Zoubir8 174 Posted June 11, 2013 Partager Posted June 11, 2013 A peine le bac et déjà une start-up : les nouveaux self made men à la française Par Mylène Bertaux le Figaro Publié le 10/06/2013 Monter une boîte de conciergerie privée à Saint Tropez avec juste le Bac en poche? C’est possible., Francois Sachs/Getty Images/iStockphoto, De longues études? Pas leur truc. Un patron? Très peu pour eux! À peine le Bac en poche, certains décident de monter leur boîte sans passer par la case études supérieures... et cartonnent ! Qui sont ces jeunes chefs d’entreprise ? Portraits. Faut-il avoir fait HEC pour lancer sa boîte? Loin de là! Dans l’hexagone, 74% des patrons n’ont pas d’autre diplôme que le bac .La création d’entreprise intéressent d’ailleurs les jeunes qui sont plus d’un sur trois à envisager de créer leur boîte. Et ils sont chaque jour plus nombreux à se construire seul et à lancer leur start-up juste après leur bac, comme si une bonne idée valait autant qu’un diplôme. «Passe ton bac d’abord» Après son premier job de dog sitting, Sébastien lance Sébastien fait partie de ces 11% de Français qui montent leur boîte à la sortie du lycée. Pour lui qui a commencé à travailler à 14 ans, «c’était une suite logique». Tandis que ses copains «faisaient des blagues et pensaient aux filles», lui dressait des business plans pour lancer Animagora ,un site de «pet sitting» (garde d’animaux) cinq mois avant de passer le Bac. Mais pas toujours facile d’être crédible, de rassurer des parents qui auraient préféré le voir continuer ses études. Car l’idée que leur fils fasse partie des 15% de lycéens qui ne poursuivent pas leur formation après le bac les effrayait. Mais lui ne voyait pas «pourquoi apprendre la théorie quand on peut se lancer dans le feu de l’action». Quatre ans plus tard, Sébastien réalise un chiffre d’affaires de plus de 200.000€ par an et emploie 4 personnes. Pas mal pour cet ancien promeneur de chiens. Victor, lui n’a jamais aimé les études. Il se hâte de passer le Bac STG, «le plus facile» avant de se lancer seul. «Je voulais prouver que je pouvais faire aussi bien, voire mieux que mon père». Il lance une gamme de bougies surprise, Bougies Popup dont certaines contiennent... des diamants! «L’inconvénient quand tu es super jeune, c’est que personne ne te prend au sérieux.», raconte Victor, qui ne regrette pas d’avoir largué les études, malgré des revers commerciaux. «Je n’aurais pas fait mieux. Je me serai trainé dans le système scolaire, récoltant des notes moyennes qui ne m’auraient pas garantie de réussite professionnelle». Une marque de bougie avec un diamant? Une idée lumineuse... et illégale! «Tu n’arriveras jamais à rien» Pour certains, monter une start up, c’est prendre leur revanche. C’est l’exemple de Lena qui lance Lenaklax ,sa marque de bijoux excessifs, en décembre 2009. Elle est loin d’imaginer le succès. D’autant qu’à l’école on lui a répété pendant des années qu’elle «n’arriverait jamais à rien». D’où sa surprise lorsqu’elle gagne le concours de mode Who’s Next en janvier 2010. Depuis, elle expose ses bijoux à Paris et à New York. Consciente d’avoir accumulé les lacunes, elle se dit qu’elle aurait peut être du «plus écouter en maths» mais sans regret, elle n’aurait pas eu le même parcours. Un nouveau profil de débrouillards qui séduit les recruteurs! Pour ces aguerris du système D, réintégrer le confort d’un CDI n’est pas forcément incompatible avec leurs valeurs. Contents de profiter d’un cadre plus stable, ils sont parfois prêts à accepter les propositions d’un patron qui a su valoriser leur talent et apprivoiser leur profil atypique. Excellent relationnel, expérience terrain et vision pragmatique des problèmes à résoudre, les qualités de ces jeunes entrepreneurs ne manquent pas! C’est le cas de Mickaël Marzo, directeur de l’Agence des Parcs de Saint-Tropez, prestigieuse agence immobilière, qui a recruté Antoine, il y a 2 ans. Parti «faire une saison» après avoir laissé tomber sa première année d’IUT, Antoine crée une boîte de conciergerie privée et devient l’homme de confiance de clients fortunés. Séduit par son professionnalisme et son bagout, Michaël l’embauche. C’est également le cas de Guillaume, 28 ans. Le bac en poche, il fonde sa société de panneaux signalétiques. Il travaille nuit et jour et se crée un solide réseau. Repéré par l’un de ses clients, il devient PDG d’une entreprise de télésurveillance pour un salaire avoisinant les 100.000 euros annuel. Une proposition plus qu’alléchante qu’il accepte prouvant ainsi que même sans diplôme on peut être son propre patron et également dirigeant. Citer Link to post Share on other sites
Barberousse 10 Posted June 13, 2013 Partager Posted June 13, 2013 Quelle différence entre ces gamins et l'autre tête de kebab qui croit pouvoir se faire passer pour un ingénieur ! :D Citer Link to post Share on other sites
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