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L'humoriste algérien teste en public sa nouvelle création, Tous les Algériens sont mécaniciens, avant les répétitions proprement dites.

Musique orientale, draps et vêtements qui sèchent au grand air sur une terrasse... Le décor est planté : nous sommes à Alger. Les deux chaises au coin du décor, c'est la « voiture » muette, en panne, dont Fellag s'approche, en bleu de travail.

 

Ainsi commence son nouveau spectacle, Tous les Algériens sont des mécaniciens. Spectacle, ce n'est pas le mot juste, pour le moment. L'humoriste algérien a une manière bien à lui de préparer ses nouvelles créations. D'abord, il écrit à son bureau, tout seul, piochant dans son enfance, qui lui a laissé des souvenirs pour plus d'une vie, aussi bien que dans les journaux qui le relient à l'Algérie, quittée en raison des événements, en 1994.

 

Ensuite, il s'installe dans des théâtres amis (Chateauvallon et Grenoble avant Brest) et convoque le public pour tester mots et situations, avec quelques éléments de décor ou de costumes. Les versions se suivent chaque soir, au rythme des réactions des spectateurs. « Souvent, il ne me reste qu'un tiers de mon texte au bout du compte. Mais ce chantier est comme un électrochoc qui me fait avancer autant en 24 heures que deux mois d'écriture au bureau », constate l'humoriste.

 

Une fois la version du texte figée (c'était l'objectif de la résidence brestoise), viennent les répétitions proprement dites, jusqu'à la création. Celle de Tous les Algériens sont des mécaniciens aura lieu au festival des Nuits de Fourvière, à Lyon, le 19 juin, avant une tournée dès l'automne.

 

Un petit mois donc pour peaufiner cette histoire d'automobile en panne qui attire tout le monde dans un joyeux bazar. « Le moteur d'une voiture est le seul endroit de l'Algérie où la démocratie s'exerce sans problème, s'amuse Fellag. Face à une batterie grippée, l'islamiste barbu, le professeur de philosophie francophile au chômage technique, et l'imbécile du Djurdura oublient leurs discordes, renouent avec l'innocence originelle ».

 

Rafistolant la voiture, ils se réparent un peu eux-mêmes. Et pourquoi pas l'Algérie, rêve Fellag.

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L'humoriste algérien teste en public sa nouvelle création, Tous les Algériens sont mécaniciens, avant les répétitions proprement dites.

Musique orientale, draps et vêtements qui sèchent au grand air sur une terrasse... Le décor est planté : nous sommes à Alger. Les deux chaises au coin du décor, c'est la « voiture » muette, en panne, dont Fellag s'approche, en bleu de travail.

 

Ainsi commence son nouveau spectacle, Tous les Algériens sont des mécaniciens. Spectacle, ce n'est pas le mot juste, pour le moment. L'humoriste algérien a une manière bien à lui de préparer ses nouvelles créations. D'abord, il écrit à son bureau, tout seul, piochant dans son enfance, qui lui a laissé des souvenirs pour plus d'une vie, aussi bien que dans les journaux qui le relient à l'Algérie, quittée en raison des événements, en 1994.

 

Ensuite, il s'installe dans des théâtres amis (Chateauvallon et Grenoble avant Brest) et convoque le public pour tester mots et situations, avec quelques éléments de décor ou de costumes. Les versions se suivent chaque soir, au rythme des réactions des spectateurs. « Souvent, il ne me reste qu'un tiers de mon texte au bout du compte. Mais ce chantier est comme un électrochoc qui me fait avancer autant en 24 heures que deux mois d'écriture au bureau », constate l'humoriste.

 

Une fois la version du texte figée (c'était l'objectif de la résidence brestoise), viennent les répétitions proprement dites, jusqu'à la création. Celle de Tous les Algériens sont des mécaniciens aura lieu au festival des Nuits de Fourvière, à Lyon, le 19 juin, avant une tournée dès l'automne.

 

Un petit mois donc pour peaufiner cette histoire d'automobile en panne qui attire tout le monde dans un joyeux bazar. « Le moteur d'une voiture est le seul endroit de l'Algérie où la démocratie s'exerce sans problème, s'amuse Fellag. Face à une batterie grippée, l'islamiste barbu, le professeur de philosophie francophile au chômage technique, et l'imbécile du Djurdura oublient leurs discordes, renouent avec l'innocence originelle ».

 

Rafistolant la voiture, ils se réparent un peu eux-mêmes. Et pourquoi pas l'Algérie, rêve Fellag.

 

Ah ça tombe bien j'adore Fellag

 

Thanks a lot

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