Zoubir8 174 Posted May 26, 2013 Partager Posted May 26, 2013 5) Au cours du bombardement, 3 moudjahidin furent brûlés au napalm : de gauche à droite : ameziane slimane-larabi ali-ouzrourou salah – à Draa el Mizan, Tizi Ouzou (foret de boumahni). L’ennemi a déployé ses troupes terrestres et appelés aux renforts, une colonne de chars blindées et des avions B 26 qui larguaient sur nous des roquettes et des fûts de napalm. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit que nous réussissions a sortir de l’encerclement. Cette photo a été prise par l’aspirant sanitaire si M’hidine de la zone III, lors de son passage dans notre secteur et ce, quelques jours seulement après l’accrochage avec l’ennemi. Presque un mois durant, nos bras et mains restaient levées à cause d'une douleur atroce lorsque qu'ils sont en position baissée. Nous étions trois moudjahidin à être touchés ; moi-même, si Ali Larabi et si Slimane Meziane (voir photo ci-contre). Ce liquide à l’odeur nauséabonde s’était répandu sur nos têtes, cous, visages et les mains. Enflammés, nous nous précipitions vers un ruisseau où coulait de l’eau potable pour mouiller le reste de nos habilles que nous posâmes en suite sur les parties brûlées de nos corps, à l’effet d’éteindre le feu. Les douleurs étaient atroces, nous dégagions des odeurs nauséabondes, une puanteur. Nos bras étaient devenus immobiles à tel point que nous étions incapables de tenir quoi que ce soit, y compris nos pistolets automatiques (PA). En raison de ces douleurs auxquelles s’ajoutait la crainte d’être capturé vivant, je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer. Pourtant, le courage ne me manquait pas, pour avoir connu des blessures par balles et par éclats d’obus à deux reprises, avant ce jour. Le napalm répandu sur le sol brûlait jusqu'à la dernière goûte du liquide ; n’épargnant ni la roche, ni le bois, ni l’eau ni la terre. Le seul moyen de l’éteindre était de l’étouffer à l’aide d’un linge mouillé, de la terre ou du sable posé sur l’endroit touché. Ce jour là était une apocalypse ; nous avions perdus la notion du temps. Même si les bombardements avaient duré deux heures au plus, pour nous, ils avaient continué toute la journée. Tout conscient que j’étais, je ne savais pas comment je me suis retiré de cet enfer pour me retrouver avec mes camarades, ailleurs, dans la même foret de Boumahni. Des odeurs nauséabondes nous poursuivaient puisque s’était notre chaire qui puait50 eme anniversaire de l'indépendance. Nous étions trois moudjahidin à être touchés ; moi-même, si Ali Larabi et si Slimane Meziane (voir photo ci-dessous). Ce liquide à l’odeur nauséabonde s’était répandu sur nos têtes, cous, visages et les mains. Enflammés, nous nous précipitions vers un ruisseau ou coulait de l’eau potable pour mouiller le reste de nos habilles que nous posâmes en suite sur les parties brûlées de nos corps, à l’effet d’éteindre le feu. Citer Link to post Share on other sites
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