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Hicham Aboud: Les coupables sont ailleurs!


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Guest D. ESSERHANE

D. Esserhane

 

ex officier rebelle, chawi indomptable et têtu comme une mule, Hicham Aboud semble ne pas accorder trop d'importance aux menaces, pourtant sérieuses, du parquet général qui tente, depuis hier, de lui coller des crimes d'une extrême gravité, passibles, selon la législation en vigueur, de la peine de la peine de mort ou tout au moins, de la réclusion à temps de IO à 2O ans

 

Aux yeux du parquet général d'Alger, ce mec qui a tronqué son fusil de militaire contre une plume de journaliste, est perçu comme une sérieuse menace pour la république.

 

Ceci n'est pas depuis hier, mais depuis le temps où il était devenu ce perturbateur de l'ordre établi, d'opposant farouche et de lèse majesté.

 

Écrivain émérite et journaliste d'investigation de talent, Hicham Aboud s'est tout le temps dressé contre la Hogra et la corruption qui minent la société algérienne en pointant, à chaque occasion, le doigt accusateur t vers les vrais nababs du pays qu'il ne manque de citer nommément; ce qui lui a valu tant déboires avec ses détracteurs et d'interpellations.

 

En répercutant des informations sur l'état de santé du président de la république, il s'est mis - sans le savoir peut-être - dans la gueule du loup en se créant une autre cabale. Et des cabales, Hicham Aboud en a à revendre.

 

Je ne puis dire que: courage soldat du droit et du devoir, vous avez notre large soutien et notre entière sympathie.

 

Tu as raison de dire que les vrais coupables sont ailleurs. Ils sont libres de leurs mouvements et bien protégés. Tu les connais. Nous les connaissons et ils les connaissent.

 

 

 

 

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Comme je suis Chaoui,d'originne d'Aris

Et voisin de la famille Zeroual sans oublier que je croise

aussi la famille Nezar,on est ni tetu,ni sauvage

On est des gens normaux,on ressemble aux

Algeriens Kabyles,Mozabites ,Arabes etc etc

On a des gens intelligents,des clochards,des

corrompus,des corrupteurs,des voyous,des medecin ........

el hassoul comme tout le monde

Comme j'aime pas le chauvinisme et le mythe,

je t'avoue que dans mon entourage chaoui,

j'ai vu des larbins pour y acceder au pouvoir

Et je pense que ce comportement on le trouve

chez les autres

Donc arretons d'amplifier,se mentir sur nous meme,

et dire que le kabyle est comme ça,le chaoui,je ne sais pas quoi,

l'arabe est brun,le mozabite est radin,franchement vivre en 21 siecle avec les idées coloniales,je trouve que c'est pathetique

Donc pour revenir au sujet Monsieur Aboud a le droit d'informer,

si les citoyens jugent qu'il a speculé,on doit le condamner

à notre maniere en le boycottant point barre

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Guest D. ESSERHANE

@le parisien

 

si tu prétends connaitre les humbles gens, moi, je les lis

Hicham Aboud est un chawi à la tête dure. si cette expression te derrange tant, tu n'as qu'a le lui demander.

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@le parisien

 

si tu prétends connaitre les humbles gens, moi, je les lis

Hicham Aboud est un chawi à la tête dure. si cette expression te derrange tant, tu n'as le lui demander.

 

Je ne connais aucun chaoui qui n'ait la tête dure , à part leparisien ! :D

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Guest D. ESSERHANE
Je ne connais aucun chaoui qui n'ait la tête dure , à part leparisien ! :D

 

...bonjour wahrani:mdr:

 

il a pris cette remarque pour une forme de racisme, ce mec. S'il avait lu Hicham Aboud, il saura que je n'invente rien.

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Je crois que Leparisien a perçus cela comme une offense , mais étant moi même Chawi je n'ai vu dans l'article que les mérites sur le courage de cet homme . La description de ce personnage n'étant là que pour expliquer son opiniâtreté . Des qualités rares dans la sphère médiatico-politique .

 

Le terme tous pourris utiliser en France ne devrait être utiliser que dans des pays comme l'Algérie .

 

NB : Les autres pays n'étant pas le sujet .

 

.

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Interview

 

Retiré de l’impression à la dernière minute, le quotidien Mon Journal n’était pas disponible, hier, dans les kiosques. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, son directeur, Hichem Aboud, revient sur cette non-parution et explique qu’elle fait suite à une demande du ministère de la Communication de retirer ou de changer deux pages de ce numéro, consacrées à la santé du président de la République.

 

 

- Que s’est-il passé au juste samedi dernier à l’imprimerie ?

 

 

J’avais envoyé le journal à l’imprimerie comme à l’accoutumée, en fin de journée. Nous avions consacré deux pages à l’état de santé du Président. Vers 18h30, je reçois un appel du ministère de la Communication me demandant de retirer les deux pages. Cela a été fait de manière très cordiale en me disant : «Aidez-nous à régler la situation.»

 

 

- Voulaient-ils le retrait des deux pages ?

 

 

Effectivement. Ils voulaient que les deux pages soient enlevées ou remplacées. J’ai répondu que techniquement, cela était impossible. Il était 18h30. Nous avions bouclé le journal, nous ne pouvions intervenir sur le contenu. Même du point de vue déontologique, je ne peux accepter l’autocensure ni exercer une quelconque forme de censure sur les journalistes qui ont confectionné le contenu des deux pages. Notre credo, au journal, est de privilégier l’information et de s’interdire tout commentaire. J’ai dit que j’étais d’accord pour ne pas imprimer le numéro en question. C’est ce qui a été retenu.

 

 

 

- Qu’est-ce qui «dérangeait» dans le contenu de ces deux pages ?

 

 

Les articles faisaient état de la détérioration de la santé du Président. Ils ont été écrits sur la base d’un de ses bulletins de santé.

 

 

 

 

- Le dernier ?

 

 

Je ne sais pas s’il s’agit du premier ou du dernier. L’essentiel est qu’il s’agit d’un bulletin, d’un de ses bulletins de santé, qui est un document crédible. Le dossier sur la santé du Président tournait autour des informations contenues dans ce document.

 

 

 

- Peut-on connaître ce que dit ce bulletin de santé ?

 

 

En clair, il fait état d’un déficit immunitaire et métabolique dû à un traitement abusif de fortifiants. Ajouté à cela un cancer de l’estomac métastasé depuis plusieurs années. Ce sont ces informations, obtenues auprès de sources médicales et militaires proches de l’hôpital Val-de-Grâce, qui ont alimenté les articles contenus dans les deux pages qui devaient paraître dans notre édition d’hier.

 

 

 

- Qu’en est-il de la situation de votre journal aujourd’hui ?

 

 

Comme nous n’avons reçu aucune notification, nous avons travaillé normalement hier. L’édition a été préparée et elle va être imprimée. Nous n’avons aucun problème pour l’instant. Le journal sera chez les buralistes demain (aujourd’hui)…

 

 

- Avec le même contenu relatif à l’état de santé du Président ?

 

 

Non. Il faut être réaliste. Nous ne pouvons pas mettre en péril le gagne-pain des journalistes qui font le journal. Les deux pages ont été retirées…

 

 

- Ne pensez-vous pas qu’il s’agit là d’une censure qui nous renvoie aux années 1990, où les journaux étaient surveillés à la loupe au niveau des imprimeries ?

 

Vous avez raison. Depuis l’arrivée du président Bouteflika, il n’y a plus eu de censure. C’est la première fois que cela arrive. Je ne sais pas quelle qualification lui donner. Cependant, je peux dire que cet acte maladroit exprime la mauvaise gestion de la communication officielle relative à la maladie du Président et des affaires de l’Etat. Nos dirigeants ne communiquent pas. Cela n’est pas propre uniquement à eux. C’est une culture générale, y compris chez les chefs de parti qui refusent des entretiens à des journalistes, alors que par essence, ils doivent continuellement informer les citoyens de leurs activités, stratégies, etc. A la fin, j’ai pris les choses du bon côté. Il n’y a pas de panique. J’espère seulement qu’à l’avenir, nos autorités pourraient faire mieux pour éviter de se donner une mauvaise image. Qu’est-ce qui empêche le médecin du président de faire un communiqué sur la santé de Bouteflika ? Pourquoi ne pas diffuser des images prises dans sa chambre, comme cela a été fait en 2005, afin de rassurer l’opinion publique sur l’état de santé de son Président ?

 

 

 

- L’état de santé du Président est-il juste objet de polémique ou est-il tellement grave qu’il suscite la polémique ?

 

 

Si polémique il y a, ce sont nos dirigeants qui l’ont suscitée par leur silence. Ils doivent à tout prix réagir soit pour mettre un terme aux rumeurs, soit pour faire état de l’évolution de la santé du Président, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Il n’est pas question de rester sans nouvelles du premier responsable de l’Etat, depuis près d’un mois.

 

 

El watan

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