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Mille tonnes de pomme de terre seront exportées prochainement à partir de la wilaya d’Aïn Defla vers l’Espagne


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Mille tonnes de pomme de terre seront exportées prochainement à partir de la wilaya d’Aïn Defla vers l’Espagne, annonce lundi le président de la Chambre locale de l’agriculture.

 

L’exportation de cette quantité de pomme de terre vers l’Espagne fait suite à un accord conclu avec une société mixte algéro-danoise spécialisée dans l’import-export, précise à l’APS El Hadj Djaâlali.

 

Une première quantité de 25 tonnes vient d’être acheminée vers l’Espagne à partir du port de Ghazaouet (Tlemcen), indique la même source, ajoutant que la marchandise a fait l’objet d’analyses au niveau des laboratoires de la raffinerie d’El Attaf.

 

Des opérations similaires suivront durant les prochains jours une fois toutes les procédures relatives à l’analyse et à l’acheminement de la pomme de terre auront été effectuées, ajoute la même source, soutenant qu’à vocation agricole, la wilaya d’Aïn Defla contribue à hauteur de 35% des besoins nationaux en matière de pomme de terre.(Aps)

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Mille tonnes de pomme de terre seront exportées prochainement à partir de la wilaya d’Aïn Defla vers l’Espagne, annonce lundi le président de la Chambre locale de l’agriculture.

 

L’exportation de cette quantité de pomme de terre vers l’Espagne fait suite à un accord conclu avec une société mixte algéro-danoise spécialisée dans l’import-export, précise à l’APS El Hadj Djaâlali.

 

Une première quantité de 25 tonnes vient d’être acheminée vers l’Espagne à partir du port de Ghazaouet (Tlemcen), indique la même source, ajoutant que la marchandise a fait l’objet d’analyses au niveau des laboratoires de la raffinerie d’El Attaf.

 

Des opérations similaires suivront durant les prochains jours une fois toutes les procédures relatives à l’analyse et à l’acheminement de la pomme de terre auront été effectuées, ajoute la même source, soutenant qu’à vocation agricole, la wilaya d’Aïn Defla contribue à hauteur de 35% des besoins nationaux en matière de pomme de terre.(Aps)

 

Hbal! Car exporter ces pommes de terre, c'est exporter l'eau virtuelle qui a aidé à les produire. Or nous sommes un pays qui manque d'eau.

 

S'il y a trop de pomme de terre, produisons un peu de betterave à sucre (importé à 100%).

 

Le concept d’eau virtuelle associe à quelques biens de consommation ou intermédiaires la quantité d’eau nécessaire à leur fabrication. Il est associé au concept d'empreinte eau.

 

Ce concept donne également, quand il s’agit de besoins d’eau pure qui ne sera pas réutilisable ensuite sans traitement, un minorant de la quantité d’énergie nécessaire pour les produire, puisqu’en régime permanent cette eau pure ne peut provenir que d’un processus d’évaporation dont on connait la consommation en énergie.

eau_virtuelle_produits.jpg

Le concept d'eau virtuelle semble être l'analogue pour l'eau du concept d'énergie grise pour l'énergie.

Sommaire Wikipedia

 

1 Utilisation du concept

2 Quelques ordres de grandeur

3 L'eau virtuelle dans les relations internationales

3.1 Notes et références

4 Voir aussi

4.1 Liens externes

4.2 Bibliographie

 

Utilisation du concept

 

Daniel Zimmer, directeur du Conseil mondial de l’eau et intervenant à la session du forum intitulée « Échanges et géopolitique de l’eau virtuelle », au Forum mondial de l’eau de 2003 à Kyōto indique ceci :

 

« Consommer un kilogramme de blé, c’est aussi, dans les faits, consommer le millier de litres d’eau qu’il a fallu pour faire pousser cette céréale. Manger un kilogramme de bœuf, c’est aussi consommer les 13 000 litres d’eau qui ont été nécessaires pour produire cette quantité de viande. Ce volume correspond à ce que nous appelons l’eau cachée, ou virtuelle. C’est parce qu’ils ne sont pas conscients de ce phénomène que tant d’êtres humains emploient cette ressource en aussi grande quantité. (...) »

« Les différences dans l’utilisation de cette eau virtuelle sont frappantes d’un continent à l’autre. Si, en Asie, on en consomme en moyenne 1 400 litres par jour et par habitant, ce chiffre avoisine les 4 000 litres en Europe et en Amérique du Nord. Environ 70 % de l’eau utilisée par les activités humaines sont consacrés à sa production alimentaire. (...) »

« Parmi les principaux importateurs nets d’eau virtuelle, on peut citer le Sri Lanka, le Japon, les Pays-Bas, la Corée du Sud, la Chine, l’Espagne, l’Égypte, l’Allemagne et l’Italie. »

 

Quelques ordres de grandeur

 

D’après le Conseil mondial de l'eau1, la quantité d'eau nécessaire pour produire divers types de nourriture varie considérablement selon le type de production :

La production d'un kg de : utilise un volume d'eau de :

Lait 790 l

Blé 1 160 l

Riz 1 400 l

Porc 4 600 l

Bœuf 13 500 l

 

Un habitant des États-Unis, au régime alimentaire riche en viande, consommerait 5 400 litres d'eau virtuelle par jour, alors qu'un végétarien n'en utiliserait que 2 600 litres.

L'eau virtuelle dans les relations internationales

 

L'eau virtuelle joue un rôle dans les échanges entre pays, notamment les échanges de produits agricoles2. En effet, un pays dont les ressources d'eau sont faibles n'a pas intérêt à exporter des produits, par exemple des fruits ou de la viande, dont la production requiert une grande quantité d'eau. Des pays comme la Jordanie et Israël orientent certaines de leurs exportations en fonction de l'eau consommée. Le Conseil mondial de l'eau tente d'évaluer les flux mondiaux d'eau virtuelle1. D'après les calculs de Hoekstra et al. en 2003, le continent américain, l'Asie du Sud-Est et l'Océanie seraient les principaux exportateurs d'eau virtuelle, les importateurs les plus importants étant l'Afrique du Nord, l'Europe de l'Ouest et l'Asie centrale et du Sud.

 

Le choix de développer des cultures gourmandes ou, à l'inverse, économes en eau, par exemple en vue de l'exportation, peut avoir des conséquences importantes sur le plan géopolitique lorsqu'un pays occupe la partie amont d'un bassin fluvial. Les pays situés en aval recevront en effet plus ou moins d'eau selon le type de culture ou d'exploitation de ses terres que le pays en amont aura décidé d'adopter. L'idée d'eau virtuelle doit donc être prise en compte dans les coopérations régionales entre pays.

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Zoubir8,

 

l'eau virtuelle, il faut la vendre à perte ou la jeter à la décharge publique...c'est logique

 

Mais les producteurs de pomme de terre s'en contrebalancent de ton eau virtuelle!

 

Ils ont des tonnes de pomme de terre périssables sur les bras qu'il faut vendre aux meilleurs prix, qu'elles se retrouvent dans l’assiette de Kader ou de Miguel. J'aimerai bien t'y voir à leur place.

 

Et si l'eau est si importante autant la vendre au meilleurs prix

 

Le développement d'un pays passe par une vision à court et long terme.

- immédiatement, ok, il faut vendre ces PdT,

- à moyen terme, soit il faut les stocker (chambres froides) soit les transformer en flocons,

- à long terme, il faut envisager de réduire ces excès et éventuellement s'orienter vers une autre production déficitaire (production de sucre? production d'huile?).

 

Le pétrole ne durera pas et la nappe phréatique de l'Albien dans le Sud aussi (elle ne se renouvelle pas ou très très peu).

 

Pensons à nos enfants et petits enfants.

 

Qu'allons nous leur léguer?

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On ne peut pas stocker éternellement des pommes de terre, ça ne supporte que le froid largement positif, sinon ça abîme la chaire. Et je suis sûr que les patates exportées en Espagne viennent d'un stock frigorifié.

 

La transformation en purée ou en chips n'est pas du ressort des agriculteurs,

ils ont déjà assez de problèmes comme ça et ce n'est pas leur métier de faire des études de marché, d'étudier les habitudes de consommation, les avantage comparatifs, des riches agriculteurs se sont cassés les dents en voulant transformer... Et ce n'est même pas le rôle de l’État...on compte sur toi :D

 

Tout ça à supposer que l'exportation des pommes de terre en Espagne rapporte moins que la transformation en flocon ou en chips pour l'agriculteur qui n'est pas un fou.

 

La production de sucre n'est pas moins couteuse en eau, et pour les agriculteur c'est un casse tête, car la betterave à sucre par exemple n'est pas vendue au poids seulement mais aussi par rapport à la concentration de sucre, idem pour l'huile. Là l’État peut et doit intervenir comme partout au monde, car ce sont des secteurs stratégiques qui sont en générale subventionnés et aidés.

 

moi ce qui me fait peur, ce sont tes "il faut que" et "il faut que"

En fait, il faut le moins possible de "il faut que" autrement, le moins d'interventions possible, le plus de concurrence, et la meilleurs réglementation, tu verra que l'économie d'eau se fera spontanément

 

1- "La transformation en purée ou en chips n'est pas du ressort des agriculteurs". Pffff, quelle méconnaissance de l'économie. Allez voir le mouvement coopératif français comment il a investi l'agro-alimentaire et la transformation de produits agricoles en carburants. Même tendance dans d'autres pays.

 

2- "moi ce qui me fait peur, ce sont tes "il faut que" et "il faut que". Et oui khouya, moi je ne suis pas dans le Hittisme ni dans le hittisme mental. Je comprend que cela vous fasse peur le mouvement, l'action, le développement quand on a si longtemps baigné dans l'immobilisme. Maos osez khouya, osez!

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On ne peut pas stocker éternellement des pommes de terre, ça ne supporte que le froid largement positif, sinon ça abîme la chaire. Et je suis sûr que les patates exportées en Espagne viennent d'un stock frigorifié.

 

La transformation en purée ou en chips n'est pas du ressort des agriculteurs,

ils ont déjà assez de problèmes comme ça et ce n'est pas leur métier de faire des études de marché, d'étudier les habitudes de consommation, les avantage comparatifs, des riches agriculteurs se sont cassés les dents en voulant transformer... Et ce n'est même pas le rôle de l’État...on compte sur toi :D

 

Tout ça à supposer que l'exportation des pommes de terre en Espagne rapporte moins que la transformation en flocon ou en chips pour l'agriculteur qui n'est pas un fou.

 

La production de sucre n'est pas moins couteuse en eau, et pour les agriculteur c'est un casse tête, car la betterave à sucre par exemple n'est pas vendue au poids seulement mais aussi par rapport à la concentration de sucre, idem pour l'huile. Là l’État peut et doit intervenir comme partout au monde, car ce sont des secteurs stratégiques qui sont en générale subventionnés et aidés.

 

moi ce qui me fait peur, ce sont tes "il faut que" et "il faut que"

En fait, il faut le moins possible de "il faut que" autrement, le moins d'interventions possible, le plus de concurrence, et la meilleurs réglementation, tu verra que l'économie d'eau se fera spontanément

 

Vous écrivez: "La production de sucre n'est pas moins couteuse en eau, et pour les agriculteur c'est un casse tête, car la betterave à sucre par exemple n'est pas vendue au poids seulement mais aussi par rapport à la concentration de sucre, idem pour l'huile."

 

- c'est une évidence que la betterave sucrière (BS) demande de l'eau. Mais à exporter l'eau virtuelle des PdT, moi je préfère produire du sucre en Algérie et que l'eau virtuelle serve à la population algérienne.

 

- il est évident que la BS est payé au taux de sucre. Vous défoncez des portes ouvertes là.

 

Il est une évidence:

- s'il y a des surplus de PdT, à l'avenir, il s'agit de ré-orienter par les mécanismes les plus adaptés, les producteurs vers d'autres cutures,

- nous ne pouvons rester à importer 100% de notre sucre, 98% de notre huile, 100% de notre soja, ...

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Zoubir8,

 

l'eau virtuelle, il faut la vendre à perte ou la jeter à la décharge publique...c'est logique

 

Mais les producteurs de pomme de terre s'en contrebalancent de ton eau virtuelle!

 

Ils ont des tonnes de pomme de terre périssables sur les bras qu'il faut vendre aux meilleurs prix, qu'elles se retrouvent dans l’assiette de Kader ou de Miguel. J'aimerai bien t'y voir à leur place.

 

Et si l'eau est si importante autant la vendre au meilleurs prix

 

 

Il est évident qu'il s'agit de résoudre le pb de ce surplus par tous les moyens. Il s'agit du court terme.

 

Pour le moyen terme et le long terme, il s'agit d'assurer les mécanismes permettant d'éviter ces surplus:

- la transformation en flocons est par exemple intéressante.

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Zoubir8,

 

l'eau virtuelle, il faut la vendre à perte ou la jeter à la décharge publique...c'est logique

 

Mais les producteurs de pomme de terre s'en contrebalancent de ton eau virtuelle!

 

Ils ont des tonnes de pomme de terre périssables sur les bras qu'il faut vendre aux meilleurs prix, qu'elles se retrouvent dans l’assiette de Kader ou de Miguel. J'aimerai bien t'y voir à leur place.

 

Et si l'eau est si importante autant la vendre au meilleurs prix

 

Quel cynisme.

Cette eau est l'eau des Algériens.

Cette eau vient aussi de la nappe phréatique du Sahara. Nous ne devons pas la "vendre au meilleur prix".

Cette eau appartient aussi aux générations à venir. Cette nappe ne se renouvelle pas ou très très peu (à l'occasion de grandes crues).

 

Aussi tout pompage doit être en équilibre avec le renouvellement de la nappe.

 

Je le redis "la vendre au meilleur prix" serait criminel.

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Zoubir8,

 

l'eau virtuelle, il faut la vendre à perte ou la jeter à la décharge publique...c'est logique

 

Mais les producteurs de pomme de terre s'en contrebalancent de ton eau virtuelle!

 

Ils ont des tonnes de pomme de terre périssables sur les bras qu'il faut vendre aux meilleurs prix, qu'elles se retrouvent dans l’assiette de Kader ou de Miguel. J'aimerai bien t'y voir à leur place.

 

Et si l'eau est si importante autant la vendre au meilleurs prix

 

A mon humble avis, quand dans certaines régions, à certains moments, il y a des surplus de PdT, il faudrait mieux essayer de diversifier et de produire des aliments du bétail.

 

1,4 milliard de dollars la facture d'importation des aliments de bétail

le 14.05.13 El Watan

 

La facture des importations algériennes de maïs et de soja, principales matières premières des aliments de volaille, est restée élevée en 2012 dépassant 1,4 milliard de dollars malgré un recul des quantités importées, a indiqué mardi à l'APS le PDG de l'ONAB.

 

 

 

En volume, l'Algérie a importé 3 millions de tonnes (t) de maïs et 900.000 tonnes de soja en 2012, en légère baisse par rapport à 2011, a expliqué M. Lembarek Yahi, PDG de l'Office national de l'aliment de bétail (ONAB), chargé dÆimporter ces matières premières.

 

En 2011, les quantités importées étaient évaluées à plus de 3,15 millions de tonnes de maïs et 1,11 million de tonnes de soja.

 

Mais en valeur, la facture des importations de ces deux matières est restée inchangée par rapport à 2011 à plus de 1,4 milliard de dollars en raison du renchérissement des prix sur le marché international suite à la sècheresse qui a sévit aux Etats-Unis, premier producteur et exportateur mondial.

 

L'Algérie a importé pour 951 millions de dollars de maïs et 473 millions de dollars de soja, précise M.Yahi citant les chiffres des Douanes algériennes.

 

Les prix du maïs ont augmenté de plus de 30% et ceux du soja de 50% durant juin et juillet 2012, poussant le gouvernement algérien à supprimer, dès le mois d'août la TVA et les droits de douanes sur ces deux matières qui constituent 80% de l'aliment avicole.

 

"Cette décision salutaire des pouvoirs publics a sauvé la filière avicole d'une crise certaine", a affirmé M. Yahi, mettant en exergue l'impact positif de cette mesure sur la dynamisation de cette activité et la hausse de la production.

 

Les prix des viandes blanches ont nettement baissé sur le marché, le poulet étant cédé depuis quelques semaines entre 180 et 210 DA/kg contre 25 et 30 DA/kg auparavant.

APS

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Hbal! Car exporter ces pommes de terre, c'est exporter l'eau virtuelle qui a aidé à les produire. Or nous sommes un pays qui manque d'eau.

 

S'il y a trop de pomme de terre, produisons un peu de betterave à sucre (importé à 100%).

 

Le concept d’eau virtuelle associe à quelques biens de consommation ou intermédiaires la quantité d’eau nécessaire à leur fabrication. Il est associé au concept d'empreinte eau.

 

Ce concept donne également, quand il s’agit de besoins d’eau pure qui ne sera pas réutilisable ensuite sans traitement, un minorant de la quantité d’énergie nécessaire pour les produire, puisqu’en régime permanent cette eau pure ne peut provenir que d’un processus d’évaporation dont on connait la consommation en énergie.

eau_virtuelle_produits.jpg

Le concept d'eau virtuelle semble être l'analogue pour l'eau du concept d'énergie grise pour l'énergie.

Sommaire Wikipedia

 

1 Utilisation du concept

2 Quelques ordres de grandeur

3 L'eau virtuelle dans les relations internationales

3.1 Notes et références

4 Voir aussi

4.1 Liens externes

4.2 Bibliographie

 

Utilisation du concept

 

Daniel Zimmer, directeur du Conseil mondial de l’eau et intervenant à la session du forum intitulée « Échanges et géopolitique de l’eau virtuelle », au Forum mondial de l’eau de 2003 à Kyōto indique ceci :

 

« Consommer un kilogramme de blé, c’est aussi, dans les faits, consommer le millier de litres d’eau qu’il a fallu pour faire pousser cette céréale. Manger un kilogramme de bœuf, c’est aussi consommer les 13 000 litres d’eau qui ont été nécessaires pour produire cette quantité de viande. Ce volume correspond à ce que nous appelons l’eau cachée, ou virtuelle. C’est parce qu’ils ne sont pas conscients de ce phénomène que tant d’êtres humains emploient cette ressource en aussi grande quantité. (...) »

« Les différences dans l’utilisation de cette eau virtuelle sont frappantes d’un continent à l’autre. Si, en Asie, on en consomme en moyenne 1 400 litres par jour et par habitant, ce chiffre avoisine les 4 000 litres en Europe et en Amérique du Nord. Environ 70 % de l’eau utilisée par les activités humaines sont consacrés à sa production alimentaire. (...) »

« Parmi les principaux importateurs nets d’eau virtuelle, on peut citer le Sri Lanka, le Japon, les Pays-Bas, la Corée du Sud, la Chine, l’Espagne, l’Égypte, l’Allemagne et l’Italie. »

 

Quelques ordres de grandeur

 

D’après le Conseil mondial de l'eau1, la quantité d'eau nécessaire pour produire divers types de nourriture varie considérablement selon le type de production :

La production d'un kg de : utilise un volume d'eau de :

Lait 790 l

Blé 1 160 l

Riz 1 400 l

Porc 4 600 l

Bœuf 13 500 l

 

Un habitant des États-Unis, au régime alimentaire riche en viande, consommerait 5 400 litres d'eau virtuelle par jour, alors qu'un végétarien n'en utiliserait que 2 600 litres.

L'eau virtuelle dans les relations internationales

 

L'eau virtuelle joue un rôle dans les échanges entre pays, notamment les échanges de produits agricoles2. En effet, un pays dont les ressources d'eau sont faibles n'a pas intérêt à exporter des produits, par exemple des fruits ou de la viande, dont la production requiert une grande quantité d'eau. Des pays comme la Jordanie et Israël orientent certaines de leurs exportations en fonction de l'eau consommée. Le Conseil mondial de l'eau tente d'évaluer les flux mondiaux d'eau virtuelle1. D'après les calculs de Hoekstra et al. en 2003, le continent américain, l'Asie du Sud-Est et l'Océanie seraient les principaux exportateurs d'eau virtuelle, les importateurs les plus importants étant l'Afrique du Nord, l'Europe de l'Ouest et l'Asie centrale et du Sud.

 

Le choix de développer des cultures gourmandes ou, à l'inverse, économes en eau, par exemple en vue de l'exportation, peut avoir des conséquences importantes sur le plan géopolitique lorsqu'un pays occupe la partie amont d'un bassin fluvial. Les pays situés en aval recevront en effet plus ou moins d'eau selon le type de culture ou d'exploitation de ses terres que le pays en amont aura décidé d'adopter. L'idée d'eau virtuelle doit donc être prise en compte dans les coopérations régionales entre pays.

 

et les milliers de tonnes que l'on importe en semence pour pomme de terre.et le lait,bananes kiwi etc l'algerie ne c'est pas noyée ni devenue un marécage virtuel.ni les pays exportateurs ne sont devenus des déserts.l'eau qui coule vers la mer est une infinité de fois plus importante

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et les milliers de tonnes que l'on importe en semence pour pomme de terre.et le lait,bananes kiwi etc l'algerie ne c'est pas noyée ni devenue un marécage virtuel.ni les pays exportateurs ne sont devenus des déserts.l'eau qui coule vers la mer est une infinité de fois plus importante

 

Khouya, il ne faut plaisanter avec cela.

Le milieu agricole algérien est fragile.

Regardez comment l'eau de pluie emporte les sols algériens.

Comment

- alors que nous n'arrivons pas à nourrir 37 000 000 d'Algériens,

- pourrions nous nous occuper de nourrir les Européens?

 

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