mackiavelik 230 Posted May 15, 2013 Partager Posted May 15, 2013 Un choc pétrolier en perspective, selon l’AIE L’Algérie va droit au mur Dans son rapport détaillant les conséquences du développement de l’industrie du pétrole de schiste aux Etats-Unis sur les marchés, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’est inspirée assurément des derniers pronostics de la CIA pour le devenir du monde en 2030. La Central Intelligence Agency (CIA), qui a publié un rapport dans lequel toutes les facettes du monde de 2030 ont été dessinées, a prévu une montée en puissance des hydrocarbures non conventionnels, développés suivant un rythme effréné aux USA, pour transformer à terme de fond en comble les marchés pétroliers et gaziers. Contrairement aux écologistes qui militent bec et ongles contre l’industrie du gaz et du pétrole de schiste, la CIA se montre beaucoup plus optimiste dans ses Global Trends 2030. «Le monde en 2030», écrit par les experts de la CIA, rassure que « grâce aux nouvelles techniques de fracturation hydraulique, l’exploitation du pétrole et du gaz de schiste devrait atteindre des niveaux exceptionnels». Les Etats-Unis seraient déjà autosuffisants en gaz et ils le seront, en 2030, en pétrole. Cette prévision à elle seule suffit à donner des sueurs froides dans le dos des pays pétroliers, à l’image de l’Algérie, dont le salut budgétaire repose sur le seul revenu pétrolier. Si le développement de l’industrie du gaz et du pétrole de schiste permettrait aux USA de «baisser les coûts de production manufacturière et d’encourager la relocalisation de ses industries de main-d’œuvre», le risque, pour les autres pays producteurs de pétrole, est de voir le contrôle de l’offre et les prix leur échapper. «Si les Etats-Unis – principaux importateurs mondiaux d’hydrocarbures – cessent d’importer du pétrole, les prix du baril s’effondreront», a écrit la CIA dans son Global Trends 2030. Quelles seraient alors les conséquences pour les actuels pays exportateurs ? C’est ce à quoi a tenté de répondre, hier, l’AIE dans son rapport qui aborde les effets de l’industrie du pétrole et du gaz de schiste sur les marchés à moyen et long termes. Il va sans dire qu’une hausse de l’offre sur les marchés, combinée à une consommation mondiale stagnante, provoquerait un effondrement inévitable des prix. Parallèlement à cette situation si compromettante pour les pays dépendant des recettes pétrolières, dont l’Algérie, les menaces sur la sécurité alimentaire s’aggraveraient en 2030 sous l’effet de la poussée démographique, pronostique la CIA. «La baisse des performances de l’agriculture associée à des politiques nationales protectionnistes portent atteinte aux approvisionnements mondiaux et mettent en danger la sécurité alimentaire de la plupart des régions, en particulier les plus pauvres. Les sécheresses récurrentes – et persistantes – dans les bassins du Nil, du Tigre et de l’Euphrate, du Niger, de l’Amazone et du Mékong ont affecté les niveaux de production. Ces effets sont à mettre en corrélation avec l’impact de l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère», prévoient les enquêteurs de la CIA. L’Algérie, pays réputé grand importateur de produits agricoles, a-t-elle pris au sérieux les risques auxquels elle est confrontée ? Pas si sûr. Sur le plan économique, le pays va droit dans le mur. Les risques évoqués par le rapport de la CIA, remis au goût du jour par l’AIE, ne sont pas à prendre avec des pincettes, surtout pour un pays comme l’Algérie qui souffre d’une grave crise de production et de logique économique. Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted May 15, 2013 Partager Posted May 15, 2013 Dans 20 ans les Algeriens regretteront l'occasion perdue des annees 2000 avec tout cet argent jete par les fenetres (quand il n'est pas detroune)... Les Algeriens de demain maudiront Bouteflika comme ils n'ont jamais maudit aucun autre President. Entre 1990 et 2013 l'Algerie a engendre 800 milliards de dollar, soit 7 fois le plan Marshal, pour un resultat bien maigre. Citer Link to post Share on other sites
Guest samirovsky Posted May 15, 2013 Partager Posted May 15, 2013 Heureusement qu'il y a des organismes comme ça qui nous alertent, sinon nos gouvernants sont dans la zénétude totale, fonçant droit dans le mur. Beaucoup diront qu'on ne peut échapper au Mektoub. Citer Link to post Share on other sites
Errance 10 Posted May 15, 2013 Partager Posted May 15, 2013 L'Algérie va droit au mur! Une chance que le mur soit là pour arrêter sa course folle.... vers le gouffre béant :mdr: Citer Link to post Share on other sites
aladin1000 910 Posted May 15, 2013 Partager Posted May 15, 2013 ça craint en effet Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted May 15, 2013 Partager Posted May 15, 2013 Heureusement qu'il y a des organismes comme ça qui nous alertent, sinon nos gouvernants sont dans la zénétude totale, fonçant droit dans le mur. Benbitour, qui connait les dossiers vue qu'il a ete chef de gouvernement, dit qu'a partir de 2018, l'Algerie entamera une phase descendante dans ses capacites d'exportations d’hydrocarbures. Nous expliquons en particulier que l’État algérien se trouve dans une situation de défaillance et il dérive vers la déliquescence. Cette grave situation appelle à des restructurations urgentes des administrations, de la justice, de l’école, de l’économie et bien d’autres chantiers importants. Pour cela, il faut dégager une épargne pour la réalisation des investissements nécessaires. Mais, dans l’état actuel de l’économie, cette épargne ne peut venir que de la fiscalité pétrolière dégagée sur les exportations d’hydrocarbures. Il se trouve que nous enregistrons, depuis 2006, une baisse tendancielle continue de la production des hydrocarbures et une augmentation importante de la demande nationale d’énergie, ce qui engendre une baisse sensible des capacités d’exportations d’hydrocarbures à l’horizon 2018-2020. Citer Link to post Share on other sites
Guest Osiria Posted May 15, 2013 Partager Posted May 15, 2013 cela c'est connu et déjà prévu j'espère juste que les futures générations ne se multiplient pas trop, sinon une famine les attend. Enfin espérons que l'Algérie s'ouvre à d'autres choses avant, comme le solaire, le tourisme, l'agriculture etc.... pauvre de nous !!! il y a qu'à voir le Qatar comme il pense à l'avenir. Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted May 15, 2013 Partager Posted May 15, 2013 cela c'est connu et déjà prévu j'espère juste que les futures générations ne se multiplient pas trop, sinon une famine les attend. En 2030 on sera 60 millions. Il est peu probable que d'ici la l'Algerie aura reussi a diversifier son economie. Si nos rentrees en devise s'effendrent d'ici la comme le predisent les experts, faut s'attendre a une situation de famine et de guerre civile. Citer Link to post Share on other sites
Guest Osiria Posted May 15, 2013 Partager Posted May 15, 2013 En 2030 on sera 60 millions. Il est peu probable que d'ici la l'Algerie aura reussi a diversifier son economie. Si nos rentrees en devise s'effendrent d'ici la comme le predisent les experts, faut s'attendre a une situation de famine et de guerre civile. 60 millions !!! :eek::eek::eek: Citer Link to post Share on other sites
ikki 10 Posted May 15, 2013 Partager Posted May 15, 2013 On aura la plus grande mosquée du monde, c'est pas grave Citer Link to post Share on other sites
Guest Osiria Posted May 15, 2013 Partager Posted May 15, 2013 On aura la plus grande mosquée du monde, c'est pas grave C'est du gaspillage juste pour faire la concurrence :ermm: Citer Link to post Share on other sites
Bourourou 11 Posted May 15, 2013 Partager Posted May 15, 2013 On aura la plus grande mosquée du monde, c'est pas grave ......... et Boyteflika comme président pour nous sauver !!! Citer Link to post Share on other sites
Barberousse 10 Posted May 15, 2013 Partager Posted May 15, 2013 Un choc pétrolier en perspective, selon l’AIE L’Algérie va droit au mur Il va sans dire qu’une hausse de l’offre sur les marchés, combinée à une consommation mondiale stagnante, provoquerait un effondrement inévitable des prix. Quel niveau ! :rolleyes: US Oil Boom to Help Meet New Global Demand: IEA Citer Link to post Share on other sites
Guest Osiria Posted May 16, 2013 Partager Posted May 16, 2013 Une chose de bien que l'Algérie fait c'est le dessalage de l'eau de mer, j'espère que les barbus ne cassent pas l'affaire du moment que c'est les américains qui s'occupent de ça. Parceque c'est l'eau qui deviendra plus cher Citer Link to post Share on other sites
k-15 10 Posted May 16, 2013 Partager Posted May 16, 2013 L’Algérie va droit au mur sans blague.........tu te réveilles...droit au mur, pétrole ou non. Citer Link to post Share on other sites
MedVal 10 Posted May 16, 2013 Partager Posted May 16, 2013 Non ,droit contre le mur:04: Citer Link to post Share on other sites
helena 10 Posted May 16, 2013 Partager Posted May 16, 2013 l objectif des ricains c est de faire couler les pays producteurs de petrole et de gaz et surtout l Algérie du fait qu il ne peuvent pas la prendre comme se fut le cas de l Irak et de la lybie producteur de petrole mais elle sait tres bien qu il en sera rien car elle meme en 2030 elle n existera plus je ne lui donne pas 10 ans pour la voir s effondrer ! Citer Link to post Share on other sites
asnami02 10 Posted May 16, 2013 Partager Posted May 16, 2013 On aura la plus grande mosquée du monde, c'est pas grave Avec l'argent perdu dans cette mosquée il aurait pu faire construire plusieurs hôpitaux universitaires qui lui auraient épargné la honte de sa vie de se faire soigner chez l'ancien colonisateur qu'il a "combattu"....:eek: Les algériens sont tout à fait capables de construire leurs petites mosquées comme ils l'ont toujours fait.Ils s'en tapent de cette "mosquée" construite illégalement.Même Rabbi n'acceptera pas cette arnaque car son entourage touchera sûrement les commissions surtout quand on connait les corrompus qui l'entourent et leurs "amis" chinois...:fear: Le nain teftef, qu'il soit maudit, cherche la "gloire"...Ya boureb, elle va lui ramener quoi cette "grande" mosquée.....Le prestige !!!!! Alors-là il est complètement à côté de la plaque, nous le détestons et on le considerera pour toujours comme une souillure de notre pays.....:o Citer Link to post Share on other sites
uxoo 10 Posted May 16, 2013 Partager Posted May 16, 2013 C'est du gaspillage juste pour faire la concurrence :ermm: A qui ? quoi ? Citer Link to post Share on other sites
Guest Osiria Posted May 16, 2013 Partager Posted May 16, 2013 A qui ? quoi ? A la plus grande Mosquée du Maghreb, qui se trouve au Maroc ! Citer Link to post Share on other sites
dzsoane 10 Posted May 16, 2013 Partager Posted May 16, 2013 J'ai lu ceci sur un site internet dont je vous donne le lien et j'ai également lu sur un autre site une rencontre organisée entre le président sud-africain Zuma et le président algérien afin que la question du Mali qui doit être au cœur des discussions entre les deux chefs d'Etat. voici le premier texte qui est un peu long : Algérie / Mali : guerre du gaz et gaz de schiste Elisabeth StuderActualités, Economie, Energies, Matières premières, USA, Valeurs du CAC402 commentaires Le groupe terroriste qui vient d’attaquer une installation de traitement de gaz à Tiguentourine (à 40 km d’In Amenas) en Algérie est un fin connaisseur des enjeux énergétiques actuels de la région du Sahel et du Mali en particulier, soyez-en sûr … Attaquer ce site est plus que symbolique … une telle attaque mettant en avant – s’il en était besoin – le rôle stratégique de l’Algérie dans le conflit actuel qui tient place sur territoire malien et dans le transit du gaz vers l’Union européenne … mais également dans l’exploitation du gaz de schiste. Rien ne semble avoir été laissé au hasard … Jugez plutôt. La guerre du gaz et qui plus est du gaz de schiste ne fait que commencer. Rappelons tout d’abord que le site d’In Amenas participe pour une part importante dans la production de gaz de l’Algérie. Précisons ainsi qu’en 2010, 50 000 barils de condensats de gaz naturel y étaient produits par jour, pour aboutir à que 9 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an. In Amenas constitue par ailleurs un des points majeurs du transit énergétique à travers le territoire algérien, le site étant connecté par un gazoduc de 973 km de long à Hassi R’Mel autre site gazier algérien situé plus au nord et par un pipeline de 800 km jusqu’au port de Skhira dans le golfe de Gabès en Tunisie en ce qui concerne le pétrole. Le « choix » de l’Algérie a également son importance, compte-tenu notamment de ses relations avec la France en tant qu’ancien département français et fournisseur « privilégié » de l’Hexagone, et ce alors même que le géant pétrolier Total avance ses pions chaque jour un peu plus dans l’immense bassin de Taoudeni. Ce dernier, doté d’un potentiel énergétique immense étant situé sur les territoires … du Mali, de l’Algérie, du Niger et de la Mauritanie. Remettant ainsi en cause la suprématie de l’Algérie et de la Russie sur les approvisionnements en gaz de l’UE. On se doit ainsi de noter que les terroristes ont attaqué en quelque sorte le noyau même de la problématique énergétique mondiale en touchant son épicentre. De ce fait, en frappant au cœur de l’échiquier mondial, les djihadistes forcent l’Algérie à sécuriser tous ses lieux de production, ainsi que les oléoducs et gazoducs, lesquels sont disséminés sur son territoire (au nord de Ghardaïa, autour d’Hassi Messaoud, au sud de Laghouat, entre In Amenas et Illizi). Alger se voit désormais contrainte de déployer ses forces policières et militaires sur tous ces sites stratégiques alors même que les rebelles ont d’ores et déjà affirmés qu’ils étaient prêts à l’attaquer via la frontière malienne. Certes, l’Algérie est considérée comme la deuxième armée la plus puissante d’Afrique, avec un budget de plus de 10 milliards de dollars. A noter également que le commandement des gendarmes gardes frontières est passée depuis quelques mois sous l’autorité militaire. Mais là où autorités françaises et algériennes se font plus discrètes … c’est sur l’importance du site en terme d’expérimentation et d’exploitation du gaz de schiste. Ecologie et impact sur l’environnement obligent … Et pourtant, le point est loin d’être anecdotique. Alors même que le gaz dit non conventionnel concurrence directement le gaz naturel … situation bouleversant à terme les prix du marché gazier et modifiant de manière structurelle le poids des Etats-Unis et de la Russie sur l’échiquier énergétique mondial. En mars 2011, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, avait révélé au Cera Week 2011 (Cambridge Energy Research Associates), à Houston (USA) l’intention de l’Algérie d’exploiter le gaz de schiste. «Nous sommes intéressés par l’exploitation des réserves de gaz non conventionnels. Nous sommes en train de préparer un programme pilote. Nous sommes en train de choisir une région où toutes les conditions sont réunies. Le programme sera réalisé par la société nationale Sonatrach et un partenaire étranger», avait-il souligné. Indiquant par ailleurs que «le pays ne dispose pas de la technologie complexe nécessaire pour réaliser ce type d’exploitation », mais « souhaite partager les coûts d’exploitation élévés de ce type de ressources». Total et BP avaient immédiatement fait part de leur intérêt, le ministre de l’Energie et des Mines indiquant de son côté que les réserves de gaz non conventionnels algériennes étaient aussi importantes que celles des Etats-Unis. «Les résultats préliminaires de notre évaluation du potentiel de gaz non conventionnels et notamment de gaz de schiste indiquent que le potentiel est au moins comparable aux plus importants gisements américains», avait-il ainsi déclaré. Au début de l’année 2011, la compagnie BP (British Petroleum) – partenaire actuel du géant pétrolier algérien Sonatrach sur le site d’In Amenas – s’est ainsi engagé avec Sonatrach pour exploiter des gaz de schiste. Elément qui a son importance : le groupe pétrolier britannique BP avait alors créé la surprise en décidant d’annuler son plan de cession de ces actifs en Algérie. Cette annonce intervenant quelques jours après l’annonce faite par TNK-BP, groupe russe détenu à moitié par BP, laissant entendre qu’il demeurait intéressé par les actifs algériens du groupe britannique. TNK-BP ajoutant même qu’il pariait sur un changement politique en Algérie pour atteindre ses objectifs. Le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi n’avait pour sa part fourni aucune explication détaillée à cette évolution de la position de BP. Des informations publiées alors par le site TSA, laissaient entendre que Sonatrach allait s’associer avec BP pour exploiter d’importants gisements de gaz de schiste. Au final une opportunité pour la société algérienne de s’associer à un groupe maîtrisant la technologie complexe de l’extraction du gaz de schiste, le géant pétrolier britannique sautant quant à lui sur une occasion d’accéder au gigantesque potentiel algérien en matière de gaz non conventionnel. En septembre 2011, l’ancien PDG de Sonatrach, Nordine Cherouati, avait annoncé les explorations expérimentales pour le début 2012. La veille de son limogeage, il avait même confié que des grands leaders étrangers du secteur de l’énergie tels que Total, Shell, Talisman, Halliburton, Schlumberger – à l’instar de l’italien ENI avec lequel Sonatrach avait d’ores et déjà signé un accord de coopération dans le domaine – étaient intéressés par les réserves de gaz non conventionnel algériennes. Rappelons à toutes fins utiles qu’en 2011, l’Algérie était le huitième producteur mondial de gaz naturel, selon la BP Statistical Review of Energy. Quatrième exportateur de gaz au niveau mondial, elle représente 10% des approvisionnements gaziers de l’Union européenne. Reste que les réserves de l’Algérie sont en déclin alors que la consommation algérienne doublera dans les années à venir. Selon les prévisions officielles, dès 2019 la production de l’Algérie devra être destinée à son seul marché intérieur. Or, le pays demeure entièrement dépendant des hydrocarbures, lesquels représentent plus de 90% des exportations. Une situation qui pourrait contraindre Alger à développer cette énergie fossile non conventionnelle pour sécuriser son avenir énergétique. Voire même son avenir économique et financier, tandis que la manne gazière permet – pour l’instant – d’acheter la paix sociale. En novembre 2012, de hauts responsables du ministère de l’Energie algériens indiquaient que les réserves de gaz de schiste de l’Algérie représentaient quelque 600 tcf (trillion cubic feet) soit près de 17.000 milliards de m3, c’est à dire quatre fois les réserves conventionnelles actuelles du pays. Selon le ministre de l’Energie et des Mines, l’Algérie disposerait même de près de 29 000 milliards de mètres cubes de gaz non conventionnels piégés à plus de 1 000 mètres de profondeur, auxquels viennent s’ajouter 150 000 milliards de mètres cubes de réserves en gaz conventionnels. Une « avancée » qui ne peut laisser de glace les Etats-Unis, alors même que ces derniers ont récemment bouleversé le marché spot du gaz en mettant sur le marché d’importantes quantités de gaz de schiste, l’opération ayant notamment pour effet de faire chuter les cours de manière impressionnante. D’après les données 2009 de l’Agence internationale de l’énergie, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord possèdent des réserves de gaz non conventionnels de 95 T m3, contre 31 pour l’Afrique subsaharienne. Ce qui est loin de plaire aux pays africains exportateurs de gaz … En effet, la chute des approvisionnements énergétiques américains a entraîné un surplus de gaz naturel liquéfié sur le marché, situation conduisant à une baisse des prix du gaz. Entraînant en chaîne une baisse des devises des pays producteurs. Mais le meilleur pourrait être encore une fois pour la fin … Le 21 décembre 2012, jour de la fin du monde … Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères a fait selon l’hebdomadaire Le Point la « confidence » suivante : l’Algérie et la France seraient en voie de signer un accord « permettant des recherches françaises dans le domaine de l’exploitation du gaz de schiste. La « confidence » ayant d’ores et déjà suscité déjà une réaction hostile du « Collectif euromaghrébin anti-gaz de schiste ». Le Dr Moussa Kacem, Maître de Conférences à l’université d’Oran (Algérie) a ainsi renouvelé l’opposition du collectif à cette « activité de quelque type que ce soit, exploration ou exploitation », celui-ci estimant les conséquences d’une telle opération désastreuse « pour la nature, pour les écosystèmes et pour la santé des populations sahariennes ou non sahariennes » considérant que « les effets de contamination touchent tout le monde ». A noter que selon le Collectif Euromaghrébin Anti-gaz de Schiste, le gaz non conventionnel est « en exploitation » en Tunisie, des permis ont été octroyés au Maroc, des explorations sont en cours en Algérie. Et ce alors même qu’en Europe, un moratoire est requis … En tout état de cause, des propos français qui interviennent alors que l’Algérie est en passe d’amender la loi sur les hydrocarbures afin d’encourager l’investissement dans l’exploration de l’amont pétro-gazier ainsi que dans le gaz de schiste. Face aux réactions des anti-gaz de schiste, le Premier Ministre, Abdelmalek Sellal a affirmé que l’exploitation n’aura pas lieu avant 2040. Date peu crédible si l’on en croit les experts … En France, le réseau RHONALPIN des collectifs opposés à l’exploitation des gaz et huiles de schiste considère pour sa part que les recherches que le gouvernement français compte mener en Algérie laissent entendre que Paris compte exploiter « les gaz de schiste ailleurs, puis en France ». Le réseau met en doute la « valeur de ces expérimentations au regard des milieux géologiques, naturels et socio-économiques profondément différent de la réalité française » et estime que leur objectif est de « présenter une évolution de la fracturation hydraulique comme propre afin d’obtenir l’agrément des citoyens français ». Cet accord avec l’Etat Algérien « est en totale contradiction avec le discours de François Hollande pour un « partenariat d’égal à égal », indique par ailleurs le réseau en renouvelant son « opposition ferme à l’exploration et à exploitation des gaz et huiles de schiste ». Sources : Presse algérienne Elisabeth Studer – Le Blog Finance - Toute l'actualité de la planète finance sans langue de bois... – 17 janvier 2013 Algérie / Mali : guerre du gaz et gaz de schiste - Le Blog Finance Citer Link to post Share on other sites
Wahrani 1 465 Posted May 16, 2013 Partager Posted May 16, 2013 A la plus grande Mosquée du Maghreb, qui se trouve au Maroc ! C'est à qui fera la plus grosse connerie du Maghreb , à mon avis ! Un classico algéro-marocain qui n'en finit pas ! Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted May 17, 2013 Partager Posted May 17, 2013 l objectif des ricains c est de faire couler les pays producteurs de petrole et de gaz et surtout l Algérie du fait qu il ne peuvent pas la prendre comme se fut le cas de l Irak et de la lybie producteur de petrole mais elle sait tres bien qu il en sera rien car elle meme en 2030 elle n existera plus je ne lui donne pas 10 ans pour la voir s effondrer ! :mdr: Continuer a fantasmer continuez.. Pendant qu'eux avancent et se preparent a coloniser Mars, vous, vous croisez les bras en attendant qu'ils s'effondrent. Citer Link to post Share on other sites
Khallilus52 10 Posted May 17, 2013 Partager Posted May 17, 2013 Ya wadi!Ce benbitour,a sucer les mamelles de la belle et généreuse Vache Algérie jusqu'à profusion!,pendant plus de 30 ans.Et maintenant,quand ils l'on évicer,il veut se refaire une virginité!Mais Fakouuuuuuu!:hungry: Citer Link to post Share on other sites
helena 10 Posted May 17, 2013 Partager Posted May 17, 2013 :mdr: Continuer a fantasmer continuez.. Pendant qu'eux avancent et se preparent a coloniser Mars, vous, vous croisez les bras en attendant qu'ils s'effondrent. rira bien rira le dernier :calich-s: Citer Link to post Share on other sites
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