Jump to content

Les rebelles en Syrie disent avoir reçu des armes modernes.


Recommended Posts

Les rebelles en Syrie disent avoir reçu des armes modernes

 

 

Les rebelles syriens ont affirmé avoir reçu récemment de l’étranger des quantités d’armes « modernes » susceptibles de « changer le cours de la bataille », au moment où l’armée du régime de Bachar al-Assad intensifiait ses opérations à Damas et ses environs

 

L’Armée syrienne libre (ASL), principale force d’opposition armée, a reçu récemment « des quantités d’armes modernes, dont certaines (…) susceptibles de changer le cours de la bataille sur le terrain », a indiqué à l’AFP Louaï Moqdad, coordinateur politique et médiatique de l’ASL. Il a dit s’attendre à ce que le groupe des Amis de la Syrie, réuni samedi à Doha pour coordonner l’aide, y compris militaire, à apporter à la rébellion, annonce « officiellement » la décision d’armer les rebelles. « C’est ce que nous espérons, c’est ce à quoi nous nous attendons ».

 

Le porte-parole a précisé que les armes ont commencé à être distribués sur les fronts et qu’elles se trouvaient « entre les mains d’officiers professionnels et de combattants de l’ASL », a-t-il ajouté, assurant que « ces armes seront utilisées dans un seul objectif, celui de combattre le régime de Bachar al-Assad ». « Il s’agit d’armes anti-aériennes et anti-chars ainsi que des munitions », a ajouté M. Moqdad, sans plus de précision, rappelant que la rébellion a réclamé un « arsenal de dissuasion ».

 

Jeudi, il avait évoqué notamment des missiles sol-air à courte portée MANPAD, des missiles antichars, des mortiers, des munitions. D’autres armes « arriveront au fur et à mesure, dans les prochains jours », a souligné M. Moqdad.

 

La rébellion n’a cessé de réclamer des armes lourdes pour protéger les zones civiles de la puissance de feu du régime, qui tente actuellement de reconquérir des poches rebelles à Damas et Alep. Jusqu’à présent, les pays occidentaux étaient très réticents à l’idée de fournir des armes aux rebelles, par crainte qu’elles ne tombent aux mains d’extrémistes, mais l’avancée de l’armée syrienne, appuyée par le puissant Hezbollah chiite libanais, ont convaincu ces pays de revoir leurs plans.

 

A Doha, sont notamment annoncés les chefs de la diplomatie américaine John Kerry, française Laurent Fabius, allemande Guido Westervelle, britannique William Hague, et italienne Emma Bonino. Aucune indication n’a été donnée sur la présence de l’opposition syrienne. Les forces du régime bombardaient vendredi le quartier de Qaboun, dans l’est de la capitale, et des combats intenses entre soldats et rebelles ont lieu en périphérie de ce secteur, indique l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Les forces du régime ont également bombardé plusieurs quartiers d’Alep, la grande ville du nord.

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...