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Un Algérien crée la chaussure de foot la plus légère du monde.


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Publiée le 09/01/2013

Un parcours sans faute

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Karim Oumnia est né en Algérie, il y 45 ans. Diplômé de Polytechnique à Alger, il devient ingénieur en génie des systèmes industriels à Nancy, rencontre son épouse française et rempile sur un DEA. Au cours de ses études, il a comme professeur Claudine Guidat, premier adjoint d’André Rossinot, qui l’incite à entamer un 3e cycle.

 

Son plus beau jouet ? Un ballon de foot vert et blanc à Alger. Son objet fétiche ? Les années Balliston. En créant la chaussure de foot la plus légère du monde, il se lance dans l’équipement sportif.

 

La crise passe par là. Balliston est débranchée en 2011, alors que la Glagla s’envole et file vers le succès.

 

Publiée le 09/01/2013

Coup de chaud sur la Glagla

185 000 paires vendues cet été et un marché signé à Shanghai il y a quelques semaines. La Glagla explose aux pieds des stars et sur le net.

 

Karim Oumnia dans ses locaux nancéiens où est conçue la « Glagla ». Photo Michel FRITSCH

 

On reconnaît ces chaussures de loisirs, que s’arrache la jet-set mondiale, au premier coup d’œil, avec ce poinçon de la Lorraine sous la semelle.

 

Plus qu’une marque de fabrique, le sceau d’une réussite nancéienne, à cheval entre Algérie et Lorraine. Karim Oumnia, le créateur de Balliston en 1998, marque de sport aujourd’hui en sommeil, vient de signer un contrat de 150 000 paires de Glagla, ces chaussures révolutionnaires, bardées de brevets et aussi ventilées qu’un moteur d’Airbus, qu’il a réussi à vendre… aux Chinois de Shanghai.

50 pays dans le monde

 

Après la Russie il y a quelques semaines, l’Australie et l’Afrique du sud, l’ingénieur, qui s’est transformé petit à petit en homme d’affaires, veut garder l’esprit créateur de ses débuts : « Tout est conçu, dessiné, expérimenté à Nancy sur le site extraordinaire d’Alstom que nous allons, hélas, devoir quitter. La Glagla est vraiment née en 2007 et n’a cessé d’évoluer. C’est réellement la seule basket respirante naturellement, qui se lave en machine, sèche en un clin d’œil et ne pèse presque rien ! », confie ce scientifique au regard d’enfant, passionné de foot et de sports collectifs, dont les joies premières sont d’abord familiales.

Vendue sur le net

 

« Je suis tout le temps dans les avions, alors je profite de mes enfants, de mon épouse. Je sors peu… », sourit avec douceur Karim Oumnia, qui a démarré sa start-up doté de quelques euros en poche et une folle envie de développer un produit : « Je ne suis pas un financier qui a les yeux rivés sur son tableau de bord. Ici on part d’abord de l’idée », rappelle encore ce manager de 45 ans, en présentant son équipe, réduite – huit personnes – jeune et polyglotte.

 

Bien plus légère qu’un iPhone 5, et surtout dix ou douze fois moins chère, la Glaga n’est pas vendue en magasin mais part comme des petits pains, dans le monde entier, via internet ou chez de gros distributeurs.

 

En Chine, Karim Oumnia a réussi le pari de vendre à ceux qui les fabriquaient des chaussures françaises. Mais avec sa coque en EVA et néoprène, ses textiles en drytech, il vient d’accrocher un marché inattendu : « Oscar, 36 ans, mon directeur commercial israëlien, a convaincu le distributeur de Croc’s en Israël, le second plus important au monde, de vendre nos Glaga ! »

 

Aux pieds de Johnny, de Beyoncé, d’Antonio Banderas, de Mike Meyers ou d’Elton John, la Glaga file vers le succès et diversifie sa gamme. En ballerine, en sabot caoutchouc ventilé, typée basket de running ou spéciale enfants, la Glagla est un concept décliné en sept collections différentes, aux couleurs aussi pétillantes qu’une palette de feutres pour enfants.

 

« La Glagla, c’est le Centre technique du cuir qui le certifie, est trois fois plus respirante qu’une autre basket. La meilleure a un coefficient de 1,4, la nôtre est à 3,5 », conclut l’ingénieur, qui a vendu 185 000 paires dans le monde cet été, pour un chiffre d’affaires frisant les 2 M€ et des comptes équilibrés cet automne. Une belle saison, en pleine crise, et sans aucun point de vente en France : « Je ne veux pas m’occuper de la distribution, c’est un autre métier . » Et puis, Karim Oumnia se ravise : « Nous ouvrons un showroom à Paris en 2013, mais sans négoce. »

 

Encore une petite info ? « Bon OK, un store en Californie, l’année prochaine. » Quant aux autres projets, ils sont bien cachés, dans l’ordi Glagla du boss, bien ventilé comme il se doit.

Pascal SALCIARINI.

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