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Taxes UE sur les panneaux photovoltaiques chinois. En profiter?


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C'est peut-être le moment de passer commande de panneaux chinois en demandant des rabais.

 

Panneaux solaires : divisée, l'Europe adopte des sanctions contre la Chine

Le Monde.fr | 04.06.2013

 

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L'usine de panneaux solaires Jinko à Hongxiao dans la province chinoise du Zhejiang, le 20 septembre 2011.

 

Le commissaire européen Karel de Gucht a donc tranché. Accusée de dumping, la Chine voit désormais se dresser une muraille de taxes contre ses panneaux solaires exportés vers l'Union européenne. Ces taxes, annoncées mardi 4 juin après-midi à Bruxelles pour venir à la rescousse des industriels européens déstabilisés par les bas prix pratiqués par la Chine, pourront s'élever jusqu'à 47 %.

 

Les autorités chinoises s'étaient pourtant mobilisées pour éviter ces sanctions. Le premier ministre Li Keqiang avait encore assuré au président de la Commission européenne José Manuel Barroso, quelques heures avant la décision de Bruxelles, que les "intérêts majeurs" de son pays étaient en jeu et que des sanctions européennes étaient de nature à peser sur les relations sino-européennes.

 

Lire : Pourquoi l'Europe s'attaque-t-elle au solaire chinois ?

 

DES DIVISIONS PROFONDES

 

Survenant après des mesures similaires décidées par les Etats-Unis, la décision de la Commission européenne masque difficilement de profondes divisions. Tout d'abord entre Etats membres. Recevant le premier ministre chinois à Berlin, le 27 mai, la chancelière allemande, Angela Merkel, avait fait part publiquement de son opposition.

 

"Dans cette affaire, Mme Merkel privilégie les intérêts allemands", estime le député européen Yannick Jadot (EELV), "elle redoute des rétorsions et par ailleurs les panneaux solaires sont faits avec des machines outils allemandes". L'Allemagne n'est pas seule sur cette position. Selon M. Jadot, le lobbying des autorités chinoises, notamment auprès des Etats d'Europe orientale a été efficace. Un bloc conséquent de pays (les estimations vont de quatorze à dix-huit) sont opposés à la décision de taxer les panneaux solaires chinois.

 

Mais les divisions européennes ne sont pas que politiques. Au sein même de la filière de l'électricité produite avec de l'énergie solaire, qui marque le pas depuis des mois, des opérateurs doutent ouvertement de la pertinence d'un combat qu'ils jugent perdu d'avance.

 

C'est notamment le cas de Thierry Mueth, président directeur général de la société Coruscant et président d'Enerplan, syndicat des professionnels de l'énergie solaire. Pour ce spécialiste de l'installation de panneaux solaires sur les parkings, le panneau ne représente qu'une partie du coût global d'une installation et son prix est voué selon lui à se réduire.

 

LE COUP DE FORCE EUROPÉEN A T-IL UN AVENIR ?

 

Dans le contexte de la pression sur les prix que peuvent se permettre les producteurs chinois, "réduire l'ambition de la France dans le solaire aux panneaux n'a pas de sens". Yannick Jadot est d'un autre avis : "Si on ne fait rien face à la Chine, on se retrouvera au niveau européen dans le même cas de figure qu'avec la Russie, être tributaire d'un seul pays dans un secteur stratégique et d'avenir".

 

Le coup de force européen a-t-il un avenir ? Yannick Jadot en convient lui-même : la décision de la commission se comprend également dans le contexte des délicates négociations à venir avec les Etats-Unis sur un traité de libre-échange. D'autant que les taxes qui ont été décidées ne seront en place que pour une période de six mois, sauf si une majorité simple des Vingt-Sept se prononçait pour leur prolongation, ce qui ne semble pas être le cas.

 

Six mois, un délai bien court pour tirer de l'ornière une industrie en piètre état. Pour preuve, le groupe allemand Bosch – qui a annoncé le 22 mars son désengagement du photovoltaïque - avait pris dans ses calculs l'hypothèse de cette taxation des produits chinois et avait jugé que cela ne serait pas suffisant pour regagner le terrain perdu, explique Harald Franck, porte-parole du groupe Bosch en France.

 

Anne Eveno et Gilles Paris

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Guest samirovsky
après l'incendie causé par ces panneaux à Tamanrasset, tout le monde se mefier :huh:

 

Mais si ces panneaux n'étaient pas aux normes et qu'ils prennent feu comme à Tam, les Européens auraient attaqué la ''camelotte'' chinoise sous cet angle-là et croit moi que ça aurait été plus facile pour eux de fermer le marché pour cette raison et n'auraient pas soulevé un fallacieux motif de subvention de cette filière en Chine. L'Europe vieillissante ne sait pas comment s'y prendre pour gagner quelques dixièmes de points de croissance.

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