caprice 10 Posted July 4, 2013 Partager Posted July 4, 2013 Quel plaisir de lire cette poésie d'ailleurs!:40::40::40: Oui, et c'est un plaisir de la partager .... Coucou Séphia ! Citer Link to post Share on other sites
Séphia 896 Posted July 4, 2013 Partager Posted July 4, 2013 coucou Caprice!! Citer Link to post Share on other sites
Guest Tiziri Bleue Posted July 5, 2013 Partager Posted July 5, 2013 Bonsoir Élégie Nouvelle L’horizont revient au galop Courbé sous un manteau d’épines. Il fait nuit : on a mal. Cette ville irregulière, accablée, Roseraies de peaux d’hommes étendues, Tours de supplices. Champs semés de mitrailleuses, O le rendement de l’abîme.. La mer perd ses feuilles, La croix engendre des milliers de croix Et les arbres sont en deuil vert. Je me sens seul dans l’épouvante du temps Et j’essaie de déchiffrer La machinerie immobile des montagnes. Nul n’existe, tous existent. Et ces morts du Brésil, de la Chine, d’Angleterre Étendus sur mon cœur … (Tambours de l’éternité, Substance de l’éspérance, O vie tranchée Entre deux gorgées de délire). Mort, appétit de résurrection, grande insomnie. Murilo Mendes (1901 – 1975)(Brésil) Citer Link to post Share on other sites
Séphia 896 Posted July 8, 2013 Partager Posted July 8, 2013 Mon épouse Mon épouse, ma bien aimée, Mon poème et la lumière de mes yeux, Balkis, la tristesse me transperce. Tous les nuages te pleurent Toi l'amie, toi la compagne, Tu jaillis des miroirs Tu jallis du poème. Balkis, ô lune qu'ils ont enfouie Parmi les pierres ! Maintenant le rideau se lève, Le rideau se lève. O ma bien aimée, ils t'ont arrachée de mes mains, Ils ont arraché le poème de ma bouche, Ils ont pris l'écriture, la lecture, L'enfance et l'espérance. Nizar Kabbani ( Syrie) Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted July 9, 2013 Author Partager Posted July 9, 2013 Séphia,Tiziri Bleue,caprice Bonjour Merci a vous de vos contributions Pourquoi accepter la honte des chaines ? Pourquoi étouffer en toi la voix puissante de la vie alors que retentit son écho ? Où donc est le chant ? Et où le doux élan ? Aurais-tu peur de la beauté du chant céleste Craindrais-tu la lumière de l’espace dans la plénitude du jour ? Allons, réveille-toi, prends les chemins de la vie N’aie crainte, au-delà des collines, Il n’y a que le jour dans sa parfaite éclosion. Que le printemps commençant de la vie Qui brode des roses dans l’ampleur de sa cape. A la lumière ! La lumière douceur et beauté. A la lumière ! La lumière est l’ombre des Dieux poème d'Abou Al Kacem Chabbi ( Tunisie) Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted July 15, 2013 Author Partager Posted July 15, 2013 Je pars dans le vent Je pars dans le vent probablement vers le néant. Mais si ce néant s'avérait être un trésor, je me battrais contre les puissances des ténèbres pour faire entendre ma voix enrichie de cette expérience nouvelle, pour vous dire la promesse que j'aurais arrachée au silence. Afin que vous sachiez que mon coeur est devenu plus riche, mon âme plus universelle. Que vous sachiez qu'après il y a quelque chose, autre chose. Autre chose qui ne peut être que Dieu, qui est en réalité Vous. L'homme matériel que nous sommes ne peut l'imaginer, et encore moins l'appréhender. Mais je me battrai. Poème de Paul-Emile Victor Citer Link to post Share on other sites
Guest fialyne Posted July 17, 2013 Partager Posted July 17, 2013 Ersatz Je suis un ersatz Où l'univers se condense Des atomes infinis Des choses de la vie. Je mange et je bois Tout comme toi Je parle et je ris Tout comme lui Et ce n'est pas fini Car je pleure et je crie Comme tu lui souris Je peux même dormir Dans un grand lit Au creux d'un soupir. Je mange du pain Comme tu prends un train Je bois de l'eau Comme tu sirotes du vin Et je respire... Oui, je respire Avec les narines de ton nez Le même air qui chatouille ta glotte. C'est bizarre comme on se ressemble Des mains aux pieds En passant par le corps Même notre sang est rouge A la différence de notre peau Qui prend toutes les couleurs Mais elle est soit blanche, soit noire C'est selon certaines humeurs. Je me dois de t'aimer Il est impératif de t'aimer Et je sais le faire Avec ton arrogance Qui refuse ma main tendue Au-delà de toutes les misères. Je dois, haïr celui qui te déteste Aimer celui qui t'aime D'un amour céleste Que même dieu ne conteste. Oui, on se ressemble Sans nos raisons Et sans nos chiens Sans nos habits aussi Qui cachent nos alibis Ces défauts humains. Je suis ce petit grain Qui orne ta peau Je suis cet africain Au fond de ton chapeau Ce semblant d'humain Au fond de ton cerveau Cet hymne qui manque à ton drapeau. Tu es si beau mon frère A me regarder de travers Comme si je sirotais l'air Que tu portes sur ton dos. Je veux juste une minute de silence Avant la sentence Juste un instant de reconnaissance De bienséance. Ordonne à ta jolie bonté De laisser passer mes erreurs C'est le moins qu'on puisse demander A un si grand et gentil frère. Oui, j'accepte même ta lâcheté C'est l'image de ma faiblesse Du fin fond de notre humanité Produit de notre indélicatesse. A tous ces gens de l'ailleurs J'offre, les jardins de mon coeur Cette grande terre en jachère Où poussent des enfants sauvages Nus comme les ultimes vers De ma présente poésie. De vastes et riches pâturages Semant la paix à tout vent J'offre l'hospitalité millénaire Le pain et le thé séculaires. J'offre un pays à tous les gens Un état civil sans frontières Une famille de noble rang A l'échelle planétaire A l'image de notre vieille terre. Oui, tous mes frères ! Même ces soeurs ! Wang, Kaddour ou Pierre, Ils sont miens, ces fils de notre mère ! Ces fils d'Adam, ces fils de notre père ! Younben Amafé Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted July 17, 2013 Author Partager Posted July 17, 2013 Bonjour Je suis un ersatz Où l'univers se condense Des atomes infinis Des choses de la vie. Je mange et je bois Tout comme toi Je parle et je ris Tout comme lui Et ce n'est pas fini Car je pleure et je crie Comme tu lui souris Je peux même dormir Dans un grand lit Au creux d'un soupir. Je mange du pain Comme tu prends un train Je bois de l'eau Comme tu sirotes du vin Et je respire... Oui, je respire Avec les narines de ton nez Le même air qui chatouille ta glotte. C'est bizarre comme on se ressemble Des mains aux pieds En passant par le corps Même notre sang est rouge A la différence de notre peau Qui prend toutes les couleurs Mais elle est soit blanche, soit noire C'est selon certaines humeurs. Je me dois de t'aimer Il est impératif de t'aimer Et je sais le faire Avec ton arrogance Qui refuse ma main tendue Au-delà de toutes les misères. Je dois, haïr celui qui te déteste Aimer celui qui t'aime D'un amour céleste Que même dieu ne conteste. Oui, on se ressemble Sans nos raisons Et sans nos chiens Sans nos habits aussi Qui cachent nos alibis Ces défauts humains. Je suis ce petit grain Qui orne ta peau Je suis cet africain Au fond de ton chapeau Ce semblant d'humain Au fond de ton cerveau Cet hymne qui manque à ton drapeau. Tu es si beau mon frère A me regarder de travers Comme si je sirotais l'air Que tu portes sur ton dos. Je veux juste une minute de silence Avant la sentence Juste un instant de reconnaissance De bienséance. Ordonne à ta jolie bonté De laisser passer mes erreurs C'est le moins qu'on puisse demander A un si grand et gentil frère. Oui, j'accepte même ta lâcheté C'est l'image de ma faiblesse Du fin fond de notre humanité Produit de notre indélicatesse. A tous ces gens de l'ailleurs J'offre, les jardins de mon coeur Cette grande terre en jachère Où poussent des enfants sauvages Nus comme les ultimes vers De ma présente poésie. De vastes et riches pâturages Semant la paix à tout vent J'offre l'hospitalité millénaire Le pain et le thé séculaires. J'offre un pays à tous les gens Un état civil sans frontières Une famille de noble rang A l'échelle planétaire A l'image de notre vieille terre. Oui, tous mes frères ! Même ces soeurs ! Wang, Kaddour ou Pierre, Ils sont miens, ces fils de notre mère ! Ces fils d'Adam, ces fils de notre père ! Younben Amafé Tres jolis Texte merci pour le plaisir de lire Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted July 17, 2013 Author Partager Posted July 17, 2013 Dans cette douceur Dans cette douceur qui finit par retourner au silence immobile aucune paix sur les visages tandis que les sexes demeurent pénétrés dans le pur et calme épuisement de l'orgasme que seul la tendresse rend simultané Il nous reste le goût de la piété, et le désir de les enterrer ensemble pour que peut-être dans la mort - imaginée - ils se connaissent mieux qu'ils ne sont pas aimés Jorge de Sena ( Portugal ) Citer Link to post Share on other sites
Guest Tiziri Bleue Posted July 17, 2013 Partager Posted July 17, 2013 Bonsoir Lune gravide Je te regarde en face en train d’écrire pendant qu’au fond de moi mon encre tarit dans le sable poème tu mets tes lunettes, tu reprends du papier ce qu’il faut pour une nuit et tu t’en vas dans ta solitude entre-temps la nuit grandit et derrière la fenêtre le gel et l’obscurité échangent leurs dons lui, des stalactites et du givre, elle, du lait noir épais moi je grandis de l’intérieur je vis avec deux cœurs tandis que l’enfant vivant mûrit inconnu dans mon sein sur l’écran les nouvelles sont comme toujours mauvaises mais l’on peut en marchant sur les lattes du parquet qui craquent sous les pas se trouver sur un bateau et, regardant par la fenêtre basse, au lieu du jardin gelé, contempler la mer avec la pleine lune et ainsi tout l’hiver – brise la glace, creuse un passage vers le pont où nous sommes toi et moi frissonnant au froid du large avec les abysses au-dessous et le cri du goéland en moi le battement de ses ailes glacées qui n’ont pas (quel est ce lieu et ce temps ?) où se poser janvier 1989 Liljana Dirjan, poètesse Macédonienne Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted July 19, 2013 Author Partager Posted July 19, 2013 D’où vient cette tendresse? D’où vient cette tendresse ? ce ne sont point les premières boucles que j’ai doucement caressées et les lèvres que j’ai connues sont plus sombres que les tiennes Comme étoiles qui montent et s’abîment encore (d’où vient cette tendresse ?) tant et tant d’yeux se sont levés et se sont perdus en face de mes yeux Et jusqu’à ce moment aucun chant pareil n’ai-je entendu dans les ténèbres de la nuit, (d’où vient cette tendresse ?) là des nervures même du chanteur. (d’où vient cette tendresse ?) et que dois-je en faire, jeune chanteur rusé, simple passant ? Tes cils sont aussi longs que ceux de n'importe qui Là- encore à nouveau- une fenêtre Où - encore à nouveau- on ne dort pas. Sans doute- on y boit du vin - Sans doute- on n’y fait rien, Où bien, rien de plus, Deux mains toujours enlacées sans pouvoir se quitter Dans chaque maison, sache ami, il y a la même fenêtre. Les séparations qui crient, des rencontres - C’est toi fenêtre dans la nuit ! Sans doute- des centaines de bougies, peut-être que trois… Non pas cela, nul repos Pour mon esprit. Et tout cela, cela même - dans ma propre maison. Oh mon ami, prie pour la maison qui ne peut pas dormir, Pour la fenêtre éclairée ! Marina Tsvetaeva Citer Link to post Share on other sites
caprice 10 Posted July 28, 2013 Partager Posted July 28, 2013 Si je pouvais t'offrir Si je pouvais t'offrir le bleu secret du ciel, Brodé de lumière d'or et de reflets d'argent, Le mystérieux secret le secret éternel, De la vie et du jour, de la nuit et du temps, Avec tout mon amour je le mettrais à tes pieds. Mais moi qui suis pauvre et n'ai que mes rêves, Sous tes pas je les ai déroulés. Marche doucement car tu marches sur mes rêves. William Butler Yeats (Angleterre) Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted July 29, 2013 Author Partager Posted July 29, 2013 J'ai compris J’ai compris qu’il vaut mieux sourire en quittant ce monde Que les larmes sont le signe de l’abandon et du doute Que le sourire efface la crainte même dans la déroute Qu’il n’y a rien de meilleur que l’harmonie et la paix profonde J’ai compris que la beauté n’est qu' une pale copie de la bonté Que la parure du cœur vaut mieux que les fards sur le visage Que les belles paroles ne font pas toujours le sage Que le sage et le fou sont les deux voix de son immense bonté J’ai compris que finalement je n’ai rien compris Que chaque jour révèle que nous n’avons rien appris Que ma raison n’est pas nécessairement ton tort Que la vérité n’est pas toujours du coté du plus fort Poeme d' Ibrahims Kone (Côte d’Ivoire) Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted August 1, 2013 Author Partager Posted August 1, 2013 Si je pouvais t'offrir Si je pouvais t'offrir le bleu secret du ciel, Brodé de lumière d'or et de reflets d'argent, Le mystérieux secret le secret éternel, De la vie et du jour, de la nuit et du temps, Avec tout mon amour je le mettrais à tes pieds. Mais moi qui suis pauvre et n'ai que mes rêves, Sous tes pas je les ai déroulés. Marche doucement car tu marches sur mes rêves. Poème de William Butler Yeats (Angleterre) Citer Link to post Share on other sites
caprice 10 Posted August 2, 2013 Partager Posted August 2, 2013 Si je pouvais t'offrir le bleu secret du ciel, Brodé de lumière d'or et de reflets d'argent, Le mystérieux secret le secret éternel, De la vie et du jour, de la nuit et du temps, Avec tout mon amour je le mettrais à tes pieds. Mais moi qui suis pauvre et n'ai que mes rêves, Sous tes pas je les ai déroulés. Marche doucement car tu marches sur mes rêves. Poème de William Butler Yeats (Angleterre) Avé Maximus ! on a les mêmes goûts, j'ai déja posté ce poême il y a quelques jours ;) Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted August 2, 2013 Author Partager Posted August 2, 2013 caprice Bonsoir et Saha Ftorek Avé Maximus ! on a les mêmes goûts, j'ai déja posté ce poême il y a quelques jours ;) Désolé et merci d'avoir Posté :thumbup: Une journée très ordinaire Je me persuade d’un beau mensonge auquel je crois un peu Et auquel je répugne par la suite, car il demeure un mensonge… Aucune importance. C’est le temps restant d’une visiteuse insupportable La même visiteuse munie de pieds sur lesquels elle se meut Me les met au nez parfois pour s’en débarrasser ensuite. Quand tu tends la main et que je tends la mienne, Quand un passant traverse au milieu et nous sépare, Quand je m’appuie sur toi… et je marche sans toi Tu serais alors effectivement déjà parti laissant ma main tendue. Les voix sont redoutables, Celles qui rient lentement sont très terrifiantes. S’il t’atteint ce que tu crains, tu finiras sûrement par t’en accoutumer. Je n’ai nul besoin d’une idée fardée pour me réjouir, Je me bourre le cerveau d’un balbutiement qui m’est inintelligible Il me semble que j’ai enfin raison. Que je dorme beaucoup ou que je me prive de sommeil, Hors de ma fenêtre il y avait une vie galopante Et qui, subitement, ne l’est plus. Nour Albaouardi Citer Link to post Share on other sites
Guest Tiziri Bleue Posted August 4, 2013 Partager Posted August 4, 2013 Bonjour LA MAISON DU JOUIR Je n'ai jamais connu Les battements de ton coeur Après l'amour, Ni les frémissements de tes lèvres Sous les arabesques de mes doigts. Je n'ai jamais vu Les ailes de l'ange effleurer Ton visage endormi. Mais dans les transparences Des espaces rêvés, J'ai glissé mes mains sur toi, Comme un lierre enroulé A la harpe des nuits. J'ai tissé des baisers A l'orbe de tes cils. Je me suis faite douce, Lovée sur les sables du temps Pour que jaillissent des grèves Les sèves du plaisir, Et par la folie de l'étreinte J'ai sombré dans le vertige de ton corps, Portée par la vague coutumière Qui repousse à l'infini Les limites du jouir. Denise BERNHARDT (France) Le 19 Novembre 2006 Citer Link to post Share on other sites
caprice 10 Posted August 18, 2013 Partager Posted August 18, 2013 Ô mon coeur Ô mon coeur, ne demandes pas où est passé l'amour, Il n'était qu'un château de mirages et s'en est allé Sers-moi et bois en souvenir de ses ruines Et racontes-moi tant que mes larmes couleront Comment cet amour est devenu une légende. Nadjim Ibrahim (Egypte) Citer Link to post Share on other sites
caprice 10 Posted August 28, 2013 Partager Posted August 28, 2013 Le visage entre les visages ... Je n'ai de toi que ton visage Qui jamais ne fut tout à moi. Ton sourire qui se partage, L'accent trop égal de ta voix. Je n'ai de toi que ta figure Dont tu donnes à tous les regards, Et ces mots dont je suis bien sûre De n'avoir qu'à moitié ma part. Mais ce visage dont j'ignore Les plus troublantes expressions, Malgré toi j'en possède encore D'insaisissables abandons. Maria Bugenia Celso (Brésil) Citer Link to post Share on other sites
bizou 10 Posted August 28, 2013 Partager Posted August 28, 2013 LA MAISON DU JOUIR Je n'ai jamais connu Les battements de ton coeur Après l'amour, Ni les frémissements de tes lèvres Sous les arabesques de mes doigts. Je n'ai jamais vu Les ailes de l'ange effleurer Ton visage endormi. Mais dans les transparences Des espaces rêvés, J'ai glissé mes mains sur toi, Comme un lierre enroulé A la harpe des nuits. J'ai tissé des baisers A l'orbe de tes cils. Je me suis faite douce, Lovée sur les sables du temps Pour que jaillissent des grèves Les sèves du plaisir, Et par la folie de l'étreinte J'ai sombré dans le vertige de ton corps, Portée par la vague coutumière Qui repousse à l'infini Les limites du jouir. Denise BERNHARDT (France) Le 19 Novembre 2006 j'ai beaucoup aimé, surtout ce passage merci, du partage bizou Citer Link to post Share on other sites
bizou 10 Posted August 29, 2013 Partager Posted August 29, 2013 encore une fois, merci, Tiziri bizou Citer Link to post Share on other sites
Guest Tiziri Bleue Posted September 1, 2013 Partager Posted September 1, 2013 Bonsoir encore une fois, merci, Tiziri bizou De rien... Nous dormirons ensemble Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l’enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C’était hier que je t’ai dit Nous dormirons ensemble C’était hier et c’est demain Je n’ai plus que toi de chemin J’ai mis mon cœur entre tes mains Avec le tien comme il va l’amble Tout ce qu’il a de temps humain Nous dormirons ensemble Mon amour ce qui fut sera Le ciel est sur nous comme un drap J’ai refermé sur toi mes bras Et tant je t’aime que j’en tremble Aussi longtemps que tu voudras Nous dormirons ensemble Louis Aragon Citer Link to post Share on other sites
caprice 10 Posted October 6, 2013 Partager Posted October 6, 2013 Dans ton âme je vis Dans ton âme je vis, je suis sans mesure, Il n'y a nulle place pour autre que moi. Devant toi peuvent scintiller maints visages, C'est moi qui te regarderai de leurs yeux, Dans chaque voix tu entendras mon langage, Dans chaque son tu percevras mes aveux. Et quand le soir tu iras par les allées, C'est mon regard que renverra le néon, Et quand t'effleureront les feuilles mouillées, Tu sentiras mon souffle dans ton sillon. Dans ta chambre, dans ton monde et tout le temps Je brouillerai Ta vie Ton âme Tes papiers ... Non, tu ne peux, tu ne peux pas m'oublier ... Sylva Kapoutikian (Arménie) Citer Link to post Share on other sites
HILAR 10 Posted October 6, 2013 Partager Posted October 6, 2013 Merci caprice :40: pour ce beau poème Citer Link to post Share on other sites
HILAR 10 Posted October 7, 2013 Partager Posted October 7, 2013 Merci Séphia :40: pour ce beau poème Citer Link to post Share on other sites
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