maximus 10 Posted March 30, 2013 Partager Posted March 30, 2013 Poéte libanais ayant émigré et vécu au Brésil.Il a écrit un livre sur GKB en 1939.C'est un écrivain écouté,admiré pour la pureté de sa langue, la beauté et la force de ses images.Pour éviter de morceller son poème , j'ai choisi un texte court, sensuel, presque érotique, presque argotique qu'il faut placer ,bien entendu, dans la catégorie de la poésie arabe paillarde. O toi qui m'a grisé, vois mon ivresse, Un double vin me l'a versé: ta bouche, ton regard Je tremble et sur tes lèvres Tremblent mes baisers, Voluptueux baisers épandus Sur un corps tremblant de mes caresses Corps en parfum de roses, Roses ouvertes à la rosée de hauts nuages, Corps coloré du sang D'un pourpre horizon. Il tremble contre mon visage, De passions , de désirs retenus. Coupe de cristal fin ,nous t'avons bue. En ton nectar ,nous nous sommes perdus. Oui,oui, nous partirons mais à jamais Seront ivres , ces mots qui pleurent et rient dans un livre".. CHOKRALLAH AL JORR. Citer Link to post Share on other sites
Guest fialyne Posted March 30, 2013 Partager Posted March 30, 2013 Très beaux sont les 3 derniers vers. Merci. Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted April 7, 2013 Author Partager Posted April 7, 2013 Très beaux sont les 3 derniers vers. Merci. Merci a toi de me lire... En ton nectar ,nous nous sommes perdus. Oui,oui, nous partirons mais à jamais Seront ivres , ces mots qui pleurent et rient dans un livre".. Oui tres beau il faut savoir lire entre les lignes avec la poesie arabe Merci a toi . Citer Link to post Share on other sites
caprice 10 Posted April 21, 2013 Partager Posted April 21, 2013 Il neige dans la nuit ... Cela fait cent ans que je n'ai pas vu ton visage, Que je n'ai pas passé mon bras autour de ta taille, Que je ne vois plus mon visage dans tes yeux. Cela fait cent ans que je ne pose plus de question, A la lumière de ton esprit, Que je n'ai pas touché à la chaleur de ton ventre. Cela fait cent ans qu'une femme m'attend dans une ville. Nous étions perchés sur la même branche, Sur la même branche nous en sommes tombés, Nous nous sommes quittés. Entre nous tout un siècle, Dans le temps et dans l'espace. Cela fait cent ans que dans la pénombre, Je cours derrière toi... Nazim Hikmet Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted April 21, 2013 Author Partager Posted April 21, 2013 Il neige dans la nuit ... Cela fait cent ans que je n'ai pas vu ton visage, Que je n'ai pas passé mon bras autour de ta taille, Que je ne vois plus mon visage dans tes yeux. Cela fait cent ans que je ne pose plus de question, A la lumière de ton esprit, Que je n'ai pas touché à la chaleur de ton ventre. Cela fait cent ans qu'une femme m'attend dans une ville. Nous étions perchés sur la même branche, Sur la même branche nous en sommes tombés, Nous nous sommes quittés. Entre nous tout un siècle, Dans le temps et dans l'espace. Cela fait cent ans que dans la pénombre, Je cours derrière toi... Nazim Hikmet la suite ... Je suis dans la clarté qui s'avance Mes mains sont toutes pleines de désir, le monde est beau. Mes yeux ne se lassent pas de regarder les arbres, les arbres si pleins d'espoir, les arbres si verts. Un sentier ensoleillé s'en va à travers les mûriers. Je suis à la fenêtre de l'infirmerie. Je ne sens pas l'odeur des médicaments. Les oeillets ont dû fleurir quelque part. Et voilà, mon amoir, et voilà, être captif, là n'est pas la question, la question est de ne pas se rendre… un grand poete turc merci ... Citer Link to post Share on other sites
caprice 10 Posted April 21, 2013 Partager Posted April 21, 2013 la suite ... Je suis dans la clarté qui s'avance Mes mains sont toutes pleines de désir, le monde est beau. Mes yeux ne se lassent pas de regarder les arbres, les arbres si pleins d'espoir, les arbres si verts. Un sentier ensoleillé s'en va à travers les mûriers. Je suis à la fenêtre de l'infirmerie. Je ne sens pas l'odeur des médicaments. Les oeillets ont dû fleurir quelque part. Et voilà, mon amoir, et voilà, être captif, là n'est pas la question, la question est de ne pas se rendre… un grand poete turc merci ... Merci pour la suite Maximus Citer Link to post Share on other sites
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.
Note: Your post will require moderator approval before it will be visible.