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Révélations sur la prise d'otages d'In Amenas ??


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Par Mélanie MatareseMis à jour le 21/06/2013 à 16:00 Publié le 21/06/2013 à 14:25

 

Le chef djihadiste Mokhtar Belmokhtar a pu planifier l'attaque d'In Amenas en Algérie, le 16 janvier dernier, en interrogeant un membre de la mission diplomatique algérienne pris en otage à Gao en avril 2012 qui avait été employé à la surveillance du site gazier.

 

C'est en interrogeant un des diplomates algériens capturés à Gao avril 2012 que les terroristes ont pu planifier l'attaque du site gazier de Tinguentourine, en Algérie, le 16 janvier dernier, où 37 otages ont été tués. Mokhtar Belmokhtar, chef des Signataires par le sang, cerveau de l'opération, et ses complices, Abderrahman el-Nigiri et Lamine Bencheneb, à la tête du Mouvement des fils du Sahara pour la justice islamique, savaient que leur prisonnier avait travaillé deux ans sur la zone. Et qu'il pouvait leur fournir des informations importantes sur la couverture sécuritaire.

 

Les militaires prévenus

 

Parmi les révélations sur la prise d'otages d'In Amenas, publiées ce vendredi par El-Khabar, quotidien algérien, figurent de nombreux détails sur l'organisation de l'opération. Le journal révèle aussi que les Algériens savaient qu'une opération d'envergure se préparait. Un premier télégramme parlant d'une «menace terroriste imminente» était parvenu au siège de la 4e région militaire de Ouargla. Les responsables militaires de Tamanrasset, Ouargla et Béchar avaient aussi été prévenus que plus de 60 éléments armés du Mujao et des hommes de Belmokhtar avaient quitté leur campement d'Aguelhok au nord du Mali pour une destination inconnue. D'autres rapports signalaient une reprise des activités du mouvement de Bencheneb près de la frontière libyenne et d'une connexion avec les djihadistes libyens. Enfin, les Algériens avaient pris au sérieux, deux jours avant l'attaque de Tinguentourine, la tentative de trois hommes armés de passer la frontière à quelque 600 km de Djanet.

Mais ils n'avaient pas remarqué le vendeur de cigarettes, posté pendant dix jours à côté de la brigade de gendarmerie d'In Amenas. Un des trois hommes missionnés par les assaillants pour repérer les mouvements des forces de sécurité et du personnel. En particulier le jour où le bus transportant le personnel de BP arrive de l'aéroport d'Hassi Messaoud. Il ne restait plus qu'aux chefs de l'expédition de choisir le bon moment: la période de «relâchement sécuritaire» qui suit les fêtes de fin d'année et le départ des touristes étrangers de la région. Habitués à se déplacer en suivant les gazoducs pour empêcher toute frappe aérienne, les terroristes savaient que les Algériens ne pourraient pas choisir de bombarder le site. Leur erreur a sans doute été de tout miser sur l'effet de surprise et de sous-estimer l'entraînement des 6000 hommes que l'Algérie a mobilisé dans sa riposte.

 

 

In : lefigaro.fr

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Bon si c'est le Figaro qui le dit........

 

Il est évident que la responsabilité de cet article incombe d'abord au Figaro , ensuite à la journaliste en question qui est , en même temps, pigiste à .............EL WATAN :busted_blue:

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Il est évident que la responsabilité de cet article incombe d'abord au Figaro , ensuite à la journaliste en question qui est , en même temps, pigiste à .............EL WATAN :busted_blue:

 

C'est pas la femme de Fayçal Metaoui ? :rolleyes:

 

«Les Algériens dégagent une chaleur et une convivialité que je n'ai pas vues ailleurs», assure-t-elle en me faisant remarquer la différence avec la Tunisie et le Maroc dont, dit-elle, les relations avec les étrangers ont été perverties par l'argent. Installée donc à Alger, Mélanie débute comme rédactrice en chef au magazine Dziriet, avant de rejoindre le quotidien El Watan. Mélanie, après être tombée amoureuse de l'Algérie, tombe amoureuse de l'un de ses enfants avec qui elle fonde une famille. «On est aujourd'hui parents d'une belle petite fille», dit-elle en souriant. «Je ne vais pas mentir pour dire que la vie est rose en Algérie. Le quotidien est très difficile. J'affronte comme tous les Algériens les difficultés de la vie. Ce n'est pas simple d'organiser sa vie en Algérie, on ne sait jamais ce que demain nous réserve», avoue-t-elle. Mélanie l'Algérienne semble être plus heureuse que Mélanie la Française. «J'ai laissé le luxe de la France pour les difficultés de l'Algérie. Mais je m'amuse, je me suis fait beaucoup d'amis.», avoue-t-elle non sans préciser qu'elle a appris un autre sens de la vie. «En Algérie, chaque jour est un défi...Mais je suis heureuse», fait-elle savoir avec un sourire qui parle de lui-même.

 

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Houwa déja la3ebha émancipé bla rabbi ! :D

 

En parfait bilingue et avec son "carnet d'adresses" il ferait un bon porte-parole pour un éventuel conseil national de transition Algérien :mdr::mdr::mdr:

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