Médicaments TEVA, attention DANGER: 2 morts.

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Attention il y a eu erreur lors de la mise en boite au niveau d'une usine en France. Confusion entre un somnifère et un diurétique.

 

 

2 morts déjà en France.

 

Déjà des pharmaciens affirment ne plus vouloir utiliser les produits TEVA de cette firme qui par ailleurs est israélienne.

 

 

 

Furosémide : un nouveau décès et un cas grave

Le Monde.fr avec AFP | 10.06.2013

 

Une boîte de Furosémide 40 mg.

 

L'agence du médicament (ANSM) a annoncé, lundi 10 juin, deux nouveaux cas dans l'affaire du Furosémide, dont un décès et un cas grave. Le remplacement accidentel de somnifères dans des boîtes de Furosémide, un médicament diurétique du laboratoire Teva, est déjà soupçonné d'avoir causé la mort mort d'un homme de 91 ans, retrouvé mort samedi à son domicile de Marseille. "L'ANSM a reçu lundi matin deux nouveaux signalements de pharmacovigilance" avec "un décès et un cas grave", explique l'agence dans un communiqué.

 

L'ANSM a commencé lundi après-midi son inspection sur le site du laboratoire Teva pour "trouver l'origine" de l'erreur de conditionnement. Tous les lots du diurétique Furosémide 40 mg du laboratoire Teva font désormais l'objet d'une mesure de rappel par "mesure de précaution", a également annoncé lundi l'agence. Cette décision a été prise pour "éviter toute confusion" après le rappel, vendredi, de deux lots de ce diurétique à la suite d'une erreur de conditionnement qui pourrait avoir été à l'origine d'un décès à Marseille, a-t-on ajouté de même source.

 

Lire : Médicaments mal conditionnés : enquête après la mort d'un nonagénaire

 

De son côté, le parquet de Privas a annoncé avoir ouvert, lundi, une enquête après le décès le 4 juin dans un hôpital drômois d'une octogénaire qui, selon ses proches, aurait ingéré des comprimés du diurétique Furosémide.

 

"J'ai ouvert une enquête pour chercher les causes de la mort, confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Tournon [Ardèche], mais il faut rester prudent", a déclaré le procureur de la République à Privas, Dominique Sénéchal. "Je ne peux confirmer qu'elle est décédée après avoir absorbé de cette substance litigieuse après l'erreur au laboratoire de Sens", a souligné le magistrat, pour qui il est encore "trop tôt" pour "faire le rapprochement".

 

Cette Ardéchoise de 86 ans, souffrant depuis vingt ans de problèmes cardiaques, mais en bonne santé selon ses proches, avait été admise aux urgences de l'hôpital de Saint-Vallier (Drôme) le 31 mai pour des problèmes de somnolence. Elle y était décédée le 4 juin d'une insuffisance rénale et "à défaut d'obstacle médico-légal", selon le parquet, avait été inhumée en Ardèche.

 

CENTRALISATION POSSIBLE DES ENQUÊTES

 

Lundi matin, deux proches de la défunte ayant découvert à son domicile une boîte du diurétique Furosémide, appartenant au lot incriminé de Teva, se sont rendus à la gendarmerie de Tournon.

 

"Cet après-midi, je vais entendre les proches et constater sur place, voir si la boîte a bien été entamée et faire saisir le dossier médical", a précisé le procureur, qui a assuré qu'il était "trop tôt" pour préjuger de la suite, et notamment d'une éventuelle exhumation du corps.

 

Il a ajouté qu'il se tenait "en liaison avec le parquet de Marseille, qui a le seul cas déclaré de décès" et où se trouve le siège du pôle santé régional. "L'enquête doit également se faire de manière coordonnée avec les parquets concernés", a souligné M. Sénéchal, qui n'écartait pas une "centralisation des enquêtes s'il y a plusieurs cas répartis sur l'ensemble du territoire".