Guest KillZone Posted May 5, 2013 Partager Posted May 5, 2013 Ils sont plusieurs pays à s’être fait berner, dont l’Algérie. James McCormick, un homme d’affaires britannique a sans doute mis en place la plus grande arnaque de l’histoire. Il est parvenu à fournir à de nombreux pays de faux détecteurs de bombe. James McCormick a joué gros, et a finalement perdu. Ce britannique est parvenu à convaincre plusieurs pays d’acheter, pour renforcer leur sécurité nationale, des détecteurs de bombe, qui finalement se sont révélés n’être que des appareils factices. La justice britannique vient de rattraper l’homme d’affaires et de dévoiler au grand jour la grande supercherie de l’homme, qui a été condamné à 10 ans de prison ferme, jeudi 2 mai. Le charlatan est allé loin dans son mensonge, assurant qu’il disposait de plusieurs laboratoires en Roumanie et au Royaume-Uni, dans lesquels il avait développé une technologie unique. James McCormick expliquait alors qu’il avait inventé un appareil révolutionnaire permettant de détecter des bombes dans n’importe quelle circonstance, et même sur de longues distances. Le dispositif aurait été équipé d’une détection avancée (ADE) intégrant une carte programmée pour détecter la moindre trace d’explosifs. Pour complémenter le tout, il avait utilisé le logo de l’Association internationale des techniciens en explosifs et de la chambre de commerce de l’Essex, sans autorisation, pour donner du crédit à son système. Cet appareil est un boîtier muni d’une grande tige, et ressemble au même que la police algérienne utilise lors des contrôles routiers dans les différents barrages. Or ces appareils « ne sont fondés sur aucune base scientifique » et sont « totalement inefficaces comme pièce d’équipement de détection ». « Les appareils ne fonctionnent pas et il [M. McCormick] savait qu’ils ne fonctionnent pas », a déclaré le procureur Richard Whittam, lors du procès de McCormick. Un expert, présent lors de l’audience, a également souligné l’inefficacité de cet appareil. Arnaque mondiale Et pourtant le mensonge a pris, puisque l’homme d’affaires britannique est parvenu à revendre son précieux détecteur à de nombreux pays, qui l’ont utilisé pendant des années, sans même se douter que l’appareil n’était pas du tout efficace. « Le Niger, l’Arabie saoudite, la Géorgie, l’Algérie, la police et l’armée thaïlandaises ont aussi sorti leurs chéquiers, tout comme la Libye de Kadhafi ou les rangers kenyans. Même les Nations unies au Liban se sont équipées, à l’instar de Michel Aoun, dont les gardes du corps usaient de l’ADE avec le plus grand sérieux en 2006. De quoi permettre à M. McCormick de vendre au moins 7 000 appareils, dégageant des bénéfices de plus de 50 millions d’euros », explique le quotidien français Le Monde. Même l’Algérie a été la victime de cet homme d’affaires britannique. Les autorités algériennes ont acheté une certaine quantité de ces appareils, mais on ne connaît pas le nombre exact d’appareils achetés et en circulation en Algérie. McCormick a pris de gros risques en vendant un appareil dont plusieurs vies humaines dépendaient. « Votre conduite frauduleuse basée sur la vente de nombreuses machines inutiles afin de réaliser d’énormes profits a donné une perception erronée de sécurité et a probablement contribué matériellement à causer des torts et la mort d’innocents », a lancé le juge Richard Hone, lors du procès de McCormick. Citer Link to post Share on other sites
Guest KillZone Posted May 5, 2013 Partager Posted May 5, 2013 Une raison de plus pour ressérré les lient avec la Russie Citer Link to post Share on other sites
nilon 10 Posted May 5, 2013 Partager Posted May 5, 2013 Une raison de plus pour ressérré les lient avec la Russie Des arnaqueurs arnaqués bien fait pour eux. Reste la question est ce qu'ils ont gonflés les factures lors de l'achat.:mdr::mdr: Citer Link to post Share on other sites
sadness 10 Posted May 5, 2013 Partager Posted May 5, 2013 Les états qu ont achete ces truc n'ont pas pris la peine de les essayer Citer Link to post Share on other sites
Guest fellay Posted May 5, 2013 Partager Posted May 5, 2013 s'ils avaient pris la peine de se renseigner on leur aurait conseillé des moyens plus efficaces et moins cher: mais je crains que la marge pour retro-commission soit très maigre Citer Link to post Share on other sites
algerien49 10 Posted May 5, 2013 Partager Posted May 5, 2013 les hauts responsables algeriens etaient au courant,mais c etait trop tard.lors de on dernier voyage a alger au mois de decembre, quelqu un m a dit que c etait du toc. Citer Link to post Share on other sites
Bourourou 11 Posted May 5, 2013 Partager Posted May 5, 2013 les hauts responsables algeriens etaient au courant,mais c etait trop tard.lors de on dernier voyage a alger au mois de decembre, quelqu un m a dit que c etait du toc. Cette affaire dure depuis plusieurs années : au moins 4 ou 5 ans !!! Donc ce n'est pas du mois de décembre seulement ! Moi je ne comprend pas comment des ingénieurs et des techniciens aient pu se laisser berner, eux qui sont habitués aux expérimentations ! Est ce que ce matériel a été classé dans la catégorie dite sensible ? Si ce n'est pas le cas, cela aurait dû eveiller les soupçons des services de sécurité ! S'il a été classé sensible, le gouvernement de la GB est complice de l'arnaque, car il doit délivrer des autorisations pour l'export de de ce type de matériel! Citer Link to post Share on other sites
algerien49 10 Posted May 5, 2013 Partager Posted May 5, 2013 Cette affaire dure depuis plusieurs années : au moins 4 ou 5 ans !!! Donc ce n'est pas du mois de décembre seulement ! Moi je ne comprend pas comment des ingénieurs et des techniciens aient pu se laisser berner, eux qui sont habitués aux expérimentations ! Est ce que ce matériel a été classé dans la catégorie dite sensible ? Si ce n'est pas le cas, cela aurait dû eveiller les soupçons des services de sécurité ! S'il a été classé sensible, le gouvernement de la GB est complice de l'arnaque, car il doit délivrer des autorisations pour l'export de de ce type de matériel! bjr bourourou, je ne dis pas le contraire,je dis simplement que je l ai appris au mois de decembre dernier. Citer Link to post Share on other sites
Barberousse 10 Posted May 5, 2013 Partager Posted May 5, 2013 Aucun journal britannique n'a cité l’Algérie. Il a apparemment dupé plusieurs pays, mais la majorité de sa camelote a été fourguée à l'Irak, encore une fois, je ne vois pas d'où ce journaliste tient le reste de ce qu'il avance. Citer Link to post Share on other sites
TrollDeep 10 Posted May 7, 2013 Partager Posted May 7, 2013 C'est domage que ce type n'est pas dans un prison irakien. Citer Link to post Share on other sites
uxoo 10 Posted May 7, 2013 Partager Posted May 7, 2013 Plus c'est gros plus ça passe. Ces "détecteurs" étaient en fait basés sur la technologie utilisée pour des appareils destinés à retrouver des balles de golf et commercialisés pour 15 euros aux Etats-Unis. James McCormick vendaient lui ces produits jusqu'à 27.000 livres (32.000 euros ou 42.000 dollars) l'unité. Citer Link to post Share on other sites
ADHAR 110 Posted May 7, 2013 Partager Posted May 7, 2013 Ils sont plusieurs pays à s’être fait berner, dont l’Algérie. James McCormick, un homme d’affaires britannique a sans doute mis en place la plus grande arnaque de l’histoire. Il est parvenu à fournir à de nombreux pays de faux détecteurs de bombe. James McCormick a joué gros, et a finalement perdu. Ce britannique est parvenu à convaincre plusieurs pays d’acheter, pour renforcer leur sécurité nationale, des détecteurs de bombe, qui finalement se sont révélés n’être que des appareils factices. La justice britannique vient de rattraper l’homme d’affaires et de dévoiler au grand jour la grande supercherie de l’homme, qui a été condamné à 10 ans de prison ferme, jeudi 2 mai. Le charlatan est allé loin dans son mensonge, assurant qu’il disposait de plusieurs laboratoires en Roumanie et au Royaume-Uni, dans lesquels il avait développé une technologie unique. James McCormick expliquait alors qu’il avait inventé un appareil révolutionnaire permettant de détecter des bombes dans n’importe quelle circonstance, et même sur de longues distances. Le dispositif aurait été équipé d’une détection avancée (ADE) intégrant une carte programmée pour détecter la moindre trace d’explosifs. Pour complémenter le tout, il avait utilisé le logo de l’Association internationale des techniciens en explosifs et de la chambre de commerce de l’Essex, sans autorisation, pour donner du crédit à son système. Cet appareil est un boîtier muni d’une grande tige, et ressemble au même que la police algérienne utilise lors des contrôles routiers dans les différents barrages. Or ces appareils « ne sont fondés sur aucune base scientifique » et sont « totalement inefficaces comme pièce d’équipement de détection ». « Les appareils ne fonctionnent pas et il [M. McCormick] savait qu’ils ne fonctionnent pas », a déclaré le procureur Richard Whittam, lors du procès de McCormick. Un expert, présent lors de l’audience, a également souligné l’inefficacité de cet appareil. Arnaque mondiale Et pourtant le mensonge a pris, puisque l’homme d’affaires britannique est parvenu à revendre son précieux détecteur à de nombreux pays, qui l’ont utilisé pendant des années, sans même se douter que l’appareil n’était pas du tout efficace. « Le Niger, l’Arabie saoudite, la Géorgie, l’Algérie, la police et l’armée thaïlandaises ont aussi sorti leurs chéquiers, tout comme la Libye de Kadhafi ou les rangers kenyans. Même les Nations unies au Liban se sont équipées, à l’instar de Michel Aoun, dont les gardes du corps usaient de l’ADE avec le plus grand sérieux en 2006. De quoi permettre à M. McCormick de vendre au moins 7 000 appareils, dégageant des bénéfices de plus de 50 millions d’euros », explique le quotidien français Le Monde. Même l’Algérie a été la victime de cet homme d’affaires britannique. Les autorités algériennes ont acheté une certaine quantité de ces appareils, mais on ne connaît pas le nombre exact d’appareils achetés et en circulation en Algérie. McCormick a pris de gros risques en vendant un appareil dont plusieurs vies humaines dépendaient. « Votre conduite frauduleuse basée sur la vente de nombreuses machines inutiles afin de réaliser d’énormes profits a donné une perception erronée de sécurité et a probablement contribué matériellement à causer des torts et la mort d’innocents », a lancé le juge Richard Hone, lors du procès de McCormick. Faux detecteurs mais vrais bakhchiche! les commissions ont belle et bien été versées et arrivées a bons comptes ! Citer Link to post Share on other sites
asnami02 10 Posted May 7, 2013 Partager Posted May 7, 2013 Corruption et commissions sûrement..... Citer Link to post Share on other sites
masssinissa 10 Posted May 8, 2013 Partager Posted May 8, 2013 L'appareil que tout le monde vois dans les barrages de police et de gendarmerie ou dans les endroits sensible porte le nom de "Fennek". Première clé, le Fennek n'est pas britannique ni même importé, le Fennek est fabriqué à Blida par le Centre de Recherche et Dévelopement (CRD) de l'ANP. Sa production de masse a débutée en 2007 et sa généralisation à la même période. Donc point de détournement ou de commission sur importation. Deuxième clé, son efficacité. L'absence d'attentat dans les grandes villes depuis 2007 (hormis Tamanrasset et Ouargla, villes "ouvertes") s'il n'est pas une preuve en soi, est un indicateur sur l'efficacité des dispositifs sécuritaires en général et de du Fennek en particulier. Pour les plus dubitatifs, sa dernière utilisation avérée et efficace l'a été le 25 juillet 2011, lors de l'interception sur la RN05 dans la Wilaya de Boumerdès de la voiture, bourrée d'explosifs, que conduisait le fils d'Ali Belhadj. C'est suite au signalement d'un Fennek que la voiture a été interceptée, le conducteur préférant la faire exploser. Pour mieux comprendre la genèse de la conception du Fennek il faut remonter aux vagues d'attentats de la fin des années 90 qui avaient secoués les grandes villes du Nord Algérien. C'est cette époque "bénite" où l'Algérie était sur embargo sur l'ensemble des équipements de défense que sous l'impulsion du Général Lamari que le CRD a eu à faire le plus de progrès dans le domaine des équipements de sécurité. Les véhicules des forces de l'ordre étaient blindés avec les moyens du bord fabriqués localement, un véhicule blindé transporteur de troupe a même été conçu et fabriqué en série (BCL M5) par la BCL de Blida. c'est donc à cette période où se débrouiller était la condition pour survivre que les premières études sur la détection d'explosifs et les stratégies de protection active, que les premiers détecteurs qui se trouvaient sur le marché étaient étudiés de près par le CRD, avec deux objectifs : 1- généraliser la détection en baissant les coûts de production 2- garantir une indépendance totale dans ce domaine. Le Fennek est le fruit d'un retro-ingeneering astucieux de plusieurs appareils de détections, dont, l'appareil incriminé, mais aussi des devices tels que le Sniffex et certains nez électroniques dont appartenant à un célèbre équipementier Français. L'étude a duré plusieurs années et le passage à la fabrication de série l'a aussi été. Penser que la détection d'explosifs s'arrête à l'équipement lui même est complètement idiot! Les concepteurs de l'engin ainsi que les spécialiste de l'ANP et de la DGSN se sont attelés à concevoir une doctrine d'emploi des check-points, le Fennek n'étant qu'une brique du dispositif qui comprend des moyens de communication en temps réel, des physionomistes entraînés et surtout un réseau de partage de données sur les véhicules et les personnes suspectés. L'Armée travaille actuellement sur la détection et le brouillage actif des mines et des engins explosifs improvisés que les terroristes ont semés dans les maquis, en s’inspirant des travaux du JIEDDO Américain. Citer Link to post Share on other sites
masssinissa 10 Posted May 8, 2013 Partager Posted May 8, 2013 Détecteurs d'explosifs: les clés pour comprendre Les réseaux sociaux suivis par la presse (et non le contraire) ont fait leurs choux gras de la condamnation de Jim Mc Cormick un Britannique qui proposait des détecteurs de balles de golf comme engin de détection d'explosifs et qui les revendaient à mille fois leur prix original et se sont empressés de pointer du doigt les détecteurs de bombes très largement répandus dans les barrages de police et de gendarmerie en Algérie. Beaucoup a été dit et le grotesque et habituel silence des autorités civiles et militaires, n'a rien fait pour arranger les choses. Selon la rumeur populaire, au mieux, nous pauvre Algériens, nous nous sommes fait berner à l'instar du reste des arabes (Irakiens et autres), au pire, il y a eu abus et détournements dans la supposée opération d'importation. Secret Difa3 ne va pas défendre les autorités, même pas capables de communiquer comme d'habitude, mais va essayer de donner quelques clés pour comprendre ce sujet, histoire de vous laisser vous faire une idée par vous mêmes. L'appareil que tout le monde vois dans les barrages de police et de gendarmerie ou dans les endroits sensible porte le nom de "Fennek". Première clé, le Fennek n'est pas britannique ni même importé, le Fennek est fabriqué à Blida par le Centre de Recherche et Dévelopement (CRD) de l'ANP. Sa production de masse a débutée en 2007 et sa généralisation à la même période. Donc point de détournement ou de commission sur importation. Deuxième clé, son efficacité. L'absence d'attentat dans les grandes villes depuis 2007 (hormis Tamanrasset et Ouargla, villes "ouvertes") s'il n'est pas une preuve en soi, est un indicateur sur l'efficacité des dispositifs sécuritaires en général et de du Fennek en particulier. Pour les plus dubitatifs, sa dernière utilisation avérée et efficace l'a été le 25 juillet 2011, lors de l'interception sur la RN05 dans la Wilaya de Boumerdès de la voiture, bourrée d'explosifs, que conduisait le fils d'Ali Belhadj. C'est suite au signalement d'un Fennek que la voiture a été interceptée, le conducteur préférant la faire exploser. Pour mieux comprendre la genèse de la conception du Fennek il faut remonter aux vagues d'attentats de la fin des années 90 qui avaient secoués les grandes villes du Nord Algérien. C'est cette époque "bénite" où l'Algérie était sur embargo sur l'ensemble des équipements de défense que sous l'impulsion du Général Lamari que le CRD a eu à faire le plus de progrès dans le domaine des équipements de sécurité. Les véhicules des forces de l'ordre étaient blindés avec les moyens du bord fabriqués localement, un véhicule blindé transporteur de troupe a même été conçu et fabriqué en série (BCL M5) par la BCL de Blida. c'est donc à cette période où se débrouiller était la condition pour survivre que les premières études sur la détection d'explosifs et les stratégies de protection active, que les premiers détecteurs qui se trouvaient sur le marché étaient étudiés de près par le CRD, avec deux objectifs : 1- généraliser la détection en baissant les coûts de production 2- garantir une indépendance totale dans ce domaine. Le Fennek est le fruit d'un retro-ingeneering astucieux de plusieurs appareils de détections, dont, l'appareil incriminé, mais aussi des devices tels que le Sniffex et certains nez électroniques dont appartenant à un célèbre équipementier Français. L'étude a duré plusieurs années et le passage à la fabrication de série l'a aussi été. Penser que la détection d'explosifs s'arrête à l'équipement lui même est complètement idiot! Les concepteurs de l'engin ainsi que les spécialiste de l'ANP et de la DGSN se sont attelés à concevoir une doctrine d'emploi des check-points, le Fennek n'étant qu'une brique du dispositif qui comprend des moyens de communication en temps réel, des physionomistes entraînés et surtout un réseau de partage de données sur les véhicules et les personnes suspectés. L'Armée travaille actuellement sur la détection et le brouillage actif des mines et des engins explosifs improvisés que les terroristes ont semés dans les maquis, en s’inspirant des travaux du JIEDDO Américain. Citer Link to post Share on other sites
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