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JE LIS TON CORPS ET… ME CULTIVE


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Boker or

 

Sur ton dos ,j,écrirai de simple mots,

Dans le creux de tes reins ,j'oublierai mes mains

Le long de tes jambes ,mes yeux se poseront sur ce que tu a de plus beau

De ta belle chevelure ,j'en caresserai l'écrin

De tes yeux,une larme perle telle une goutte d'eau

Je la recueille et l'a dépose sur ma main

On dirais une coccinelle

Elle cherche son chemin

Dieu ! Qu'elle est belle !

Comme sur la glace elle glisse tel un patin

Je tente de l'a toucher mais elle semble rebelle

Elle s'en va au loin

Et me laisse tel une sentinelle

Rêver à son petit coin

Mais elle est si belle

Qu'un jour je serai auprès d'elle .

 

F.K

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Guest Miss angel
Boker or

 

Sur ton dos ,j,écrirai de simple mots,

Dans le creux de tes reins ,j'oublierai mes mains

Le long de tes jambes ,mes yeux se poseront sur ce que tu a de plus beau

De ta belle chevelure ,j'en caresserai l'écrin

De tes yeux,une larme perle telle une goutte d'eau

Je la recueille et l'a dépose sur ma main

On dirais une coccinelle

Elle cherche son chemin

Dieu ! Qu'elle est belle !

Comme sur la glace elle glisse tel un patin

Je tente de l'a toucher mais elle semble rebelle

Elle s'en va au loin

Et me laisse tel une sentinelle

Rêver à son petit coin

Mais elle est si belle

Qu'un jour je serai auprès d'elle .

 

F.K

 

 

 

joli........

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  • 3 weeks later...

Chanson de la vague

 

Le rivage puissant est mon bien-aimé,

et je suis son amante.

Nous sommes enfin réunis par l'amour, et

ensuite la lune me sépare de lui.

Je vais à lui en hâte et repars

à contrecoeur avec plein

de petits adieux.

 

Je pars rapidement de derrière

l'horizon bleu pour répandre l'argent de

mon écume sur l'or de son sable, et

nous nous mêlons dans l'éclat en fusion.

 

J'apaise sa soif et submerge son coeur ;

Il adoucit ma voix et soumet mon tempérament.

A l'aube, je récite les règles de l'amour dans ses oreilles,

et il m'embrasse avec ardeur.

 

Khalil Gibran

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  • 3 weeks later...

Ô chaude image qui me tente ...

Tais-toi, Cervelle ... Et toi, ma main ...

Ne vas pas, par le bas chemin

Manoeuvrer à tromper l'attente ...

 

Ne pense plus ... Ne touche point :

Une amante n'est pas un poing

Qui donne la vie avec rage ...

 

Ô comment vaincre cet émoi

Et ne pas déchainer l'orage

Qui grossit et monte de moi ?

 

Paul Valéry

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Guest réflexions
Ô chaude image qui me tente ...

Tais-toi, Cervelle ... Et toi, ma main ...

Ne vas pas, par le bas chemin

Manoeuvrer à tromper l'attente ...

 

Ne pense plus ... Ne touche point :

Une amante n'est pas un poing

Qui donne la vie avec rage ...

 

Ô comment vaincre cet émoi

Et ne pas déchainer l'orage

Qui grossit et monte de moi ?

 

Paul Valéry

 

c'est toujours un plaisir de relire Paul Valéry

Merci Caprice

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JE LIS TON CORPS ET… ME CULTIVE Le jour où s'est arrêté

 

Le dialogue entre tes seins

Dans l'eau prenant leur bain

Et les tribus s'affrontant pour l'eau

L'ère de la décadence a commencé,

Alors la guerre de la pluie fut déclarée

Par les nuages

Pour une très longue durée,

La grève des vols fut déclenchée

Par la gente ailée,

Les épis ont refusé

De porter leurs semences

Et la terre a pris la ressemblance

D'une lampe à gaz. II Le jour où ils m'ont de la tribu chassé

Parce qu'à l'entrée de la tente j'ai déposé

Un poème

L'heure de la déchéance a sonné.

L'ère de la décadence

N'est pas celle de l'ignorance

Des règles grammaticales et de conjugaison,

Mais celle de l'ignorance

Des principes qui régissent le genre féminin,

Celle de la rature des noms de toutes les femmes

De la mémoire de la patrie. III O ma bien aimée,

Qu'est-ce donc que cette patrie

Qui se comporte avec l'Amour

En agent de la circulation ?

Cette patrie qui considère que la Rose

Est un complot dirigé contre le régime,

Que le Poème est un tract clandestin

Rédigé contre le régime ?

Qu'est-ce donc que ce pays

Façonné sous forme de criquet pèlerin

Sur son ventre rampant

De l'Atlantique au Golfe

Et du Golfe à l'Atlantique,

Parlant le jour comme un saint

Et qui, la nuit tombant,

Est pris de tourbillon

Autour d'un nombril féminin ? IV Qu'est-ce donc cette patrie

Qui exerce son infamie

Contre tout nuage de pluie chargé,

Qui ouvre une fiche secrète

Pour chaque sein de femme,

Qui établit un PV de police

Contre chaque rose ? V O bien aimée

 

Que faisons-nous encore dans cette patrie

Qui craint de regarder

Son corps dans un miroir

Pour ne pas le désirer ?

Qui craint d'entendre au téléphone

Une voix féminine

De peur de rompre ses ablutions ?

Que faisons-nous dans cette patrie égarée

Entre les œuvres de Chafi'i et de Lénine,

Entre le matérialisme dialectique

Et les photos pornos,

Entre les exégèses coraniques

Et les revues Play Boy,

Entre le groupe mu'tazélite

Et le groupe des Beattles,

Entre Rabi'a-l-'Adaouya

Et Emmanuelle ? VI O toi être étonnant

Comme un jouet d'enfant

Je me considère comme homme civilisé

Parce que je suis ton Amant,

Et je considère mes vers comme historiques

Parce qu'ils sont tes contemporains.

Toute époque avant tes yeux

Ne peut être qu'hypothétique,

Toute époque après tes yeux

N'est que déchirement ;

Ne demande donc pas pourquoi

Je suis avec toi :

 

Je veux sortir de mon sous-développement

Pour vivre l'ère de l'Eau,

Je veux fuir la République de la Soif

Pour pénétrer dans celle du Magnolia,

Je veux quitter mon état de Bédouin

Pour m'asseoir à l'ombre des arbres,

 

Je veux me laver dans l'eau des Sources

Et apprendre les noms des Fleurs.

Je veux que tu m'enseignes

La lecture et l'écriture

Car l'écriture sur ton corps

Est le début de la connaissance :

S'y engager de la connaissance :

S'y engager est s'engager

Sur la voie de la civilisation.

Ton corps n'est pas ennemi de la Culture,

Mais la culture même.

Celui qui ne sait pas faire la lecture

De l'Alphabet de ton corps

Restera analphabète sa vie durant

 

Nizar Kabbani

 

Nizar Kabani un fou amoureux qui n'hésite pas à donner "corps" à ses sentiments et à les materialiser pour exprimer leur intesité .....

 

Vraiment à tomber

Merci pour ce moment de poésie

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