usure le christianisme Kayboarzapper? c'est quoi la position? je sais pour le catholicisme mais pas pour le reste.

 

 

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Deutéronome 25:37

37 Si tu lui prêtes de l'argent, tu n'en exigeras pas d'intérêt et si tu lui donnes de tes vivres, tu n'en tireras pas de profit. »

 

Levitiques 25:35-37

Si ton frère devient pauvre, et que sa main fléchisse près de toi, tu le soutiendras; tu feras de même pour celui qui est étranger et qui demeure dans le pays, afin qu'il vive avec toi.

Tu ne tireras de lui ni intérêt ni usure, tu craindras ton Dieu, et ton frère vivra avec toi.

Tu ne lui prêteras point ton argent à intérêt, et tu ne lui prêteras point tes vivres à usur.

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Aujourd'hui l'homme est devenu l'ami de l'argent et le bien-être de son prochain est monnayable...

 

Moi je ne prêterais jamais avec intérêt mais je peut très bien avoir recours a la banque qui me prêtera avec des intérêt cela ne me gêne pas car ce qui compte pour moi c'est de rembourser ma dette et ne rien devoir a un organisme ou une personne...

 

Conclusion les banques ont su se rendre nécessaire dans ce monde et a chacun de savoir gérer sa vie selon sa conscience et non pas d'exiger des autres à se conformer a un ordre Divin ...

Au temps de Jésus il y avait les banques romaines,des préteurs d'argent et même des cambistes et il ne s'est pas préoccupé de cela car ce n'était pas sa mission de reformer le système mais le cœur de l'homme...

 

Dernièrement un ami m'a demander de lui prêter une certaine somme d'argent et je lui prêté le double, car je sais qu'il est dans une mauvaise période financière...je lui ai tout simplement dit tu me rendra ce que je t'ai prêté quand tu le pourras et au rythme que tu pourras...

 

j'espère que je ai répondu a ta question....

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Il n y a pas de banques islamiques...ce sont des banques à "intérêt dissimulé"...pour l'instant

Le taux d'intérêt est le coeur du capitalisme, son moteur premier

Le jour où quelqu'un pense à s'y attaquer, il y perdra des plumes.

Salam tout le monde,

 

Ce détail nous aide à mieux comprendre en quoi consiste un produit d'une banque islamique à savoir :

1- Moucharaka

 

DÉFINITION

La Moucharaka est une association entre deux parties (ou plus) dans le capital d’une entreprise, projet ou opération moyennant une répartition des résultats (pertes ou profits) dans des proportions convenues. Elle est basée sur la moralité du client, la relation de confiance et la rentabilité du projet ou de l’opération.

La Moucharaka, telle que pratiquée par les Banques Islamiques nouvelles telle que la nôtre, se présente le plus souvent sous forme d’une contribution au financement de projets ou d’opérations ponctuelles proposés par la clientèle. Comme dans la Mourabaha, ce financement peut se faire avec ou sans décaissement.

Mais elle peut aussi revêtir des formes plus élaborées.

En tout état de cause, cette contribution se réalise suivant l’une des deux formules ci après :

 

La Moucharaka définitive :

La Banque participe au financement du projet de façon durable et perçoit régulièrement sa part des bénéfices en sa qualité d’associé copropriétaire. Il s’agit en l’occurence pour la Banque d’un emploi à long ou moyen terme de ces ressources stables (fonds propres, dépôts participatifs affectés et non affectés...). L’apport de la Banque peut revêtir la forme d’une prise de participation dans des sociétés déjà existantes, d’un concours à l’augmentation de leur capital social ou la contribution dans la formation du capital de sociétés nouvelles (achat ou souscription d’actions ou de parts sociales). Ce type de Moucharaka correspond dans les pratiques bancaires classiques aux placements stables que les banques effectuent soit pour aider à la formation d’entreprises ou tout simplement pour s’assurer le contrôle d’entreprises existantes.

 

La Moucharaka dégresive :

La Banque participe au financement d’un projet ou d’une opération avec l’intention de se retirer progressivement du projet ou de l’opération après son désintéressement total par le promoteur. Ce dernier versera, à intervalle régulier à la Banque la partie de bénéfices lui revenant comme il peut réserver une partie ou la totalité de sa propre part pour rembourser l’apport en capital de la Banque. Après la récupération de la totalité de son capital et des bénéfices qui échoient, la Banque se retire du projet ou de l’opération. Cette formule s’apparente aux participations temporaires dans le banking classique.

 

 

UTILITÉ DE CE MODE DE FINANCEMENT :

Le financement par Moucharaka de par sa souplesse et sa vocation participative présente plusieurs avantages et pour la Banque Islamique et pour les opérateurs économiques. Pour la Banque Islamique, cette formule offre des opportunités de placement à long et/ou moyen terme de ses ressources.

Il peut constituer de la sorte une source de revenus réguliers et consistants susceptibles de lui permettre d’assurer à ses déposants et à ses actionnaires un taux de rémunération assez intéressant.

Outre le financement à caractère ponctuel d’opérations commerciales à court terme (notamment de revente en l’état ou d’import-export) et les prises de participation, la Moucharaka se présente aussi comme une forme de crédit à long et moyen terme. A ce titre, elle constitue le mode de financement le plus adapté au besoin des cycles de création et de développement des entreprises aussi bien pour ce qui est de la constitution et/ou augmentation du capital que l’acquisition et/ou la rénovation des équipements. Aussi, la Moucharaka est-elle très sollicitée par les promoteurs pour la création de petites et moyennes entreprises sous forme de sociétés de diverses formes (SPA, SARL, SNC...).

Pour les opérateurs économiques (partenaires), le principe de partage du risque fait de la Moucharaka une source de financement attrayante. La rémunération de la Banque loin de constituer une charge financière fixe, est une contribution variable directement liée au résultat d’exploitation. En cas de résultat déficitaire, non seulement la Banque ne peut prétendre à une quelconque rémunération, mais elle est aussi tenue d’assumer sa quote part dans la perte en sa qualité d’associé. C’est dire toute l’importance de l’étude du risque et de rentabilité des projets et opérations proposés pour ce type de financement.

La Moucharaka de type dégressif permet aux Banques Islamiques d’accorder aux titulaires de marchés publics (ou autres), des avances sur marchés moyennant un partage de la marge dégagée sur les coûts de réalisation. Les paiements se feront au vu de situations de travaux appuyées de toutes les pièces justificatives probantes. Le prélèvement se fera sur les versements effectués par le maître de l’ouvrage via le comptable payeur, en vertu des clauses de l’acte de nantissement de marché à requérir systématiquement dans ce genre d’opérations. Néanmoins, il y a lieu de tenir compte des prescriptions de la Chari’a en la matière (voir ci-dessous).

Les concours par Moucharaka répondent aussi aux besoins de financement des petites entités du secteur de l’artisanat, de l’hôtellerie, de la restauration et autres types d’activités qui, en dépit de leur faiblesse en matière de garanties et de ressources financières, présentent en contrepartie un intérêt culturel certain. Ces secteurs bénéficient le plus souvent d’avantages fiscaux et d’une demande stable et fidèle qui compensent largement les inconvénients précités.

Certains pays de vieille tradition bancaire ont favorisé le développement de banques spécialisées dans le financement de ce type d’activités et fonctionnant de façon participative (les banques populaires).

 

 

CONDITIONS DE CONFORMITÉ A LA CHARI’A ( Moucharaka )

1. L’apport de chaque partie doit être disponible au moment de la réalisation de l’opération objet du financement. Toutefois, la chari’a autorise la Moucharaka dans des opérations bénéficiant de différés de paiement à condition que chacune des deux parties assume une partie de l’engagement vis à vis du/des fournisseur (s) (charikat woudjouh).

L’apport de la Banque Islamique dans cette forme de Moucharaka, consiste généralement en l’émission d’une garantie bancaire (aval, crédit documentaire, lettre de garantie, caution sur marché etc...).

 

2. Chacune des deux parties doit accepter le principe de la participation aux pertes et profits de l’entreprise financée. Toute convention visant à garantir à l’une des parties la récupération de son concours indépendamment des résultats de l’opération est nulle et non avenue. A cet égard, la Banque n’a le droit de réclamer le remboursement de son apport que dans les cas de violation par son partenaire d’une clause quelconque du contrat Moucharaka, de négligences graves dans la gestion de l’affaire (par référence aux règles usitées en la matière), et des cas de mauvaise foi, dissimulation, abus de confiance et autres actes similaires.

 

3. La Banque peut requérir de son partenaire la constitution de garanties mais elle ne peut les faire jouer que dans l’un des cas de actes sus-mentionnées.

 

4. La clé de répartition des bénéfices entre les deux parties doit être explicitement arrêtée lors de la conclusion du contrat afin d’éviter toute cause de litige. Si la part de chaque partie dans les bénéfices est librement négociable, le partage des pertes éventuelles doit se faire dans les mêmes proportions de partage des bénéfices conformément aux principes, le gain en contrepartie de la perte (El Ghounmou bi el Ghounmi).

 

5. Le partage des profits ne peut avoir lieu qu’après réalisation effective des bénéfices (pas d’anticipation sur les résultats). Des avances peuvent être néanmoins prélevées d’un commun accord entre les parties concernées, à charge de régularisation à la clôture de la Moucharaka ou de l’exercice selon le cas).

 

6. Les biens et prestations, objet de la Moucharaka, doivent être conformes aux prescriptions de l’Islam (licites).

 

 

2- Mourabaha

 

DÉFINITION

La Mourabaha est un contrat de vente au prix de revient majoré d’une marge bénéficiaire connue et convenue entre l’acheteur et le vendeur (AL Bay’ou bi ribhin ma’loum). La Mourabaha peut revêtir deux aspects :

· Transaction directe entre un vendeur et un acheteur.

· Transaction tripartite entre un acheteur final (ou donneur d’ordre d’achat) , un premier vendeur (le fournisseur) et un vendeur intermédiaire (exécutant de l’ordre d’achat).

Cette dernière formule a été retenue dans les pratiques bancaires islamiques. La Banque intervient en qualité de premier acheteur vis à vis du fournisseur et de revendeur à l’égard de l’acheteur donneur d’ordre (le client).La Banque achète la marchandise au comptant ou à crédit et la revend au comptant ou à crédit à son client moyennant une marge bénéficiaire convenue entre les deux parties.

 

UTILITÉ DE CE MODE DE FINANCEMENT :

La Mourabaha est un mode de financement qui permet aux banques islamiques de financer, dans le respect de leurs principes, aussi bien les besoins d’exploitation de leur clientèle (stocks, matières, produits intermédiaires) que leur investissement.

 

CONDITIONS DE CONFORMITÉ A LA CHARI’A ( Mourabaha )

1. L’objet du contrat Mourabaha doit être conforme aux prescriptions de la chari’a ( pas de financement de produits prohibés par I’Islam ).

 

2. Acquisition préalable des marchandises par la Banque. En effet, le principe de base de la Mourabaha est que la marge bénéficiaire revenant à la Banque ne se justifie que par le caractère commercial et non financier de la transaction (l’achat et la revente doivent être réels non fictifs). A cet égard, il y a lieu de rappeler que si la Mourabaha, telle que pratiquée par les Banques Islamiques, est une opération de vente à terme, l’opération de crédit n’est qu’un accessoire à l’opération commerciale, laquelle constitue la seule justification de la rémunération perçue par la Banque même si le paiement différé entre en ligne de compte dans la différence de prix..

 

3. Le prix de revient, la marge bénéficiaire de la Banque et le (s) délai (s) de paiement doivent être préalablement connus et acceptés par les deux parties.

 

4. En cas de retard dans le paiement des échéances, la Banque peut appliquer au client défaillant des pénalités de retard qui seront logées dans un compte spécial « Produits à Liquider ». Mais à aucun moment elle ne peut réviser en hausse sa marge bénéficiaire en contrepartie du dépassement de délai. En outre, en cas de mauvaise foi du client, la Banque est en droit de réclamer, en sus des pénalités, un dédommagement des échéances non honorées. Auquel cas, il conviendrait d’évaluer le préjudice par rapport à des critères objectifs propres à la Banque et éviter toute référence aux taux d’intérêts.

Après la réalisation du contrat Mourabaha, la marchandise devient la propriété exclusive et définitive de l’acheteur final et le demeurera quels que soient les incidents qui peuvent survenir par la suite. Toutefois, la Banque peut prendre un gage sur les marchandises vendues en garantie du paiement des prix de vente et mettre en jeu ce gage le cas échéant. De même, elle peut tenir compte des cas de mévente du client et accorder à ce dernier un rééchelonnement de son échéancier sans que cela n’entraîne une majoration de prix.

 

A suivre .../...

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Un évangéliste pourrait-il travailler au sein d'une banque? investir dans une banque via des participations?

 

En fait, le protestants et ceux qui suivent étaient des catholiques qui voulaient faire des affaires, de la banque (celle ci était réservée au juif). C'est parmi les raisons du schisme qu'a connu le christianisme...la banque.

L'acceptation des non circoncis dans l'église avait desjudaïsé le christianisme, la banque l'a rejudaîsé....c'est pour ça que je te pose la question...l'alliance judeo-évangélique au USA par exemple n'est pas anodine

 

Oui un évangéliste pourrait travailler dans une banque tant que cette banque ne l'oblige pas a faire des choses contre sa moral...

 

Hébreux 13 : 5

Ne vous livrez pas à l'amour de l'argent; contentez- vous de ce que vous avez; car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point.

 

2 Timothée 3 : 2-5

Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux,

insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien,

traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu

ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là.

 

 

Qu'est-ce tu préfères un homme circoncis est vivant dans la debauche ou un incirconcis honnête,généreux,respectueux,croyant.

 

Romains 2 : 25

La circoncision est utile, si tu mets en pratique la loi; mais si tu transgresses la loi, ta circoncision devient incirconcision.

Si donc l'incirconcis observe les ordonnances de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas tenue pour circoncision ?

L'incirconcis de nature, qui accomplit la loi, ne te condamnera-t-il pas, toi qui la transgresses, tout en ayant la lettre de la loi et la circoncision ?

 

 

1 Corinthiens 7 : 19

La circoncision n'est rien, et l'incirconcision n'est rien, mais l'observation des commandements de Dieu est tout.

 

Matthieu 22 : 37-40

Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.

C'est le premier et le plus grand commandement

Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.

 

Le mieux est que tu lises la bible par toi même comme ça tu auras ta propre compréhension du texte etu tireras ta propre opinion...

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