AwiTerredh 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 La kabylie tel d'écrit par Awiterredh c'est du terdhi justement , un programme pompeux qui n'a rien de réel , c'est du makakithisme pour son gouvernement autoproclamé . Les royaumes Massyles dont les descendants sont les Chawis des Aurès ont donné les plus illustres personnages de l'antiquité . C'est cette région qui est le berceau des peuples dit 'Berbères' d'Afrique du Nord . Leurs territoires s'étendaient de la Tunisie aux babors en plus d'êtres présent dans le Sahara , ils peupleront également une partie de l'Atlas jusqu'au Rif reculant devant leurs ennemis Romains , byzantins , Arabes .... . Le pacte que Massinissa avait fait avec Rome valait celui de Syphax avec les carthaginois , ils s'étaient ligué contre lui pour lui grignotait son royaume , l'un à l'Ouest l'autre à l'Est . Ne profitez pas de la généralité que faisait les Arabes en dénommant une grande partie des peuples norafricain par " kabïle " pour croire que ca ne désignait que ceux qui en ont garder cette appellation . . Primo j'ai répondu a Chougui qui insinuait que dans la Kabylie du Djurdura y avait que des ours et des lions hors que c'est faux, y avait tout le temps des Aguellid et des temps de guerre et de paix avec Rome et c'est pas les Makistes qui disent ça mais c'est l'histoire. Maintenant dire que Massinissa et Jugurtha étaient des Chaouis c'est un peu tiré par les cheveux...vous faites table rase sur l'autre tribu des Kutamas ;) Sinon l'actuelle Kabylie faisait partie du Royaume des Massassyles (Syphax) puis plutard celui des Massyles (Numidie). Citer Link to post Share on other sites
chougui 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 @ awi terrech, tu crois que je vais perdre mon temps à lire ta littérature fleuve copiée/collée !! mais donne la source, le document et l'auteur de ce texte. de plus, beaucoup de détails survolés ne concernent pas les habitants de ce qu'on appelle aujourd’hui le jurjura, mais concernent plutôt les numides, ancêtres authentiques et légitimes des chawis et ta contrée ne faisait pas partie de la Numidie mais de la Maurétanie césarienne envahie et annexée par massinissa après sa victoire sur ses ennemis. donc ne t'attribues pas les mérites et les accomplissements des autres. ce texte a-t-il été écrit par said boulifa ? o oussedik ou mahfoud kadache ?? en tous cas moi j'ai consulté un autre texte, français celui-là et qui parle spécifiquement des habitants du jurjura sans déborder sur les autres contrées. Société d'anthropologie de Paris année 1893 auteur: Armand viré La Kabylie du Djurjura est une petite contrée montagneuse s'étendant sur une soixantaine de kilomètres de long, depuis les cols qui font suite au Tabbourt-naït-Irguen (porte des Aït-Irguen), dans la tribu des Beni-Sedka-Chenacha, jusqu'à l'Azerou-n' Tohor, chez les Illilten. C'est une suite de crêtes séparées par de profonds ravins, crêtes arides ou couvertes d'ajoncs, de rocs abritant des scorpions, des coléoptères lucifuges et de nombreux myriapodes. Les ravins voient leurs pentes couvertes de lauriers-roses et de cactus dans les parties basses (500 mètres), de figuiers et de frênes dans les parties moyennes (800 à 1 500 mètres). Cavernes:- Les cavernes sont fort nombreuses. Très peu, jusqu'ici, avaient été explorées des Européens. J'ai pénétré le premier dans une dizaine, toutes fort belles et remplies de stalactites admirables. Jamais les Kabyles n'osent pénétrer dans ces grottes, qu'ils appellent des chambres. Ils en font le repaire des Djinns (démons) et font courir mille légendes. Me trouvant dans la tribu des Ghenacha, un jeune Kabyle qui m'accompagnait me signala un trou de difficile accès, habité par un Djinn volant. Dès qu'un homme y avait pénétré, le Djinn fermait aussitôt le rocher, et l'homme emprisonné n'en pouvait sortir que lorsqu'il avait prouvé qu'il était bon musulman. Jamais je ne pus obtenir que mon guide m'y accompagnât. Je montai et je constatai qu'il n'y avait qu'un petit enfoncement, sans aucune ouverture. Mon guide resta persuadé que le Djinn m'avait fermé la porte et ne m'avait rien laissé voir de sa caverne, parce que je n'étais pas musulman. LES HABITANTS. Les Kabyles n'occupent pas le pays depuis longtemps. Il paraît était inhabité aux époques de la pierre même les plus récentes démontré, maintenant, que ce pays. Cependant, une chose remarquable, c'est que les Kabyles ont conservé des coutumes paraissant se rattacher aux traditions de l'époque néolithique et de l'âge du bronze. Races: — Les Kabyles sont un mélange de races. On y trouve une race brune, aux yeux noirs, à l'allure vive, au parler musical, et une race blonde, aux yeux bleus, gris ou brun clair, aux cheveux blonds ou roux (ce qui forme une exception à peu près unique dans le nord de l'Afrique), au parler plus rude, à l'allure plus lente. Les bruns forment à peu près les deux tiers de la population, le dernier tiers étant formé des blonds, des roux et des châtains. On peut considérer ces mesures comme représentant à très peu près la moyenne de la population ; car il figure, dans ce tableau, des individus de toutes les tribus du Djurjura et de tous les âges, se décomposant ainsi : Tribus des Aït-Iltouragh, 5 ; des Ôuassif, 16 ; des Àttaf, 3; des Beni-Sedka-Ouadhia, 10 ; des Beni-Sedka-Ghenacha, 9; des Ogdals, o ; des Aït-Menguellet, 7 ; des Yâhia, 3 ; des Illil- ten, 4; des Beni-Bou-Yousef, 3. Beaucoup de personnes se sont demandé d'où provenait la grande diversité observée dans les deux races, et aussi comment il se fait que les deux principales races kabyles, venues certainement de points bien différents, se soient si bien fondues au point de vue politique. Ce sont là des questions embarrassantes, mais non insolubles. Il est évident qu'une fraction importante de la population provient des peuplades berbères préhistoriques de la basse Kabylie et du littoral, refoulées dans les montagnes par l'arrivée des Numides ; une autre doit provenir d'une partie des Numides refoulés par les Romains ; enfin, d'autres proviennent des populations numido-romaines repoussées par les Arabes. Harcelés sans cesse par leurs voisins, les Kabyles ont dû, de bonne heure, sentir la nécessité du groupement. Aussi, tout en conservant une très grande liberté individuelle, se sont-ils groupés en çofs (partis), en villages et, dans les grandes occasions, en tribus. C'est là, malgré l'invasion de l'islamisme, la clef de toute l'histoire de l'administration kabyle. Hospitalité: Dans ces montagnes abruptes, chez ces hommes primitifs, parmi lesquels peu d'étrangers s'aventurent, il n'existe pas d'endroits où l'on puisse loger en payant. Mais l'esprit hospitalier est développé dans une large mesure. A peine avez-vous franchi la première djemaa du village, que vous voyez Yamin ou maire indigène s'avancer vers vous et vous offrir de venir manger le couscous chez lui. Avez- vous déjà déjeuné? Au moins faut-il que vous alliez déguster une tasse de caoua. Refuser serait le comble de l'impolitesse. Une fois le café pris, l'hôte vous offre le couscous avec une telle insistance et montre un désir si grand de vous y voir faire honneur, que vraiment, si vous avez l'estomac un tant soit peu solide, si vous ne craignez pas l'indigestion, le meilleur est d'accepter une offre aussi obligeamment faite, quitte à ne manger que quelques bouchées. Superstitions : légende d l Petite Fille aux seins pendants: Si les Kabyles fréquentent les cimetières le jour, jamais ils n'oseraient s'y aventurer la nuit, par superstition et aussi par frayeur d'êtres imaginaires. Parmi ces fantômes populaires, l'un des plus connus et des plus redoutés est la Petite fille aux seins pendants. Lorsqu’1 voyageur traverse un cimetière la nuit, il entend une femme qui chante mélodieusement. Oh! s'il pouvait la fuir, il serait sauvé. Mais, impossible. A peine a-t-il écouté les premières paroles qu'il est vaincu. Il s'avance dans la direction de la voix; il arrive vers 1 petite fille toute noire, mais très jolie ; celle-ci se sauve doucement en chantant, le voyageur la poursuit ; alors elle court plus fort, ses seins s'allongent, s'allongent et elle les rejette par dessus ses épaules et saute tout d'un coup dans un ravin. Le voyageur qui la poursuit y tombe à l'improviste et s'y brise les os. Comme meilleure preuve de la véracité de cette légende, on vous citera l'histoire de Mohammed benMarsouk et d'un roumi (Français) ki, ayant voulu à tte force passer par 1cimetière pendant la nuit, ont été précipités d1ravin par la terrible petite fille. Les Kabyles, en général, sont très intelligents et apprennent facilement le français. Grâce à l'obligeance de l'excellent M. Lambert, instituteur d'Aït-Saada, de qui j'ai reçu l'hospitalité la plus charmante, j'ai eu occasion de visiter plusieurs fois l'école d'Àït-Saada, et d'assister aux classes - II m'a semblé que la moyenne de la classe était, je n'ose pas dire supérieure à la moyenne de la France, de peur de me faire mal venir de tous les écoliers de France, mais au moins égaie ; et je dois avouer à ma honte, que lorsque j'étais à l'école primaire, à l'âge de ces jeunes kabyles, jamais mes cahiers ne furent ni si propres, ni si bien écrits que les leurs.Après deux ou trois ans de classe, ils parlent le français très purement, comprennent fort bien nos plaisanteries et y répondent fort à propos. Quant aux filles, elles ont l'esprit très vif et très aiguisé, apprennent encore plus facilement notre langue que leurs frères. Quel est le sentiment qui pousse les Kabyles à s'instruire? L'amour de la France ? La beauté de notre langue ? Beaucoup de kabyles le prétendent ; mais en les pressant de questions, on arrive à connaître leur véritable but. C'est qu'un kabyle qui sait le français est toujours préféré à un Français dans les administrations, dans la justice, chez les commerçants, chez les colons. C'est uniquement pour ce motif que les kabyles réclament si vivement la création d'écoles françaises dans leur pays. Je ne sais trop si l'on doit se réjouir ou s'affliger d'un tel état de choses; car si d'un côté il est bon que nos instituteurs prêchent l'amour de la France, il est d'autre part à craindre qu'ils ne donnent, par l'instruction, des armes aux kabyles pour nous combattre. De plus, les kabyles qui s'instruisent, perdent peu à peu les habitudes de frugalité et d'économie de leurs ancêtres; non contents du couscous de leurs pères, il leur faut des plats raffinés, du vin, des liqueurs, car, comme le prévoyaient si bien, dès 1865, MM. Hanoteau et Letourneux, les kabyles, à notre contact, ne deviennent pas chrétiens, mais arrivent à l'indifférence religieuse, et alors cessent de s'abstenir dès mets et des liqueurs fermentées interdites par le Coran, et consomment beaucoup plus qu'autrefois. On a dit et répété que, depuis 1871, nous avions fait de grands progrès dans l'amitié des kabyles. C'est là une erreur considérable. Les kabyles nous subissent absolument comme ils subissent les invasions de sauterelles; ils ne nous aiment pas plus qu'ils n'aiment les redoutables acridiens. Ils nous font en face bon visage, parce que nous sommes les plus forts, parce que nous disposons des places de gardes champêtres, de chaouchs, de cavaliers de l'administration, de présidents de tribus, et môme de cantonniers, toutes places fort recherchées. Mais au fond, tout en reconnaissant combien ils ont payé cher leur équipée de 1871, ils attendent l'occasion de la recommencer. La kabylie est officiellement désarmée, mais il n'est pas de gourbi où, en cherchant bien, on ne trouve quelque vieux fusil bien caché, et qui sortira quand le moment sera venu. Citer Link to post Share on other sites
Karthus 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 C'est incroyable ce que la propagande arabe a detruit en Algerie d'un point de vue culturel ! Depuis l'islamisation de l'afrique du nord a aujourd'hui , elle continue de ronger les esprits ! Citer Link to post Share on other sites
Karthus 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 Primo j'ai répondu a Chougui qui insinuait que dans la Kabylie du Djurdura y avait que des ours et des lions hors que c'est faux, y avait tout le temps des Aguellid et des temps de guerre et de paix avec Rome et c'est pas les Makistes qui disent ça mais c'est l'histoire. Maintenant dire que Massinissa et Jugurtha étaient des Chaouis c'est un peu tiré par les cheveux...vous faites table rase sur l'autre tribu des Kutamas ;) Sinon l'actuelle Kabylie faisait partie du Royaume des Massassyles (Syphax) puis plutard celui des Massyles (Numidie). Si on regarde de pres les tribus dont sont originaires les kabyles ainsi que les ecrits du grec Salluste , Massinissa et ses ancetres venaient des montagnes de kabylie . Ce n'est pas parce que le Medracen est a Batna que les roi numides etaient chaouis ! Citer Link to post Share on other sites
Nytch 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 Primo j'ai répondu a Chougui qui insinuait que dans la Kabylie du Djurdura y avait que des ours et des lions hors que c'est faux, y avait tout le temps des Aguellid et des temps de guerre et de paix avec Rome et c'est pas les Makistes qui disent ça mais c'est l'histoire. Maintenant dire que Massinissa et Jugurtha étaient des Chaouis c'est un peu tiré par les cheveux...vous faites table rase sur l'autre tribu des Kutamas ;) Sinon l'actuelle Kabylie faisait partie du Royaume des Massassyles (Syphax) puis plutard celui des Massyles (Numidie). Quelle histoire explique cela avec des détails aussi précis ! . A part Ibn Khaldun, je ne vois pas qui d'autre . Or celui-ci naviguait dans l'a peu près . Et si tu t'en réfère à ses écrits , selon lui , les Sahnaja "dont les kabyles sont issu" proviendraient du sud Ouest d'Afrique du Nord . Peut-tu croire cela ? . . . Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 Honnêtement je trouve que l'histoire des berbères est un peu trop précise, et regorge de détails, pour une région dont l'écriture n'est pas un trait saillant. Citer Link to post Share on other sites
moa1974 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 (...) LES HABITANTS. Les Kabyles n'occupent pas le pays depuis longtemps. Il paraît était inhabité aux époques de la pierre même les plus récentes démontré, maintenant, que ce pays. Cependant, une chose remarquable, c'est que les Kabyles ont conservé des coutumes paraissant se rattacher aux traditions de l'époque néolithique et de l'âge du bronze. Races: — Les Kabyles sont un mélange de races. On y trouve une race brune, aux yeux noirs, à l'allure vive, au parler musical, et une race blonde, aux yeux bleus, gris ou brun clair, aux cheveux blonds ou roux (ce qui forme une exception à peu près unique dans le nord de l'Afrique), au parler plus rude, à l'allure plus lente. Les bruns forment à peu près les deux tiers de la population, le dernier tiers étant formé des blonds, des roux et des châtains. Beaucoup de personnes se sont demandé d'où provenait la grande diversité observée dans les deux races, et aussi comment il se fait que les deux principales races kabyles, venues certainement de points bien différents, se soient si bien fondues au point de vue politique. Ce sont là des questions embarrassantes, mais non insolubles. Il est évident qu'une fraction importante de la population provient des peuplades berbères préhistoriques de la basse Kabylie et du littoral, refoulées dans les montagnes par l'arrivée des Numides ; une autre doit provenir d'une partie des Numides refoulés par les Romains ; enfin, d'autres proviennent des populations numido-romaines repoussées par les Arabes. Harcelés sans cesse par leurs voisins, les Kabyles ont dû, de bonne heure, sentir la nécessité du groupement. Aussi, tout en conservant une très grande liberté individuelle, se sont-ils groupés en çofs (partis), en villages et, dans les grandes occasions, en tribus. C'est là, malgré l'invasion de l'islamisme, la clef de toute l'histoire de l'administration kabyle. (....) Ils nous font en face bon visage, parce que nous sommes les plus forts, parce que nous disposons des places de gardes champêtres, de chaouchs, de cavaliers de l'administration, de présidents de tribus, et môme de cantonniers, toutes places fort recherchées. Mais au fond, tout en reconnaissant combien ils ont payé cher leur équipée de 1871, ils attendent l'occasion de la recommencer. La kabylie est officiellement désarmée, mais il n'est pas de gourbi où, en cherchant bien, on ne trouve quelque vieux fusil bien caché, et qui sortira quand le moment sera venu. les Kabyles blancs sont les vrais Kabyles quand on en aura fini avec les Arabes, faudra s occuper des ''Kabyles'' bruns:mad: Citer Link to post Share on other sites
Nytch 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 Si on regarde de pres les tribus dont sont originaires les kabyles ainsi que les ecrits du grec Salluste , Massinissa et ses ancetres venaient des montagnes de kabylie . Ce n'est pas parce que le Medracen est a Batna que les roi numides etaient chaouis ! C'est en grande partie grâce à l'oeuvre de Salluste qui a immortalisé Jugurtha dans "Bellum Jugurthinum" qu'on sait qu'il a était un roi Massyle et non Masseyssiles . Tu sais quoi du Madracen ? . Les Massyles/Chawis ont toujours été le rempart d'Afrique du Nord , dommage que leur descendants n'éprouev pas d'intérêt suffisant pour leur histoire et leur identité comme le font si bien les djurduriens . . Citer Link to post Share on other sites
AwiTerredh 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 @ awi terrech, tu crois que je vais perdre mon temps à lire ta littérature fleuve copiée/collée !! mais donne la source, le document et l'auteur de ce texte. de plus, beaucoup de détails survolés ne concernent pas les habitants de ce qu'on appelle aujourd’hui le jurjura, mais concernent plutôt les numides, ancêtres authentiques et légitimes des chawis et ta contrée ne faisait pas partie de la Numidie mais de la Maurétanie césarienne envahie et annexée par massinissa après sa victoire sur ses ennemis. donc ne t'attribues pas les mérites et les accomplissements des autres. ce texte a-t-il été écrit par said boulifa ? o oussedik ou mahfoud kadache ?? en tous cas moi j'ai consulté un autre texte, français celui-là et qui parle spécifiquement des habitants du jurjura sans déborder sur les autres contrées. Société d'anthropologie de Paris année 1893 auteur: Armand viré La Kabylie du Djurjura est une petite contrée montagneuse s'étendant sur une soixantaine de kilomètres de long, depuis les cols qui font suite au Tabbourt-naït-Irguen (porte des Aït-Irguen), dans la tribu des Beni-Sedka-Chenacha, jusqu'à l'Azerou-n' Tohor, chez les Illilten. C'est une suite de crêtes séparées par de profonds ravins, crêtes arides ou couvertes d'ajoncs, de rocs abritant des scorpions, des coléoptères lucifuges et de nombreux myriapodes. Les ravins voient leurs pentes couvertes de lauriers-roses et de cactus dans les parties basses (500 mètres), de figuiers et de frênes dans les parties moyennes (800 à 1 500 mètres). Cavernes:- Les cavernes sont fort nombreuses. Très peu, jusqu'ici, avaient été explorées des Européens. J'ai pénétré le premier dans une dizaine, toutes fort belles et remplies de stalactites admirables. Jamais les Kabyles n'osent pénétrer dans ces grottes, qu'ils appellent des chambres. Ils en font le repaire des Djinns (démons) et font courir mille légendes. Me trouvant dans la tribu des Ghenacha, un jeune Kabyle qui m'accompagnait me signala un trou de difficile accès, habité par un Djinn volant. Dès qu'un homme y avait pénétré, le Djinn fermait aussitôt le rocher, et l'homme emprisonné n'en pouvait sortir que lorsqu'il avait prouvé qu'il était bon musulman. Jamais je ne pus obtenir que mon guide m'y accompagnât. Je montai et je constatai qu'il n'y avait qu'un petit enfoncement, sans aucune ouverture. Mon guide resta persuadé que le Djinn m'avait fermé la porte et ne m'avait rien laissé voir de sa caverne, parce que je n'étais pas musulman. LES HABITANTS. Les Kabyles n'occupent pas le pays depuis longtemps. Il paraît était inhabité aux époques de la pierre même les plus récentes démontré, maintenant, que ce pays. Cependant, une chose remarquable, c'est que les Kabyles ont conservé des coutumes paraissant se rattacher aux traditions de l'époque néolithique et de l'âge du bronze. Races: — Les Kabyles sont un mélange de races. On y trouve une race brune, aux yeux noirs, à l'allure vive, au parler musical, et une race blonde, aux yeux bleus, gris ou brun clair, aux cheveux blonds ou roux (ce qui forme une exception à peu près unique dans le nord de l'Afrique), au parler plus rude, à l'allure plus lente. Les bruns forment à peu près les deux tiers de la population, le dernier tiers étant formé des blonds, des roux et des châtains. On peut considérer ces mesures comme représentant à très peu près la moyenne de la population ; car il figure, dans ce tableau, des individus de toutes les tribus du Djurjura et de tous les âges, se décomposant ainsi : Tribus des Aït-Iltouragh, 5 ; des Ôuassif, 16 ; des Àttaf, 3; des Beni-Sedka-Ouadhia, 10 ; des Beni-Sedka-Ghenacha, 9; des Ogdals, o ; des Aït-Menguellet, 7 ; des Yâhia, 3 ; des Illil- ten, 4; des Beni-Bou-Yousef, 3. Beaucoup de personnes se sont demandé d'où provenait la grande diversité observée dans les deux races, et aussi comment il se fait que les deux principales races kabyles, venues certainement de points bien différents, se soient si bien fondues au point de vue politique. Ce sont là des questions embarrassantes, mais non insolubles. Il est évident qu'une fraction importante de la population provient des peuplades berbères préhistoriques de la basse Kabylie et du littoral, refoulées dans les montagnes par l'arrivée des Numides ; une autre doit provenir d'une partie des Numides refoulés par les Romains ; enfin, d'autres proviennent des populations numido-romaines repoussées par les Arabes. Harcelés sans cesse par leurs voisins, les Kabyles ont dû, de bonne heure, sentir la nécessité du groupement. Aussi, tout en conservant une très grande liberté individuelle, se sont-ils groupés en çofs (partis), en villages et, dans les grandes occasions, en tribus. C'est là, malgré l'invasion de l'islamisme, la clef de toute l'histoire de l'administration kabyle. Hospitalité: Dans ces montagnes abruptes, chez ces hommes primitifs, parmi lesquels peu d'étrangers s'aventurent, il n'existe pas d'endroits où l'on puisse loger en payant. Mais l'esprit hospitalier est développé dans une large mesure. A peine avez-vous franchi la première djemaa du village, que vous voyez Yamin ou maire indigène s'avancer vers vous et vous offrir de venir manger le couscous chez lui. Avez- vous déjà déjeuné? Au moins faut-il que vous alliez déguster une tasse de caoua. Refuser serait le comble de l'impolitesse. Une fois le café pris, l'hôte vous offre le couscous avec une telle insistance et montre un désir si grand de vous y voir faire honneur, que vraiment, si vous avez l'estomac un tant soit peu solide, si vous ne craignez pas l'indigestion, le meilleur est d'accepter une offre aussi obligeamment faite, quitte à ne manger que quelques bouchées. Superstitions : légende d l Petite Fille aux seins pendants: Si les Kabyles fréquentent les cimetières le jour, jamais ils n'oseraient s'y aventurer la nuit, par superstition et aussi par frayeur d'êtres imaginaires. Parmi ces fantômes populaires, l'un des plus connus et des plus redoutés est la Petite fille aux seins pendants. Lorsqu’1 voyageur traverse un cimetière la nuit, il entend une femme qui chante mélodieusement. Oh! s'il pouvait la fuir, il serait sauvé. Mais, impossible. A peine a-t-il écouté les premières paroles qu'il est vaincu. Il s'avance dans la direction de la voix; il arrive vers 1 petite fille toute noire, mais très jolie ; celle-ci se sauve doucement en chantant, le voyageur la poursuit ; alors elle court plus fort, ses seins s'allongent, s'allongent et elle les rejette par dessus ses épaules et saute tout d'un coup dans un ravin. Le voyageur qui la poursuit y tombe à l'improviste et s'y brise les os. Comme meilleure preuve de la véracité de cette légende, on vous citera l'histoire de Mohammed benMarsouk et d'un roumi (Français) ki, ayant voulu à tte force passer par 1cimetière pendant la nuit, ont été précipités d1ravin par la terrible petite fille. Les Kabyles, en général, sont très intelligents et apprennent facilement le français. Grâce à l'obligeance de l'excellent M. Lambert, instituteur d'Aït-Saada, de qui j'ai reçu l'hospitalité la plus charmante, j'ai eu occasion de visiter plusieurs fois l'école d'Àït-Saada, et d'assister aux classes - II m'a semblé que la moyenne de la classe était, je n'ose pas dire supérieure à la moyenne de la France, de peur de me faire mal venir de tous les écoliers de France, mais au moins égaie ; et je dois avouer à ma honte, que lorsque j'étais à l'école primaire, à l'âge de ces jeunes kabyles, jamais mes cahiers ne furent ni si propres, ni si bien écrits que les leurs.Après deux ou trois ans de classe, ils parlent le français très purement, comprennent fort bien nos plaisanteries et y répondent fort à propos. Quant aux filles, elles ont l'esprit très vif et très aiguisé, apprennent encore plus facilement notre langue que leurs frères. Quel est le sentiment qui pousse les Kabyles à s'instruire? L'amour de la France ? La beauté de notre langue ? Beaucoup de kabyles le prétendent ; mais en les pressant de questions, on arrive à connaître leur véritable but. C'est qu'un kabyle qui sait le français est toujours préféré à un Français dans les administrations, dans la justice, chez les commerçants, chez les colons. C'est uniquement pour ce motif que les kabyles réclament si vivement la création d'écoles françaises dans leur pays. Je ne sais trop si l'on doit se réjouir ou s'affliger d'un tel état de choses; car si d'un côté il est bon que nos instituteurs prêchent l'amour de la France, il est d'autre part à craindre qu'ils ne donnent, par l'instruction, des armes aux kabyles pour nous combattre. De plus, les kabyles qui s'instruisent, perdent peu à peu les habitudes de frugalité et d'économie de leurs ancêtres; non contents du couscous de leurs pères, il leur faut des plats raffinés, du vin, des liqueurs, car, comme le prévoyaient si bien, dès 1865, MM. Hanoteau et Letourneux, les kabyles, à notre contact, ne deviennent pas chrétiens, mais arrivent à l'indifférence religieuse, et alors cessent de s'abstenir dès mets et des liqueurs fermentées interdites par le Coran, et consomment beaucoup plus qu'autrefois. On a dit et répété que, depuis 1871, nous avions fait de grands progrès dans l'amitié des kabyles. C'est là une erreur considérable. Les kabyles nous subissent absolument comme ils subissent les invasions de sauterelles; ils ne nous aiment pas plus qu'ils n'aiment les redoutables acridiens. Ils nous font en face bon visage, parce que nous sommes les plus forts, parce que nous disposons des places de gardes champêtres, de chaouchs, de cavaliers de l'administration, de présidents de tribus, et môme de cantonniers, toutes places fort recherchées. Mais au fond, tout en reconnaissant combien ils ont payé cher leur équipée de 1871, ils attendent l'occasion de la recommencer. La kabylie est officiellement désarmée, mais il n'est pas de gourbi où, en cherchant bien, on ne trouve quelque vieux fusil bien caché, et qui sortira quand le moment sera venu. La Kabylie actuelle a été habité depuis des temps immémoriaux et dire le contraire c'est just par taghenant :mdr: :mdr: :mdr:: L'homme d'Afalou [YOUTUBE]xfskJ6pL35k[/YOUTUBE] Setle du cavalier d'Abizar ecrite en Tifinagh : Stele de Kerfala Les tombeaux d'Ait R'houna a Azzefoun qui d'apres les scientifiques dateraient de - 3000 -5000 ans av J.-C Citer Link to post Share on other sites
AwiTerredh 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 C'est en grande partie grâce à l'oeuvre de Salluste qui a immortalisé Jugurtha dans "Bellum Jugurthinum" qu'on sait qu'il a était un roi Massyle et non Masseyssiles . Tu sais quoi du Madracen ? . Les Massyles/Chawis ont toujours été le rempart d'Afrique du Nord , dommage que leur descendants n'éprouev pas d'intérêt suffisant pour leur histoire et leur identité comme le font si bien les djurduriens . . Je suis tout a fait d'accord avec toi mais je pense que les Chaouis surtout ceux d'Oum El Boughi, Khenchela, Tkout a Batna commencent a bougé et tant mieux pour l'Algerie. Citer Link to post Share on other sites
austere 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 les Kabyles blancs sont les vrais Kabyles quand on en aura fini avec les Arabes, faudra s occuper des ''Kabyles'' bruns:mad:Tu es a cote de la plaque, on ne s'occupe pas des arabes, faire reconnaitre notre langue c'est tout ce que demandons,l'apartheid est revolu a jamais, ne compte pas sur nous pour le ressuciter Citer Link to post Share on other sites
AwiTerredh 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 Quelle histoire explique cela avec des détails aussi précis ! . A part Ibn Khaldun, je ne vois pas qui d'autre . Or celui-ci naviguait dans l'a peu près . Et si tu t'en réfère à ses écrits , selon lui , les Sahnaja "dont les kabyles sont issu" proviendraient du sud Ouest d'Afrique du Nord . Peut-tu croire cela ? . . . Iben Kheldoun a consulté des autheurs qui le precedaient...Nytch je suis pas entrain de dire que Massinissa et Jugurtha sont des Kabyles du Djurdjura, mais Chougui disait que dans le Djurdjura et les environs y avait rien et ses habitants ne faisaient pas parti de l'Histoire d'Algerie ce qui est vraiment une insulte a l'histoire car nombreux autheurs antiques ont parlé des soulevements des tribus vivant dans la Kabylie actuelle contre les Romains avec les differents Aguellids Massyles et Massassyles. PS :Y a beaucoup de zones d'ombre en effet concernant les recits de Ibn Khaldoun Citer Link to post Share on other sites
austere 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 @ awi terrech, tu crois que je vais perdre mon temps à lire ta littérature fleuve copiée/collée !! mais donne la source, le document et l'auteur de ce texte. de plus, beaucoup de détails survolés ne concernent pas les habitants de ce qu'on appelle aujourd’hui le jurjura, mais concernent plutôt les numides, ancêtres authentiques et légitimes des chawis et ta contrée ne faisait pas partie de la Numidie mais de la Maurétanie césarienne envahie et annexée par massinissa après sa victoire sur ses ennemis. donc ne t'attribues pas les mérites et les accomplissements des autres. ce texte a-t-il été écrit par said boulifa ? o oussedik ou mahfoud kadache ?? en tous cas moi j'ai consulté un autre texte, français celui-là et qui parle spécifiquement des habitants du jurjura sans déborder sur les autres contrées. Société d'anthropologie de Paris année 1893 auteur: Armand viré La Kabylie du Djurjura est une petite contrée montagneuse s'étendant sur une soixantaine de kilomètres de long, depuis les cols qui font suite au Tabbourt-naït-Irguen (porte des Aït-Irguen), dans la tribu des Beni-Sedka-Chenacha, jusqu'à l'Azerou-n' Tohor, chez les Illilten. C'est une suite de crêtes séparées par de profonds ravins, crêtes arides ou couvertes d'ajoncs, de rocs abritant des scorpions, des coléoptères lucifuges et de nombreux myriapodes. Les ravins voient leurs pentes couvertes de lauriers-roses et de cactus dans les parties basses (500 mètres), de figuiers et de frênes dans les parties moyennes (800 à 1 500 mètres). Cavernes:- Les cavernes sont fort nombreuses. Très peu, jusqu'ici, avaient été explorées des Européens. J'ai pénétré le premier dans une dizaine, toutes fort belles et remplies de stalactites admirables. Jamais les Kabyles n'osent pénétrer dans ces grottes, qu'ils appellent des chambres. Ils en font le repaire des Djinns (démons) et font courir mille légendes. Me trouvant dans la tribu des Ghenacha, un jeune Kabyle qui m'accompagnait me signala un trou de difficile accès, habité par un Djinn volant. Dès qu'un homme y avait pénétré, le Djinn fermait aussitôt le rocher, et l'homme emprisonné n'en pouvait sortir que lorsqu'il avait prouvé qu'il était bon musulman. Jamais je ne pus obtenir que mon guide m'y accompagnât. Je montai et je constatai qu'il n'y avait qu'un petit enfoncement, sans aucune ouverture. Mon guide resta persuadé que le Djinn m'avait fermé la porte et ne m'avait rien laissé voir de sa caverne, parce que je n'étais pas musulman. LES HABITANTS. Les Kabyles n'occupent pas le pays depuis longtemps. Il paraît était inhabité aux époques de la pierre même les plus récentes démontré, maintenant, que ce pays. Cependant, une chose remarquable, c'est que les Kabyles ont conservé des coutumes paraissant se rattacher aux traditions de l'époque néolithique et de l'âge du bronze. Races: — Les Kabyles sont un mélange de races. On y trouve une race brune, aux yeux noirs, à l'allure vive, au parler musical, et une race blonde, aux yeux bleus, gris ou brun clair, aux cheveux blonds ou roux (ce qui forme une exception à peu près unique dans le nord de l'Afrique), au parler plus rude, à l'allure plus lente. Les bruns forment à peu près les deux tiers de la population, le dernier tiers étant formé des blonds, des roux et des châtains. On peut considérer ces mesures comme représentant à très peu près la moyenne de la population ; car il figure, dans ce tableau, des individus de toutes les tribus du Djurjura et de tous les âges, se décomposant ainsi : Tribus des Aït-Iltouragh, 5 ; des Ôuassif, 16 ; des Àttaf, 3; des Beni-Sedka-Ouadhia, 10 ; des Beni-Sedka-Ghenacha, 9; des Ogdals, o ; des Aït-Menguellet, 7 ; des Yâhia, 3 ; des Illil- ten, 4; des Beni-Bou-Yousef, 3. Beaucoup de personnes se sont demandé d'où provenait la grande diversité observée dans les deux races, et aussi comment il se fait que les deux principales races kabyles, venues certainement de points bien différents, se soient si bien fondues au point de vue politique. Ce sont là des questions embarrassantes, mais non insolubles. Il est évident qu'une fraction importante de la population provient des peuplades berbères préhistoriques de la basse Kabylie et du littoral, refoulées dans les montagnes par l'arrivée des Numides ; une autre doit provenir d'une partie des Numides refoulés par les Romains ; enfin, d'autres proviennent des populations numido-romaines repoussées par les Arabes. Harcelés sans cesse par leurs voisins, les Kabyles ont dû, de bonne heure, sentir la nécessité du groupement. Aussi, tout en conservant une très grande liberté individuelle, se sont-ils groupés en çofs (partis), en villages et, dans les grandes occasions, en tribus. C'est là, malgré l'invasion de l'islamisme, la clef de toute l'histoire de l'administration kabyle. Hospitalité: Dans ces montagnes abruptes, chez ces hommes primitifs, parmi lesquels peu d'étrangers s'aventurent, il n'existe pas d'endroits où l'on puisse loger en payant. Mais l'esprit hospitalier est développé dans une large mesure. A peine avez-vous franchi la première djemaa du village, que vous voyez Yamin ou maire indigène s'avancer vers vous et vous offrir de venir manger le couscous chez lui. Avez- vous déjà déjeuné? Au moins faut-il que vous alliez déguster une tasse de caoua. Refuser serait le comble de l'impolitesse. Une fois le café pris, l'hôte vous offre le couscous avec une telle insistance et montre un désir si grand de vous y voir faire honneur, que vraiment, si vous avez l'estomac un tant soit peu solide, si vous ne craignez pas l'indigestion, le meilleur est d'accepter une offre aussi obligeamment faite, quitte à ne manger que quelques bouchées. Superstitions : légende d l Petite Fille aux seins pendants: Si les Kabyles fréquentent les cimetières le jour, jamais ils n'oseraient s'y aventurer la nuit, par superstition et aussi par frayeur d'êtres imaginaires. Parmi ces fantômes populaires, l'un des plus connus et des plus redoutés est la Petite fille aux seins pendants. Lorsqu’1 voyageur traverse un cimetière la nuit, il entend une femme qui chante mélodieusement. Oh! s'il pouvait la fuir, il serait sauvé. Mais, impossible. A peine a-t-il écouté les premières paroles qu'il est vaincu. Il s'avance dans la direction de la voix; il arrive vers 1 petite fille toute noire, mais très jolie ; celle-ci se sauve doucement en chantant, le voyageur la poursuit ; alors elle court plus fort, ses seins s'allongent, s'allongent et elle les rejette par dessus ses épaules et saute tout d'un coup dans un ravin. Le voyageur qui la poursuit y tombe à l'improviste et s'y brise les os. Comme meilleure preuve de la véracité de cette légende, on vous citera l'histoire de Mohammed benMarsouk et d'un roumi (Français) ki, ayant voulu à tte force passer par 1cimetière pendant la nuit, ont été précipités d1ravin par la terrible petite fille. Les Kabyles, en général, sont très intelligents et apprennent facilement le français. Grâce à l'obligeance de l'excellent M. Lambert, instituteur d'Aït-Saada, de qui j'ai reçu l'hospitalité la plus charmante, j'ai eu occasion de visiter plusieurs fois l'école d'Àït-Saada, et d'assister aux classes - II m'a semblé que la moyenne de la classe était, je n'ose pas dire supérieure à la moyenne de la France, de peur de me faire mal venir de tous les écoliers de France, mais au moins égaie ; et je dois avouer à ma honte, que lorsque j'étais à l'école primaire, à l'âge de ces jeunes kabyles, jamais mes cahiers ne furent ni si propres, ni si bien écrits que les leurs.Après deux ou trois ans de classe, ils parlent le français très purement, comprennent fort bien nos plaisanteries et y répondent fort à propos. Quant aux filles, elles ont l'esprit très vif et très aiguisé, apprennent encore plus facilement notre langue que leurs frères. Quel est le sentiment qui pousse les Kabyles à s'instruire? L'amour de la France ? La beauté de notre langue ? Beaucoup de kabyles le prétendent ; mais en les pressant de questions, on arrive à connaître leur véritable but. C'est qu'un kabyle qui sait le français est toujours préféré à un Français dans les administrations, dans la justice, chez les commerçants, chez les colons. C'est uniquement pour ce motif que les kabyles réclament si vivement la création d'écoles françaises dans leur pays. Je ne sais trop si l'on doit se réjouir ou s'affliger d'un tel état de choses; car si d'un côté il est bon que nos instituteurs prêchent l'amour de la France, il est d'autre part à craindre qu'ils ne donnent, par l'instruction, des armes aux kabyles pour nous combattre. De plus, les kabyles qui s'instruisent, perdent peu à peu les habitudes de frugalité et d'économie de leurs ancêtres; non contents du couscous de leurs pères, il leur faut des plats raffinés, du vin, des liqueurs, car, comme le prévoyaient si bien, dès 1865, MM. Hanoteau et Letourneux, les kabyles, à notre contact, ne deviennent pas chrétiens, mais arrivent à l'indifférence religieuse, et alors cessent de s'abstenir dès mets et des liqueurs fermentées interdites par le Coran, et consomment beaucoup plus qu'autrefois. On a dit et répété que, depuis 1871, nous avions fait de grands progrès dans l'amitié des kabyles. C'est là une erreur considérable. Les kabyles nous subissent absolument comme ils subissent les invasions de sauterelles; ils ne nous aiment pas plus qu'ils n'aiment les redoutables acridiens. Ils nous font en face bon visage, parce que nous sommes les plus forts, parce que nous disposons des places de gardes champêtres, de chaouchs, de cavaliers de l'administration, de présidents de tribus, et môme de cantonniers, toutes places fort recherchées. Mais au fond, tout en reconnaissant combien ils ont payé cher leur équipée de 1871, ils attendent l'occasion de la recommencer. La kabylie est officiellement désarmée, mais il n'est pas de gourbi où, en cherchant bien, on ne trouve quelque vieux fusil bien caché, et qui sortira quand le moment sera venu.L'important, c'est reconnaitre tamazight langue officielle et que ca saute? Citer Link to post Share on other sites
moa1974 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 Tu es a cote de la plaque, on ne s'occupe pas des arabes, faire reconnaitre notre langue c'est tout ce que demandons,l'apartheid est revolu a jamais, ne compte pas sur nous pour le ressuciter t es un ''Kabyle'' brun, pas vrai? Citer Link to post Share on other sites
Guest Zapata Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 t es un ''Kabyle'' brun, pas vrai? Brun devant, blanc derrière. Les pires. Citer Link to post Share on other sites
AwiTerredh 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 Brun devant, blanc derrière. Les pires. :mdr: :mdr: :mdr: Citer Link to post Share on other sites
austere 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 t es un ''Kabyle'' brun, pas vrai?QUOTE/Que je sois brun ou blanc,ne change rien a ma revendication. mais quand nous jetterons les arabes a la mer , on s'occupera des kabyles "blancs":D:D:D:D:D Citer Link to post Share on other sites
Guest jagellon Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 Le plus ancien algérien connu est originaire de Tighennif, m'3assacri. Je comprend mieux maintenant :lol: Atlanthropus - Wikipédia Citer Link to post Share on other sites
AwiTerredh 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 Le plus ancien algérien connu est originaire de Tighennif, m'3assacri. Je comprend mieux maintenant :lol: Atlanthropus - Wikipédia Non Ladoz et compagnie seraient pas d'accord...le premier humain d'Afrique du nord est venu du Yemen :mdr: :mdr: :mdr: Citer Link to post Share on other sites
chougui 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 Si on regarde de pres les tribus dont sont originaires les kabyles ainsi que les ecrits du grec Salluste , Massinissa et ses ancetres venaient des montagnes de kabylie . Ce n'est pas parce que le Medracen est a Batna que les roi numides etaient chaouis ! t'as du mettre des fourmis sur ton nombril pour le gratter si fort et si longtemps :mdr::mdr::mdr::mdr::mdr::mdr::mdr::mdr::mdr: Citer Link to post Share on other sites
Guest jagellon Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 Non Ladoz et compagnie seraient pas d'accord...le premier humain d'Afrique du nord est venu du Yemen :mdr: :mdr: :mdr: Ah non, au vu de la caractéristique première de l'algérien qui est taghenanet, il doit bien etre originaire de Mascara. Parenthèse plus sérieuse. Personne n'est arrivé a determiner avec précision quel a été le premier occupant des lieux. IL y'a une chronologie admise qui place l'homme de " mechta el arbi" du nom de la Mechta correspondante près de Constantine ( entre Constantine et Batna plus prècisément ) en tant qu'ancetre préhistorique. Il me semble qu''un ossuaire d'une quarantaine d'individus y a été trouvé. Un autre ossuaire de plus grande importance a été trouvé près de Bejaia ( Grotte Ali Bacha) . Ensuite ça se complique, selon certains l'homme de mechta el arbi n'a pas penetré l'intérieur des terres et ça serait une autre vague venue probablement de l'est qui est venue s'installer. Elle est connue sous le nom de migration caspienne. Nommée ainsi à cause des gisements caspiens , ou escargotières, de la région de Gafsa en Tunisie( le nom romain de Gafsa est Capsa). Les auteurs sont nombreux et divergent presque tous. IL faudrait faire attention à Sallustre tout de meme. C'est entre le mythe et l'histoire. Lui inclut les Mèdes les perses et les arméniens dans notre arbre généalogique. Les Perses se seraient melés aux Gétules pour enfanter les Numides . Les Medès et les Arméniens se seraient mélangés aux libyens pour constituer les Maures, terme associé à Mèdes par Sallustre. Citer Link to post Share on other sites
Karthus 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 t'as du mettre des fourmis sur ton nombril pour le gratter si fort et si longtemps :mdr::mdr::mdr::mdr::mdr: Quelle argumentation :clap: :clap: :clap: Quel être primitif tu fais ! Citer Link to post Share on other sites
AwiTerredh 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 Ah non, au vu de la caractéristique première de l'algérien qui est taghenanet, il doit bien etre originaire de Mascara. Parenthèse plus sérieuse. Personne n'est arrivé a determiner avec précision quel a été le premier occupant des lieux. IL y'a une chronologie admise qui place l'homme de " mechta el arbi" du nom de la Mechta correspondante près de Constantine ( entre Constantine et Batna plus prècisément ) en tant qu'ancetre préhistorique. Il me semble qu''un ossuaire d'une quarantaine d'individus y a été trouvé. Un autre ossuaire de plus grande importance a été trouvé près de Bejaia ( Grotte Ali Bacha) . Ensuite ça se complique, selon certains l'homme de mechta el arbi n'a pas penetré l'intérieur des terres et ça serait une autre vague venue probablement de l'est qui est venue s'installer. Elle est connue sous le nom de migration caspienne. Nommée ainsi à cause des gisements caspiens , ou escargotières, de la région de Gafsa en Tunisie( le nom romain de Gafsa est Capsa). Les auteurs sont nombreux et divergent presque tous. IL faudrait faire attention à Sallustre tout de meme. C'est entre le mythe et l'histoire. Lui inclut les Mèdes les perses et les arméniens dans notre arbre généalogique. Les Perses se seraient melés aux Gétules pour enfanter les Numides . Les Medès et les Arméniens se seraient mélangés aux libyens pour constituer les Maures, terme associé à Mèdes par Sallustre. Y aussi le site de Ain Lahneche a Setif qui contient plusieurs outils de chasse en pierre taillés (d’où l’âge de pierre) qui datent d’environ 1,8 millions d’années ce qui correspond à l’Homme « homo-habilis ». Ce site compte beaucoup pour les archéologues et les admirateurs de la préhistoire ainsi c’est le plus vieux site d’occupation humaine de l’Afrique du Nord et le deuxième au monde après celui des gorges d’Olduvai (Tanzanie), ce dernier qui date d’environs 2,6 millions d’années. Citer Link to post Share on other sites
dzavie 10 Posted May 12, 2013 Partager Posted May 12, 2013 t es un ''Kabyle'' brun, pas vrai? il est fort probable que le "kabyle "brun soit un arabe kabylisé.:D Citer Link to post Share on other sites
austere 10 Posted May 13, 2013 Partager Posted May 13, 2013 t'as du mettre des fourmis sur ton nombril pour le gratter si fort et si longtemps :mdr::mdr::mdr::mdr::mdr::mdr::mdr::mdr::mdr: Tu pretends etre phenicien?quel est ton concerne, qu'il soit chaoui ou kabyle, DIhya, et Aksil sont chaouis, mais en tant que kabyle je les venere, massinissa est une fierte pour tous les amazigh sans aucune exeption, a l'exeption des faux jetons qui l'ont renie. Citer Link to post Share on other sites
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