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Ravel - Bolero. Sergiu Celibidache


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Très content Souad ! En effet, le chef d'orchestre est excellent et comme toutes personnes qui est excellente dans son domaine elle est philosophe aussi

Il nous guide à la manière d'un passeur il nous tiens la main et le cœur accroché pour indiquer tout ... c'était l'extase !

 

Merci d'avoir souligner cette merveille Souad ... et heureusement que ma perle était là aussi tant je sais combien elle adore Ravel aussi : C'est la meilleure exécution que j'ai eu à connaitre

avec celle de Gustavo Duhamel

 

Merci

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Sissa il est Roumain !

 

voici ce que j'ai trouvé sur Wikipédia je le trouve mieux que Karjan qui , il me semble, a fleurté avec le nazisme ... je ne suis pas sur de ça !

 

Sergiu Celibidache étudiera la philosophie et les mathématiques à Bucarest, puis la musique à Berlin auprès de Fritz Gmeind et Heinz Tiessen lesquels exerceront une profonde influence sur lui.

 

En août 1945, alors qu'il était tout jeune chef d'orchestre, une suite de coïncidences fortuites l'amèneront à la tête de l'Orchestre philharmonique de Berlin. Wilhelm Furtwängler, le chef titulaire qu'il admirait beaucoup avait préféré s'exiler en Suisse en attendant d'être 'dénazifié' puisque toute apparition publique lui était alors interdite. Pour comble de malheur ou de hasard, le chef Leo Borchard qui devait alors le remplacer fut accidentellement tué par une sentinelle américaine. Or, il semble qu'aucun autre chef expérimenté n'était disponible à cette époque ou en mesure d'être accepté par les autorités des quatre puissances qui occupaient désormais le territoire de Berlin.

 

Celibidache fut ainsi nommé chef du Philharmonique de Berlin en février 1946. Mais, au retour de Furtwängler, en 1947, il dut partager la direction de l'orchestre jusqu'à la mort de ce dernier en 1954. Jusqu'alors, le jeune chef roumain avait dirigé l'orchestre 414 fois, présentant beaucoup d'œuvres nouvelles de compositeurs tels que Boris Blacher, Heinz Tiessen, Paul Hindemith et Egon Wellesz. À la mort de Furtwängler, l'orchestre Philharmonique de Berlin choisira Herbert von Karajan pour lui succéder et rejettera la candidature de Celibidache qui quittera prestement Berlin. Il ne redirigera le Philharmonique de Berlin qu'une seule fois, en 1992, suite à l'intervention du Président de la République Fédérale d'Allemagne. Contrairement à ce que l'on peut voir souvent écrit, Celibidache n'a jamais été l'assistant de Furtwängler, mais le chef associé du Philharmonique de Berlin. Cette méprise est due à Karajan qui fit purement et simplement effacer son nom de la liste des chefs titulaires et il faut donc rendre hommage au chef actuel de la Philharmonie, Simon Rattle, pour avoir rétabli le nom de Celibidache sur cette liste lors de son entrée en fonction.

 

En 1948, Celibidache fera ses débuts londoniens pour ensuite enregistrer quelques disques sous étiquette Decca. Après son départ de Berlin, il entamera une carrière de chef itinérant au Danemark, notamment, en Suède, en Amérique du Sud et maintes fois en France, mais surtout en Italie où il dirigera les orchestres de La Scala à Milan, l'Orchestre de l'Académie nationale de Sainte-Cécile à Rome et, entre autres, les orchestres de la radio italienne (RAI) à Rome, Milan, Naples et Turin. Ses exigences pour de longues séances intensives de répétition seront enfin plus facilement satisfaites à la radio qu'aux concerts présentés dans les grandes salles de concerts symphoniques.

 

À partir de 1959, il travaillera avec l'Orchestre symphonique de la radio de Stuttgart et, en 1960, commencera à donner des classes de maître en direction d'orchestre à l'Académie musicale Chigiana de Sienne qui lui valurent un statut légendaire.

 

Entre 1960 et 1963 Celibidache travaille intensément et assidûment avec l'Orchestre royal du Danemark et, de 1962 à 1971, deviendra directeur en chef de l'Orchestre symphonique de la Radio suédoise qu'il rebâtira totalement. De 1972 à 1977, il sera ensuite nommé chef titulaire de l'Orchestre symphonique de la radio de Stuttgart et, de 1973 à 1975, celui de l'Orchestre national de France, période qui restera gravée dans la mémoire de plus d'un mélomane français. Malheureusement, son désir de réformer cet orchestre et certaines dissensions syndicales l'amèneront à renoncer au travail amorcé en France.

 

Ainsi, de 1979 jusqu'à sa mort, il sera nommé chef titulaire de l'Orchestre philharmonique de Munich dont il fera l'un des meilleurs ensembles au monde. Il y tiendra des classes de maître en direction d'orchestre et ne cessera plus de diriger et d'enseigner, particulièrement la phénoménologie de la musique à l'Université de Mayence (1978–1992) et au Curtis Institute de Philadelphie. Il mettra alors à profit ce qu'il avait découvert et étudié dans sa jeunesse : la phénoménologie (philosophie) d'Edmund Husserl. Il donnera bénévolement, aussi, des classes de direction d'orchestre en France à la Schola Cantorum et dans sa propriété de La Neuville-sur-Essonne.

 

Disciple du maître spirituel Sathya Sai Baba, Sergiu Celibidache appartenait à une école de pensée qui contestait que les mots ou le raisonnement fussent vraiment capables de rendre la réalité accessible. Ainsi, il affirmait qu'un concert enregistré sur disque ne pourrait jamais rendre la totalité de l'expérience et des "épiphénomènes" vécus lors d'un concert donné en salle... allant jusqu'à assimiler un concert enregistré à une nuit d'amour passée avec une photographie de Brigitte Bardot !

 

Heureusement, toutefois, pour ceux qui n'auront pu assister à ses concerts, les diffusions de ses concerts radiophoniques furent souvent enregistrées car la radio permettait de plus longues séances de répétitions, en particulier en Italie, en Suède et en Allemagne. Hélas, de son vivant, plusieurs de ces enregistrements seront édités et paraîtront sous des étiquettes non officielles et de qualité sonore médiocre. Après sa mort, son fils Serge Ioan Celebidachi, réalisateur de cinéma, autorisera Deutsche Grammophon à publier et distribuer les enregistrements de Stuttgart (1971-1977, de même qu'à EMI Classics ceux de Munich (1979-1996) enregistrés par la Radiodiffusion Bavaroise. Ce qui mettra définitivement un terme à la diffusion de plus en plus importante de bandes pirates de qualité exécrable.

 

Les copies CD éditées mettront particulièrement en valeur ces interprétations des symphonies d'Anton Bruckner, la musique française de Debussy, Ravel, Roussel et Milhaud, des symphonies 1 et 9 de Chostakovitch de même que des extraits wagnériens proprement stupéfiants. Les revenus de la vente de ces disques sont intégralement reversés à deux fondations créées par Serge Ioan Celebidachi: l'une pour la musique (Sergiu Celibidache Stiftung), l'autre humanitaire (SC Help).

 

Plusieurs enregistrements vidéos de Celibidache sont également disponibles, dont ceux avec l'Orchestre Philharmonique de Munich et Daniel Barenboim au piano. Celibidache avait alors accepté de se laisser filmer à condition que tous les bénéfices de la vente fussent toutefois ultérieurement remis à l'UNICEF.

 

Avec le recul, Sergiu Celibidache, qui était membre de l'Académie roumaine, aura fait partie des musiciens qui auront beaucoup réfléchi sur la musique et la phénoménologie de la musique; réflexions qu'il transmettait volontiers mais uniquement oralement et lesquelles furent tenues pour importantes et considérables. Sa conception de la technique de direction d'orchestre aura aussi eu une très grande portée et l'on se rappellera, qu'à ce propos, il répétait et dirigeait presque toujours de mémoire et sans partition aucune.

 

Il appréciait tout particulièrement les musiques allemande, russe et française, n'ayant pas ou très peu dirigé d'opéras. Il aura dirigé, par contre, plusieurs œuvres de musique vocale non mises en scène: les Passions de Bach, le Requiem de Mozart, celui de Fauré, de Verdi, etc. Pour ce qui est de la musique allemande, il vouait un culte tout à fait particulier à la musique symphonique d'Anton Bruckner. Au chapitre de la musique française, il se révéla être un interprète de premier ordre de Claude Debussy et de Maurice Ravel. Son soliste préféré fut le pianiste italien Arturo Benedetti Michelangeli avec lequel il aura notamment interprété le 5e concerto (Empereur) pour piano de Ludwig van Beethoven et le concerto en sol de Maurice Ravel dont il existe un enregistrement public filmé à Londres en 1982.

 

La dépouille de Sergiu Celibidache repose désormais en paix dans le très petit cimetière de La Neuville-sur-Essonne. Sa tombe est toujours régulièrement visitée par sa famille et des admirateurs de passage 3

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Il nous guide à la manière d'un passeur il nous tiens la main et le cœur accroché pour indiquer tout ... c'était l'extase !

 

Merci d'avoir souligner cette merveille Souad ... et heureusement que ma perle était là aussi tant je sais combien elle adore Ravel aussi : C'est la meilleure exécution que j'ai eu à connaitre

avec celle de Gustavo Duhamel

 

Merci

 

c'est bien de partager les choses merveilleuses avec les autres :)

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