Zoubir8 174 Posted May 14, 2013 Partager Posted May 14, 2013 19 juin 1956 : Ahmed Zabana, premier condamné à mort de la Guerre d’Algérie Sources: Page facebook "Histoire de la Révolution Algérienne". Le chef des guillotineurs: Citer Link to post Share on other sites
Baba Merzoug 10 Posted May 14, 2013 Partager Posted May 14, 2013 Bonjour Zoubir,çà serait bien de mettre le lien de la source qu'on puisse lire l'article qui va avec ses photos . Citer Link to post Share on other sites
helena 10 Posted May 14, 2013 Partager Posted May 14, 2013 quelle horreur !!! Citer Link to post Share on other sites
Barberousse 10 Posted May 14, 2013 Partager Posted May 14, 2013 Continuons sur le thème « voyeurisme macabre ». :rolleyes: Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted May 15, 2013 Author Partager Posted May 15, 2013 Bonjour Zoubir,çà serait bien de mettre le lien de la source qu'on puisse lire l'article qui va avec ses photos . Page Facebook: Histoire de la révolution Algérienne. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted May 15, 2013 Author Partager Posted May 15, 2013 Bonjour Zoubir,çà serait bien de mettre le lien de la source qu'on puisse lire l'article qui va avec ses photos . Il naît en 1926 dans le douar d'El Ksar près de Zahana (ex. Saint Lucien) à 32 km d'Oran. Il y fit ses études primaires, obtint son certificat d'études et s'inscrit dans un centre de formation professionnelle l’école de formation des métiers de chaudronnerie, électricité et soudure située au sous-sol du marché karguentah (centre ville d'Oran, aujourd'hui[Quand ?] place Zeddour Mohamed Brahim Kacem) où il apprit le métier de soudeur. Il a travaillé à la cimenterie de la Cado à Saint-Lucien1. Par ailleurs, on saura qu’Ahmed Zabana a joué à l’ASM Oran en équipe réserve. En 1949, Ahmed Zabana adhère au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Son dynamisme ne tarda pas à attirer sur lui l'attention de la police française qui l'arrêta le 2 mars 1950. Il fut condamné par la justice coloniale à trois ans de prison et trois ans d'interdiction de séjour. Dès sa libération, il reprit ses activités politiques avec autant d'ardeur que par le passé et participa aux préparatifs du déclenchement de la guerre de libération nationale. Dans la nuit du 1er novembre 1954, il organisa avec un groupe d'insurgés l'attaque contre le poste des gardes forestiers d'Oran. Après la dissolution du Comité Révolutionnaire pour l’Unité et l’Action le 5 juillet 1954, Zabana fut désigné par Larbi Ben M'hidi en tant que responsable de la zone de Saint Lucien (Zahana) Banlieue d'Oran (actuellement Daïra de Zahana), chargé de préparer la Révolution avec tout le nécessaire en munitions et hommes. En application des ordres reçus, il organisa la réunion de Saint Lucien (Zahana) à laquelle assista le martyr Abdelmalek Ramdane et à l'issue de laquelle Ahmed Zabana se vit attribuer les missions suivantes. 1954 : Ahmed Zabana a tenu une réunion avec son groupe de combattants au cours de laquelle furent réparties les missions et définis les objectifs ainsi que le point de ralliement à Djebel El Gaada : structuration et entraînement des groupes, choix des éléments adéquats aptes au commandement des hommes et inspection des positions stratégiques en vue de choisir les endroits susceptibles de constituer des bases pour la Révolution. Ahmed Zabana réussit ainsi à constituer des groupes à saint Lucien (Zahana), Oran, Ain Témouchent, Hammam Bouhadjar, Hassi el Ghalla, Chaabet, et Sig. Il chargea ces groupes de collecter les cotisations pour l'acquisition d'armes et de munitions. Avec Abdelmalek Ramdane, il dirigea les opérations d'entraînement militaire ainsi que les techniques pour tendre des embuscades, lancer des incursions et fabriquer des bombes. Ghar Boudjelida (grotte de la chauve-souris) qui se trouve à El Gaada dans la banlieue d'Oran était le P.C (poste de commandement) du secteur[réf. nécessaire] de Saint-Lucien au début de la révolution algérienne (Zone 4 Willaya 5 ). Au cours de la réunion présidée par Larbi Ben M'hidi le 30 octobre 1954, la date du déclenchement de la Révolution, les objectifs à attaquer la veille du premier novembre furent définis avec précision. 1954 : la bataille de Ghar Boudjelida à El Gaada, le 8 novembre 1954 au cours de laquelle Ahmed Zabana fut capturé par les troupes françaises après avoir été atteint de deux balles il fut prisonnier et conduit d'abord à l'école communale d'El Gaada en attendant de l'acheminer vers l'hôpital. L'instituteur pied-noir, Monsieur Casé, montra le blessé et ses compagnons déposés devant la porte du garage de l'école (fondée en 1905) à ses élèves, en leur disant : « voilà ce qui vous arrivera si vous suivez les rebelles ». Ensuite, Ahmed Zabana fut incarcéré à la prison d'Oran le 3 mai 1955, Le 19 juin 1956, il fut transféré vers la prison Barberousse (Serkadji) pour y être guillotiné. Jugé sommairement et condamné à mort2, il fut le premier condamné depuis le déclenchement de la guerre de libération nationale à monter sur l'échafaud, dans l'enceinte de la prison de Barberousse, sur les hauteurs d'Alger. Son exécution ainsi que celle de Ferradj avaient été réclamées par les milieux colonialistes dits « ultra », qui en firent un motif de satisfaction[non neutre]. Mais l'événement provoqua dans l'opinion algérienne un mouvement de colère si puissant qu'il ne tarda pas à se traduire par une série d'actions anticolonialistes. C'est ce climat d'effervescence qui prépara la bataille d'Alger. La guillotine avec laquelle fut exécuté Ahmed Zabana se trouve au musée central de l'armée3. Le musée national Ahmed Zabana. Le musée des Beaux Arts d'Oran, Musée Demaeght du nom de son fondateur, fut renommé « Musée Ahmed Zabana » et comprend une importante collection d'œuvres des peintres de l'École d'Alger et notamment des Prix Abd-el-Tif (1907-1961), la deuxième au monde après le Musée National des Beaux Arts d'Alger (MNBA). Il est enterré dans le village de sa région natale à Zahana. J’aime · Répondre · 6 · il y a 22 heures Afficher 13 autres commentaires Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted May 15, 2013 Author Partager Posted May 15, 2013 Continuons sur le thème « voyeurisme macabre ». :rolleyes: C'est ça, c'est ça. Choisissez la politique de l'autruche. Atass, atass.... Citer Link to post Share on other sites
Zim 10 Posted May 15, 2013 Partager Posted May 15, 2013 Ahhh!!!, si l'on parle d'Histoire, j'arrive. ...... ********* „ … François Mitterand, la guerre d’Algérie, la guillotine, et j’ai demandé une dérogation pour accéder au registre des grâces à l’époque des condamnés à mort exécutés ; et puis j’en ai dénombré 45 pendant la période où il était Ministre de la Justice ; et j’ai voulu aller plus loin ; donc on a demandé les dossiers, et c’est là où on s’est aperçu que l’avis de François Mitterrand avait été défavorable au recours en grâce dans la majorité des cas.“ ************** „ … on nous demande des exécutions capitales, on nous demande de les exécuter, qu’est-ce qu’on fait ? (…) François Mitterrand est pour. C’est-à-dire qu’on est en février seulement, les premières exécutions c’est juin, quelques mois plus tard. François Mitterrand est déja dans une logique de dureté, c’est-à-dire, c’est très frappant pour l’homme qui abolira la peine de mort vingt-cinq plus tard, c’est-à-dire qu’il est favorable pour les exécutions capitales. “ tiré de: Mitterrand: la peine de mort | Claire GRUBE : blog histoire Et, ....... - Pourquoi ce silence de la gauche sur son implication politique dans la guerre et l’implacable répression ? Pourquoi la responsabilité de la gauche française dans cette guerre n’a jamais été abordée ? La gauche traditionnelle française restait en fait attachée au principe de l’Algérie française, par tradition jacobine, celle de l’assimilation. L’Algérie, à l’époque, c’était trois départements intégrés à la France, à la différence des autres colonies comme le Maroc ou l’Indochine. Mais dans ces départements, les musulmans n’avaient pas les droits du citoyen français. Cette gauche, socialiste principalement, ne voulait pas connaître le nationalisme algérien, ses leaders, sa démarche, son histoire singulière. Elle ne «voyait» pas le nationalisme algérien, elle ne «voyait» pas la question coloniale. tiré de: François Mitterrand et la guerre d?Algérie Et, ..... discours parlementaires (extraits) - "M. le président. La parole est à M. le ministre de l'Intérieur. M. François Mitterrand, ministre de l'Intérieur." ( 12 novembre 1954, même séance) "Mesdames, messieurs, je pense que l'Assemblée nationale, à la fin de ce débat, voudrait connaître le plus exactement possible le déroulement des faits dont nous parlons. C'est ainsi que, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, des attaques à main armée, des attentats à la bombe, des sabotages de lignes et de voies de communication, des incendies enfin ont eu lieu sur l'ensemble du territoire algérien, de Constantine à Alger et d'Alger à Oran. ***** ********* Je prétends qu'actuellement certains doivent cruellement méditer sur le déclenchement hâtif de l'émeute, qui les a précipités dans une aventure qui les conduira à leur perte. Voilà donc qu'un peu partout, d'un seul coup, se répand le bruit que l'Algérie est à feu et à sang. ******* ************* Eh bien ! non, cela ne sera pas, parce qu'il se trouve que l'Algérie, c'est la France, parce qu'il se trouve que les départements de l'Algérie sont des départements de la République française. Des Flandres jusqu'au Congo, s'il y a quelque différence dans l'application de nos lois, partout la loi s'impose et cette loi est la loi française ; c'est celle que vous votez parce qu'il n'y a qu'un seul Parlement et qu'une seule nation dans les territoires d'outre-mer comme dans les départements d'Algérie comme dans la métropole. ****** ********** ********** Les mesures que nous avons prises ont été immédiates. On me permettra, je suppose, de ne pas les énumérer. Mais, je ne vois vraiment aucun inconvénient à indiquer à l'Assemblée nationale, comme je l'ai fait à la commission de l'intérieur, qu'en l'espace de trois jours, seize compagnies républicaines de sécurité ont été transportées en Algérie, ce qui a porté à vingt le nombre total de ces compagnies sur le territoire algérien. ******* *********** Source: Algérie - Discours parlementaires Et, ..... ** ** L'année 1955 marque un tournant : le recours à la force est prôné par F. Mitterrand qui présente un programme de réformes pour l'Algérie. C'est vers les leaders, vers les responsables qu'il faudra orienter notre RIGOUREUSE RÉPRESSION". -----Il dira aussi : " Je n'admets pas de négociations avec les ennemis de la Patrie, la seule négociation, c'est la guerre". LE MINISTRE DE LA JUSTICE -----Il ne s'agissait pas là de vaines paroles. Deux ans plus tard, Mitterrand était Garde des Sceaux et Ministre d'Etat du cabinet Guy Mollet. Il fut solidaire de l'envoi du contingent en Algérie (23 mai 1956). **** ********* Avec toutes mes excuses, comme toujours, j'ai été trop "long". Citer Link to post Share on other sites
Barberousse 10 Posted May 15, 2013 Partager Posted May 15, 2013 C'est ça, c'est ça. Choisissez la politique de l'autruche. Atass, atass.... Parlant de atass, comment appelle-t-on la politique de celui qui a choisi le lit d'un bourreau pour remuer les cendres ? Citer Link to post Share on other sites
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