Le meilleur lycée de France est un lycée ... musulman.

[Iddleton 10]

Je suis trés bien dans mon lycée privé et catholique moi ! :D

 

la gosse de riche :D

 

azul a thapoupahth :cool:

[Thouraya 10]

et toi , tu viens de quel genre de milieu?

( simple curiosite, si tu trouves ca indiscret, je ne m en formaliserai pas)

 

Non pas du tout, je ne m'en formalise absolument pas, d'autant que je suis moins même assez curieuse du background sociologique des gens avec que je discute. C'est toujours intéressant.

 

Mes parents ont tout les deux fait de bonnes études (classes prépa+agrégation de lettres pour ma mère, Sciences Po Paris + doctorat de droit pour mon père), ils viennent de milieux différents : petite bourgeoisie française pour ma mère, prolétariat algérien pour mon père (il est le seul de ses frères et soeurs à avoir fait des études supérieures et mes grands parents étaient analphabètes).

 

J'ai donc été aidée dans mon parcours, c'est certain. J'avais les informations, les codes, le soutien de mes parents, etc... C'est pour cela que j'essaie au maximum de parler de ces sujets, notamment aux jeunes qui ont les capacités de faire beaucoup de choses et qui ne le savent même pas, justement pour que ces filières ne soient plus un secret gardé par les héritiers.

J'ai travaillé avec l'association "Une grande école pourquoi pas moi?" et j'ai coaché des jeunes issus des lycées ZEP pour leurs dossiers d'entrée à Sciences Po. Et il n'y a rien de plus gratifiant que de voir que ça marche! Que des jeunes qui nous disaient "mais ce n'est pas pour nous, laissez tomber" finissent par y arriver. Et quand bien même ils n'y arrivent pas tous, ce n'est pas grave, un monde s'est ouvert pour eux et ils finissent toujours pas choisir des très bonnes filières (plusieurs ont par exemple été dans les très bonnes facs de type Dauphine, Assas, etc...)

[moa1974 10]

Non pas du tout, je ne m'en formalise absolument pas, d'autant que je suis moins même assez curieuse du background sociologique des gens avec que je discute. C'est toujours intéressant.

 

Mes parents ont tout les deux fait de bonnes études (classes prépa+agrégation de lettres pour ma mère, Sciences Po Paris + doctorat de droit pour mon père), ils viennent de milieux différents : petite bourgeoisie française pour ma mère, prolétariat algérien pour mon père (il est le seul de ses frères et soeurs à avoir fait des études supérieures et mes grands parents étaient analphabètes).

 

J'ai donc été aidée dans mon parcours, c'est certain. J'avais les informations, les codes, le soutien de mes parents, etc... C'est pour cela que j'essaie au maximum de parler de ces sujets, notamment aux jeunes qui ont les capacités de faire beaucoup de choses et qui ne le savent même pas, justement pour que ces filières ne soient plus un secret gardé par les héritiers.

J'ai travaillé avec l'association "Une grande école pourquoi pas moi?" et j'ai coaché des jeunes issus des lycées ZEP pour leurs dossiers d'entrée à Sciences Po. Et il n'y a rien de plus gratifiant que de voir que ça marche! Que des jeunes qui nous disaient "mais ce n'est pas pour nous, laissez tomber" finissent par y arriver. Et quand bien même ils n'y arrivent pas tous, ce n'est pas grave, un monde s'est ouvert pour eux et ils finissent toujours pas choisir des très bonnes filières (plusieurs ont par exemple été dans les très bonnes facs de type Dauphine, Assas, etc...)

 

d accord

cette ''sensibilite'' pourrait donc venir de ton histoire paternelle

[Thouraya 10]

d accord

cette ''sensibilite'' pourrait donc venir de ton histoire paternelle

 

Clairement!

 

Cela dit, il faut dire que pas mal des volontaires d'"Une grande école pourquoi pas moi?" étaient franco-français, et venaient de CSP++, ce qui ne les empêchait pas d'aller passer leurs après midi de libre dans les lycées Seine Saint Denis pour aller informer et donner des cours aux jeunes, dont beaucoup étaient issus de l'immigration maghrébine et africaine.

C'est tout à leur honneur de ne pas avoir eu besoin d'une histoire personnelle ou familiale pour agir.

[Guest Soizik]

Clairement!

 

Cela dit, il faut dire que pas mal des volontaires d'"Une grande école pourquoi pas moi?" étaient franco-français, et venaient de CSP++, ce qui ne les empêchait pas d'aller passer leurs après midi de libre dans les lycées Seine Saint Denis pour aller informer et donner des cours aux jeunes, dont beaucoup étaient issus de l'immigration maghrébine et africaine.

C'est tout à leur honneur de ne pas avoir eu besoin d'une histoire personnelle ou familiale pour agir.

mais donc ton papa est bien l'illustration que sciences po Paris était "ouverte" avant les nouvelles dispositions ... j'en suis ravie

[Thouraya 10]

mais donc ton papa est bien l'illustration que sciences po Paris était "ouverte" avant les nouvelles dispositions ... j'en suis ravie

 

Oui et non...Les écoles ont toujours été ouvertes aux élites étrangères (ce que mon père n'était pas cela dit, venant d'un milieu pauvre et ouvrier, mais il est venu à 21 ans en France, après une maitrise de droit à Alger, et il a passé le concours de Sciences Po avec ses amis, fils de diplomates algériens).

Regarde les Senghor et compagnie qui sont tous passés par la prépa à Henri IV ou Louis le Grand et ensuite l'Ecole Normale Supérieure ou les grandes écoles d'ingé.

A Polytechnique par exemple, il y a toujours eu des places pour les étrangers, il y a même un concours pour eux (même niveau cela dit) et tous les enfants de "bonne famille" de Casa ou Rabat qui vont dans les les lycées français espèrent l'intégrer. Même chose au Liban et en Tunisie. Et lorsqu'ils y sont, ça se passe très bien.

 

Ce n'est pas l'origine ethnique qui pose problème, c'est l'origine sociale. On veut bien d'un fils de diplomate algérien, mais on fait la grimace quand c'est un fils d'ouvrier. Et alors là, si c'est un fils d'ouvrier algérien... :D

[moa1974 10]

Oui et non...Les écoles ont toujours été ouvertes aux élites étrangères (ce que mon père n'était pas cela dit, venant d'un milieu pauvre et ouvrier, mais il est venu à 21 ans en France, après une maitrise de droit à Alger, et il a passé le concours de Sciences Po avec ses amis, fils de diplomates algériens).

Regarde les Senghor et compagnie qui sont tous passés par la prépa à Henri IV ou Louis le Grand et ensuite l'Ecole Normale Supérieure ou les grandes écoles d'ingé.

A Polytechnique par exemple, il y a toujours eu des places pour les étrangers, il y a même un concours pour eux (même niveau cela dit) et tous les enfants de "bonne famille" de Casa ou Rabat qui vont dans les les lycées français espèrent l'intégrer. Même chose au Liban et en Tunisie. Et lorsqu'ils y sont, ça se passe très bien.

 

Ce n'est pas l'origine ethnique qui pose problème, c'est l'origine sociale. On veut bien d'un fils de diplomate algérien, mais on fait la grimace quand c'est un fils d'ouvrier. Et alors là, si c'est un fils d'ouvrier algérien... :D

oui, plutot l origine sociale qu ethnique

[k-15 10]

Non pas du tout, je ne m'en formalise absolument pas, d'autant que je suis moins même assez curieuse du background sociologique des gens avec que je discute. C'est toujours intéressant.

 

Mes parents ont tout les deux fait de bonnes études (classes prépa+agrégation de lettres pour ma mère, Sciences Po Paris + doctorat de droit pour mon père), ils viennent de milieux différents : petite bourgeoisie française pour ma mère, prolétariat algérien pour mon père (il est le seul de ses frères et soeurs à avoir fait des études supérieures et mes grands parents étaient analphabètes).

 

J'ai donc été aidée dans mon parcours, c'est certain. J'avais les informations, les codes, le soutien de mes parents, etc... C'est pour cela que j'essaie au maximum de parler de ces sujets, notamment aux jeunes qui ont les capacités de faire beaucoup de choses et qui ne le savent même pas, justement pour que ces filières ne soient plus un secret gardé par les héritiers.

J'ai travaillé avec l'association "Une grande école pourquoi pas moi?" et j'ai coaché des jeunes issus des lycées ZEP pour leurs dossiers d'entrée à Sciences Po. Et il n'y a rien de plus gratifiant que de voir que ça marche! Que des jeunes qui nous disaient "mais ce n'est pas pour nous, laissez tomber" finissent par y arriver. Et quand bien même ils n'y arrivent pas tous, ce n'est pas grave, un monde s'est ouvert pour eux et ils finissent toujours pas choisir des très bonnes filières (plusieurs ont par exemple été dans les très bonnes facs de type Dauphine, Assas, etc...)

 

remercie la providence.......jeune dame.

[Thouraya 10]

remercie la providence.......jeune dame.

 

T'inquiète pas!

[Guest Soizik]

Oui et non...Les écoles ont toujours été ouvertes aux élites étrangères (ce que mon père n'était pas cela dit, venant d'un milieu pauvre et ouvrier, mais il est venu à 21 ans en France, après une maitrise de droit à Alger, et il a passé le concours de Sciences Po avec ses amis, fils de diplomates algériens).

Regarde les Senghor et compagnie qui sont tous passés par la prépa à Henri IV ou Louis le Grand et ensuite l'Ecole Normale Supérieure ou les grandes écoles d'ingé.

A Polytechnique par exemple, il y a toujours eu des places pour les étrangers, il y a même un concours pour eux (même niveau cela dit) et tous les enfants de "bonne famille" de Casa ou Rabat qui vont dans les les lycées français espèrent l'intégrer. Même chose au Liban et en Tunisie. Et lorsqu'ils y sont, ça se passe très bien.

 

Ce n'est pas l'origine ethnique qui pose problème, c'est l'origine sociale. On veut bien d'un fils de diplomate algérien, mais on fait la grimace quand c'est un fils d'ouvrier. Et alors là, si c'est un fils d'ouvrier algérien... :D

oui d'où ma remarque puisque tu as précisé que ton papa venait d'un milieu modeste ... j'ai moi-même connu un groupe de jeunes Algériens dans les années 70 qui ont fait une grande école militaire en France mais pas la plus grande ... aussi un problème d'origine sociale

[PAX 10]

"Ce n'est pas l'origine ethnique qui pose problème, c'est l'origine sociale. On veut bien d'un fils de diplomate algérien, mais on fait la grimace quand c'est un fils d'ouvrier. Et alors là, si c'est un fils d'ouvrier algérien.."

 

Tout à fait.....mais c'est valable pour les français aussi...regarde le milieu socio culturel d'origine des grandes écoles....peu de fils d'ouvriers..........

 

Passez les soirées en voyant ses parents discuter à table de la guerre de Troie, de bioéthique ......et plus formateur que de s’exciter devant Kho Lanta ou le PSG........le background culturel s'est autant la maison que l'école

[PAX 10]

Excuse je t avais mal lu...on dit la même chose en fait ;)

[Thouraya 10]

Excuse je t avais mal lu...on dit la même chose en fait ;)

 

Pas de problème!

[Guest ahmed3adawiya]

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[Thouraya 10]

Le gros contingent de polytechniciens marocains est fourni par les CPGE de lycée publics marocains et non pas par ceux les lycée de la mission française. Détrompe toi. Issus de classe moyenne ou des compagnes reculées de familles modestes, il suffit qu'ils soient très bon en math, passer 2 ou 3 ans en classe prépa marocaine et passer le concours à l'ambassade de France ou l'une de ses annexes et ils sont à l'X ou centrale Paris. Le cursus ingénieurs c'est d'ailleurs le moins inégalitaire au Maroc par rapport notamment à des formations comme médecins ou pharmacie.

 

Oui, maintenant de plus en plus, je suis d'accord avec toi. D'ailleurs j'avais des copains à l'X qui ne parlaient pas très bien français, mais c'étaient des "brutes" en maths parait il, donc ils ont eu le concours haut la main, malgré leurs mauvaises notes en philo ou en littérature.

Cela dit, moi ce que j'ai vu à Henri IV en MP, MPSI, c'était quand même une majorité qui venait du lycée Lyautey à Casa et du lycée Descartes à Rabat. Je suppose que là aussi c'est une question d'information et non de compétence (surtout que les matières scientifiques, c'est bien moins discriminant socialement et culturellement que les matières littéraires), encore faut il que ces jeunes là soient au courant de ces filières.

Mais j'ai l'impression que c'est de plus en plus présent, même dans les milieux modestes au Maroc, sur ça je te rejoins. C'est une telle gloire pour ceux qui sont passés par l'X ou Centrale à leur retour au Maroc que des copains m'ont dit qu'on trouvait leurs photos dans leurs anciens lycées!

[Guest ahmed3adawiya]

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[Thouraya 10]

C'est une histoire de moyens et de fric. Pour faire le voyage en France, louer une chambre même universitaire, assurer le minium vital pour vivre ça coûte...quoiqu'il y a des boursier aussi dans le lot, pas que des lauréats de lycée Descartes ou Lyautey et aussi des étudiants dont les parents se plie sur quatre pour assurer les revenus nécessaires à leurs études.

Sinon pour être exacte, je crois que le lycée qui a produit le plus de polytechnicien au Maroc, c'est celui de Mohammed V à Casablanca, lycée public où il y a des classe prepa pour écoles d'ingé marocaines et françaises. Il dépasse largement les lycées de la mission française. En fait tu as peut être eu une idée d’après ce que tu as vécu.

 

C'est exactement ça. Et je viens de comprendre où je me suis trompée. Moi je ne suis pas ingé, j'étais en prépa littéraire et mes amis marocains, qui ensuite sont entré à l'X, Centrale, les Mines, etc... je les ai connus en prépa. Et là, effectivement il y avait plus de gens issus des lycées français, pas que ça, mais ils étaient quand même en majorité. Mais par contre je n'ai aucune idée du pourcentage en école même. Donc effectivement j'ai parlé de ce que je connaissais, la prépa, et non de l'école elle même. Mea culpa!

Cela dit je suis ravie d'apprendre que ce sont les lycées publics marocains qui envoient le plus d'élèves à l'X et dans les autres écoles. Je me suis assez moquée de mes amis qui venaient de Lyautey avec leur mentalité "Marock". ;)

[Guest ahmed3adawiya]

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[Thouraya 10]

Tu as vu le film toi :D

 

Rien de méchant, juste une mentalité de bourgeois, je suis sûr que tu as connu des français bourgeois du même acabit si tu as fait classe prepa littéraire...les cheveux blonds en plus :D

 

Oui, mais quand ce sont des arabes, c'est plus marrant! :p Non, rien de méchant, c'était bon enfant. Mais je me suis bien moquée quand même! :mdr:

[Guest ahmed3adawiya]

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[Thouraya 10]

C'est rigolo oui...c'est Alice au pays des merveilles...comment claquer le fric de papa et se donner le charisme qu'on a pas naturellement :D

 

C'est toi qui l'as dit, pas moi! :mdr: Tu prends tes responsabilités avec tes compatriotes!

Enfin, les ingé, ça allait (à part ceux qui voulaient à tout prix devenir traders). Pareil avec les 2 ou 3 qui s'étaient paumés en khâgne, eux ils étaient plutôt sympa (de toute façon si ils étaient en khâgne, c'est qu'ils avaient fait une croix sur le fric!). Mais alors les prépas HEC.... Surtout les filles.... C'était quelque chose! :D

[Guest ahmed3adawiya]

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[Thouraya 10]

Les ingé c'est des malades (je parle au Maroc)...en classe prépa j'avais pas fais 3 mois complètes...faut être fou pour suivre le rythme. Premier contrôle de math j'ai eu 4/20, j'ai toute suite compris et remplie mon dossier à la Fac....je dois dire que c'était le meilleur choix de ma vie. Je me suis amusé tout en étudiant. Les filles de HEC? malhoum? :D

 

C'est ce que j'avais cru comprendre, apparemment ce sont des brutes en maths. Je peux comprendre ton choix, la prépa c'est pas tous les jours marrant.

Pour les filles en prépa HEC, je ne vais rien dire sinon tu vas croire que j'entretiens la guéguerre Maroc-Algérie. :D

[Guest ahmed3adawiya]

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[Thouraya 10]

Si c'est ton but ne le dis pas. Mais sinon rien n'empêche.

 

Non, pas du tout, je plaisantais. Comme je te l'ai dit, mes meilleurs amis en prépa étaient marocains. La guéguerre, ce n'est pas mon créneau.

Et bien disons que les filles made in Lyautey qui étaient en prépa HEC (et quelques unes en MP) étaient... superficielles, arrogantes, incultes et pas très farouches! C'est toi qui me l'as demandé! :mdr: