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L’Algérie veut ouvrir le secteur de l'agriculture aux investisseurs étrangers


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L’Algérie veut ouvrir le secteur de l'agriculture aux investisseurs étrangers

Source L?Algérie veut ouvrir le secteur de l'agriculture aux investisseurs étrangers

 

Agriculture-Algerie.jpg

 

Quelques 70 fermes pilotes sont concernées par l'ouverture au partenariat étranger.

 

 

Pour réduire ses importations et diversifier son économie, l'Algérie va ouvrir le secteur agricole aux investisseurs étrangers. Selon Kamel Chadi, président de la SGP-Proda, 16 fermes pilotes seront proposées à des partenariats.

 

 

 

Un appel à manifestation d’intérêt national et international pour la création de sociétés communes de gestion et d’exploitation de 16 fermes pilotes sera lancé par l’Algérie. Ces fermes pilotes sont axées sur les céréales, les légumes, les arbres fruitiers et l'élevage de bétail. "Cet appel d'offres s'adresse aussi bien aux investisseurs privés algériens et étrangers. Il stipule la création de joint-ventures pour la gestion et l'exploitation de ces fermes. Mais la terre n'est pas à vendre", a déclaré Kamel Chadi, président de la Société de gestion des participations de l'Etat - Productions Animales (SGP-PRODA) à Reuters.

 

M. Chadi a indiqué que les soumissionnaires retenus pour l'appel d'offres devraient signer des contrats qui prévoient la modernisation des exploitations agricoles à travers l'introduction de nouveaux équipements. "Le partenariat pourrait apporter quelque chose de nouveau et contribuer à créer les conditions nécessaires pour le développement du secteur agricole", a-t-il précisé.

 

Les superficies des fermes pilotes sont comprises entre 100 et 500 hectares. Elles sont situées à au centre, à l’Est et à l’ouest du pays. Certaines de ces fermes seront consacrées à la production de fruits, y compris les olives, les pommes et les dattes. Il est également attendu des investisseurs étrangers d’aider au développement des activités d'élevage de volailles, de bovins laitiers et d'apiculture. A noter que ces fermes pilotes font partie du portefeuille de la Société de gestion de développement agricole (SGP-SGDA).

 

20% de la facture des importations

 

Ce n’est pas la première fois que des fermes pilotes sont offertes à des partenariats public-privé, national ou étranger. En avril 2010, le ministre de l’Agriculture, Rachid Benaïssa, avait annoncé le chiffre de 70 fermes pilotes dépendant des SGP PRODA et SGDA.

 

Plusieurs appels à manifestation ont été déjà lancées par la SGP-SGDA pour des partenariats dans la gestion et l’exploitation de fermes pilotes. En 2011, 2012 et 2013, trois lots, concernant respectivement 10, 35 et 15 fermes pilotes, avaient été mis à concurrence dans des appels à manifestation nationale et internationale lancés par la SGP-SGDA. Dans le dernier lot, qui est composé de 13 fermes pilotes, quatre sont situées à Blida, Tipaza, Boumerdes, et Ain Defla. Sept autres à Batna, Jijel, El Tarf et Biskra. Alors que les quatre dernières se trouvent à Relizane, Tlemcen et Sidi Belabbes.

 

L’ouverture de aux investisseurs professionnels nationaux et étrangers "sera effectuée conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, notamment les articles 58 et 62 de l’Ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009 portant loi de finances complémentaire pour 2009", précise la SGP-SGDA. Entendre par là, que c’est la règle des 49/51% qui sera appliquée aux éventuels partenariats avec des investisseurs étrangers.

 

Les importations algériennes de produits alimentaires représentent environ 20% de la facture d'importation annuelle estimée à environ 45 milliards de dollars. Les principales importations de produits alimentaires sont le blé, l'orge, le lait et la viande en raison d’une production nationale insuffisante. Le pays importe actuellement la quasi-totalité de ses besoins en maïs essentiellement destiné à l’alimentation bétail.

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50 Ans d'experiences et le resultat wallou

Donc le vrai probleme est ailleur

Changement du systeme

Et surtout chasser les incompetents

Faire des experiences avec les meme qui ont ruiné les Algeriens,il faut pas s'attendre à des grands miracles

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très bonne mesure

 

MAIS:

 

Remarques:

- ok sur le principe,

- mais faire un état des lieux avant de louer l'exploitation,

- un des paramètres fondamental:

-- taux de matières organiques du sol à l'entrée et à la sortie du locataire,

-- taux de sel dans le sol à l'entrée et à la sortie du locataire.

 

Ces deux éléments (il y a en a d'autres) sont primordiaux pour comprendre si le locataire à correctement travailler le sol ou s'il à travailler selon la méthode des colons: "l'agriculture minière".

 

Il faut s'adresser à des spécialistes afin de rédiger le bail de location spécifique à une terre agricole. Balakou i kalhouna...

 

Statut du fermage - Bail rural

http://www.ehlgbai.org/ehlg-fiches-thematiques/statut-du-fermage-bail-rural‎

notaires-1.jpg

8 oct. 2010 – Toute location de terres agricoles est automatiquement soumise au ... fonction des spécificités (relief, nature des sols, type de productions…) ... analyses de terres régulières en cours de bail avec bilan organique et minéral ; ...

 

 

L’état des lieux.

 

Conformément aux dispositions de l’article L 411-4 du code rural, à la conclusion du bail, un état des lieux doit être réalisé contradictoirement et à frais communs, dans le mois qui précède l’entrée en jouissance ou dans le mois suivant celle-ci. A défaut, l’une des parties établit un état des lieux qu’elle notifie à l’autre partie par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.

 

Son objet est de permettre de déterminer, le moment venu, les améliorations apportées par le preneur ou les dégradations subies par les constructions, les terres et les cultures. Il constate avec précision l’état des bâtiments et des terres ainsi que le degré d’entretien des terres et leurs rendements moyens au cours des cinq dernières années.

 

L’intérêt de l’état des lieux est majeur pour chacune des parties, tout particulièrement du fait de la durée prolongée du bail rural et de l’existence d’une activité économique qui suppose différents investissements de nature à modifier le fonds.

 

Dès l’entrée en jouissance sur le fonds, l’état des lieux permet de déterminer quels travaux sont à la charge du propriétaire. A la sortie du preneur la détermination des améliorations de nature à ouvrir droit à indemnisation sera rendue possible par la comparaison entre l’état du fond au moment de la conclusion du bail et l’état des lieux de sortie. Soulignons qu’en ce qui concerne les améliorations culturales, elles ne peuvent donner lieu à indemnisation que si leurs effets sont susceptibles de se prolonger après le départ du fermier.

 

A contrario, cette même comparaison permet de déterminer les éventuelles dégradations subies par les constructions, le fonds et les cultures. Enfin, l’état des lieux permet d’établir le bien fondé ou non de la démarche dans l’hypothèse d’une demande de résiliation pour dégradation du fonds par le bailleur.

 

En l’absence d’état des lieux d’entrée, il appartient au preneur d’apporter la preuve de l’enrichissement apporté au sol, la loi l’autorisant à fournir cette preuve par tous moyens :

 

- analyses de terres régulières en cours de bail avec bilan organique et minéral ;

 

- comparaison des 5 premières et des 5 dernières années d'exploitation sur les rendements et la qualité des sols ;

 

- utilisation de techniques de production permettant une meilleure productivité…

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