Héraclès 10 Posted March 27, 2013 Partager Posted March 27, 2013 J'ai déjà publié ce poème en 2010 ici même sur FA. Je le republie en hommage à nos aînés qui ont tant œuvré pour la prospérité de ce qu'il croyait être leur pays. Le Banc Public et le Migrant Le Migrant des Années Cinquante Qui offre ses bras et sa jeunesse A cette France peu Reconnaissante Qui oublie son devoir d’hôtesse, Est assis sur le banc Public Plongé dans ses rêves utopiques. Au Parc Monceau ou Saint Germain, Sur son banc bien souvent il Pense A toute cette vie sans Lendemain A l’existence privée d’enfance. A regret en ce Dimanche Il quitte son ami le Banc L'oiseau a quitté la Branche Pour suivre le soleil couchant. Le banc public n'est point sectaire, Il accueille tous les Postérieurs: Du plus Auguste au Prolétaire Du plus discret au plus raseur Du plus fétide au parfumé Du richissime aux va-nu-pieds. Ce soir il fera écrire Faute de savoir rédiger. Ses parents n'ont pu l'inscrire, L'école étant trop chargée ! C'est du moins ce qu'annonça Le Directeur de l'école Quand son père se présenta Aux portes de l'Acropole Cité du Savoir Privé Aux Seuls Puissants réservé. Il dira qu’il est heureux, Qu'il pense à eux jour et nuit Par des mots fort chaleureux Qui empêcheront l'oubli. Ce soir ce sera des pâtes ! Comme tous les jours que Dieu fait Cuisinées en toute hâte A cela point ne dérogeait. Son royaume s’appelle Chantier, Son arme Le Marteau Piqueur. Dès l’Aube il le fait hurler Au Grand Dam des Promeneurs. Son front est souvent trempé Par un effort soutenu, Le soleil est sans pitié Pour sa peau grise peu charnue. Ce soir il s'est vêtu de chic Pour annoncer par un adieu A son ami le Banc Public Qu'il va rentrer chez ses aïeux. Toi le Harraga à vau-l’eau ! Même si tu parviens à franchir Les remparts de l’Eldorado A la fin tu vas repartir Au mieux avec une belle canne Après une vie pleine de chicanes. Abderrahmane A meylan (Isère) ce Vendredi 26 Mars 2010 Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted March 28, 2013 Partager Posted March 28, 2013 On est bien loin des bancs publics de Brassens. Triste sort d'une génération effacée, silencieuse, souffrant dans l'ombre. Ton poème me rappelle une chanson de Slimane Azzem dans laquelle il dit : « Il s'en est allé un jour, mais en pensée. Il est revenu avant d'être parti. » Poème tristement bien écrit. Citer Link to post Share on other sites
Guest fialyne Posted March 28, 2013 Partager Posted March 28, 2013 C'est d'une très belle écriture. Toi le Harraga à vau-l’eau ! Même si tu parviens à franchir Les remparts de l’Eldorado A la fin tu vas repartir Au mieux avec une belle canne Après une vie pleine de chicanes. Houari Boumédiène: "Koulou Trab Bladkoum Ou'matrouhouche L'França !!" - YouTube Citer Link to post Share on other sites
Guest Soizik Posted March 28, 2013 Partager Posted March 28, 2013 de façon très sincère, c'est très émouvant ... j'en ai connus ... de ces premiers immigrés qui faisaient les boulots de btp ... ils ont installé le tout à l'égout dans ma rue, en plein jeux olympiques d'hiver (Grenoble 68) ... il faisait froid, le sol était gelé ... ils venaient chez nous à midi et ma grand mère leur servait de la soupe ... c'est moi qui les cherchais dans la rue chaque jour à midi ... et on leur faisait du café car on ne connaissait pas le thé chez nous ... Citer Link to post Share on other sites
Héraclès 10 Posted March 28, 2013 Author Partager Posted March 28, 2013 de façon très sincère, c'est très émouvant ... j'en ai connus ... de ces premiers immigrés qui faisaient les boulots de btp ... ils ont installé le tout à l'égout dans ma rue, en plein jeux olympiques d'hiver (Grenoble 68) ... il faisait froid, le sol était gelé ... ils venaient chez nous à midi et ma grand mère leur servait de la soupe ... c'est moi qui les cherchais dans la rue chaque jour à midi ... et on leur faisait du café car on ne connaissait pas le thé chez nous ... Merci Drucilla de rendre leur honneur en terre de France à tous ces "effacés de la vie" dont Dda Amar était l'un des représentants. Merci pour ta générosité et celle de ta maman pour l'accueil chaleureux, la soupe et le sourire dispensés à tous ces "Damnés de la Terre" comme disait Frantz Fanon. De là-haut Dda Amar qui vient d'en parler à ses compagnons d'infortune en terre de France leur dit: "Soyons heureux car bien des décennies après , nos enfants et petits enfants ne nous pas oubliés : nous sommes toujours dans leur cœur comme ils l'ont toujours été dans le nôtre". Ce soir ils dormiront en paix. "Bon sang ne saurait mentir" a dit le poète. Citer Link to post Share on other sites
pmat 276 Posted March 30, 2013 Partager Posted March 30, 2013 J'ai déjà publié ce poème en 2010 ici même sur FA. Je le republie en hommage à nos aînés qui ont tant œuvré pour la prospérité de ce qu'il croyait être leur pays. Le Banc Public et le Migrant Le Migrant des Années Cinquante Qui offre ses bras et sa jeunesse A cette France peu Reconnaissante Qui oublie son devoir d’hôtesse, Est assis sur le banc Public Plongé dans ses rêves utopiques. Au Parc Monceau ou Saint Germain, Sur son banc bien souvent il Pense A toute cette vie sans Lendemain A l’existence privée d’enfance. A regret en ce Dimanche Il quitte son ami le Banc L'oiseau a quitté la Branche Pour suivre le soleil couchant. Le banc public n'est point sectaire, Il accueille tous les Postérieurs: Du plus Auguste au Prolétaire Du plus discret au plus raseur Du plus fétide au parfumé Du richissime aux va-nu-pieds. Ce soir il fera écrire Faute de savoir rédiger. Ses parents n'ont pu l'inscrire, L'école étant trop chargée ! C'est du moins ce qu'annonça Le Directeur de l'école Quand son père se présenta Aux portes de l'Acropole Cité du Savoir Privé Aux Seuls Puissants réservé. Il dira qu’il est heureux, Qu'il pense à eux jour et nuit Par des mots fort chaleureux Qui empêcheront l'oubli. Ce soir ce sera des pâtes ! Comme tous les jours que Dieu fait Cuisinées en toute hâte A cela point ne dérogeait. Son royaume s’appelle Chantier, Son arme Le Marteau Piqueur. Dès l’Aube il le fait hurler Au Grand Dam des Promeneurs. Son front est souvent trempé Par un effort soutenu, Le soleil est sans pitié Pour sa peau grise peu charnue. Ce soir il s'est vêtu de chic Pour annoncer par un adieu A son ami le Banc Public Qu'il va rentrer chez ses aïeux. Toi le Harraga à vau-l’eau ! Même si tu parviens à franchir Les remparts de l’Eldorado A la fin tu vas repartir Au mieux avec une belle canne Après une vie pleine de chicanes. Abderrahmane A meylan (Isère) ce Vendredi 26 Mars 2010 BRAVO Héraclès BEAU CONSTAT SEULE LE CONCEERNER SE REGARDE ET SE DETERMINE MILLE MERCI MOI J4AI ECRIS QUELQUES CHOSE EXPLIQUENT L'IMIGRATION AUSSI ET UNE HISTOIRE OU JE ME SUIS RENCONTRE A pARIS OU JE DIS COMME TOI VOILA DEVANT MOI A BARBES SUR LE TROTOIRE UN VIELLE ALGERIEN EN TOUT CAS UN MAGHREBIN AVEC CHECHE ALLONGER ,COUVCHER LA DEVANT LUI ,UNE BOUTEILLE DE ROUGE TOI ET MOI ON SAIS POURQUOI Oui ce retour qui n'arraive pas ou la valise il faut la remplir mais la vie vous prend tout les mauvais amis ne vous aident pas non plus encore merci pour nous tous et toutes chapeau Citer Link to post Share on other sites
pmat 276 Posted March 30, 2013 Partager Posted March 30, 2013 POUR TOI HERACLES LES IMMIGREES SALAM JE VIEN DE LE FINIR JE L'EST COMMENCE A 16:00H L'écrire autrement je l'est fait Et la c'est par rime QUI A UNE IDEE POUR L'AMÉLIORER? JE SUIS PRENEUR Qui pourra nous en faire une musique? djalti ? Et ce qu'il apportera sera pour les massaquines LES IMMIGREES OUI PAR GROUPE LES HOMME DU PAYS SE SONT ALLER LE PAYS N'AVAIT PLUS GRAND-CHOSE A LEUR PROPOSER ALORS OUI C’EST VERS D’AUTRE RIVAGE QU’ILS ONT REGARDE LA BAS ILS VONT S’ENRICHIR QU’ILS DISAIE NT CERAINS ICI MEME CE SONT TROUVES PAR DES GUERRE ONT LES AVAIENT ENGAGER ILS ONT VOULU Y RESTER POUR TRAVAILLER D’AUTRE COMME DES GENS DE GUERRE ET AUSSI PAR TROUPE ET FATIGUES VERS DES PAYS LOINTANT ILS SE SONT AVENTURER SORTANT DE LEUR VILLES ET VILLAGE S DES ROUTES TRACES ILS ONT SUIVIT LEUR SILLAGE OUI A PIED QUE LES HOMMES VOYAGENT ILS IMMIGRENT POUR QUE LEURS SORT CHANGE MEME SOUS UN ORAGE ILS ONT COMME ASSURANCE, LEUR AGE ON IMMIGRE AVEC PROMESSE DE REVENIR VITE ET RICHE CE FUT LEUR LANGAGE Un immigré non ça n’a pas de chance Une foi dans le pays d’accueil non ce n’est pas des vacances Il doit manger et dormir et une vie pour l’immigrée commence Il ne vit que de crédit comme de redevance Il subit beaucoup de souffrance Et il sera victime de la cadence Être un immigré c’est ça la sentence Travaux dure et pénibilité a outrance Un immigre en plus de ça est privé de sa famille Ses enfants il ne les verra pas ni naître ni grandi Certains c’est par courrier que leur lisent les amis Eux ne savaient pas lire et pour eux l’école c’était fini Les courriers servaient pour les informés de la mort et de la vie Et également de la maladie du beau temps et aussi de la pluie De ce qui va mal et de ce qui va bien Et c’est aussi pour entretenir le lien Ceux qui les ont côtoyés dans les centres Sonacotra Les ont vues discipliner et aux pas Laver ses affaires le dimanche jour du repos Éplucher les légumes et préparer le repas Il n’avait personne pour le faire comme là bas Comme le fait une femme dans son foyer avec ou sans enfants Ou on le voie aussi l’immigrée sur les marchées essayant de pécher la bonne affaire pour les siens Oui la bas on attend son retour on l’attend Il compte beaucoup pour son épouse ses enfants et ses parents La famille vit grâce a lui et de lui ils en sont fière et dans leur regard on le sent Aussi quand ils parlent de lui leur fierté ça se ressent dans leur son Beaucoup de famille vivent grâce a l’immigrant C’est l’Oncle d’Amérique aussi pour les uns Depuis le temps Dans un pays comme la France depuis des siècles la plus part de ces habitants Sont les familles de ces immigrants Ils ont eut ce mari, ce père qui a souffert pour eux POUR VOUS MES AMIS (IES) PMAT PS : Manquera une personne pour qui j'aurais voulu quelle voit ce sujet que dieu la bénisse et quelle soit bénis http://www.forum-algerie.com/discussion-generale/64808-les-immigres-5.html#post3240575 Citer Link to post Share on other sites
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