admin 2 Posted June 3, 2013 Partager Posted June 3, 2013 Nul l'aura le droit de dire "je ne savais pas". =================== Mohamed Chafik Mesbah : "Quand on fera l'audit des dépenses sous Bouteflika, on sera surpris" Entretien réalisé par Mourad Hamdane (Le Soir d'Algérie). Ancien officier supérieur de l’ANP et politologue, Mohamed Chafik Mesbah est docteur d’Etat en sciences politiques de l’Université d’Alger et diplômé du Royal College of Defence Studies de Londres. Politologue, il se consacre à la recherche académique. Le Soir d’Algérie : L’Algérie semble s’engager dans un tournant de son histoire avec l’aggravation de l’état de santé du Président Abdelaziz Bouteflika. Cette évolution vous semble déterminante pour l’avenir ? Mohamed Chafik Mesbah : Ne nous attardons pas sur l’état de santé du président de la République. Cela relève de son intimité. Comment, au demeurant, aborder un sujet autour duquel règne l’opacité la plus totale. Mais rien n’interdit, par contre, d’envisager les conséquences politiques de cette maladie. D’autant que l’Algérie connaît une situation des plus cauchemardesques. Que voulez-vous dire par "cauchemardesque" ? Une situation dramatique. Jugez-en. Un champ politique frappé de léthargie, des institutions représentatives délégitimées et des instances exécutives sans impact. Des partis sans ancrage social et des leaders sans charisme. Enfin, un mouvement syndical et associatif si peu représentatif. Une situation économique des plus fragiles aussi. Les immenses ressources financières tirées des hydrocarbures sont dilapidées dans une gestion anarchique aucunement adossée à la logique économique. Le Président Abdelaziz Bouteflika n’en a pas moins lancé des programmes d’investissement qui ont généré de la croissance positive… Plutôt de la "croissance extensive" comme disent les économistes ; sans effet d’entraînement réel sur la sphère productive. Vous n’ignorez pas que de véritables goulots d’étranglement ont entravé l’application de ces plans dits de "relance de l’économie". Des dysfonctionnements liés à la mauvaise gouvernance et à la grande corruption ont fait de ces plans des prétextes pour dissiper les deniers publics. Lorsque les infrastructures réalisées sous le règne du Président Abdelaziz Bouteflika – autoroutes, ouvrages d’art et logements — seront soumises, dans des conditions transparentes, à audit financier et diagnostic technique, le monde sera stupéfait par les surprises mises en évidence. La situation sociale est à la même enseigne ? Malgré la profusion de subventions directes supposées protéger ou améliorer le niveau de vie de la population, c’est la précarité qui prédomine. Le chômage — en termes réels — pénalise, lourdement, les couches sociales les plus vives du pays. En particulier les jeunes diplômés. Les besoins essentiels — santé, école et logement — sont de qualité médiocre. Examinons la réconciliation nationale. C’est un bilan que certains jugent positif… Faisons un bref retour à la période du Président Liamine Zeroual. Il s’agissait, à l’époque, de parvenir à la neutralisation physique du terrorisme à travers un combat méthodique et résolu tout en favorisant une reconfiguration du courant islamiste — donnée co-substantielle à la société algérienne — sur la base du respect absolu de l’ordre constitutionnel. Cette démarche a permis des résultats substantiels. Avec l’arrivée du Président Abdelaziz Bouteflika, la démarche a changé, sensiblement, de contenance et d’orientation. La violence terroriste maîtrisée étant un résultat déjà acquis, l’accent a été mis sur la consolidation d’un islamisme de "bazar" avec une tolérance excessive vis-à-vis des salafistes et de la bienveillance pour les anciens dirigeants de la branche armée du FIS et autres anciens chefs de groupuscules terroristes. La réconciliation nationale ne saurait être une simple construction juridique virtuelle ! Quel état des lieux lugubre ! Vous ne voyez aucun résultat positif dans le bilan du président de la République actuel ? Des nuances, peut-être. Premièrement, la stabilisation de la situation sécuritaire semble avoir complètement éloigné le spectre d’un terrorisme triomphant. Deuxièmement, l’armée a subi une certaine cure de rajeunissement avec une professionnalisation plus ou moins prononcée. Mais le coût des dépenses militaires reste excessif et la doctrine de défense attend d’être actualisée. Quelles pourraient être les conséquences de ce diagnostic ? Un spectre de menaces dangereuses se profile à l’horizon. Risque de dislocation de la cohésion sociale. Risque d’amputation du territoire national. Risque même d’effritement de l’unité de l’armée dans le cas où elle serait entraînée vers des tâches qu’elle réprouve. Certains des responsables actuels pourraient être poursuivis, demain, pour "non-assistance à patrie en danger". Quels sont ces détenteurs de "vrais leviers de pouvoir" ? Cela nous renvoie au mode de fonctionnement du système. Soulignons, d’emblée, que le Président Abdelaziz Bouteflika a hérité du système actuel. Il n’en a pas été le concepteur. C’est le système, dans sa globalité, qui, par conséquent, est en cause. Sans doute, le Président Abdelaziz Bouteflika a forcé le trait en recourant, inconsidérément, à l’autoritarisme et au népotisme avec un mépris affiché pour le peuple et les élites nationales. Quelle est la nature du système politique algérien ? Un Etat autoritariste paralysé avec une certaine dose d’anarchie. Une sorte de "dictature molle" où l’exercice du pouvoir est des plus diffus. Ce n’est pas, loin s’en faut, un système démocratique. Vous considérez qu’il existerait un partage de l’exercice du pouvoir en Algérie ? Le Président Abdelaziz Bouteflika était venu avec la volonté d’instaurer un régime hyper-présidentiel. Il voulait concentrer tous les pouvoirs entre ses mains sans "pôles de pouvoir" concurrents. Au niveau de la Constitution, l’objectif a été atteint. Sur le plan pratique, toutes les institutions et appareils de l’Etat, y compris l’institution militaire et les services de renseignement, semblent sous contrôle. La présidence de la République n’en est pas devenue, pour autant, un véritable centre d’impulsion stratégique. En raison de l’indisponibilité, chronique de M. Abdelaziz Bouteflika, le fonctionnement de la présidence de la République a été ralenti. MM. Saïd Bouteflika — frère et conseiller du chef de l’Etat — et Mohamed Rougab, secrétaire particulier, sont devenus les deux seuls personnages importants. Incapable d’agir pour les questions d’intérêt stratégique, le premier cité intervient systématiquement sur les questions organiques, en particulier les nominations. Le second, qui se contente de répercuter les instructions du président de la République auprès des responsables de l’Etat, est devenu un passage obligé. En quoi consiste ce "cercle présidentiel" évoqué avec insistance ? C’est un entourage informel qui s’est substitué, arbitrairement, à l’ordre institutionnel légal. Un véritable processus d’accaparement des instruments de puissance publique à des fins privatives. Ce cercle repose, essentiellement, sur un "noyau dur" qui en constitue la pierre angulaire. Il a pour pivot M. Saïd Bouteflika qui s’appuie sur une faune de "baltaguias", véritables prédateurs de l’économie. M. Saïd Bouteflika dispose de relais au niveau des principales institutions et grandes entreprises publiques, en plus de tous les responsables d’organes d’information publics, qui relèvent, directement, de lui. Existe-t-il d’autres "centres de pouvoir" concurrents au "cercle présidentiel" ? L’exécutif gouvernemental ne constitue guère plus un "centre de pouvoir". La plupart des ministres échappent à son autorité. La coordination de l’action gouvernementale, sa cohérence et son efficacité s’en ressentent grandement. Le Parlement — Assemblée populaire nationale et Conseil de la nation, un «centre de pouvoir» ? Le phénomène récurrent de l’abstention électorale — le taux de participation électorale tourne autour de 20% — a, totalement, délégitimé les deux institutions qui se complaisent dans le rôle de chambres d’enregistrement. Nul doute, alors, que l’armée et les services de renseignement constituent un "centre de pouvoir" autonome ? Arrivé au pouvoir avec l’ambition affichée de renvoyer l’armée aux casernes et de contenir les services de renseignement pour qu’ils ne puissent plus interférer dans le champ politique. Mais le Président Abdelaziz Bouteflika ayant étouffé, à un point inattendu, la vie politique et syndicale, il en est résulté un vide sidéral qui a prévalu. La nature ayant horreur du vide, l’armée et les services de renseignement sont au-devant de la scène. Ils seront incontournables dans le processus de succession qui s’ouvre. Evoquons, à présent, les scandales de grande corruption. Comment expliquer cette généralisation excessive de la grande corruption qui touche tous les secteurs d’activité économique ? Premièrement, c’est la gouvernance publique qui est en cause. C’est la nature autoritariste de l’Etat qui a ouvert un "grand boulevard" à la grande corruption. Deuxièmement, lorsque l’argent coule à profusion, la tentation est grande de le détourner à des fins personnelles. Les plans de relance lancés par le Président Abdelaziz Bouteflika ont été propices aux pratiques de grande corruption. La société algérienne est affectée, elle aussi, par cette distribution inconsidérée de la rente. Sous forme de subventions ou de revalorisation de salaires. Le régime semble disposer d’une technique rodée pour gérer contestation sociale et politique. Un sentiment de profonde exaspération a gagné, pourtant, les esprits de tous les Algériens, commis de l’Etat, de l’administration publique et officiers de l’Armée nationale populaire et des services de renseignement. Pourquoi le Président Abdelaziz Bouteflika a-t-il échoué dans la lutte contre la corruption alors qu’il en avait fait un cheval de bataille ? Voulant donner l’illusion qu’il faisait de la lutte contre la corruption son credo, le Président Abdelaziz Bouteflika n’a pas manqué de créer une pléiade d’organismes censés prévenir ou réprimer la corruption. Dans la réalité, il a laissé faire les prédateurs qui foisonnent à l’intérieur comme à l’extérieur du système. Comment expliquer ce phénomène de division interne qui traverse les principaux partis politiques en Algérie ? D’une manière générale, les divisions apparues au sein des partis politiques témoignent de leur fragilité. Une fragilité qui concerne, d’abord, l’ancrage social de ces partis et l’absence de cohésion parmi les militants. Une fragilité qui renvoie à la faiblesse – sinon l’inconsistance – des référents de doctrine politique. L’absence de fonctionnement démocratique en leur sein est, évidemment, un facteur aggravant. Les partis actuels n’ont pas effectué la mue qui leur aurait permis de s’adapter au nouveau contexte national et international. Le moindre souffle peut avoir raison de leur unité, si ce n’est de leur existence. S’agissant du FLN, tout particulièrement, comment expliquer la crise où il se débat ? A l’exception de la période où le défunt Abdelhamid Mehri, aux commandes de ce parti, lui avait imposé une «cure de jouvence» dans l’opposition, le FLN s’est toujours résigné au rôle d’auxiliaire du pouvoir. Avec la normalisation que M. Abdelaziz Belkhadem a imposé, au pas de charge, au FLN, un mal chronique s’est emparé de ce parti. La paralysie qui le frappe peut mener à sa disparition. M. Abdelaziz Belkhadem a introduit un pouvoir personnel qui est aux antipodes de la tradition du FLN où l’exercice du pouvoir a toujours été collectif. Le FLN s’est, considérablement, éloigné des mots d’ordre de justice sociale et son attachement aux valeurs nationales s’est estompé. La pratique de la corruption par l’achat, contre monnaie sonnante et trébuchante, des premières places dans des listes électorales a étouffé l’esprit d’émulation. Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted June 3, 2013 Author Partager Posted June 3, 2013 Le FLN vous paraît condamné à disparaître ? Ce n’est pas une fatalité. La communauté occidentale – les Etats-Unis, principalement — œuvre à la disparition des partis nationalistes dans le monde arabe et musulman. C’est l’avènement des partis islamistes qui est souhaité. Si, cependant, le FLN effectuait sa mue pour devenir un grand parti de type «social démocrate» avec ancrage nationaliste, il pourrait résister à cette tendance lourde de l’histoire. Il ne peut le faire que s’il s’ouvre aux forces vives du pays, la jeunesse, les femmes, les travailleurs et, tout naturellement, aux élites. Il ne faut pas s’attendre, néanmoins, que le Comité central de ce parti, dans sa configuration actuelle, puisse conduire ce projet audacieux ! Le poids du courant islamiste en Algérie vous paraît-il être en régression ? En termes de potentiel électoral ou de présence physique dans la société ? C’est une évidence, le courant islamiste en Algérie est émietté. La distribution d’honneurs officiels et de bienfaits matériels ont permis d’en domestiquer une partie. C’est le cas du MSP et des partis qui évoluent dans la même orbite. Une autre partie, regroupant les salafistes, est en situation de «force dormante». Le courant salafiste présente deux facettes. Le "salafisme prédicateur" qui vise à transformer la société par le seul travail de persuasion. Le "salafisme djihadiste" qui vise à transformer la société en recourant à la violence. Il est difficile d’évaluer l’importance de courant qui boude, continuellement, les élections. Cultivant la proximité avec la société réelle, ce courant parie sur l’avenir avec la certitude que le pouvoir tombera comme un fruit mûr. Cette «force dormante» ne paraît pas disposer d’encadrement politique expérimenté mais son potentiel électoral semble élevé. M. Abderezzak Mokri, nouveau président du MSP, semble s’atteler à réunifier le courant islamiste. Cette réunification serait une menace pour la stabilité institutionnelle du pays ? Faut-il encourager, encore plus, l’émiettement du courant islamiste, ou au contraire, favoriser sa réunification ? Il faut établir un distinguo entre la démarche d’éradication du terrorisme et celle de l’éradication de l’islamisme. La première démarche est compréhensible. La seconde, pas du tout. Il s’agit juste de prévenir l’instauration intempestive d’un Etat théocratique où l’avènement hégémonique d’une idéologie qui pousserait à la disparition de la diversité politique en Algérie. Par des mécanismes constitutionnels appropriés et le respect de l’alternance au pouvoir. L’ouverture raisonnée du champ politique est souhaitable et elle n’est pas une menace pour la stabilité de l’Etat. Pour peu que le courant islamiste accepte le caractère civil intangible de l’Etat et les règles de l’alternance au pouvoir. M. Abderezzak Mokri a un projet en tête, c’est évident. Il semble disposer des capacités requises pour rassembler un courant islamiste divisé. Il est clair que l’air du temps souffle dans cette direction, sous parapluie occidental. M. Abderezzak Mokri paraît avoir tiré les enseignements des expériences passées. Selon ses déclarations publiques, la forte proximité avec le pouvoir a failli emporter le MSP. Désormais, affirme-t-il, ce sont l’intégrité des dirigeants politiques avec le rejet déterminé de la corruption dans la gestion des affaires de la cité qui pourront mobiliser l’opinion publique nationale. Considérez-vous que le Front des forces socialistes reste, toujours, le pivot du pôle démocratique ? Sous le leadership de M. Hocine Aït Ahmed — particulièrement lorsqu’il était en possession de tous ses moyens —, le FFS avait toujours préservé sa vocation de pivot du courant démocratique. Nonobstant le rapprochement tactique avec le Front islamique du salut qui lui aurait été reproché, le FFS s’est toujours tenu à ses revendications qui étaient au cœur du combat pour la démocratie. Il restait, seulement, au FFS de sortir du «ghetto» de la Kabylie pour se hisser au rang de parti de dimension nationale. Il aurait pu constituer une alternative au régime en place, tout au moins une partie importante de l’alternative. La normalisation en cours risque de banaliser ce parti. Le FFS deviendrait un simple alibi dans une devanture présentable devant l’opinion publique internationale. Sans préjuger de ce que la base de ce parti, en majorité fidèle à l’ancienne ligne politique, pourra décider, il est à craindre que, comme parti de l’opposition, le FFS ne soit mort. La disqualification du FFS, néanmoins, laisse, dangereusement, le champ libre aux partisans de l’autonomie en Kabylie. L’appui de l’armée, sur lequel vous insistez, est à ce point indispensable pour la réussite d’un processus de transition démocratique ? Focalisons notre attention sur le corps de bataille avec son dispositif de soutien logistique et technique. Il est constitué d’officiers issus des fameuse écoles des cadets de la Révolution et, parfois, des universités. Ces officiers sont, en règle générale, de bons professionnels se tenant à distance de la sphère politique. Attachés à la pérennité des institutions nationales dans un cadre républicain, ils sont attentifs aux aspirations de la population dont ils sont proches de par leurs origines sociales — plutôt modestes —. Ils sont, parfaitement, avisés de l’impact impétueux de la mondialisation sans rien ignorer du principe de compétence universelle pour les crimes contre l’humanité. Ils savent que, désormais, une épée de Damoclès pèse sur la tête des chefs militaires tentés de réprimer par la violence les aspirations démocratiques exprimées par la population. Ils devraient garantir — plutôt que contrarier – le processus de transition démocratique. Cette analyse s’applique-t-elle aux services de renseignement ? Le Président Abdelaziz Bouteflika s’est attelé, dès son deuxième mandat, à découpler Etat-major et services de renseignement. L’objectif était d’éviter la constitution d’un pôle de pouvoir susceptible de contrebalancer le sien propre. L’Etat-major de l’ANP s’est recentré sur ses missions techniques et le DRS a cessé de jouer le rôle d’interface avec la société politique. Le DRS a conservé de l’influence sur la société virtuelle — institutions, appareils et responsables évoluant dans la sphère officielle. La société réelle — réseaux de l’économie informelle et cellules salafistes évoluant au cœur de la société – échappe à son contrôle. La disparition du terrorisme comme menace pressante a conduit le DRS à se réorienter vers d’autres missions, comme la contre-intelligence économique. Nonobstant la diversité des évolutions respectives du corps de bataille dans l’ANP et des services de renseignement, il est probable que l’Etat-major et le DRS vont resserrer les rangs pour faire front commun contre les incertitudes de la conjoncture en cours. Vous évoquez, en permanence, une crise de la diplomatie algérienne. Quelle est la nature de cette crise ? Cette crise porte sur les fondements doctrinaux de la diplomatie algérienne et le mode de fonctionnement de l’appareil diplomatique. Contentons-nous, pour l’heure, de consigner trois aspects majeurs de cette crise. Absence d’anticipation stratégique, absence de consensus national autour de la politique étrangère et absence de réactivité de l’appareil diplomatique. Avec pour résultante, une ambiguïté doctrinale persistante, un manque crucial de visibilité stratégique et un déploiement peu efficient de l’appareil diplomatique algérien. Quel pourrait être le cours des évènements désormais que la course à la présidence semble ouverte ? En l’absence d’un capitaine au gouvernail, quels scénarios d’évolution pour la situation à venir en Algérie ? Le statu quo, tout d’abord. Le commandement militaire et les services de renseignement pourraient procéder à un "coup de force" pour destituer l’actuel chef de l’Etat et introniser un nouveau à sa place en vue de perpétuer le statu quo. L’ère des coups d’Etat militaires étant révolue, il est improbable que les chefs militaires, aux commandes du corps de bataille et de l’appareil de renseignement, se rebellent contre le pouvoir légal. Ces détenteurs des "vrais leviers de pouvoir" pourraient-ils maintenir, virtuellement, M. Abdelaziz Bouteflika à son poste jusqu’à 2014 ? Le climat social délétère qui règne dans le pays avec l’état d’exaspération qui agite l’opinion publique nationale ne sont pas d’augure pour procurer l’état de grâce sans lequel ce scénario serait impraticable. La succession violente, ensuite. L’Etat étant, potentiellement, défaillant, de profondes divisions politiques, jusque-là étouffées, risquent d’apparaître. De puissantes manifestations pourraient éclater et servir de catalyseur à un soulèvement populaire impromptu. La police ne pouvant y faire face, l’armée sera, forcément, requise. Improbable que les chefs militaires acceptent de tirer sur la foule. Le sort du pays dépendra des rapports qui se noueront entre l’armée et la population. La succession pacifique, enfin. Une élection ouverte et pluraliste où les candidats déclarés se livreraient à une compétition loyale est-elle possible ? Il est difficile d’imaginer que l’administration publique puisse organiser, dans un délai de soixante jours, un scrutin présidentiel incontestable. L’administration publique algérienne est mieux préparée à organiser des élections truquées que des scrutins transparents. En prévision de la future élection présidentielle, quels noms peuvent venir à l’esprit ? Ceux de MM. Mouloud Hamrouche et Ali Benflis suivis de M. Ahmed Benbitour. Trois autres noms sont à prendre en considération. Ceux de MM. Abdelaziz Belkhadem, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal. M. Abdelaziz Belkhadem pourrait voir s’agréger, autour de lui, une partie de l’électorat islamiste, les deux autres postulants pourront compter, le cas échéant, sur la sympathie d’un électorat minoritaire, et le soutien de certains appareils administratifs publics. Il ne faut pas, néanmoins, sous-estimer la posture de M. Abderezzak Mokri, le président du MSP, fraîchement élu, qui pourrait ratisser large parmi les électeurs islamistes. Hormis ces scénarios, il n’existerait pas de solution consensuelle permettant de faire l’économie d’un scrutin contesté ? Cette solution existe. C’est le Président Liamine Zeroual qui la symbolise. Il continue de bénéficier d’une large adhésion populaire ainsi que de la sympathie de toutes les institutions nationales — partis, services de renseignement et armée inclus —. Il est l’homme idoine pour conduire une véritable et courte transition avant de passer le relais dans un délai maximal de deux ans. Le temps que les partis politiques se reconstituent, que le mouvement syndical et associatif reprenne souffle et que des leaders de dimension nationale s’imposent. Mais le Président Liamine Zeroual est, farouchement, hostile à toute idée de retour sur la scène publique. Pourquoi, alors, évoquer cette hypothèse ? Le Président Liamine Zeroual est une conscience troublée mais vigilante. C’est un homme moral, pas un homme politique. Encore moins un «homme providentiel». Il faudrait réveiller le soldat qui sommeille en lui afin qu’il aille au sacrifice au profit de la patrie. Les autres candidats potentiels cités devraient se donner la main et se rassembler autour de M. Liamine Zeroual. C’est l’avenir de l’Algérie qui est en jeu. Quels sont les défis majeurs qui attendent le futur Président algérien ? Le futur Président sera tenu d’engager, sans délai, un processus de transition démocratique comportant, en particulier, l’élection d’une Assemblée constituante. Le futur chef de l’Etat devra s’atteler à réconcilier morale et politique dans un pays où la gouvernance publique a pris ses aises avec les valeurs éthiques. C’est une exigence qui est au cœur des attentes populaires. M. H. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted June 3, 2013 Partager Posted June 3, 2013 Interview passionnant. Citer Link to post Share on other sites
Guest jagellon Posted June 3, 2013 Partager Posted June 3, 2013 Yarham babak Admino evitilna les "analyses" de Mesbah. On ne veut ni de lui ni de boutef. Ce gros lard est en train de militer pour le retour des bidasses, encore faudrait qu'ils aient dégagé. Je vais citer une phrase de l'autre "analyse" du colonel nouffikha ( le topic de Didine): Et pour rajouter une autre couche sur la force de la relation entre Bélaiz et Bouteflika, Chafik Mesbah indiquera que les services de sécurité inondaient la justice de rapports d’enquêtes sur les détournement, sur la corruption, mais l’ex ministre de la Justice aujourd’hui président du Conseil constitutionnel « les bloquait systématiquement ». Sérieusement , tu crois que les services de sécurité se sont jamais génés pour faire ce qu'ils voulaient? Demander l'avis de la justice? Là ils nous prennent vraiment pour des cons. Deuxième chose. Tu as vu comment il drague Mokri et le MSP??? Ne manquait plus que ça, des épaulettes et des barbus!! Après ça il nous dit que Le Président Liamine Zeroual est une conscience troublée mais vigilante. Autrement dit lui ce Génial ventripotent de Mesbah se charge de reveiller la conscience endormie de Zeroual et lui insuffler le regain de vitalité nécéssaire pour puiser dans le reservoir MSP. L'homme qui a tout fait pour les virer du paysage va les remettre en selle d'après double bide. Là c'est de Zeroual qu'il se fiche. Aya okché les klebs!! Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted June 3, 2013 Author Partager Posted June 3, 2013 Du clame jag :D J'ai pas dit que j'etais d'accord avec lui, ni pris ses affirmations pour parole du Coran. J'ai ouvert le topic pour creer le debat. Perso je l'avais toujours trouve trop complaisant envers les militaires. Citer Link to post Share on other sites
Guest jagellon Posted June 3, 2013 Partager Posted June 3, 2013 Mais je ne suis pas enervé, juste que gras double me donne envie de gerber :D Je vais te dire mon opinion. Si les deux parties se sentent obligées de draguer les algériens afin de les convaincre c'est qu'il y'a un truc de bien qui s'est passé ou qui est en trainj de se passer. Qu'ils se mettent plein la gueule, autant qu'ils veulent. On comptera les points et on finira bien par achever le ..gagnant qui nous aura fait la fleur d'éliminer le perdant :D Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted June 3, 2013 Author Partager Posted June 3, 2013 Mais je ne suis pas enervé, juste que gras double me donne envie de gerber :D Je vais te dire mon opinion. Si les deux parties se sentent obligées de draguer les algériens afin de les convaincre c'est qu'il y'a un truc de bien qui s'est passé ou qui est en trainj de se passer. Qu'ils se mettent plein la gueule, autant qu'ils veulent. On comptera les points et on finira bien par achever le ..gagnant qui nous aura fait la fleur d'éliminer le perdant :D J'y vois pas vraiment de la drague, bien que je trouve que Mesbah parle beaucoup en ce moment.. Je pense que c'est plus un reglement de compte, maintenant que boutef est a terre, on sort les gros dossiers. J'ai jamais vu Mesbah aussi critique envers boutef. T'as entenu parler de l'histoire de soussou la pretendue maitresse de boutef ? :D Il parait qu'on va bientot avoir droit a un sex tape de boutef :D Citer Link to post Share on other sites
Guest jagellon Posted June 3, 2013 Partager Posted June 3, 2013 J'y vois pas vraiment de la drague, bien que je trouve que Mesbah parle beaucoup en ce moment.. Je pense que c'est plus un reglement de compte, maintenant que boutef est a terre, on sort les gros dossiers. J'ai jamais vu Mesbah aussi critique envers boutef. T'as entenu parler de l'histoire de soussou la pretendue maitresse de boutef ? :D Il parait qu'on va bientot avoir droit a un sex tape de boutef :D Ils profitent de l'aubaine affaire sonatrach II pour rebondir avec du réchauffé. La fameuse enquete sur l'affaire I leur a rébondit dans la gueule quand il s'est avéré que la DRS a obligé l'apn a approuver un decret interdisant le recours aux mails comme justificatif légal. Autrement dit les enqueteurs ne voulaient pas que l'enquete donne tous les résultats. Ils draguent le MSP parce qu'il a été liquidé en septembre, c'est de l'oportunisme. De plus ils ont perdu l'appui des républicains depuis l'arrivée d'Obama. Leurs relais , Warren (l'affaire de l'officier de Langley violeur en 2008/2009) et Daughton ( le Kermit Roosevelt version algérienne) ont étés liquidés. Boutef était connu pour ses sorties. Ca a toujours été un coureur de jupons. Ce n'est pas pour rien que je l'aime pas. Ses accointances de noceur nous coutent encore cher, plus cher que les pot-de-vins. Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted June 4, 2013 Author Partager Posted June 4, 2013 Ils profitent de l'aubaine affaire sonatrach II pour rebondir avec du réchauffé. La fameuse enquete sur l'affaire I leur a rébondit dans la gueule quand il s'est avéré que la DRS a obligé l'apn a approuver un decret interdisant le recours aux mails comme justificatif légal. Autrement dit les enqueteurs ne voulaient pas que l'enquete donne tous les résultats. Ils draguent le MSP parce qu'il a été liquidé en septembre, c'est de l'oportunisme. De plus ils ont perdu l'appui des républicains depuis l'arrivée d'Obama. Leurs relais , Warren (l'affaire de l'officier de Langley violeur en 2008/2009) et Daughton ( le Kermit Roosevelt version algérienne) ont étés liquidés. Boutef était connu pour ses sorties. Ca a toujours été un coureur de jupons. Ce n'est pas pour rien que je l'aime pas. Ses accointances de noceur nous coutent encore cher, plus cher que les pot-de-vins. Tu penses qu'on tente de nous vendre le MSP pour faire comme les autres et avoir nous aussi notre President islamiste ? Ca fait un peu gros quand meme surtout que Mokri a apeine la carrure d'un depute. Citer Link to post Share on other sites
Guest jagellon Posted June 4, 2013 Partager Posted June 4, 2013 Tu penses qu'on tente de nous vendre le MSP pour faire comme les autres et avoir nous aussi notre President islamiste ? Ca fait un peu gros quand meme surtout que Mokri a apeine la carrure d'un depute. Un président islamiste je ne sais pas mais c'est bel et bien ce que fait Mesbah dans ses " analyses". Il drague le MSP, c'est ecrit noir sur blanc. ps: Pour le relais républicains des bidasses algériens c'était un article fort intéréssant du New-yorker. La rubrique think thank de Steve Coll. J'aime beacoup ce qu'il ecrit. En tout cas dans cet exemplaire ( qui doit dater de début 2010) tout se tenait, les événements, les suites logiques etc.. je te dirais meme qu'il avait prévu le fameux printemps arabe. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted June 4, 2013 Partager Posted June 4, 2013 Un président islamiste je ne sais pas mais c'est bel et bien ce que fait Mesbah dans ses " analyses". Il drague le MSP, c'est ecrit noir sur blanc. ps: Pour le relais républicains des bidasses algériens c'était un article fort intéréssant du New-yorker. La rubrique think thank de Steve Coll. J'aime beacoup ce qu'il ecrit. En tout cas dans cet exemplaire ( qui doit dater de début 2010) tout se tenait, les événements, les suites logiques etc.. je te dirais meme qu'il avait prévu le fameux printemps arabe. Il a même dû imaginer le jour ou Mama Traki a décidé d'aller au Hammam. Dans l'analyse de C. Mesbah (le railler pour son embonpoint est un signe de manque d'arguments; relevons le débat), une chose m'a marqué: - la faiblesse de la société civile, des syndicats, - gageons que ceux-ci sauront à l'avenir constituer une force démocratique. Citer Link to post Share on other sites
belkarem 228 Posted June 4, 2013 Partager Posted June 4, 2013 bouteflika au val de grace ....l'avis d'un americain Le Val-de-Grâce, nouvelle annexe du Quai d'Orsay En 1645, le jeune Louis XIV posa la première pierre de l'église du Val-de-Grâce qui célébrait sa naissance sept ans auparavant. Un siècle et demi plus tard, la Révolution transforma l'église en hôpital militaire. Abdelaziz Bouteflika, le président algérien, qui y a été récemment hospitalisé, nous rappelle cependant que les liens entre le Val-de-Grâce et le pouvoir monarchique et l'empire persistent jusqu'à nos jours. Dès le moment où Bouteflika est arrivé à Paris, il y a près d'un mois, après un AVC [officiellement sans gravité], les Algériens n'ont eu droit à aucune information. Le gouvernement algérien a traité l'affaire comme ses opérations militaires pendant la prise d'otages du site gazier du Sahara au début de l'année : avec le plus grand secret intense et la plus grande fermeté. Deux journaux ont été censurés la semaine dernière [Mon Journal et le Djaridati] pour avoir rapporté que la santé de Bouteflika se dégradait alors que les autorités – dont Saïd Bouteflika, le frère du président, gère la communication – répètent avec insistance que tout va bien. Comme il fallait s'y attendre, ces propos rassurants ont convaincu la plupart des Algériens que rien n'allait bien, que ce soit l'état de santé du président ou l'avenir de l'Algérie. Abdelaziz Bouteflika s'est maintenu au pouvoir par des moyens aussi douteux que ceux qui lui ont permis d'y accéder il y a quatorze ans, où plusieurs candidats à l'élection présidentielle s'étaient retirés en invoquant des fraudes massives. Si les jeunes, déchirés par les souvenirs de la "décennie noire", n'ont pas bougé pendant le Printemps arabe, ils connaissent les mêmes fléaux économiques et démographiques que ceux qui ont déclenché la révolution dans le reste de l'Afrique du Nord. Le chômage des 16-24 ans tourne officiellement autour de 22 %, mais la réalité est sans doute bien plus sombre. D'où l'amère ironie de cette manifestation qui s'est déroulée récemment à Alger, où les participants scandaient "Val-de-Grâce pour tous !" en brandissant des pancartes reprenant ce slogan. Un journaliste de L'Expression, un journal indépendant d'Alger, a résumé ainsi le désespoir de ceux qui contemplent la disparité qui règne entre la masse et l'élite : "Le Val-de-Grâce pour les chefs d'Etat et le coup de grâce pour tous les autres." Colère et humiliation A la colère s'ajoute la honte : pour se faire soigner, Bouteflika a fait ses valises et a filé chez l'ancien maître colonial. Le fait qu'il ait un jour comparé la "mission civilisatrice" de la France en Algérie à un "génocide" digne des nazis n'a manifestement pas changé la haute opinion qu'il a de la médecine française. De fait, les spécialistes français tiennent non seulement sa vie entre leurs mains mais aussi les informations quant à sa situation. Il y a quelques jours, c'est le ministère français de la Défense, et non les autorités algériennes, qui a révélé que Bouteflika s'était installé dans un appartement parisien pour sa convalescence. Une annonce qui constitue une "humiliation" pour les Algériens, a déclaré un journal algérien. Plus important, les divisions sociales, la détresse économique, la corruption politique et le désenchantement de l'opinion algériens ont leurs parallèles dans l'ancienne puissance coloniale. La jeunesse française, qui souffre elle aussi d'un taux de chômage élevé, a été témoin d'une série de scandales de corruption qui n'ont épargné ni les conservateurs ni les socialistes. La confiance de la population dans les partis politiques est au plus bas, et la plupart des gens sont convaincus que les personnalités politiques s'occupent des affaires publiques par intérêt personnel. Peut-être plus humiliant encore, les Français, qui sont tout aussi sensibles que les Algériens à leur souveraineté nationale, trouvent que leur vie économique est entre les mains de leur ancien ennemi juré – à savoir Berlin. La santé de Bouteflika ne concerne pas que les Algériens Les relations de François Hollande et de Bouteflika marquent au moins une amélioration par rapport à celles en dents de scie que les conservateurs Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy entretenaient avec le dirigeant algérien. En 2005, une loi adoptée par le Parlement français faisant référence au "rôle positif" de la colonisation avait déclenché une tempête en Algérie et incité Bouteflika à dénoncer les "crimes" que la France avait commis en Algérie. Les choses se calmèrent : peu après Sarkozy, qui était à l'époque ministre de l'Intérieur de Jacques Chirac, effectua une visite en Algérie et Bouteflika déclara que les deux pays étaient "condamnés à un avenir commun." Cependant, ni Chirac ni Sarkozy ne donnèrent suite à une demande que l'Algérie faisait depuis longtemps : que la France présente officiellement des excuses pour la colonisation. Si Hollande a également rejeté les appels à des excuses officielles, il a parsemé les remarques officielles faites lors de sa visite d'Etat en Algérie en décembre dernier de concessions notables. Non seulement il a fait référence aux massacres de civils algériens qui ont contribué à déclencher la guerre d'indépendance, mais il a également reconnu les "souffrances" causées par la colonisation. Loin des entreprises conservatrices visant à revisiter l'histoire coloniale française, ces concessions appelaient à "ouvrir une nouvelle ère", pour reprendre l'expression de Hollande. La présence mystérieuse de Bouteflika à Paris révèle toutefois que cette "nouvelle ère" est l'ancienne ère drapée d'une nouvelle rhétorique. Le gouvernement socialiste a pour principal intérêt, en particulier en ces temps de récession économique et de croissance du chômage, de maintenir des relations stables avec cette ancienne colonie dont elle est le premier fournisseur et où sont implantées plusieurs centaines d'entreprises françaises. La présence dans le cortège de François Hollande de 40 chefs d'entreprise français en décembre est à cet égard plus éloquente que les appels de la France à une plus grande transparence et une plus grande démocratie en Algérie. Maintenant que le Val-de-Grâce s'est transformé en annexe du ministère français des Affaires étrangères, il est clair que la santé de Bouteflika ne concerne pas que les Algériens. Robert Zaretsky est professeur d'histoire de France au Honors College de l'université de Houston, au Texas Citer Link to post Share on other sites
Sydney 10 Posted June 4, 2013 Partager Posted June 4, 2013 Un président islamiste je ne sais pas mais c'est bel et bien ce que fait Mesbah dans ses " analyses". Il drague le MSP, c'est ecrit noir sur blanc. Et toi tu sais ce que tu es entrain de démontrer :mdr: exactement ce que tu as écrit concernant C.Mesbah, pire encore au moins lui il fait des analyses même si elles paraissent partisanes elles sont franches, directes, sans arrières pensées et logiques surtout, a la différences de tes conneries pleines d'hypocrisies et qui cachent mal l'irruption cutanée qui t'envahit des qu'il y a une analyse qui met a nu ton chef de tribu et tu sais comment on appelle ça le complexe du régionaliste. Je suis sure et certain que si abdeka el mali était de Touggourt tu n aurais jamais réagit de la sorte Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted June 4, 2013 Partager Posted June 4, 2013 Et toi tu sais ce que tu es entrain de démontrer :mdr: exactement ce que tu as écrit concernant C.Mesbah, pire encore au moins lui il fait des analyses même si elles paraissent partisanes elles sont franches, directes, sans arrières pensées et logiques surtout, a la différences de tes conneries pleines d'hypocrisies et qui cachent mal l'irruption cutanée qui t'envahit des qu'il y a une analyse qui met a nu ton chef de tribu et tu sais comment on appelle ça le complexe du régionaliste. Je suis sure et certain que si abdeka el mali était de Touggourt tu n aurais jamais réagit de la sorte Exact, surtout qu'aux analyses de C Merbah, Jag ne trouve qu'à lui opposer le côté un peu enrobé de l'analyste.:smartass: Citer Link to post Share on other sites
Guest jagellon Posted June 4, 2013 Partager Posted June 4, 2013 Et toi tu sais ce que tu es entrain de démontrer :mdr: exactement ce que tu as écrit concernant C.Mesbah, pire encore au moins lui il fait des analyses même si elles paraissent partisanes elles sont franches, directes, sans arrières pensées et logiques surtout, a la différences de tes conneries pleines d'hypocrisies et qui cachent mal l'irruption cutanée qui t'envahit des qu'il y a une analyse qui met a nu ton chef de tribu et tu sais comment on appelle ça le complexe du régionaliste. Je suis sure et certain que si abdeka el mali était de Touggourt tu n aurais jamais réagit de la sorte Quand on n'arrive pas à parler d'autre chose dans 100% de ses posts. quand la meme phrase revient dans 99% de ses posts. On évite de lire plus de deux lignes à la fois. IL y'a un gros risque de court-circuit synaptique. Le facteur risque est de 100 % dans ton cas. Ce n'était pas toi qui créchait dans la chambre N° I 11 de la cité U de Ben Aknoun? Entonne le N ° bien fort, tu vas te remémorer. Petit complexé va. Fais tes vidanges 3and s'yadek ya ezeffaf et boucle la car hadak ma halbet et bagra. Elli r'khiss r'khiss wach ethab. Sinon ça fait qui de former un duo avec Zoubir Gump ? :lol: Citer Link to post Share on other sites
Sydney 10 Posted June 4, 2013 Partager Posted June 4, 2013 ==================MODERATION=================== Attaque personnelle =============================================== Citer Link to post Share on other sites
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