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Le Tramway d'Oran et l'armée des chômeurs: la légitimité par la proximité


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Le Tramway d'Oran et l'armée des chômeurs: la légitimité par la proximité

 

Par Kamel Daoud - Le Quotidien d'Oran - 24/04/2013

 

 

Le pays en quartiers. En petits morceaux, en bouchées. Explication : petite heure passée hier matin dans le bureau du chargé de communication de la société de gestion du Tramway d'Oran. La SETRAM. Le jeune homme un peu brouillant et dispersé, dans le siège luxueux, sous un ciel très beau. Petite atmosphère de dispersion et mauvais réglage, entre accueil mal rodé, sécurité pointilleuse. Passons. Soudain arrive, pendant que l'on discute de la possibilité d'un reportage style «les Oranais vus par le tramway», le délégué du secteur urbain de Haï Yasmine. Haï Yasmine, C'est Oran-est, (cité-pétrole et architecture socialiste) du côté des vastes hangars et du siège du nouveau réseau du tramway d'Oran.

 

Avec lui, le chargé des ressources humaines de la boîte. Petite discussion qui peine et s'incruste, puis on comprend l'essentiel : le bonhomme a dans son cartable une quinzaine de CV de jeunes du quartier qui veulent être recrutés dans la société. Le rêve algérien : être agent de sécurité. Les CV oscillent entre la moyenne de six à huit ans de scolarité, sans aucune qualification, pas de savoir-faire ni de prétention à apprendre. Juste un argument : ils sont du quartier de Haï Yasmine et le Tramway a son siège dans le quartier de Yasmine. Logique algérienne : ils disent être prioritaires. C'est la nouvelle légitimité, déjà déclamée par les chômeurs du sud : la légitimité par la proximité.

 

Le délégué du secteur urbain parlera de «ton qui monte» et de tension presque. On lui répond qu'on va faire le geste mais cela n'est pas garanti et se fait en fonction des tests. Le tout se résumant à ce qu'est devenue la logique du gain et de l'emploi en Algérie : les entreprises sont obligées de faire dans le social, les chômeurs font dans la menace. Traduction : rançon (emploi) contre racket (menace par la violence de l'émeute). Après s'être battue comme un seul homme (un seul héros, le peuple), l'Algérie se divise aujourd'hui en quartiers, après avoir été divisée en régions et wilayas historiques. Une société qui s'installe doit donc prendre en considération le quota «de proximité» pour ses recrutements. Cela se comprend un peu dans le sud algérien, mais cela est déjà un effet pervers au Nord. Au plus bas de l'échelle, cela est compris comme «un droit» par la force et une logique de «parts», de butin. L'argument du demandeur d'emploi n'est plus le savoir-faire, «l'intervention», la compétence ou le CV, mais l'adresse de résidence : plus on est proche du siège d'une société, plus on a droit d'y être recruté.

 

Le pays se morcelle donc en quartiers. On est dans la phase qui précède la logique du «c'est à moi, parce que je l'ai vu ou touché le premier». Ailleurs, des gens peuvent être en colère contre une délocalisation d'entreprise, ici on a inventé le contraire : les sociétés doivent payer leur «localisation». La solution ? Retrouver Benbouzid et lui demander de se débrouiller pour trouver la solution à la génération qu'il nous a laissé. C'est sa faute, la faute de ses chiffres et la faute de ceux qui l'ont employé.

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Guest jagellon

Wallah Kamel Daoud a mille fois raison. Jamais je n'ai autant eu cette impression de clivages par clans, quartiers, tribus, beni3ammisme, serrage des coudes meme quand on sait que le copain/cousin/voisin a tort. Nous sommes revenus 3000 ans en arrière ya bourab, des animaux à peine évolués! Et après on se demande d'ou vient la corruption beni3ammiste, le foutage de gueule des ressources humaines ou le relationnel prime sur le qualitatif.

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Wallah Kamel Daoud a mille fois raison. Jamais je n'ai autant eu cette impression de clivages par clans, quartiers, tribus, beni3ammisme, serrage des coudes meme quand on sait que le copain/cousin/voisin a tort. Nous sommes revenus 3000 ans en arrière ya bourab, des animaux à peine évolués! Et après on se demande d'ou vient la corruption beni3ammiste, le foutage de gueule des ressources humaines ou le relationnel prime sur le qualitatif.

 

Je parie que notre ami l'Analyste va débarquer avec : Mais non , c'est pas ça , douk nfahemkoum .... :D

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Wallah Kamel Daoud a mille fois raison. Jamais je n'ai autant eu cette impression de clivages par clans, quartiers, tribus, beni3ammisme, serrage des coudes meme quand on sait que le copain/cousin/voisin a tort. Nous sommes revenus 3000 ans en arrière ya bourab, des animaux à peine évolués! Et après on se demande d'ou vient la corruption beni3ammiste, le foutage de gueule des ressources humaines ou le relationnel prime sur le qualitatif.

 

ou va t on ? !

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Le Tramway d'Oran et l'armée des chômeurs: la légitimité par la proximité

 

Par Kamel Daoud - Le Quotidien d'Oran - 24/04/2013

 

 

Le pays en quartiers. En petits morceaux, en bouchées. Explication : petite heure passée hier matin dans le bureau du chargé de communication de la société de gestion du Tramway d'Oran. La SETRAM. Le jeune homme un peu brouillant et dispersé, dans le siège luxueux, sous un ciel très beau. Petite atmosphère de dispersion et mauvais réglage, entre accueil mal rodé, sécurité pointilleuse. Passons. Soudain arrive, pendant que l'on discute de la possibilité d'un reportage style «les Oranais vus par le tramway», le délégué du secteur urbain de Haï Yasmine. Haï Yasmine, C'est Oran-est, (cité-pétrole et architecture socialiste) du côté des vastes hangars et du siège du nouveau réseau du tramway d'Oran.

 

Avec lui, le chargé des ressources humaines de la boîte. Petite discussion qui peine et s'incruste, puis on comprend l'essentiel : le bonhomme a dans son cartable une quinzaine de CV de jeunes du quartier qui veulent être recrutés dans la société. Le rêve algérien : être agent de sécurité. Les CV oscillent entre la moyenne de six à huit ans de scolarité, sans aucune qualification, pas de savoir-faire ni de prétention à apprendre. Juste un argument : ils sont du quartier de Haï Yasmine et le Tramway a son siège dans le quartier de Yasmine. Logique algérienne : ils disent être prioritaires. C'est la nouvelle légitimité, déjà déclamée par les chômeurs du sud : la légitimité par la proximité.

 

Le délégué du secteur urbain parlera de «ton qui monte» et de tension presque. On lui répond qu'on va faire le geste mais cela n'est pas garanti et se fait en fonction des tests. Le tout se résumant à ce qu'est devenue la logique du gain et de l'emploi en Algérie : les entreprises sont obligées de faire dans le social, les chômeurs font dans la menace. Traduction : rançon (emploi) contre racket (menace par la violence de l'émeute). Après s'être battue comme un seul homme (un seul héros, le peuple), l'Algérie se divise aujourd'hui en quartiers, après avoir été divisée en régions et wilayas historiques. Une société qui s'installe doit donc prendre en considération le quota «de proximité» pour ses recrutements. Cela se comprend un peu dans le sud algérien, mais cela est déjà un effet pervers au Nord. Au plus bas de l'échelle, cela est compris comme «un droit» par la force et une logique de «parts», de butin. L'argument du demandeur d'emploi n'est plus le savoir-faire, «l'intervention», la compétence ou le CV, mais l'adresse de résidence : plus on est proche du siège d'une société, plus on a droit d'y être recruté.

 

Le pays se morcelle donc en quartiers. On est dans la phase qui précède la logique du «c'est à moi, parce que je l'ai vu ou touché le premier». Ailleurs, des gens peuvent être en colère contre une délocalisation d'entreprise, ici on a inventé le contraire : les sociétés doivent payer leur «localisation». La solution ? Retrouver Benbouzid et lui demander de se débrouiller pour trouver la solution à la génération qu'il nous a laissé. C'est sa faute, la faute de ses chiffres et la faute de ceux qui l'ont employé.

 

la phrase (dans le siège luxueux) qui m'a touché et le salaire insinifiant il n'a pas parlé

 

Bonjour a tous

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envoyé par wahrani

Je parie que notre ami l'Analyste va débarquer avec : Mais non , c'est pas ça , douk nfahemkoum ....

 

je doute que tu ne puisse saisir le sens:D alors je mettrai ça sur le compte de la mauvaise foi:p

 

je te pose une question tres simple est elementaire, si on ignore la situation on laisse faire les choses et on laisse evoluer la situation comme elle se presente aujourd'hui, tu crois qu'on va retrouver la société civile qu'on a connu post independance ? ou tu crois que la situation va encore se deterioré , les maux , les clivage , les pots de vins vont encore ancrer les mentalités et pourir nos compatriotes , ou tu crois que cela va cesser sans qu'on n'intervienne , la question est claire est simple, alors please reponse simple à la hauteur du questionnement;)

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envoyé par le sage des sages

a la dérive depuis l'arrivée du socialisme en algérie adieu veaux vaches

 

c'est un ministre de feu Boumedienne dont je me rappel plus le nom qui disait dans les années 70 "l'Algérie est au bord d'un precipice , mais nous avons fait un grand pas en avant"

 

et dans les années 80 ce n'est pas un ministre mais cette fois carrement le president de la nation qui disait "un pays qui n'a pas de probleme , n'est pas un pays , et nous dieu merci nous n'avons pas de probleme"

 

alors laissons les mentalités evolué et laissons le peuple se vandaliser encore et encore, ensuite on aura des observateurs qui nous etalerons noir sur blancs dans les journaux les derives , le vandalisme, l'obscurantisme, et tout ce qui peut décrire la decadence et l'echeance, mais jamais comment y remedier , ni quand commencer l'action de colmater , reparer , j'oubliais il faut pas se presser on a le temps , il faut pas etre impatient, attendons et esperons quand la criminalité et l'ignominie atteindra son paroxysme, nous demanderons à notre matiere grise de se pencher sur ses questions sociétales:(

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Le Tramway d'Oran et l'armée des chômeurs: la légitimité par la proximité

 

Par Kamel Daoud - Le Quotidien d'Oran - 24/04/2013

 

 

Le pays en quartiers. En petits morceaux, en bouchées. Explication : petite heure passée hier matin dans le bureau du chargé de communication de la société de gestion du Tramway d'Oran. La SETRAM. Le jeune homme un peu brouillant et dispersé, dans le siège luxueux, sous un ciel très beau. Petite atmosphère de dispersion et mauvais réglage, entre accueil mal rodé, sécurité pointilleuse. Passons. Soudain arrive, pendant que l'on discute de la possibilité d'un reportage style «les Oranais vus par le tramway», le délégué du secteur urbain de Haï Yasmine. Haï Yasmine, C'est Oran-est, (cité-pétrole et architecture socialiste) du côté des vastes hangars et du siège du nouveau réseau du tramway d'Oran.

 

Avec lui, le chargé des ressources humaines de la boîte. Petite discussion qui peine et s'incruste, puis on comprend l'essentiel : le bonhomme a dans son cartable une quinzaine de CV de jeunes du quartier qui veulent être recrutés dans la société. Le rêve algérien : être agent de sécurité. Les CV oscillent entre la moyenne de six à huit ans de scolarité, sans aucune qualification, pas de savoir-faire ni de prétention à apprendre. Juste un argument : ils sont du quartier de Haï Yasmine et le Tramway a son siège dans le quartier de Yasmine. Logique algérienne : ils disent être prioritaires. C'est la nouvelle légitimité, déjà déclamée par les chômeurs du sud : la légitimité par la proximité.

 

Le délégué du secteur urbain parlera de «ton qui monte» et de tension presque. On lui répond qu'on va faire le geste mais cela n'est pas garanti et se fait en fonction des tests. Le tout se résumant à ce qu'est devenue la logique du gain et de l'emploi en Algérie : les entreprises sont obligées de faire dans le social, les chômeurs font dans la menace. Traduction : rançon (emploi) contre racket (menace par la violence de l'émeute). Après s'être battue comme un seul homme (un seul héros, le peuple), l'Algérie se divise aujourd'hui en quartiers, après avoir été divisée en régions et wilayas historiques. Une société qui s'installe doit donc prendre en considération le quota «de proximité» pour ses recrutements. Cela se comprend un peu dans le sud algérien, mais cela est déjà un effet pervers au Nord. Au plus bas de l'échelle, cela est compris comme «un droit» par la force et une logique de «parts», de butin. L'argument du demandeur d'emploi n'est plus le savoir-faire, «l'intervention», la compétence ou le CV, mais l'adresse de résidence : plus on est proche du siège d'une société, plus on a droit d'y être recruté.

 

Le pays se morcelle donc en quartiers. On est dans la phase qui précède la logique du «c'est à moi, parce que je l'ai vu ou touché le premier». Ailleurs, des gens peuvent être en colère contre une délocalisation d'entreprise, ici on a inventé le contraire : les sociétés doivent payer leur «localisation». La solution ? Retrouver Benbouzid et lui demander de se débrouiller pour trouver la solution à la génération qu'il nous a laissé. C'est sa faute, la faute de ses chiffres et la faute de ceux qui l'ont employé.

 

Erreur de français. Le journaliste confond "brouillon" et "brouillant" qui n'a aucun sens ici. Erreur fréquente en Algérie; confusion entre les sons "on" et "ant".

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Guest jagellon
Erreur de français. Le journaliste confond "brouillon" et "brouillant" qui n'a aucun sens ici. Erreur fréquente en Algérie; confusion entre les sons "on" et "ant".

 

E1tNJ309BqY[/YOUTUBE]

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Erreur de français. Le journaliste confond "brouillon" et "brouillant" qui n'a aucun sens ici. Erreur fréquente en Algérie; confusion entre les sons "on" et "ant".

 

Je salue ton sens des priorités,3atik saha khouya Zoubir!!!:fear(1):

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Erreur de français. Le journaliste confond "brouillon" et "brouillant" qui n'a aucun sens ici. Erreur fréquente en Algérie; confusion entre les sons "on" et "ant".

 

ce qui vient d'etre posté confirme ce que je disais, on essai pas de discuter l'essentiel , le fondamental , et on commente les consequences d'un mal qu'on veut ignorer

 

à l'époque de l'arabisation, "c'est une blague" je precise sait-on jamais, un gars qui se noie et qui crie au secour au secour, le donneur de leçon des cours d'arabisation prend sa barque et fonce vers lui les baigneurs sur la rive observent, arriver a son niveau il lui dit " ne dit pas au secours, on dit alghit alghit" et il repars avec sa barque on laissant le baigneur se noyer

 

yadi aâlik ya si zoubir, j'espere que tu m'en voudra pas;):mdr:

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je doute que tu ne puisse saisir le sens:D alors je mettrai ça sur le compte de la mauvaise foi:p

 

je te pose une question tres simple est elementaire, si on ignore la situation on laisse faire les choses et on laisse evoluer la situation comme elle se presente aujourd'hui, tu crois qu'on va retrouver la société civile qu'on a connu post independance ? ou tu crois que la situation va encore se deterioré , les maux , les clivage , les pots de vins vont encore ancrer les mentalités et pourir nos compatriotes , ou tu crois que cela va cesser sans qu'on n'intervienne , la question est claire est simple, alors please reponse simple à la hauteur du questionnement;)

 

Le brassage des générations ya sahbi et la mondialisation feront leur travail .

Si nous intervenons ( nous connaissons notre doigté dans le domaine ) n'zebloulha waldiha encore une fois et ceux qui rétablirons l'ordre cette fois ci risquent d'être pire que tout ce que nous avons connu jusqu'ici .

 

La société civile post indépendance n'interesse presque personne , c'est elle qui a permis ce qui arrive aujourd'hui , vaut mieux l'oublier !

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La société civile qui est la notre, se qualifie de société de défiance ou la vie en communauté dérive sur un bilan nul et souvent négative, ce qui fait naître les clivages, et poussent à la lutte et aux mépris de l’autre avec des classes au mal vivre national, caractérisé par la surveillance de l’autre, l’agressivité, le repli sur soi, la crainte de perdre alors que l’autre peut gagner,

A la différence lorsqu’on aide les personnes en manque de repère, de confiance en eux, en manque de savoir et de connaissance, ont crée grâce a cet effort individuel sur des sous groupes une micro société de confiance, cette société serai en expansion, car le principe que si moi je gagne tu gagne est enseigné et valorisé, la solidarité se forge son chemin, et un projet commun d’ouverture peut rassembler les uns et les autres

 

allez wahrani je sors , car je ne suis pas là pour te polluer ton topic,c'est juste que le sujet est interessant, et c'est justement sur cet axe precis qu'on devrait agir, on n'a pas d'autre perspective , ou d'autres initiative , que l'education de l'individu, et la prise de conscicence des citoyens , tu me dira il faut du temps , et moi je te dirai on n'a plus de temps .

 

tu sais que j'aime bien discuter avec toi missiou li prizidan , bon discussion a vous tous promis je ne vous embeterait plus ;)

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Je salue ton sens des priorités,3atik saha khouya Zoubir!!!:fear(1):

 

3aqliyat la récup !

 

Quand on ne lit pas Kamel Daoud , on se trompe parfois sur son usage du français . Souvent il utilise des termes hybrides englobant deux significations .

Brouillant veut dire dans le jargon de K.D , à la fois brouillon et bruyant , simplement .

 

3jouza hakmet sareq ! :D

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Guest jagellon
3aqliyat la récup !

 

Quand on ne lit pas Kamel Daoud , on se trompe parfois sur son usage du français . Souvent il utilise des termes hybrides englobant deux significations .

Brouillant veut dire dans le jargon de K.D , à la fois brouillon et bruyant , simplement .

 

3jouza hakmet sareq ! :D

 

Ce n'est pas de sa faute meskine. Ado il n'a pas lu ses San-Antonio. Lazem nekriwlah bungalove fi les Andalouses :D

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La société civile qui est la notre, se qualifie de société de défiance ou la vie en communauté dérive sur un bilan nul et souvent négative, ce qui fait naître les clivages, et poussent à la lutte et aux mépris de l’autre avec des classes au mal vivre national, caractérisé par la surveillance de l’autre, l’agressivité, le repli sur soi, la crainte de perdre alors que l’autre peut gagner,

A la différence lorsqu’on aide les personnes en manque de repère, de confiance en eux, en manque de savoir et de connaissance, ont crée grâce a cet effort individuel sur des sous groupes une micro société de confiance, cette société serai en expansion, car le principe que si moi je gagne tu gagne est enseigné et valorisé, la solidarité se forge son chemin, et un projet commun d’ouverture peut rassembler les uns et les autres

 

allez wahrani je sors , car je ne suis pas là pour te polluer ton topic,c'est juste que le sujet est interessant, et c'est justement sur cet axe precis qu'on devrait agir, on n'a pas d'autre perspective , ou d'autres initiative , que l'education de l'individu, et la prise de conscicence des citoyens , tu me dira il faut du temps , et moi je te dirai on n'a plus de temps .

 

tu sais que j'aime bien discuter avec toi missiou li prizidan , bon discussion a vous tous promis je ne vous embeterait plus ;)

 

S'entraider , c'est ce qu'ont toujours fait les algériens depuis la nuit des temps , mais ce n'est plus suffisant de nos jours , car la disponibilité des uns envers les autres est quasi insignifiante , vu le rythme de la vie moderne .

Il faut une organisation sociale , qui ne peut se monter par un décret ou par une révolution , seul le temps et le travail peuvent la réaliser .

 

Je sais , rak za3fane paske rahat a3lina ( notre génération) el partia ou rak baghi tkhallat'ha ! :D

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ce qui vient d'etre posté confirme ce que je disais, on essai pas de discuter l'essentiel , le fondamental , et on commente les consequences d'un mal qu'on veut ignorer

 

à l'époque de l'arabisation, "c'est une blague" je precise sait-on jamais, un gars qui se noie et qui crie au secour au secour, le donneur de leçon des cours d'arabisation prend sa barque et fonce vers lui les baigneurs sur la rive observent, arriver a son niveau il lui dit " ne dit pas au secours, on dit alghit alghit" et il repars avec sa barque on laissant le baigneur se noyer

 

yadi aâlik ya si zoubir, j'espere que tu m'en voudra pas;):mdr:

 

seule la crainte de cramer le repas familial ne m'a pas laisser le temps de rapporter cette même anecdote à laquelle la réaction de notre camarade Zoubir m'avait fait aussi penser!!!!

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Ca me rappelle quand en 2011 des Algériens avaient tenté de manifester à Alger avant que des Algérois soutenus par la presse au solde du pouvoir ne leur fassent barrage en les invitant à aller manifester "chez eux".

 

On avait vu la même chose en 2001 comment les millions de manifestants kabyles avaient été accueils avec des pierres dès leur arrivée sur Alger.

 

Le houmatisme venait de naitre en Algérie.

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tout les sociologues et autre economiste vous le dirons : la mobilité sociale est liée au developpement et vice versa ....

 

plus un pays est devellopé plus sa popuilation bouge ...et plus la population bouge plus elle se devellope !

 

ce que décrit kamel daoud ..est tristement vrai ....le pays s'est figé .....

 

je viens de penser a une chose ...tout ou presque ce qui a été realisé en terme de commerce ..d'usine dans a ville est le fait de gens exterieurs de la ville ....

 

je disais a des amis ...tres esprit clocher ...que sans les "etrangers"...notre vile serait encor une dechra queconque ...alors que meintenat elle est considéré comme une ville tres tres dynamique ...en fin relativement dynmaique dans le contexte algerien !

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