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Le meilleur lycée de France est un lycée ... musulman.


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Cela dit j'ai pris des cours de maths en seconde! Mais c'était avec un homme.

 

Ouf, je vais pouvoir continuer à te tutoyer et ne pas imaginer que tu es une de mes anciennes profs, prête à m'envoyer à la guillotine parce que j'ai raté ma version de latin! :04:

 

dommage....:p

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Guest Soizik
je crois que si, Druci

 

meme un excellent eleve suivra le niveau de sa classe, ses capacites seront bornees

 

et on retrouve ca au niveau familial, quand un enfant doue n est pas stimule par ses parents

 

ton ecole devait avoir un tres bon niveau, sans pourtant etre reputee

y en a, mon ecole primaire etait de celles la

 

quand un élève est brillant, ce que moi j'appelle brillant, aucun collège ne peut le stimuler... le collège tu réapprends tout le temps... donc il faut attendre que ça passe ou sauter les classes...

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oui mais ça ne t'a pas freinée...

 

Mais justement, je n'ai fait que des "bonnes écoles" : primaire à Saint Louis de Gonzague (Frankin) chez les jésuites, collège au lycée Carnot et lycée puis prépa à Henri IV.

 

J'essaie d'être honnête et de reconnaître que ma très bonne formation dans le primaire et au collège (et je ne parle même pas de l'environnement familial qui joue énormément) m'a aidée à rentrer au lycée à Henri IV et à réussir la suite.

 

J'aimerais pouvoir dire que tout ne dépendait que de moi, et que j'y serais rentrée quel que soit l'école ou le collège dans lesquels j'étais auparavant, mais je ne suis pas certaine que cela soit le cas.

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oui mais ça ne t'a pas freinée...

 

tout depend du niveau de l ecole d ou tu viens et a quel niveau tu es arrive

 

le travail de remise a niveau peut etre trop important

 

d ailleurs, il me semble que les eleves entrant dans une grande ecole et venant de banlieue ont des cours de remise a niveau, malgre leurs excellents dossiers

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Guest Soizik
tout depend du niveau de l ecole d ou tu viens et a quel niveau tu es arrive

 

le travail de remise a niveau peut etre trop important

 

d ailleurs, il me semble que les eleves entrant dans une grande ecole et venant de banlieue ont des cours de remise a niveau, malgre leurs excellents dossiers

 

je crois qu'on ne parle pas de la même chose...

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Guest Soizik
y avait pas cette histoire de choix a mon epoque

en tout cas, je ne m en souviens pas

 

tu devais bien choisir général, techno, pro...et avis du conseil de classe non? chez moi déjà ça existait alors chez toi:mdr:

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quand un élève est brillant, ce que moi j'appelle brillant, aucun collège ne peut le stimuler... le collège tu réapprends tout le temps... donc il faut attendre que ça passe ou sauter les classes...

 

Et puis il faut penser aussi à l'environnement. Le problème, dans certains collèges, c'est aussi l'orientation.

Dans certains collèges, les élèves ne savent même pas ce qu'il y a réellement comme offres éducatives parce qu'on estime que ce n'est pas pour eux.

 

Je vais te raconter une anecdote qui est réelle: un de mes amis, que j'ai rencontré en seconde à Henri IV, et qui lui venait d'un collège de Seine Saint Denis m'a raconté que lorsqu'il a parlé à son conseiller d'orientation de son désir de rejoindre Henri IV ou Louis le Grand, pour le lycée d'abord, la prépa ensuite, on l'a carrément découragé : c'est trop dur, ce n'est pas pour toi, laisse tomber, etc... (pour la petite histoire, il est aujourd'hui Centralien, donc il ne s'en est pas trop mal tiré...). Et personne dans sa classe ne savait ce qu'était une classe préparatoire ou une grande école. Leurs profs ne leur en parlait jamais. Heureusement que ses parents à lui, ont cherché et se sont renseignés.

 

En revanche, dans mon "bon lycée" parisien, les professeurs nous parlaient des classes préparatoires dès le collège! J'étais en 6e, 5e et je savais déjà exactement quel type d'études je voulais faire. Alors je n'imagine même pas ce qu'on disait aux collégiens des très bons collèges/lycées parisiens!

Et quand je suis arrivée en seconde à Henri IV, à part quelques personnes qui voulaient faire médecine et une ou deux qui voulaient faire du droit pour ensuite passer l'école de la magistrature, tout le monde voulait aller en prépa! Et les profs ne nous parlaient que de ça, on ne parlait jamais du bac, on ne parlait que de "dossiers pour la prépa... notes pour la prépa... quand vous serez en prépa", etc...

 

Donc je maintiens que l'environnement joue énormément.

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Et puis il faut penser aussi à l'environnement. Le problème, dans certains collèges, c'est aussi l'orientation.

Dans certains collèges, les élèves ne savent même pas ce qu'il y a réellement comme offres éducatives parce qu'on estime que ce n'est pas pour eux.

 

Je vais te raconter une anecdote qui est réelle: un de mes amis, que j'ai rencontré en seconde à Henri IV, et qui lui venait d'un collège de Seine Saint Denis m'a raconté que lorsqu'il a parlé à son conseiller d'orientation de son désir de rejoindre Henri IV ou Louis le Grand, pour le lycée d'abord, la prépa ensuite, on l'a carrément découragé : c'est trop dur, ce n'est pas pour toi, laisse tomber, etc... (pour la petite histoire, il est aujourd'hui Centralien, donc il ne s'en est pas trop mal tiré...). Et personne dans sa classe ne savait ce qu'était une classe préparatoire ou une grande école. Leurs profs ne leur en parlait jamais. Heureusement que ses parents à lui, ont cherché et se sont renseignés.

 

En revanche, dans mon "bon lycée" parisien, les professeurs nous parlaient des classes préparatoires dès le collège! J'étais en 6e, 5e et je savais déjà exactement quel type d'études je voulais faire. Alors je n'imagine même pas ce qu'on disait aux collégiens des très bons collèges/lycées parisiens!

Et quand je suis arrivée en seconde à Henri IV, à part quelques personnes qui voulaient faire médecine et une ou deux qui voulaient faire du droit pour ensuite passer l'école de la magistrature, tout le monde voulait aller en prépa! Et les profs ne nous parlaient que de ça, on ne parlait jamais du bac, on ne parlait que de "dossiers pour la prépa... notes pour la prépa... quand vous serez en prépa", etc...

 

Donc je maintiens que l'environnement joue énormément.

c est juste

moi meme, en terminale, je ne savais pas ce que c etait

 

je me souviens d une scene entre un eleve qui en appelait a ses parents et un prof au sujet d une lettre

je lui avais demande ce que c etait cette histoire de lettre

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d ailleurs, il me semble que les eleves entrant dans une grande ecole et venant de banlieue ont des cours de remise a niveau, malgre leurs excellents dossiers

 

Oui, effectivement. A Henri IV, ils ont crée une classe prépa spéciale ZEP. Ils les préparent en un an à intégrer la classe prépa "traditionnelle", avec les autres élèves.

 

Sinon à Sciences Po, Descoings avait crée une procédure de recrutement pour les lycéens issus de ZEP, sans qu'ils aient à passer le concours.

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quand un élève est brillant, ce que moi j'appelle brillant, aucun collège ne peut le stimuler... le collège tu réapprends tout le temps... donc il faut attendre que ça passe ou sauter les classes...

 

meme s il y a un programme officiel, il n est pas le meme partout

 

dans les cites, on ne s interesse pas aux bons eleves, et meme tres peu aux moyens

on fait juste en sorte que les tres bas ne coulent pas completement

 

peut etre que tu ne te rends pas compte, mais des eleves arrivent en 6 eme en sachant a peine ecrire

il suffit donc de ne pas trop mal te debrouiller en lecture-ecriture pour atteindre d excellentes moyennes

pourquoi ferait on sauter une classe a cet eleve? on ne sait pas ce qu il vaut au dessus

si ca se trouve, dans une autre ecole, il serait meme mauvais eleve

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meme s il y a un programme officiel, il n est pas le meme partout

 

dans les cites, on ne s interesse pas aux bons eleves, et meme tres peu aux moyens

on fait juste en sorte que les tres bas ne coulent pas completement

 

peut etre que tu ne te rends pas compte, mais des eleves arrivent en 6 eme en sachant a peine ecrire

il suffit donc de ne pas trop mal te debrouiller en lecture-ecriture pour atteindre d excellentes moyennes

pourquoi ferait on sauter une classe a cet eleve? on ne sait pas ce qu il vaut au dessus

si ca se trouve, dans une autre ecole, il serait meme mauvais eleve

 

Exactement....

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Guest Soizik
meme s il y a un programme officiel, il n est pas le meme partout

 

dans les cites, on ne s interesse pas aux bons eleves, et meme tres peu aux moyens

on fait juste en sorte que les tres bas ne coulent pas completement

 

peut etre que tu ne te rends pas compte, mais des eleves arrivent en 6 eme en sachant a peine ecrire

il suffit donc de ne pas trop mal te debrouiller en lecture-ecriture pour atteindre d excellentes moyennes

pourquoi ferait on sauter une classe a cet eleve? on ne sait pas ce qu il vaut au dessus

si ca se trouve, dans une autre ecole, il serait meme mauvais eleve

 

Moa, ne me parle pas comme si j'étais demeurée... je connais bien tout ça...

 

et c'est pourquoi je dis qu'un élève brillant, on ne le reconnait pas à ses notes

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c est juste

moi meme, en terminale, je ne savais pas ce que c etait

 

je me souviens d une scene entre un eleve qui en appelait a ses parents et un prof au sujet d une lettre

je lui avais demande ce que c etait cette histoire de lettre

 

C'est comme cela que l'on favorise la reproduction des élites. Parce que l'information même est captée par les "héritiers", pour reprendre la terminologie de Bourdieu, et que des élèves qui seraient tout aussi capables d'entreprendre ces études prestigieuses ne sont même pas au courant qu'elles existent.

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C'est comme cela que l'on favorise la reproduction des élites. Parce que l'information même est captée par les "héritiers", pour reprendre la terminologie de Bourdieu, et que des élèves qui seraient tout aussi capables d'entreprendre ces études prestigieuses ne sont même pas au courant qu'elles existent.

 

il y a peut être une bonne raison, tu crois pas?

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il y a peut être une bonne raison, tu crois pas?

 

Oui, la conservation du pouvoir. L'école, comme le langage par exemple, est un mécanisme de pouvoir symbolique. Les classes dominantes perpétuent les inégalités sociales en se transmettant leurs privilèges par héritage culturel.

 

C'est dans Les Héritiers que Bourdieu montre admirablement que l'école (et ce, du primaire à l'université) n'est pas un instrument neutre au service de l''éducation de tous les citoyens, mais bien un mécanisme de reproduction des élites.

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C'est comme cela que l'on favorise la reproduction des élites. Parce que l'information même est captée par les "héritiers", pour reprendre la terminologie de Bourdieu, et que des élèves qui seraient tout aussi capables d'entreprendre ces études prestigieuses ne sont même pas au courant qu'elles existent.

franchement moi je n'étais au courant de rien. c'était déjà un vrai prestige dans ma famille que j'aille à "l'université" c'était moi la 1ere :crazy:

 

c'est après que j'ai appris l'existence de ces fillières parallèles, réservées aux enfants de l'élite.

 

il faut dire que niveau orientation, on est au courant de RIEN!

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Pour le lycée, pas besoin du secteur, il suffit qu'ils soient excellents et on les prendra là où ils le demanderont, que ça soit au lycée ou ensuite en classes préparatoires si c'est ce qu'ils veulent faire.

 

En revanche, on peut éventuellement craindre qu'un collège moyen ne donne pas toutes les chances à tes enfants pour développer toutes leurs capacités. Cela dit, que ça soit en seconde ou en hypokhâgne, il y avait dans ma classe quelques personnes (certes, pas la majorité) venant de lycées "moyens" en banlieue ou en province. Mais ils étaient excellents et avaient un dossier en béton.

 

je sais, pour moi le collège c'est vraiment la période clef pour les gosses, j'ai décidé ce sera catho de centre ville.

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