Jump to content

L'arabe, le complexe kabyle ?


Guest L'étrangère

Recommended Posts

Guest L'étrangère

Essalamu 'alaykum

 

Je suis étonnée de cette division et cette haine de l'arabe, aussi bien l'ethnie que la langue. Cela est étonnant pour un seul et unique peuple.

 

La kabylie est une région de l'Algérie et n'est pas toute l'Algérie.

 

Je ne peux même pas parler de culture car celle-ci a une individualité mêlée à un ensemble.

 

Le Baghrir n'est pas une spécialité Arabe ou Kabyle, mais bien algérienne et marocaine, la chorba s'étend de la tunisie au Maroc.

 

Le kabyle fait partie des langues berbères parlées dans plusieurs régions algériennes et plusieurs autres pays arabes...

 

lqabayel = qabaïl = tribu, un mot arabe pour des non arabes ?

 

La langue berbère est très ancienne, j'ai lu plusieurs études dessus, je ne sais pas si elle est spécifique à une ethnie ou si c'est une partie des arabes.

 

Au lieu de diviser, pourquoi ne pas apprendre votre dialecte et garder l'arabe (vous n'avez pas le choix dans un pays Arabe, comme si moi en France je refuse d'apprendre le français :mdr:)

 

L'Arabe fait partie de votre culture intégralement, l'identité kabyle n'est qu'une invention et division, chaque région d'Algérie a son charme et ses coutumes, donc pourquoi vouloir vous érigez au dessus des autres.

Link to post
Share on other sites
  • Réponses 139
  • Créé
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

Top Posters In This Topic

Essalamu 'alaykum

 

Je suis étonnée de cette division et cette haine de l'arabe, aussi bien l'ethnie que la langue. Cela est étonnant pour un seul et unique peuple.

 

La kabylie est une région de l'Algérie et n'est pas toute l'Algérie.

 

Je ne peux même pas parler de culture car celle-ci a une individualité mêlée à un ensemble.

 

Le Baghrir n'est pas une spécialité Arabe ou Kabyle, mais bien algérienne et marocaine, la chorba s'étend de la tunisie au Maroc.

 

Le kabyle fait partie des langues berbères parlées dans plusieurs régions algériennes et plusieurs autres pays arabes...

 

lqabayel = qabaïl = tribu, un mot arabe pour des non arabes ?

 

La langue berbère est très ancienne, j'ai lu plusieurs études dessus, je ne sais pas si elle est spécifique à une ethnie ou si c'est une partie des arabes.

 

Au lieu de diviser, pourquoi ne pas apprendre votre dialecte et garder l'arabe (vous n'avez pas le choix dans un pays Arabe, comme si moi en France je refuse d'apprendre le français :mdr:)

 

L'Arabe fait partie de votre culture intégralement, l'identité kabyle n'est qu'une invention et division, chaque région d'Algérie a son charme et ses coutumes, donc pourquoi vouloir vous érigez au dessus des autres.

 

un ramasser de Gros_caca.gif

 

 

 

On dirait que tu viens de merde_17-517235620.jpg par la bouche

Link to post
Share on other sites
Guest L'étrangère
Pour comprendre la composante ethnique du Maghreb, battre en brèche les théories fallacieuses relatives à son arabisation forcée et se laisser tout simplement charmer par cette épopée, allons donc sur les traces des tribus Béni Hilal, depuis leur berceau dans le Nejd, jusqu’à leurs tumultueuses chevauchées au Maghreb.

 

Par Béni Hilal, il faut d’abord comprendre un nom générique, regroupant un ensemble de tribus bédouines. Ce sont les Zoghba, Riah, Athbedj, Jochem, Beni Montafik (dits Khlot), Rebiâ, ‘Addi, qui se subdivisent chacune d’elle en d’innombrables tribus et familles. Toutes ces tribus répondent donc au nom de Béni Hilal, «Fils du Croissant de Lune», emblème actuel de l’Islam, auparavant doté de valeur esthétique et symbolique, accompagnant fidèlement la marche intemporelle des nomades.

 

Ce n’est pas pour rien que le verbe Hallala, de même souche sémantique, désigne l’action d’exulter et de chanter la gloire de l’Eternel.

 

On va parler un peu de l'histoire du Maghreb. Il n'y pas de place pour elmajyah, karahtouna bil l'habel...

Link to post
Share on other sites
Ca va juste me bousiller mon précédent pari en détournant l'attention :mad:

 

Il suffit d'y mettre du piment..... Te souviens-tu de livre que j'ai mentionné la dernière fois ? Les pages en question sont prêtes, tu n'as qu'à me faire signe. :D

Link to post
Share on other sites
Guest jagellon
Il suffit d'y mettre du piment..... Te souviens-tu de livre que j'ai mentionné la dernière fois ? Les pages en question sont prêtes, tu n'as qu'à me faire signe. :D

 

Il faut y aller en douce sinon yemmergoulna. Une page du livre toutes les 10 pages de topic :D

Link to post
Share on other sites
Guest L'étrangère

Ou comment le peuple "maghrébin" est né, avec ses racines amazigh et à travers ce long processus de métissage avec les Arabes venus du Nejd

 

http://www.leconomiste.com/article/l...brpar-mouna-ha

La marche épique des Béni Hilal de la péninsule arabique aux côtes atlantiques

Par Mouna Hachim, écrivain-chercheur

 

Mouna Hachim est universitaire, titulaire d’un DEA en littérature comparée à la Faculté des lettres de Ben M’Sick Sidi Othmane. Depuis 1992, elle a éprouvé sa plume dans les métiers de la communication (en tant que concepteur-rédacteur) et dans la presse écrite, comme journaliste et secrétaire générale de rédaction dans de nombreuses publications nationales. Passionnée d’histoire, captivée par notre richesse patrimoniale, elle a décidé de se vouer à la recherche et à l’écriture, avec à la clef, un roman, «Les Enfants de la Chaouia», paru en janvier 2004. Une saga familiale couvrant un siècle de l’histoire de Casablanca et de son arrière-pays. En février 2007, elle récidive avec un travail d’érudition, le «Dictionnaire des noms de famille du Maroc» qui donne à lire des pans essentiels à la compréhension de l’histoire du Maroc sous le prisme de la patronymie.Ils sont responsables de l’événement le plus bouleversant du Moyen Âge maghrébin. Ils marquent profondément de leur langue et de leur culture, le monde rural comme ne l’ont pas fait les conquérants arabes dans tout le Maghreb, quatre siècles avant eux. Ils sont décrits à la fois comme des nuées dévastatrices de sauterelles, des poètes exaltés et d’héroïques chevaliers. Ce sont les bédouins Béni Hilal. Leur geste, dite Taghriba (ou Marche vers l’Ouest) raconte, de génération en génération, leur parcours épique, depuis les plateaux d’Arabie jusqu’aux plaines atlantiques.Pour comprendre la composante ethnique du Maghreb, battre en brèche les théories fallacieuses relatives à son arabisation forcée et se laisser tout simplement charmer par cette épopée, allons donc sur les traces des tribus Béni Hilal, depuis leur berceau dans le Nejd, jusqu’à leurs tumultueuses chevauchées au Maghreb.

 

Par Béni Hilal, il faut d’abord comprendre un nom générique, regroupant un ensemble de tribus bédouines. Ce sont les Zoghba, Riah, Athbedj, Jochem, Beni Montafik (dits Khlot), Rebiâ, ‘Addi, qui se subdivisent chacune d’elle en d’innombrables tribus et familles. Toutes ces tribus répondent donc au nom de Béni Hilal, «Fils du Croissant de Lune», emblème actuel de l’Islam, auparavant doté de valeur esthétique et symbolique, accompagnant fidèlement la marche intemporelle des nomades.

 

Ce n’est pas pour rien que le verbe Hallala, de même souche sémantique, désigne l’action d’exulter et de chanter la gloire de l’Eternel.

 

Maîtres des vastes plateaux du Nejd, au cœur de la péninsule arabique, s’y trouvant encore pendant le règne abbasside, les Béni Hilal avaient déjà très mauvaise réputation. Derniers convertis à l’Islam, ils étaient connus pour leurs brigandages aux fronti res de l’Irak et de la Syrie. Avec le mouvement révolutionnaire ismaélien des Karmates de Bahreïn et de Oman, les Béni Hilal participent en 930 au pillage de La Mecque dans leur combat contre les Fatimides. C’est ainsi que ces derniers, aussitôt maîtres de l’Egypte et fondateurs du Caire en 969, s’empressèrent de cantonner les turbulents bédouins hilaliens au sud du pays, sur la rive droite du Nil.

 

Rappelons, pour mieux comprendre le cours des choses, que les Fatimides sont des Arabes chiites, fondateurs d’un califat dissident par rapport au califat de Bagdad. Tout a commencé avec l’imam et missionnaire propagandiste ‘Ubayd Allah El-Mehdi, originaire de Syrie, qui a prêché la bonne parole chiite chez les Ketama. Peu à peu, avec l’aide des Berbères, les Fatimides établissent leur autorité en Afrique du Nord et mettent fin au règne des princes aghlabides, basés à Kairouan sous l’autorité des califes de Bagdad. En 909, ‘Ubayd Allâh El-Mehdi se proclame calife, avec pour capitale Mehdiya, dans le Sahel tunisien. Renforçant leur pouvoir, les Fatimides prennent l’Egypte avec l’aide des Berbères. Ils fondent près de la ville de Foustat, Al-Qahira (Le Caire), la Victorieuse, devenue leur capitale. Poursuivant leurs conquêtes en Syrie, à Malte ou en Sicile.

 

Ils laissent la direction de l’Ifriqiya aux gouverneurs berbères du Maghreb central. C’est Bologuine Ibn Ziri qui devient alors vice-roi avec Kairouan comme capitale. Il atteint même les côtes atlantiques dans ses expéditions contre les hérétiques Berghwata, tout en occupant Fès ou Sijilmassa. Mais trois générations plus tard, sous le règne du prince ziride El-Moïzz Ibn Badis, des signes d’autonomisme sont montrés envers le califat fatimide du Caire, en faveur des Abbassides d’obédience sunnite. Le souverain fatimide du Caire El-Mostansir décide alors de châtier son vassal pour son insubordination en faisant d’une pierre deux coups. C’est là où entrent en jeu les Béni Hilal, étant envoyés pour envahir un insoumis, tout en libérant un espace où ils se faisaient gênants.C’était vers 1050, date de la migration des Béni Hilal vers l’Ouest. Le nombre de personnes débarquées en Afrique du Nord est alors estimé à 250.000 personnes dont 50.000 guerriers. Ces tribus et familles entières ne pouvaient qu’imposer leur loi de survie qui consiste en la recherche d’eau et de pâturages. D’établir le jeu et le hasard des alliances, à la fois sur le plan politique et sur le plan de l’organisation sociale dans son rapport de dualité et de dépendance entre la vie nomade, le mode pastoral et celui des sédentaires qu’ils soient citadins ou agriculteurs. Les jugements ont été catégoriques sur les Béni Hilal depuis qu’Ibn Khaldoun les a comparé à des nuées dévastatrices de sauterelles, ravageant tout sur leur passage. Quoi qu’il en soit, les Hilaliens ont été assurément la tempête qui a secoué le Maghreb, apportant son lot de brassages humains et culturels, contribuant à son arabisation en profondeur.Bientôt suivis des Béni Soleim, au parcours similaire, ils marquent tous une halte à Barka en Tripolitaine. Sous la direction d’Abou Zayd El-Hilali, ils pénètrent en 1051 en Tunisie et commencent par s’allier avec le chef berbère El-Moïzz ibn Badis contre ses frères ennemis Hammadides à l’ouest. Le prince ziride donne à ce titre une de ses filles en mariage au cheikh arabe des Riah. Parallèlement, les Hammadides obtiennent l’aide des bédouins Athbej qui combattent leurs cousins Riah. C’est dire que les luttes pour le pouvoir et les alliances politiques n’ont ni un caractère ethnique, ni irrévocable.

Link to post
Share on other sites
Guest L'étrangère
Dans l'Encyclopédie Générale de l'Islam (The Cambdrige History of Islam: P.M. HOLT, ANN K.S. LAMBTON et BERNARD LEWIS) 1970,

 

"l'Etat Fatimide n'était plus assez puissant pour affronter cette situation en ayant recours aux armes, mais il était néanmoins déterminé à se venger de ses vassaux déloyaux. Le vizir al-Yazuri trouva un moyen de se venger : il encouragea un grand nombre de tribus bédouines, dont les campements étaient proches de la vallée du Nil et qui faisaient des raids contre les paysans, à émigrer en Afrique du Nord. Il se débarassa ainsi des fauteurs de troubles et fut assuré que les Bédoins rendraient la vie difficile aux souverains zirides..."

 

"A partir de ce moment les Arabes se répandirent progressivement à travers le pays; où ils trouvèrent de bons pâturages pour leurs animaux. La réputation de la région atteignit les tribus de l'Egypte et de l'Arabie; à tel point que pendant trois siècles il y eut un flot presque continu d'immigrants qui amena en Afrique du Nord un nombre toujours croissant de Bédouins arabes".

"Ce phénomène qui a été très contreversé, est connu sous le nom d'invasion hilalie. La majorité des historiens, et en particulier Ibn Khaldoun, l'ont considéré comme une calamité qui se serait abattue soudain sur le Maghreb, le dévastant en un éclair".

 

"Mais récemment, certains historiens ont considéré que l'ampleur et les conséquences politiques et économiques de cette migration avaient été largement exagérées et que les Banou Hilal et les autres tribus étaient arrivées dans un pays déja en état de désintégration rapide".

 

(Voir en particulier les articles de Jean Poncet : "L'évolution des genres de vie en Tunisie (autour d'une phrase d'Ibn Khaldoun)" Les Cahiers de Tunisie N° 7-8 (1954), 315-23; "Prospérité et décadence ifriqiyennes", ibid N° 33-35(1961), 221-43; "Pays subdésertiques et exemple tunisien" In Annales (Economies-Sociétés-Civilisation), janv-fev 1961, 104-6)

 

Historiquement on peut trouver différentes choses.

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


×
×
  • Create New...