Baba Merzoug 10 Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 « Sommes-nous vraiment gouvernés par des Algériens ? SOURCE La double trahison des Marocains qui gouvernent en Algérie Libres Penseurs Algériens ? » Cette lancinante question, tout citoyen qui a eu affaire à l’administration, à la justice ou au pouvoir se l’est déjà posée à maintes reprises comme un éternel refrain. Au fil des générations, depuis 1962, la rumeur publique a accusé tour à tour « hizb frança » (parti de la France), les DAF (déserteurs de l’armée française), les harkis et tous les services de renseignement réunis (Mossad, KGB, CIA, DGSE, etc.) de se cacher derrière la Sécurité militaire (SM) le cœur du pouvoir algérien. Cette douteuse et malsaine impression que les dirigeants de l’État n’aiment ni l’Algérie ni son peuple a toujours plané autour de la relation gouvernants-gouvernés. On a tous remarqué cette terrible malsaine habitude des membres de la nomenklatura qui, dès qu’ils n’occupent aucune fonction officielle, « fuient à l’étranger » dont ils ne consentent à revenir que pour occuper un nouveau poste. D’où les appellations de« mercenaires » ou de « coopérants » dont ils ont été affublés par les nombreux cadres algériens dont la promotion a été barrée ou sabotée par ces pontes du régime. Les Marocains du Malg de Boussouf La vérité vient enfin d’être révélée par un de ces hommes de l’ombre qui font et défont les institutions du pays selon leur bon vouloir. Le journal Le Soir d’Algérie (1) a ouvert ses colonnes à son honorable correspondant Med Chafik Mesbah, ancien officier du DRS, qui a interviewé le colonel Ali Hamlat, ancien responsable des services techniques de la SM. D’après l’auteur, ce témoignage a été rédigé en 1999 sous le titre explicite : « Voilà comment sont nés les services secrets algériens », mais il ne le révèle que maintenant sans expliquer la raison de ce retard. Mohamed Chafik Mesbah, Politologue et ancien officier du DRS. Le colonel Hamlat lève donc « le voile sur cette première promotion des cadres de la Wilaya V, dont les membres ont, effectivement, constitué, pour la plupart, l’ossature du Malg ». À la question « Sur le plan social, quelle était l’origine des membres de cette promotion Larbi Ben M’hidi ? », Hamlat répond sans hésitation : « tous étaient issus, en règle générale, de familles de réfugiés, de fonctionnaires au service du gouvernement marocain ou, accessoirement, de commerçants et d’agriculteurs établis au Maroc de longue date. La petite bourgeoisie, pour utiliser une formulation marxiste ». Selon lui : « Le recensement effectué par l’Association des anciens du Malg a permis de situer à soixante-douze le nombre de stagiaires de cette promotion. » Leur directeur de stage, Khelifa Laroussi, mystérieux adjoint du mystérieux Boussouf, et père du golden boy déchu Rafik Khalifa, leur avait décrété : « Vous êtes les futurs ministres de l’Algérie indépendante ! »Selon les dires du colonel Hamlat, Boussouf leur avait déjà tracé les feuilles de route du contrôle du futur État algérien : « La première concernait la mission de contrôle au sein des unités de l’ALN. Ce contrôle était indispensable pour maîtriser l’évolution de la lutte armée et répondre aux exigences du combat et du commandement. D’autant que la qualité de l’encadrement militaire des unités était à parfaire au regard des faibles qualifications des moudjahidine de la première heure. La seconde se rapportait à la nécessité d’exploiter utilement la masse d’informations recueillies… par tout moyen disponible. En rapport avec les transmissions, mais aussi des informations recueillies auprès de prisonniers et toute autre source susceptible d’améliorer notre capital documentaire. » Le contraste du mode de vie des « Malgaches » (*) reconnu par Hamlat est déjà significatif de la différence d’état d’esprit entre les moudjahidines de l’intérieur et les « planqués » de l’extérieur. « Ces lycéens et étudiants vivaient, au Maroc, dans des conditions de vie parfaitement pacifiques et heureuses. Des conditions qui étaient tout à fait déséquilibrées, cependant, par rapport à celles de leur peuple et de leurs frères étudiants qui mourraient en Algérie. » Le colonel Hamlat cite quelques noms connus de cette fameuse promotion des Marocains du MALG : Hadjadj Malika, Miri Rachida, Hamid Ghozali, Abdessmed Chellali, Berri Mustapha, Mohamed Semache, Kerzabi Smail, Abdallah Khalef (Kasdi Merbah), Abdelkader Khalef (Kamal), Mustapha Khalef (Kamel), Ali Tounsi (Ghaouti), Ahmed Zerhouni (Ferhat), Hadj Azzout (Nacer), Mohamed Laâla (Kaddour), Chérif Belkacem (Djamel), Abdelaziz Maoui (Sadek), Noureddine Delleci (Rachid), Abdelhamid Temmar (Abdenour), Abdallah Arbaoui (Nehru), Hassen Bendjelti (Abderazak), Ahmed Bennai (Hassan), Sid-Ahmed Osman (R’zine), Abderrahim Settouti (Bouzid), Khelladi Mohamed (Tahar), Boualem Bessaïeh (Lamine), Mohamed Morsly (Abdelaziz). Hamlat cite aussi les noms de deux riches familles marocaines qui ont offert leurs maisons et leurs fermes pour abriter les stages du Malg. Il s’agit des familles Benyekhlef et Bouabdallah. L’un des fils Bouabdallah est actuellement le PDG d’Air Algérie. Le colonel Hamlat raconte l’engouement des jeunes Marocains ou soi-disant « Algériens de longue date »qui ont rejoint les cellules du FLN disséminées à travers le Maroc. En fait, la plupart d’entre eux militaient déjà dans les cellules lycéennes du Parti nationaliste marocain de l’Istiqlal de Allel El Fassi. Bouteflika était même responsable de la cellule de son lycée à Oujda. Leur transfert naturel dans les rangs du FLN a été facilité par l’esprit révolutionnaire maghrébin, l’idéal du réveil musulman contre le joug colonial et l’ambition de libérer la riche Algérie dont les colons avaient fait un eldorado. Il faut rappeler que cet engouement nationaliste en faveur de la guerre de libération existait aussi à travers tout le monde arabe. Au Liban, Irak, Syrie, Égypte, etc., des jeunes manifestaient dans les rues et voulaient s’enrôler dans les rangs de l’ALN. Ce phénomène existe encore de nos jours chez les jeunes musulmans qui se sont engagés en Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie, Irak, etc. Il est connu que de nombreux Européens et Arabes ont combattu aux côtés des moudjahidines de l’ALN et du FLN. Ils n’en ont pas pour autant dissimulé leur origine, comme l’ont fait en masse les Marocains recrutés par Boussouf dans l’objectif de prendre le pouvoir. Qui était vraiment Abdelhafid Boussouf ? En lisant l’interview, on ne peut s’empêcher de remarquer que M. C. Mesbah déroule « sous les paroles » du colonel Ali Hamlat toute une démonstration savante comme si Boussouf réfléchissait déjà en 1955 comme un stratège d’aujourd’hui qui avait tout prévu. La conception stratégique et futuriste de l’opération de formation, le professionnalisme de son organisation et son déroulement, « l’intuition psychologique » de Boussouf, la « profusion de moyens dont il a pu disposer au Maroc »… prêtent aujourd’hui à sourire. Abdelhafid Boussouf, membre fondateur du MALG D’où donc Boussouf tenait-il ce professionnalisme et cette redoutable efficacité ? On est encore très étonné de ses choix très judicieux de collaborateurs professionnels, tous DAF, comme le « technocrate » Laroussi Khalifa, l’officier de transmission Omar Tellidji et le baroudeur Abdallah Arbaoui. Était-il donc un « prophète » ou un génie de la formation et de l’organisation militaire ? Ou plutôt a-t-il été lui-même formé, encadré et coaché et par qui ? Pourquoi Boussouf a-t-il recruté ses stagiaires et agents uniquement au Maroc et n’a-t-il pas fait venir des volontaires de toutes les régions d’Algérie ? Voilà les vraies questions que devrait poser aux autres et se poser à lui-même Chafik Mesbah dans le flot de sa phraséologie débridée. Cinquante ans et plusieurs assassinats et règlements de comptes après l’indépendance, il y en a assez de cette insupportable suffisance qui consiste pour les Malgaches à faire passer Boussouf pour un génie supérieur aussi bien à toute la génération militante qui a généré le 1er novembre, qu’à toute l’intelligentsia militaire française qui sortait d’une capitalisation militaire de plusieurs guerres. Sans oublier que les leaders de la guerre de libération tombaient comme des mouches sur dénonciation ou dans des embuscades ou sur des repérages de leurs appareils de transmission fournis par la logistique de Boussouf… quand ils n’étaient pas appelés au Maroc pour y être assassinés comme le regretté Abane Ramdane. Sans compter l’énigmatique détournement d’avion qui a neutralisé cinq dirigeants historiques de la révolution qui, à part Mostefa Lacheraf, ont connu des destins très douloureux dès leur libération. Tout cela dans une étonnante impunité, ou plutôt une tolérante protection dans un Maroc sous protectorat français. Les nombreux et illustres historiens français de la guerre d’Algérie n’ont pas abordé ces questions qui fâchent. Il appartient toujours aux historiens algériens de fouiller un peu mieux les méandres de notre histoire de libération… si on les laisse faire. La Sécurité militaire sous contrôle des Marocains du Malg Pendant que les valeureux moudjahidines tombaient au champ d’honneur dans les maquis algériens, les « Marocains du Malg » se formaient et s’entraînaient avec « l’armée des frontières ». Dès la proclamation de l’indépendance le 5 juillet 1962, le clan d’Oujda fomente son premier coup d’État en destituant violemment le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) basé à Tunis et impose un authentique Marocain à la tête de l’État. Ahmed ben Mahjoub ben Embarek dit Ben Bella est un marrakchi de père et de mère. Sa biographie officielle le fait naître à Maghnia, mais le culte du mensonge du pouvoir algérien est tel qu’il est permis d’en douter. Il a longtemps caché sa marocanité comme une tare avant de l’avouer publiquement. Une des impostures les plus cocasses des gouvernants algériens est à mettre à son actif. Lors de la guerre des sables de 1963 lancée par Hassan II, il s’était écrié : « Hagrouna el marrakchia ! » Mais durant le court épisode Ben Bella, qui fut destitué par le coup d’État du 19 juin 1965, et à l’ombre de Boumediene qui était ministre de la Défense, les Marocains du Malg ont pris toutes les commandes de la Direction de la Sécurité militaire en la structurant. Le directeur de la SM, Kasdi Merbah, assassiné en 1993, a été présenté jusqu’à aujourd’hui comme un Kabyle né à Beni Yenni et ayant vécu au Maroc. C’est un mensonge d’État. De son vrai nom, Abdallah Khalef, c’est un authentique Marocain dont la famille est originaire et vit encore à Sidi Kacem. Il a étudié à Fès où il a connu ses futurs compagnons du Malg. Il a dirigé la SM depuis sa création en 1963 jusqu’à 1979. Son 1er adjoint, le colonel Nourredine Zerhouni dit Yazid est également un authentique Marocain, ainsi que son frère Ferhat, également haut responsable à la SM. S’il y a bien une famille qui ne peut nier son origine marocaine, c’est la famille Zerhouni dont le nom vient du djebel Zerhoun accolé à la ville Moulay Idriss Zerhoun, située à 25 km de Meknès, devenue ville sainte depuis qu’elle abrite le sanctuaire du fondateur de la dynastie Idrisside, Idris 1er. Malgré l’évidence de son origine, Nourredine Zerhouni continue de mentir comme il respire. Dans un récent article biographique édulcoré et narcissique sur son parcours où il se vante d’avoir enrôlé en 1962 le sous-lieutenant d’artillerie Mohamed Mediene futur général Toufik, il décrit « une enfance tunisienne (il est né en 1937 à Tunis) et une adolescence marocaine (dans la région de Fès) ». (2) Le journaliste d’origine marocaine comme son nom l’indique, Chérif Ouazani, a oublié que dans un précédent article laudateur, il avait écrit dix ans plus tôt avec un certain Mohamed Sifaoui que « Zerhouni était né en 1938 au Maroc ».(3) SUITE ... Citer Link to post Share on other sites
Baba Merzoug 10 Posted May 11, 2013 Author Partager Posted May 11, 2013 ...SUITE Zerhouni, bras droit de Kasdi Merbah, l’avait aidé à structurer la SM, dirigé la Direction du Renseignement extérieur (DRE), géré le contre-espionnage et créé le Service Action commandé par le sinistre Abdallah Benhamza. Ce tortionnaire, qui avait fait des aveux à la presse par la suite, était chargé de réprimer durement les opposants communistes et berbéristes. Kasdi Merbah, les frères Zerhouni, Ali Tounsi et tous les Marocains formés par Boussouf et structurés dans la SM ont semé la terreur au sein de la population. Après l’éviction de Merbah, Zerhouni prend la tête de la SM de 1979 à 1982. À la suite de quoi, il fut nommé ambassadeur à Mexico puis Washington avant de prendre sa retraite en 1989. Après l’élection de Bouteflika en 1999, Zerhouni le rejoignit à la présidence avec l’ambition de devenir ministre de la Défense. Face au refus catégorique des généraux d’avoir leur ancien patron comme chef, il s’octroya le ministère de l’Intérieur. Cela fait maintenant dix ans qu’il sème de nouveau la terreur dans toute l’Algérie et en particulier en Kabylie, région qu’il déteste particulièrement. Il est secondé pour cela par son compatriote le Marocain Dahou Ould Kablia, né en 1933 à Tanger, qui est actuellement ministre des Collectivités locales. Il est aussi le président de l’association des anciens du Malg et s’est révélé être un lamentable négationniste qui s’est permis récemment de nier l’aide arabe en la qualifiant de mythe. Zerhouni peut compter également sur son ami d’enfance, Ali Tounsi, originaire lui aussi de la région Fès-Meknès, et qu’il a trouvé installé à la tête de la DGSN depuis 1995. Auparavant, le colonel Ali Tounsi faisait partie de l’équipe dirigeante des Marocains de la SM en qualité de responsable de la sécurité de l’armée, avant d’être radié des effectifs pour délit d’homosexualité. Afin que les policiers de base ne sachent rien du passé de leur chef, le site de la DGSN ne mentionne absolument rien sur la biographie d’Ali Tounsi. Le culte du secret qui couvre le passé et le présent de la carrière des dirigeants militaires n’a pas permis aux journalistes ni aux historiens de déceler leur véritable origine. Eux savent tout sur tous les Algériens et les Algériens ne savent rien sur eux. Plusieurs générations d’officiers de la SM ont fait des enquêtes d’habilitation sur les cadres de la nation sans se rendre compte que leurs propres chefs n’étaient pas Algériens. On citera à titre d’exemple le cas du général Salim Benabdallah dit Slim, « né en 1938 à l’Ouest ». De la même génération que Zerhouni, il a occupé des fonctions stratégiques en qualité de directeur des Relations extérieures au MDN de 1990 à 1996. Cette structure du renseignement coiffe l’ensemble des attachés militaires affectés dans les ambassades algériennes. En 1999, Bouteflika lui confie la direction du protocole en voulant faire de lui le maître de la sécurité à la présidence en coiffant la direction de la sécurité et la protection présidentielle (DSPP). Le DRS l’en a empêché en maintenant à la présidence un autre « Marocain du Malg », le général Hassan Bendjelti dit Abderrezak, dont le « mensonge officiel » fait croire qu’il est le seul officier supérieur originaire du Sud, en raison de son bronzage prononcé. On finira ce tableau par le plus illustre des Marocains, le président de la République Abdelaziz Bouteflika, né à Oujda en 1937. Ancien ministre des Affaires étrangères de 1963 à 1979, il a toujours menti sur ses origines marocaines. La biographie officielle le faisait naître à Tlemcen, notamment dans le document distribué aux membres de l’ONU, lorsqu’il fut élu président de l’Assemblée générale en 1974. Ce n’est que récemment que l’imposture a été dévoilée sur sa naissance et sa vie à Oujda où vit encore une partie de sa famille. Le mensonge public continue à faire croire que son père serait originaire de Tlemcen ou d’Aïn-Temouchent. L’aura de l’immense chef d’État charismatique et populaire qu’était Houari Boumediene a ravalé toute cette faune d’espions et de diplomates au rang de fourmis travailleuses à son service et au service du pays. Son sens inné des équilibres du pouvoir et son nationalisme farouche a longtemps camouflé les réelles origines de son entourage sécuritaire et diplomatique passé maître dans l’art du mensonge et de la mystification. Après son décès en 1978 (par empoisonnement selon certaines révélations), les Marocains du Malg ont connu des flottements dans l’ombre du président Chadli Bendjedid, avant d’occuper en force le devant de la scène depuis l’élection de Bouteflika en 1999. L’affaire des « magistrats faussaires » Le système de cooptation des nominations en Algérie a introduit de nombreux Marocains dans les rouages stratégiques de l’État. Un des plus célèbres est l’actuel directeur de cabinet de la présidence Moulay Mohamed Guendil El Meknessi qui n’aurait acquis la nationalité algérienne qu’en 1972. Avant d’être nommé à de si hautes responsabilités par Bouteflika, il a longtemps été la cheville ouvrière du ministère de l’Intérieur dont il a grimpé tous les échelons (chef de daïra, wali, chef de cabinet, directeur, secrétaire général). Les « moins menteurs » de ces très hauts fonctionnaires d’origine marocaine font situer leur lieu de naissance à Tlemcen. Comme Tlemcen est une « sœur de Fès » dont les relations remontent à plusieurs siècles, avec des « mariages mixtes » entre les deux villes, la marocanité des tlemcéniens est une évidence historique et géographique que seul le tracé frontalier colonial a pu brouiller virtuellement. Deux Algériens courageux ont essayé de lever une partie du voile de cette imposture historique imposée au peuple algérien : Benyoucef Mellouk et Abderrahmane Mahmoudi. Mellouk est une sorte de Don Quichotte algérien qui a révélé à ses supérieurs l’affaire des « magistrats faussaires » dès 1986. Alors qu’il était chef du service contentieux au ministère de la Justice, il a découvert des anomalies dans le passé et la carrière de certains magistrats originaires du Maroc et en a déduit que les diplômes et attestations d’anciens moudjahidines figurant dans leurs dossiers étaient faux. Il détient toujours 132 dossiers et une liste de 328 noms d’imposteurs qu’aucun responsable algérien ne veut voir. Il a été jeté deux fois en prison. Abderrahmane Mahmoudi a quant à lui été le seul journaliste courageux qui a écouté Mellouk et rendu publique cette affaire en 1992, une très mauvaise année malheureusement. Mahmoudi fut d’abord jeté quelques mois en prison en même temps que Mellouk, puis placé sous contrôle judiciaire durant plusieurs années. Il fut contraint de fermer son journal, l’hebdo Libéré, après l’attaque d’un « commando terroriste » qui a mitraillé trois de ses employés dont son frère. Mahmoudi est décédé en février 2007 des suites d’un cancer foudroyant. Quant à Mellouk, il continue à vivre une insupportable pression psychologique en prêchant dans le désert de la presse algérienne et en frappant à des portes qui ne s’ouvrent jamais, surtout celle de la présidence. La double trahison des Marocains du Malg On comprend mieux maintenant l’impuissance et l’illégitimité de Bouteflika, Zerhouni, des ministres marocains et même des « Marocains du Malg » face à l’omnipotence de l’appareil du DRS. L’importation des réflexes makhzéniens et d’allégeance ont construit autour de la SM un système qui s’est auto-bloqué. (4) Seul un séisme de forte intensité dans une faille du système peut débloquer les faux rapports de force qui s’annulent. Cette faille s’appelle aujourd’hui le général Toufik qui a jeté le déshonneur et l’opprobe sur toute l’armée avec toutes les exactions ignobles qu’il a commises depuis dix-huit ans. Tout le monde attend qu’il démissionne ou qu’il se suicide après la révélation de l’énorme scandale de l’enlèvement et l’assassinat des moines de Tibhirine, comme tout soldat qui doit assumer seul l’infamie de ses actes. Cinquante ans après l’indépendance, on peut mesurer aujourd’hui les dégâts de la double trahison des Marocains du Malg à l’égard de leurs deux pays. Ils ont érigé un mur d’incompréhension et de camouflage entre les Algériens et les Marocains, deux facettes d’un même peuple. À tel point qu’il y a quelques malheureux Kabyles qui se croient encore seuls au monde au fond de leur puits et ignore que le Maroc est peuplé d’authentiques berbères. Au lieu de revendiquer une illusoire « autonomie de la Kabylie », ils seraient plus inspirés d’aller rendre visite à leurs frères jumeaux du Maroc et de militer pour une « Union du Maghreb berbère ». Le mensonge, l’imposture et le maintien dans l’ignorance du peuple algérien est un crime de haute trahison. Mais la plus grave trahison qu’ont commis ces Marocains qui gouvernent en Algérie s’est faite et continue à se faire envers leur propre pays. Il ont d’abord commis le double crime des diasporas de 1975. Le soutien militaire et logistique au front Polisario a provoqué un exode massif de Sahraouis vers Tindouf. À ce jour, près de 160 000 Sahraouis sont dispersés dans six camps de toile distants les uns des autres de plusieurs kilomètres en plein désert. Des Sahraouis naissent et grandissent dans ces camps et sont abrutis par la chaleur aride et une propagande d’un autre âge. Cela fait plus de trente ans que ça dure sans aucun espoir de solution. Et cela fait aussi plus de trente ans que le Polisario est toujours dirigé par le marrakchi Mohamed Abdelaziz, considéré par les Marocains comme un imposteur et un renégat. L’autre crime a été la déportation violente en 1975 de 40 000 familles marocaines (300 000 à 350 000 personnes) qui vivaient en Algérie et ont été expropriées de leurs biens. En référence à la Shoa juive, les Marocains déportés appellent ce crime la Chouha de 1975, ce qui veut dire grande honte en dialecte marocain. Enfin, une des hautes trahisons des Marocains au pouvoir à Alger est cette fermeture de la frontière terrestre depuis août 1994, qu’ils refusent toujours d’ouvrir malgré les demandes insistantes de leurs frères du Maroc. Le fils du général de Gaulle a rapporté dans son dernier livre Mon père de Gaulle, une confidence lourde de sens faite par son père : « Nous avons laissé 140 000 Harkis infiltrés dans les rangs de l’ALN ». Était-ce au nez et à la barbe du « génie » Boussouf et de ses « Marocains du Malg ». par Saâd Lounès http://www.saadlounes.com (1) Consulter l’interview du colonel Ali Hamlat sur les liens ci-dessous : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/06/23/article.php?sid=69939&cid=2 http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/06/24/article.php?sid=69987&cid=2 (2) Jeune Afrique du 15/06/2008 Zerhouni sur tous les fronts | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualit sur l'Afrique (3) Jeune Afrique du 17/08/1999 http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN17086leshoakilfe0 (4) « Le Makhzen du DRS condamne l’Algérie à la décadence » PRESSE ALGERIE (*) Le Malg était le ministère de l’Armement et des Liaisons générales créé et dirigé par Abdelhafid Boussouf. Le mot « malgache » désigne les agents membres de ce ministère. Citer Link to post Share on other sites
At-Waligh 10 Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 Le journal Le Soir d’Algérie (1) a ouvert ses colonnes à son honorable correspondant Med Chafik Mesbah, ancien officier du DRS ils sont tous honorables parait t'il. Citer Link to post Share on other sites
Barberousse 10 Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire comme conneries. :rolleyes: Citer Link to post Share on other sites
Guest samirovsky Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 J'aurais bien aimé croire à cette histoire de ''Marocains algériens'', mais malheureusement Saad Lounès n'a aucune crédibilité. Citer Link to post Share on other sites
Guest jagellon Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 Grève des taxieurs parisiens. Citer Link to post Share on other sites
djallalnamri 10 Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 la décolonisation a amputé des pays tels que la France et l’Angleterre de sources de matières premières ... de main d’œuvre gratuite ou bon marché ... d'extension territoriale ... bref elle a eu un impact économique plus qu'évident ... mais quelle signification doit lui être accordée de l'autre côté ... du côté des territoires décolonisés - avant que ces territoires ne deviennent des pays - ??? Citer Link to post Share on other sites
pmat 276 Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 Bonjour Baba Merci pour le sujet Oh que oui que. La guerre d'Algérie N'EST pas fini On ne sais pas qui gouverne et qui et qui Un bain de sang est dans le futur Des qu'on aura. Les archives En attendant il nous sont interdits Citer Link to post Share on other sites
Zahir 10 Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 Salut ! Cette histoire me fait rire c'est du n'importe quoi , il faut savoir qu'à cette époque nombreux sont les Algériens qui vivaient au Maroc mais cela ne veut pas dire que ceux sont des Marocains , aprés l'indépendance , nombreux sont les Marocains qui se sont installés dans l'ouest Algérien mais tout en restant Marocains . La ou ça donne à réfléchir , Kasdi Merbah Marocain de son vrai nom Khalef Abdellah ???? il est issu d'une famille Kabyle !!! Citer Link to post Share on other sites
Baba Merzoug 10 Posted May 11, 2013 Author Partager Posted May 11, 2013 Pourquoi ne pas y croire ? Les manuels scolaires édités par la SNED sous la houlette de l'IPN sont plus crédibles ? 50 ans,c'est bien le temps légal à l'ouverture de certaines archives .(pas dans les pays arabes,les archives sont détruites et les hommes qui ont l'audace d'avoir une bonne mémoire sont assassinés ) Moi je dis qu'on a pas fini d'en apprendre tout les jours . N'est pas pire aveugle que celui qui ne veut rien voir . Mais 50 ans d'ENTV,forcément cà laisse des traces indélébiles.Le formatage a réussi pour certains .. Citer Link to post Share on other sites
Barberousse 10 Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 N'est pas pire aveugle que celui qui ne veut rien voir . On voit la paille dans l'oeil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien. Citer Link to post Share on other sites
Guest samirovsky Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 Pourquoi ne pas y croire ? Les manuels scolaires édités par la SNED sous la houlette de l'IPN sont plus crédibles ? Quelle histoire Boumedienne et les autres ont -ils voulu nous faire avaler ? Ils ont tous du sang dans les mains . 50 ans,c'est bien le temps légal à l'ouverture de certaines archives .(pas dans les pays arabes,les archives sont détruites et les hommes qui ont l'audace d'avoir une bonne mémoire sont assassinés ) Moi je dis qu'on a pas fini d'en apprendre tout les jours . N'est pas pire aveugle que celui qui ne veut rien voir . Mais 50 ans d'ENTV,forcément cà laisse des traces indélébiles.Le formatage a réussi pour certains .. Que des élucubrations, de la part de Saad Lounes !! Il y va même jusqu'à nier la kabylité du sanguinaire Kasdi Merbah pour bien le faire passer pour un marocain, ce même Kasdi Merbah qui a exécuté Krim Belkacem sur ordre du perfide, pour soutenir sa thèse absurde.:nopity: Citer Link to post Share on other sites
Barberousse 10 Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 Que des élucubrations, de la part de Saad Lounes !! Il y va même jusqu'à nier la kabylité du sanguinaire Kasdi Merbah pour bien le faire passer pour un marocain, ce même Kasdi Merbah qui a exécuté Krim Belkacem sur ordre du perfide, pour soutenir sa thèse absurde.:nopity: Même chose pour Ali Tounsi, un harki, fils de harki (franco-algérien) qu'il veut faire passer pour un marocain. Citer Link to post Share on other sites
Baba Merzoug 10 Posted May 11, 2013 Author Partager Posted May 11, 2013 Oubliez Saad Lounes un instant parce que moi,je ne lis que ces brefs articles .Je préfère quand j'ai le temps aller aux archives nationales . Par contre un livre plutot interessant écrit par Yves Courrière un journaliste écrivain en 1970 et interdit en Algérie qui s'appelle L'heure Des Colonels Citer Link to post Share on other sites
Guest samirovsky Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 Oubliez Saad Lounes un instant parce que moi,je ne lis que ces brefs articles .Je préfère quand j'ai le temps aller aux archives nationales . Par contre un livre plutot interessant écrit par Yves Courrière un journaliste écrivain en 1970 et interdit en Algérie qui s'appelle L'heure Des Colonels De passage à Paris, il y quelques années, j'ai lu toute la collection de Yves-Courrière à la Bibliothèque de Beaubourg. ( Les Fils de la toussaint, l'Heure des Colonels, le Temps des Léopards...):D Citer Link to post Share on other sites
Baba Merzoug 10 Posted May 11, 2013 Author Partager Posted May 11, 2013 Bravo Samir,tu es un vrai checheur .Peut tu nous dire simplement en quelques mots ta synthèse sur l'histoire qui est enseigné chez nous ? On nous roule bien dans la farine depuis 50 ans ,non ? Si ce n'est pas autre chose ... Citer Link to post Share on other sites
Guest samirovsky Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 Bravo Samir,tu es un vrai checheur .Peut tu nous dire simplement en quelques mot ta synthèse sur l'histoire qui est enseigné chez nous ? On nous roule bien dans la farine depuis 50 ans ,non ? Si ce n'est pas autre chose ... On a étudié l'histoire arabe, en arabe. On a effleuré un peu l'histoire de l'Algérie. Il ne faut pas trop demander non plus:mdr::mdr: Citer Link to post Share on other sites
Baba Merzoug 10 Posted May 11, 2013 Author Partager Posted May 11, 2013 Moi j'avais un prof egyptien qui arrêtait son cours au moment de la prière et qui allait au fond de la salle sur une table pour répondre à l'appel du muezzin (tout çà payé sur les deniers de l'état ) Ah oui,il avait un tuyau de gaz dans son cartable pour les Koffars qui n'écoutaient pas ou qui lui tenaient tête . Donc l'histoire ,on a été l'apprendre à nos propres dépens .. Citer Link to post Share on other sites
djallalnamri 10 Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 rembobinage : sans la colonisation ... il n'y aurait pas eu la décolonisation ... il faut aussi voir l'impact de celle-ci sur la France ... Citer Link to post Share on other sites
Baba Merzoug 10 Posted May 11, 2013 Author Partager Posted May 11, 2013 rembobinage : sans la colonisation ... il n'y aurait pas eu la décolonisation ... il faut aussi voir l'impact de celle-ci sur la France ... Bonjour djallalnamri .Tu peux dévelloper ? Citer Link to post Share on other sites
Guest samirovsky Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 Moi j'avais un prof egyptien qui arrêtait son cours au moment de la prière et qui allait au fond de la salle sur une table pour répondre à l'appel du muezzin (tout çà payé sur les deniers de l'état ) Ah oui,il avait un tuyau de gaz dans son cartable pour les Koffars qui n'écoutaient pas ou qui lui tenaient tête . Donc l'histoire ,on a été l'apprendre à nos propres dépens .. Moi, mes profs d'histoires... à dormir debout étaient tous des autochtones, mais égyptiens dans la tête, leur savoir leur a été prodigué par les Egyptiens qui t'ont enseigné la matière.:artist: Citer Link to post Share on other sites
Baba Merzoug 10 Posted May 11, 2013 Author Partager Posted May 11, 2013 Moi, mes profs d'histoires... à dormir debout étaient tous des autochtones mais égyptiens dans la tête.:artist: On est d'accords,3 générations d'Algériens sacrifiés sur le sable mouvant du mensonge . Merci pour votre débat et nos échanges de points de vue sur notre passé volé ....et l'argent du peuple dilapidé . Citer Link to post Share on other sites
djallalnamri 10 Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 Bonjour djallalnamri .Tu peux dévelloper ? ce que je voulais dire ... c'est que la décolonisation s'imposait à l'échelle mondiale ... le nouvel ordre mondial en marche l'imposait ... la charte de l'O.n.u. ... etc,etc, ... petit à petit toutes les ex-colonies sont devenues des pays pour rejoindre l'Organisation des nations unies ... le but dans un premier temps était de virer les puissances coloniales sans se soucier de la manière avec laquelle les "nouveaux pays" allaient être gouvernés ... cependant ... nous savons tous que des français sont restés assez longtemps en Algérie pour former leurs successeurs "algériens" ... tous comme nous savons aussi que les français pouvaient rester si ils le désiraient et pouvaient même devenir algériens au même titre que les "indigènes" ... - ce terme est impropre si on tient compte des français nés en Algérie - ... donc la décolonisation a un double impact ... elle diminue une économie - celle de la puissance colonisatrice - en en créant une nouvelle à partir de cette amputation ... l'économie du nouveau pays-ex-colonie ... elle crée une nouvelle société ( la société décolonisée) ... elle crée un "marché" pour les idéologies en vogue ... pour les systèmes ... pour des aventuriers de toute sorte ... pour des "révolutionnaires" ... bref ... elle empêche non seulement le retour au système colonial ... mais "la révolution" - aspect trouble et équivoque de la guerre de libération algérienne - va aussi empêcher tout retour à non seulement toutes les situations ante-colonisation mais aussi et là on se rend compte qu'entre 1954 et 1956 ... il s'est passé quelque chose ... "la révolution" ... notamment le rejet de La Théocratie ... par "un peuple majoritairement croyant et soumis par définition théocratique même à un niveau sub ou in-conscient" - va imposer un nouveau système ... importer des idéologies ... à partir de là c'est l'aventure ... aujourd'hui ... le système anti-théocratique - ennemi n° 1 de l'état islamique autrement dit de l'état théocratique se débarrasse de Bouteflika et de son projet de Grande Mosquée pour le remplacer par qui ... question ouverte ... et l'aventure continue Citer Link to post Share on other sites
Baba Merzoug 10 Posted May 11, 2013 Author Partager Posted May 11, 2013 En gros une révolution en chasse une autre ? Mais avec les mêmes protagonistes depuis 50 ans au pouvoir . Et l'essentiel est d'entretenir constament le peuple sous un feu tantôt nationaliste (on l'a vu avec le pont aérien pour un match de foot en Egypte ) Tantôt idéologique et réligieux (avec le programme de la grande mosquée ) Citer Link to post Share on other sites
pmat 276 Posted May 11, 2013 Partager Posted May 11, 2013 DE TOUTES FACON UNE GUERRE GAGNER TROUVERA PAR MILLIER UNE PATERNITE MAIS SI ELLE ETAIT PERDU ELLE SERAIT ORPHELINE ET DONC BEAUCOUP ON LES ENTEND ETRE PATERNELLE DE TOUT CE QUI ETE FAIT ET D'AUTRE SE LAMENTE SUR EUX OU D'AUTRE PERSONNALITES CEUX QUI n'ONT PAS LE GATEAU NORMALE EN VEUILLE UN MORCEAU ET DES GENS COMME MOI PAS UNE ORANGE POURTANT MOI MEME EN 1962 JE METTAIT LE DRAPEAU A LA SORTIE DE NOS MANIFESTATION ET J'AI VUE NOUS METTRE DES COLLIERS EN ORS DES BRACELLETS EN ORS QUE NOUS LES MILITANTS COMME DES CONS ON A REMIS A NOS RRSPONSABLES OU EST TOUT CELA? DEPUIS OUI , EN 1969 DEPUIS LE CONSULAT DE LYON DES JUIFS AVAIENT EUT LEURS PAPIERS ALGERIEN ET SONT ENTRE EN ALGERIE PUIS LES AUTRES ET LE RESTE LES HARKIS SONT DEVENU DES ALGERIENS CEUX DE LA BAS MAIS SUIVI DE CEUX QUI SE TROUVE EN FRANCE QUAND NOS VISITEURS ALGERIEN VIENNENT EN FRANCE PREMIERE QURESTION PAR LES JOURNALISTES "MON PTRESIDENT L'AFFAIRE DES HARKIS" ET AUSSITOT L'ALGERIE NE POUVAIT RIEN CONSTRUIRE EN VENANT EN FRANCE ELLE AVAIT SES ENNEMIS POUR Qu4ON NE PARLE PAS DES ARCHIVES ET LE RESTE ON NOUS BOUCLER LA BOUCHE Deplus la bas comme tout ne bbougeait pas on a eut que du faux en ecritures comptable dans toutes nos structures cela on me la raconte et usage de faux ET FRAUDES FISCALE EN PLUS DES % ristourne sur les projets que signer l'algerie ainsi que la coruption on avu des investisseurs avoir acheter et mis en place des entreprise mais par abus de pouvoir voila que el GENERALE OU UN GRADE quelconque vien et dit en son nom c'est interdit tu fermes Tout cela doit retourner a l'algerie Et il le sera Citer Link to post Share on other sites
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