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Afghanistan: Le prince Harry compare la guerre à un jeu vidéo


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Le prince Harry compare la guerre à un jeu vidéo

 

 

Par Florentin Collomp Publié le 22/01/2013

 

Le prince Harry, ici dans le cockpit d'un hélicoptère Apache durant son service en Afghanistan.

 

Le prince Harry, ici dans le cockpit d'un hélicoptère Apache durant son service en Afghanistan. Crédits photo : John Stillwell/AP

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VIDÉO - De retour de cinq mois en Afghanistan, le prince Harry raconte comment il a tué des talibans lors de ses missions comme pilote d'hélicoptère Apache.

Correspondant à Londres

 

Le prince Harry a laissé entendre qu'il avait tué des talibans durant sa mission de cinq mois comme pilote d'hélicoptère en Afghanistan. «Oui, de nombreux soldats ont tué. Tout le monde a pas mal tiré. Prendre une vie pour sauver une vie. Je suppose que c'est ce pourquoi on est là. Si des gens essayent de faire du mal à nos gars, on les met hors jeu», a déclaré le prince, qui a quitté lundi son poste à Camp Bastion, dans la province du Helmand.

 

En tant que copilote sur hélicoptère Apache, il était chargé de l'armement lors de missions de protection de troupes au sol. «Quand vous tirez, vous sentez l'odeur de la poudre, ce qui est bizarre, a-t-il raconté. Tout le sol vibre et quand vous tirez un missile, tout l'hélicoptère est secoué.» Pour lui, la guerre est comme un jeu vidéo: «C'est une joie pour moi parce que je suis quelqu'un qui adore jouer à la PlayStation et la Xbox, donc je pense que je suis assez utile avec mes pouces.»

 

«Captain Wales», comme il est désigné dans l'armée, servait pour la seconde fois en Afghanistan. Désigné comme une cible par les talibans, il a achevé sa mission sans dommages, malgré une attaque contre le camp une semaine après son arrivée, le jour de son anniversaire, le 15 septembre.

«On ne peut pas me pousser à me caser»

 

Le troisième dans l'ordre de succession au trône d'Angleterre décrit une personnalité scindée en trois aspects distincts: sa vie privée, ses fonctions royales et son «job» de soldat. Et il ne cache pas s'accomplir le mieux dans ce dernier, au contact des autres «gars» dans une vie quotidienne simple. «Mon père essaye toujours de me rappeler qui je suis mais c'est très facile d'oublier qui je suis quand je suis dans l'armée», assure le prince.

 

Harry est aussi revenu sur les photos où il apparaît nu dans un hôtel de Las Vegas l'été dernier, accablant la presse. S'il admet sa responsabilité dans le scandale, il a ajouté: «J'étais dans un lieu privé et on devrait pouvoir s'attendre à un certain respect de ma vie privée.» «Je pense que la façon dont j'ai été traité par les journaux n'est pas acceptable», a-t-il jugé. Malgré les conseils de sa famille, il a avoué ne pas pouvoir s'empêcher de lire ce qui lui était consacré dans les tabloïds.

 

Interrogé sur les pressions éventuelles de sa famille pour qu'il suive l'exemple de son frère, il a répondu: «On ne peut pas être poussé à se caser. Si vous trouvez la bonne personne et que tout se passe bien, ça prend du temps, particulièrement pour moi et mon frère. Vous n'allez jamais trouver quelqu'un qui s'impose d'un coup dans la position que ça suppose.»

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mail le pour lui demander

 

bof c'est un petit c....... sans intérêt

mais il a osé dire que tuez des Afghans, c'est comme un jeu vidéo

 

un peu de respect pour les civils tués dans les "bavures" de l'otan.

 

BASE AERIENNE DE BAGRAM (AFP) - Onze Afghans, dont sept femmes, ont été tués mercredi par une bombe larguée par un avion américain dans l'est de l'Afghanistan, ce qui constitue la plus importante bavure alliée depuis la mort de 48 Afghans bombardés lors d'un mariage dans le centre du pays, en juin 2002.

 

"J'ai le regret de rapporter que onze civils afghans ont été tués et un blessé ce matin par une bombe larguée par un avion de la coalition sur une maison des environs de Shkin, près de la frontière pakistanaise", a annoncé à la presse le lieutenant-colonel de l'armée de l'air américaine Douglas Lefforge, au quartier général du contingent américain de Bagram, au nord de Kaboul.

 

Ce "tragique incident", a indiqué l'armée américaine, est intervenu alors qu'une "force ennemie" venait d'attaquer un poste de contrôle afghan près de la base de Shkin, peu avant minuit mardi, blessant quatre miliciens afghans.

 

"Un soutien aérien a été demandé et des AV-8 Harrier du corps des Marines américains ont répondu", a indiqué l'officier américain.

 

"Deux groupes de cinq à dix ennemis ont été repérés et un Harrier est intervenu au canon contre un de ces groupes. Le soutien aérien a tenté d'attaquer un autre groupe avec une bombe de 450 kilos (1.000 livres) à guidage laser. La bombe a raté son objectif et a touché une maison", a-t-il poursuivi.

 

La province de Paktika est une des régions les plus sensibles pour les 11.500 soldats de la coalition internationale menée depuis l'automne 2001 par les Etats-Unis en Afghanistan, en raison des infiltrations de combattants islamistes en provenance du Pakistan voisin.

 

Une enquête a été ouverte sur les circonstances du bombardement, selon un communiqué publié par la base de Bagram, soulignant que "les forces de la coalition de visent jamais intentionnellement des installations civiles".

 

Cette bavure est la plus grave depuis la mort de 48 personnes bombardées par des avions américains lors d'un mariage dans la province d'Oruzgan, dans le centre du pays, le 30 juin 2002.

 

Interrogé sur l'utilisation d'informations par les forces américaines pour procéder à des bombardements, le lieutenant-colonel Lefforge a indiqué que de simples renseignements ne suffisaient pas.

 

"Nous préférons collecter plus d'informations et de preuves avant de désigner un objectif, plutôt que de choisir une cible sur de simples éléments de circonstances", a-t-il indiqué.

 

Par ailleurs, le porte-parole a indiqué que l'opération "Resolute Strike" ("Frappe déterminée") lancée mardi par 500 membres du 504e régiment spécial de parachutistes, de la Task Force 82 et des Forces spéciales, appuyés par une douzaine d'hélicoptères, se poursuivait sur le district de Sangin, dans la province de Helmand, à 100 km au nord-ouest de Kandahar (sud).

 

Cette opération de recherche d'éléments "extrémistes" est localisée à moins de trente kilomètres de la région de Gereshk, où deux soldats américains des Forces spéciales avaient été tués le 29 mars lors d'une embuscade tendue par des talibans présumés.

 

La recherche de ces assaillants n'est pas "l'objet spécifique de cette mission", a toutefois indiqué le lieutenant-colonel Lefforge.

 

Un total de 41 personnes ont été arrêtées, dont 34 ont été relâchées, a-t-il indiqué en ajoutant qu'une cache d'armes avait été découverte, contenant trois missiles portatifs, 17 fusils d'assaut AK-47, plusieurs mitrailleuses, des munitions et de l'explosif C-4

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